Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

L’océan stockerait davantage de carbone qu’estimé dans les précédentes études

Au fur et à mesure que l’on avance dans les recherches et autres projections d’avenir, les études menées, au mieux complètent les précédentes, au pire les démentent, et tant pis pour ceux qui les avaient prises pour faits établis. Dans l’étude : « qui s’appuie sur les estimations présentées dans le dernier rapport du GIEC, l’océan aurait une capacité de stockage du dioxyde de carbone atmosphérique près de 20% supérieure aux estimations… ». C’est ce que nous révèlent une équipe internationale de chercheurs, parmi lesquels un biologiste du CNRS. Les scientifiques se sont penchés sur le rôle que joue le plancton dans le transport naturel du carbone depuis la surface vers les fonds marins. Effectivement friand de ce gaz qu’il transforme grâce à la photosynthèse en tissus organiques au cours de son développement, une partie du plancton se transforme en particules marines en fin de vie. Plus dense que l’eau de mer, cette « neige marine » coule dans les fonds marins stockant du carbone, et constitue également une ressource de nutriments essentiels pour de nombreuses créatures des profondeurs, depuis les minuscules bactéries jusqu’aux poissons de grands fonds. En se basant sur l’étude d’une banque de données collectées sur l’ensemble du globe depuis les années 1970 à l’aide de navires océanographiques, l’équipe de sept scientifiques a pu cartographier numériquement les flux de matière organique de l’ensemble des océans. La nouvelle estimation de capacité de stockage qui en résulte s’élève à 15 gigatonnes par an, soit une augmentation d’environ 20% par rapport aux précédentes études (11 gigatonnes par an) rapportées par le GIEC dans son rapport de 2021. Cette réévaluation de la capacité de stockage des fonds marins représente une avancée significative dans la compréhension des échanges de carbone entre l’atmosphère et l’océan au niveau planétaire. Si l’équipe souligne que ce processus d’absorption s’opère sur des dizaines de milliers d’années, et qu’il n’est donc pas suffisant pour contrebalancer l’augmentation exponentielle d’émissions de CO2 engendrée par l’activité industrielle mondiale depuis 1750, cette étude renforce néanmoins l’importance de l’écosystème océanique en tant qu’acteur majeur dans la régulation du climat planétaire à long terme. (Illustration : Kevin Saff)

Le Comité exécutif et le Conseil du CIC se sont réunis… à Rome

Dans le cadre de leurs réunions semestrielles, les 12 et 13 décembre derniers, les membres du Comité exécutif et le Conseil du CIC (Conseil International de la Chasse et de la conservation du gibier) se sont retrouvés à Rome, afin d'examiner et de prendre des décisions sur le travail, les processus et les priorités du réseau étendu du CIC. Ils ont jeté les bases de la prochaine assemblée générale, qui sera aussi la 70ème, et qui se tiendra du 18 au 21 avril 2024 au Portugal, à Cascais, ville et station balnéaire, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Lisbonne, et celles, plus larges, de l’agenda du CIC pour les années à venir. Mais à Rome, c’était aussi la première fois que la réunion du Conseil était ouverte aux représentants des États membres du CIC en tant qu'observateurs, rejoignant ainsi les chefs de délégations, pour fournir un aperçu précieux sur les préoccupations nationales liées à l'utilisation durable et à la chasse. Points forts de ces échanges, la soirée du 12 décembre, quand les participants ont assisté à un dîner au Circolo della Caccia, à l'invitation du membre du CIC Leone Rossi, donnant aux représentants des délégations, des divisions, des groupes de travail et des forums de coordination, l'occasion de tenir des conversations informelles sur le travail du CIC. Puis le lendemain, près de 70 participants ont eu l’occasion d’assister à une audience avec Sa Sainteté le Pape François, à la Basilique Saint-Pierre de la Cité du Vatican, et à la messe qui a suivi. Ce fut l’occasion de poursuivre l'échange d'idées concernant l'initiative du CIC d'organiser le 2ème Sommet des Consciences en 2025, 10 ans après la première itération, ce qui marquerait également le 10ème anniversaire de Laudato Si' et de l'Accord de Paris sur le climat.

La sénatrice Maryse Carrère à l’écoute de la FACCC

A Caubous, en Haute-Garonne, le maire Joël Aspect a reçu dans sa commune la sénatrice Maryse Carrère accompagnée de son suppléant Pierre Abadie, Alain Benazet, président national de la FACCC (Fédération des Associations de Chasseurs aux Chiens Courants), Daniel Roques, président national honoraire et Jean-Paul Castex, président départemental. Le but de cette rencontre était bien évidemment de parler chasse, mais aussi de chiens courants et de leur entrainement en parc. Pour mettre en œuvre cette technique bien précise, la commune possède, depuis une vingtaine d’années, un parc clos destiné à ces entraînements et à l’éducation des chiens. Deux sujets ont été abordés : la loi « engrillagement » dont le but est de rétablir les continuités écologiques, pour permettre le libre déplacement des animaux dans la nature. Bien, mais dans ces parcs d’entrainement, il convient justement de les fermer hermétiquement afin que des animaux vivant à l’extérieur ne puissent rentrer, rendant ainsi impossible le travail des chiens. Des exceptions dans ce sens ont été prévues par le législateur. Toutefois, les chasseurs craignent que les décrets d’applications dénaturent la loi et ces exceptions… Aussi, ont-ils demandé à la sénatrice de veiller à leur bonne rédaction. Seconde demande : l’inscription de la chasse aux chiens courants au patrimoine immatériel de l’Unesco, au même titre que la fauconnerie qui y figure déjà. En effet, cette chasse relève d’une relation très étroite entre chasseurs et chiens. Pratiquée pour le chien dans l’immense majorité des cas, elle est révélatrice d’un mode de vie symbolique de la ruralité. Bien consciente des enjeux, la sénatrice Maryse Carrère s’est engagée en faveur de ces deux requêtes de la FACCC.

Un cas de brucellose identifié sur un élan dans les monts Big Horn (Wyoming)

Aux Etats-Unis, le Wyoming Game and Fish Department (WGFD) a détecté la brucellose dans une zone de chasse à l'élan, sur le versant ouest des Bighorn Mountains. L'élan a été abattu par un chasseur à la fin du mois d'octobre 2023, et la brucellose a été confirmée en novembre par le National Veterinary Services Laboratory d'Ames, dans l'Iowa. Fait curieux, il n’y a pas eu un seul cas documenté de brucellose chez le bétail dans cette région. L'exposition des élans à la brucellose avait déjà été détectée sur le versant ouest des Bighorn Mountains entre 2012 et 2016, puis à nouveau en 2022. Cette même année 2022, la brucellose avait été détectée chez un wapiti mâle, récolté par un chasseur dans la même zone de chasse. Le WGFD a déclaré que les efforts de surveillance allaient se poursuivre dans les Bighorn Mountains afin de déterminer l'étendue et la distribution de la maladie. Actuellement, le plus grand risque de brucellose pour le bétail, aux États-Unis, est lié aux wapitis et aux bisons sauvages qui hébergent la maladie dans la région du Grand Yellowstone (GYA). Si le bétail est exposé à des fœtus avortés, à des tissus ou à des rejets d'animaux sauvages infectés, il peut contracter la maladie. Cela peut se produire lorsque des wapitis ou des bisons avortent ou mettent bas à proximité des lieux de pâturage ou d'alimentation.

La FNC : connectée ou déconnectée ?

Il y aurait sans doute autre chose de plus pertinent à faire, sur le terrain par exemple, mais la FNC joue les médias et arrive sur « TikTok ». Dans son communiqué, notre fédération nationale précise : « La FNC ajoute TikTok à son écosystème digital… N’attendez plus pour nous suivre et partagez nos vidéos… Le but est effectivement de dépoussiérer la vision de la chasse, sortir des clichés, faire de la pédagogie sur nos missions et nos valeurs, et ainsi redonner de la légitimité à notre passion : c'est tout l'enjeu ! ». Après Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et LinkedIn, la FNC a donc choisi d’aller également sur TikTok qui prétend-elle : « Avec ses formats de vidéos courtes, a su séduire de nombreux utilisateurs et plus particulièrement les 15-35 ans, public bien connu pour délaisser les médias traditionnels malgré leur attrait pour l’actualité. A l’instar de certains influenceurs qui alimentent un discours anxiogène sur la chasse, TikTok va tout simplement nous offrir l’opportunité d’embarquer le public en immersion dans notre univers, et faire un travail de pédagogie et de debunkage des fakes news, en montrant la chasse comme les internautes n’ont jamais eu l’occasion de la percevoir. « @chasseurssachantchasser, ensemble chassons les préjugés » sera notre ligne éditoriale…

Allons bon, les campagnes précédentes sont oubliées, leurs succès aussi d’ailleurs, et pas sûr que celle-là sorte la chasse de l’ornière. Enfin, voyez quand même les thèmes que la FNC propose…

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Conservation : et voilà les OECM (Other Effective Conservation Measures)

Lors d’un webinaire organisé par l’UICN, un panel d'experts a discuté du rôle des OECM en tant qu'outil essentiel pour atteindre les objectifs européens de conservation de la nature, en particulier en ce qui concerne l'objectif de protéger 30% des terres et des mers de l'UE d'ici 2030. Les OECM sont des sites en dehors des aires protégées qui assurent la conservation à long terme de la biodiversité dans le cadre d'une gouvernance et d'une gestion équitable. Mais ce sont aussi un outil politique relativement nouveau dans de nombreux États membres. Le Dr Stephen Woodley, coprésident du groupe de spécialistes UICN-CMAP sur les OECM, a souligné que : « Les OECM sont une opportunité pour l'UE de construire un système plus complet pour aider à stopper et inverser la perte de biodiversité. Les OECM peuvent travailler avec des systèmes d'aires protégées améliorés et élargis pour construire des réseaux de conservation qui préservent la nature et l'aident à s'adapter au changement climatique ». Frank Vassen, de la Commission européenne soulignait lui, que : « Le document de travail des services de la Commission sur les critères et les orientations pour les désignations de zones protégées fournit une définition des autres mesures de conservation efficaces par zone… ». Quant au docteur Olivier Hymas, chercheur principal à l'Université de Lausanne, il ajoutait : « … bon nombre des mesures de protection de la biodiversité sont invisibles aux yeux des décideurs politiques. Cela rend difficile l'élaboration de politiques appropriées… Cependant, sans de telles politiques, nous continuerons, sans le savoir, à perdre une biodiversité qui a été efficacement protégée pendant des centaines d'années… ».

Les faits divers

- Alpes-Maritimes : un accident s’est produit le dimanche 10 décembre, vers midi, dans une zone difficile d’accès de la commune de Biot. Un septuagénaire a été gravement blessé par arme à feu lors d’une battue. Le coup serait parti de sa propre arme. Les sauveteurs du Sdis des Alpes-Maritimes sont intervenus pour dégager la zone et prodiguer les premiers soins sur place, puis le blessé a été héliporté par l’appareil de la Sécurité civile, vers le centre hospitalier Pasteur, à Nice.

- Drôme : Un vol peu ordinaire s’est produit le vendredi 8 décembre, dans le village de Montélier, à proximité de Valence. L’objet du larcin : un hippopotame en bronze, installé depuis 2004 sur l’esplanade de la mairie, œuvre du sculpteur Christian Maas. La commune a publié un avis de recherche sur Facebook et les gendarmes ont mené les premières constatations qui leur ont permis de retrouver la sculpture, abandonnée au parc de Lorient, à Montéléger, à une quinzaine de kilomètres du lieu de son enlèvement. L’œuvre d’art était… « pucée ».

- Indre et Loire : mardi dernier, lors d’une partie de chasse, un homme est tombé dans la rivière, à Genillé. La tête à l’envers, les pieds dans l’Indrois, il a été secouru par deux de ses collègues qui ont appelé les pompiers, et les gendarmes pour les vérifications d'usage. En cause les fortes pluies qui ont fait monter le niveau de la rivière, masquant ainsi les cuvettes du terrain. Plus de peur que de mal pour cet incident qui n’a pas fait de blessé.

- Hérault : un chasseur âgé de 80 ans, accompagné de son chien, s’est égaré mercredi dernier en soirée, à Cazilhac, près de Ganges. L'alerte a été donnée vers 20 h auprès des gendarmes de la compagnie de Lodève, qui ont déclenché les recherches qui se sont poursuivies toute la nuit. Le chasseur a finalement été retrouvé le lendemain matin, sain et sauf avec son chien, sur le territoire du petit village voisin de Gorniès, à quelques kilomètres de son point de départ.

- Haute-Garonne : les sangliers s’enhardissent et les riverains se plaignent des dégâts. Certes, c’est dérangeant, mais il faut rappeler qu’en 2021, lors d’une grande campagne anti-chasse, des municipalités, soutenues par quelques écolos et l’ASPAS, interdisaient les battues et déclaraient triomphants : « C’est une victoire pour nous et pour les sangliers. C’est exceptionnel d’avoir pu faire retirer un tel arrêté, et nous allons travailler en collaboration pour que tout le monde y trouve son compte, habitants comme sangliers… » déclarait le délégué de l’ASPAS de Haute-Garonne. Même son de cloche chez un adjoint au maire d’une localité proche de Toulouse qui ajoutait : « Nous nous sommes mis d’accord pour effectuer ensemble une visite du bois communal et voir ce qu’il était possible de faire pour améliorer la cohabitation avec les quelques sangliers qui s'y trouvent… »... et maintenant nourris aux petits légumes frais des jardins. En cas de dégâts de sangliers, les jardiniers amateurs peuvent s’adresser à l’ASPAS…

- Meuse : une collision avec un sanglier s’est produite vendredi, sur la D 603, sur le territoire d’Eix, au sommet de la « côte d’Étain », en direction de Longwy depuis Verdun. L’automobiliste, âgé d’une vingtaine d’années, légèrement blessé, a été pris en charge par les pompiers du centre de secours de Verdun. Quant au suidé, blessé, il a été euthanasié par un lieutenant de louveterie, appelé par les gendarmes.

- Hautes-Alpes : samedi matin, les agents de l’OFB ont découvert le corps d'un canidé sur le bas-côté de la RN 94, aux abords de Saint-Martin-de-Queyrières. Les agents ont confirmé que l'animal était bien un loup, probablement tué par un véhicule. Des examens complémentaires sont en cours.

- Vaucluse : autre affaire de loup, samedi matin également, quand un habitant de Bollène a constaté que sa chienne malinoise était morte, probablement victime d’un loup, avec de sanglantes traces à la gorge. Une expertise est en cours afin de déterminer qui est à l'origine de cette mortelle attaque. 

Le collectif « Un jour, un chasseur » attaque l’Etat

C’est la suite de l’affaire Morgan Keane, ce jeune habitant de Calvignac, dans le Lot, tué par un chasseur en décembre 2020. Le 10 octobre dernier, ses amis du collectif « Un jour, un chasseur » aidés par l’ASPAS, ont adressé une demande préalable à plusieurs ministres, pour inaction et carence fautive, et une demande préalable indemnitaire, aux ministres concernés par la chasse, dont Elisabeth Borne et Gérald Darmanin, c'est-à-dire l'équivalent d'une mise en demeure. L’Etat avait donc deux mois pour répondre à ces injonctions, ce qu’il n’a pas voulu faire. Le collectif a donc déclaré : « Nous n'avons pas reçu de réponse. C'est décevant, encore une fois, de voir que le gouvernement ne prend pas la mesure de ce qui se passe dans les campagnes. Mais on s'y attendait un peu… Nous déposerons un recours au mois de janvier car le calendrier de fin d'année se précipite un peu. C'est juste un peu plus tard que prévu, mais cette action en justice est plus que jamais d'actualité ». Julien Roelens, l'avocat qui défend le collectif et l'Aspas, veut faire reconnaitre par le Tribunal administratif de Paris, qui sera saisi, deux types de carences de l’Etat : une absence de mesures de sécurité globales à l'échelle du pays, et une validation des schémas départementaux jugés parfois « disparates et incomplets » par les préfets. C'est sur ces différents points qu'il entend prouver la responsabilité de l'Etat, non seulement dans cette affaire, mais plus largement dans tous les accidents de chasse, en France. Affaire à suivre….

Et encore une polémique à propos d’un cerf tué légalement

Depuis que les écolos-zozos donnent des noms aux cerfs, il ne se passe plus une saison sans qu’ils ne crient au scandale dès que l'un d'eux disparait. Le dernier en date vient de la forêt de Mormal, dans le Nord, où un vieux cerf ravalant, proche de ses seize années d’existence, a été tué mercredi dernier dans le cadre du plan de chasse. Donc rien d’illégal dans ce tir, qui mérite plus de compliments que de reproches, au titre d’une sensiblerie béotienne de ces écolos de salon, qui oublient que cette disparition va permettre à un cerf plus jeune de s’exprimer. C’est la loi de la nature et c’est le rôle de la gestion des populations animales sauvages, qui doit quand même être bien faite, puisqu’elle a permis de faire passer, en France, le cheptel grands cervidés de moins de 20 000 animaux en 1980, à plus de 200 000 aujourd’hui… Mais il est vrai qu’un cerf plus jeune se laisse moins facilement « saisir le portait » par ces chasseurs d’images…

Progression du virus « Rosalia » en Espagne

Depuis le premier cas décrit en 2020, le virus SDRP-1 de pathogénicité élevée, ou « Rosalia » s’est étendu au centre et au sud de l’Espagne en 2022. Ce virus est actuellement retrouvé essentiellement en élevage de porcs domestiques avec, dans la zone infectée une prévalence proche de 70%. Lors de la première vague en 2020, l’expression comprenait des avortements, des porcelets en mauvais état à la naissance et de la mortalité de truies gestantes. Pour les vagues suivantes (2020-2021) le tableau épidémiologique était similaire, avec en plus de la mortalité en nurserie, et une morbidité variable chez les adultes. D’après le professeur Enric Mateu, de l’Université de Barcelone, la transmission aérienne du virus semble importante, et chez les individus survivants, un retour à un état normal ne survient qu’après plusieurs mois. La sensibilité du sanglier à ce virus est peu décrite, mais la vigilance semble de mise en cas d’observation d’avortements ou de mortalité juvénile. Si vous constatez, sur votre territoire de chasse, des effets identiques à ceux décrits plus haut, n'hésitez pas à faire remonter l'information au réseau SAGIR, via votre FDC.

Japon : de la viande sous vide…

Polémique au Japon autour d’un distributeur automatique de viande. Mais là, il ne s’agit pas de bœuf de Kobé ou autre viande fine… Dans la province montagneuse d'Akita, réputée pour les nombreux ours qu’elle abrite, la chasse du plantigrade est certes légale, mais depuis que les attaques se multiplient, encouragée par les autorités. Alors pour amortir sans doute le temps passé et le prix des cartouches, un club de chasse nippon, a fait installer à proximité de la gare locale, un distributeur automatique et réfrigéré, de viande. Seulement voilà, cet appareil en service depuis le début de l'année, est dans le collimateur des protecteurs, car ses tiroirs contiennent de la viande… d’ours. A 15 € la demi-livre, disponible 24 heures sur 24 heures, le succès est au rendez-vous. Comme l’a précisé le journal de la région, « les ours sont capturés dans les montagnes par les membres d’un club de chasse et la viande est préparée dans un abattoir. La viande d'ours est un mets délicat, riche en fibres, en vitamines et en collagène. En termes de goût, on la compare souvent au chevreuil… ». Bref, c'est devenu une attraction touristique et culinaire, limitée certes car il y a des quotas à ne pas dépasser, mais déjà servie en restauration. Précisons qu’environ mille ours sont tués chaque année dans la région d'Akita, ce qui n’empêche pas les défenseurs des plantigrades de rappeler que : « les ours sont des animaux sauvages qui n’ont pas à finir dans des assiettes », mais omettant de dire qu’au Japon, il a eu pour cette année 2023 plus de deux cents attaques dont neuf mortelles…

La France et le Kazakhstan ont lancé le Comité international de pilotage du « One Water Summit »

Ce sommet sur l’eau se tiendra en septembre 2024, à New York, ont annoncé le président de la République Emmanuel Macron et le président de la République Kazakhe, Kassym-Jomart Tokaïev. Son comité de pilotage international a donc été lancé à la COP28 par Barbara Pompili, qui, depuis le 23 octobre dernier, a retrouvé les faveurs du gouvernement, puisque nommée au Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), rattaché à Elisabeth Borne. En jeu, tenter de résoudre la crise mondiale de l’eau qui s’aggrave sous l’effet du changement climatique, de la perte de la biodiversité et de la pollution. Cette situation est empirée par l’absence d’une gouvernance appropriée de l’eau à tous les niveaux. C’est donc face à cette situation, que la Conférence des Nations unies sur l’eau de mars 2023 a reconnu la crise mondiale de l’eau, et un nouvel agenda a été lancé avec une Conférence des Nations unies sur l’eau programmée en 2026. La COP28 a constitué également une première étape importante pour l’intégration de l’eau dans les discussions, les actions et les finances relatives au climat. Pour initier la préparation de « One Water Summit », notre ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a représenté la France lors du lancement du comité de pilotage, rappelant que : « cette initiative est la plus importante jamais lancée pour restaurer les rivières, les lacs et les zones humides dégradés et invite tous les gouvernements à s'engager à atteindre des objectifs clairs, en vue de restaurer 300 000 kilomètres de rivières et 350 millions d'hectares de zones humides d'ici à 2030… ».