- Ardennes : compte tenu du comportement et des attaques dans plusieurs élevages effectuées par un loup, le préfet mobilise les grands moyens. Comme le prévoit la loi, l’éleveur de Briquenay a bien été autorisé à tirer sur l'animal, mais comme il n’est pas titulaire d’un permis de chasser, la préfecture a annoncé qu’elle allait déployer une équipe chargée d’abattre le prédateur. L’arrêté a été publié le 2 septembre dernier.

 

- Côtes d’Armor : le passage des avions de la patrouille de France au-dessus de Perros-Guirec, pour le traditionnel meeting aérien, n’est pas bien vu par la LPO et les agents gestionnaires de la réserve naturelle des Sept-Îles. Avant et pendant les démonstrations aériennes, ils viennent, tous les ans, s’assurer que le dispositif mis en place autour de l’île Rouzic suffise à ne pas gêner la sérénité des fous de Bassan qui nichent sur l’île. Dommage que l’on ne sache pas si ce dispositif est efficace. Cachotiers !

 

- Dordogne : encore une bonne de la part des anti-chasse. « Laissons revenir le loup et le problème des sangliers sera réglé » a déclaré le président de la Convention vie et nature et de la Sepanso de la Dordogne, l’honorable magistrat en retraite, Gérard Charollois. Peut-être faut-il lui rappeler, ou lui apprendre, quelques données qu’il ignore : un loup consomme une centaine de proies par an. Pour réaliser le prélèvement effectué par les chasseurs (800 000 sangliers par saison), il faudrait donc, à minima, 8 000 loups en état de chasser, c'est à dire entre 10 000 et 12 000 avec les vieux et les jeunes... en considérant qu’ils ne s’attaquent qu’aux sangliers. Et prétendre, pour stigmatiser la chasse que : « l’animal n’est pas une chose, mais un être sensible », allez donc, cher président de la Sepanso, demander à la brebis que se fait, encore vivante, « bouffer les entrailles » par l’un de ces parasites ce qu’elle en pense...

 

- Doubs : un loup « en situation d’attaque » sur un troupeau a été abattu le vendredi 6 septembre, par des lieutenants de louveterie. Il s’agit du deuxième prédateur abattu en moins de deux semaines, a indiqué la préfecture qui précise : « L’opération a eu lieu aux environs de Mouthe, alors que trois loups étaient observés en situation d’attaque sur le troupeau concerné. Le tir a été réalisé dans le cadre d’un tir de défense simple prévu par l’arrêté ministériel du 21 février 2024 et autorisé par arrêté préfectoral en date du 7 août 2024. Les constatations faites par l’Office français de la biodiversité (OFB) quelques moments après le tir établissent qu’il a été réalisé dans les conditions requises par la réglementation »

 

- Drôme : le samedi 7 septembre, à Cornillac, alors qu’il rangeait son arme, un chasseur s’est tiré accidentellement dans les pieds. Gravement blessé aux deux membres, l’homme de 77 ans a été secouru par pompiers de la Drôme puis héliporté en urgence vers l’hôpital de Valence.

 

- Drôme encore : dans l’affaire du loup empoisonné sur la commune de Crupies, en mars 2022, cinq prévenus comparaissaient, mardi dernier, devant le tribunal judiciaire de Valence. Dans la salle d'audience, les associations de défense de la cause animale et leurs soutiens étaient nombreux, mais on comptait aussi beaucoup d’éleveurs du département. À l'encontre du présumé empoisonneur du prédateur, une peine de huit mois de prison ferme a été requise, et du sursis demandé à l'encontre des quatre autres personnes qui ont comparu. La décision de justice a été mise en délibéré au 24 octobre prochain.

 

- Finistère : pas de chasse dans les parcs de Brest métropole. Voilà encore une bonne idée pour favoriser des zones de quiétude desquelles il sera difficile d’extraire les bêtes noires. La période, qui va s’étendre du 15 septembre 2024 au 28 février 2025 concerne le vallon du Stang-Alar à Brest et Guipavas, le bois et le manoir de Keroual à Guilers, les rives de Penfeld (y compris Kervallon et Kerorven) à Brest, Bohars et Guilers, le parc d’Éole, la vallée de Mesnos, la vallée de la Maison Blanche, le fort du Questel, le bois de la Brasserie, le fort Montbarey et le parc de l’Arc’hantel à Brest, la vallée de la Penfeld à Brest et Bohars, la vallée de Sainte-Anne du Portzic à Brest et Plouzané, le bois du Petit Moulin à Bohars, la vallée du Costour à Guipavas et Le Relecq-Kerhuon, le bois de Keroumen au Relecq-Kerhuon. Amis chasseurs bretons encore un peu de patience, dès le printemps prochain vous serez sollicités pour faire le job.

 

- Hérault : les lapins sont toujours présents et de plus en plus nombreux. Pas partout certes, mais là où ils se reproduisent en quantité, les dégâts sont conséquents. Les vignes, zones de restriction, ne seront pas chassées avant début octobre, mais partout ailleurs ce sera haro sur le lapin. « On en a tiré 40 000 l'an dernier et on nous dit que ce n'est pas encore assez » a déclaré Max Alliés, le président FDC qui ajoute : « on en a capturé aussi qu'on relâche dans des secteurs en friche et il y en a toujours autant. Plus d’individus par portée et les épisodes de maladie ne régulent pas leur nombre ».

 

- Indre et Loire : les dégâts causés par le grand gibier coûtent, aux chasseurs du département, plus d’un million d’€ par an. Malgré ce montant élevé, Alain Belloy, le président de la FDC estime que les chasseurs doivent continuer à payer, plutôt que de risquer une ingérence de l'Etat. Faisant allusion à la suggestion du sénateur du Gard, Laurent Burgoa, qui lui, plaide pour la refonte du système d’indemnisation, Alain Belloy a déclaré : « Sur le fond, l'idée est bonne. Tout ce qui fait baisser le prix de la chasse et la rend plus populaire me convient. Mais c'est aussi un risque fort de déresponsabiliser les chasseurs qui sont aujourd'hui responsables de la gestion des espèces. Si les chasseurs ne devaient plus indemniser les victimes des dégâts, le risque est de voir les populations d'animaux augmenter de façon trop importante, et la multiplication des battues administratives avec les conséquences, là encore, sur la gestion du gibier… ». Mais là où Alain Belloy se trompe, c’est quand il parle des estimateurs. « … Ces gens-là sont dits indépendants. S'ils sont indépendants, ce n'est pas aux chasseurs de payer. Ce n'est pas aux agriculteurs de payer, c'est à l'Etat de payer… ». Confusion sans doute puisque « indépendants » dans ce cas signifie tout simplement que n’étant ni salariés des FDC,  ni des chambres d’agriculture, ils peuvent et doivent faire leur mission en toute impartialité, ce qui ne change d'ailleurs absolument rien pour ce poste budgétaire qui entre bien dans l'enveloppe globale des dégats de gibier, au même titre que les dépenses liées à la prévention... 

 

- Isère : un chasseur de 65 ans a chuté au fond d'un ravin, à Treffort, mardi dernier. Les pompiers spécialisés dans les secours en milieu périlleux sont intervenus pour extraire l’homme qui avait fait une chute d’une soixantaine de mètres, et qui était sérieusement blessé. C’est l’épouse du chasseur qui a donné l'alerte et déclenché l’intervention des pompiers aidés par les spécialistes de la montagne et des milieux périlleux. L'hélicoptère de la sécurité civile après treuillage du blessé l’a transporté au CHU de Grenoble.

 

- Loir et Cher : depuis mercredi dernier, « La Maison du braco », à Chaon, présente l’exposition « Le petit peuple des bois d’autrefois ». « Une des constituantes importantes de l’identité de la Sologne, avec les étangs et les villages de briques, est indéniablement la forêt. Même si ce ne fut pas toujours le cas par le passé, le couvert forestier, régénéré au 19ème siècle, est à l’origine de nombreuses activités et est l’objet d’une économie florissante », explique le Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne, qui en est l’auteur. L’exposition les bois dans la Sologne de la seconde moitié du 19ème siècle, à la Seconde Guerre mondiale, et fait la part belle à son « petit peuple », leurs habitats si particuliers et aux métiers en lien avec les lieux. Ouvert jusqu’au 11 novembre les mercredis, week-ends et jours fériés de 14 à 18 heures. Entrée gratuite.

 

- Loiret : mais que faire du Domaine des Barres, à Nogent-sur-Vernisson ? Sur les 280 hectares du domaine, le financement des coûts d’entretien des 63 bâtiments (dont 44 appartiennent à l’Etat et 19 à la Région Centre-Val-de-Loire), qui abritent le lycée agricole Le Chesnoy, l'IGN, l'INRAE, l’ONF et l’arboretum riche de plus de 2 600 espèces forestières ou buissonnantes, rares ou insolites, est menacé. Une mission conjointe du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) et de l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD) a réalisé un diagnostic de l'existant et identifié les faiblesses à dépasser et les leviers à actionner. Sur la base d'ateliers réunissant l'ensemble des acteurs locaux, elle a examiné les scenarios possibles afin de favoriser l'émergence d'un projet ouvrant un autre devenir pour le domaine. La mission considère que le statu quo n’est plus tenable et qu’un acte politique fort est nécessaire. Compte tenu des difficultés budgétaires de l’Etat, l’initiative privée, soutenue par la puissance publique, apparaît la seule option possible pour offrir un avenir attractif au Domaine des Barres…

 

- Haute-Marne : dans les trois grands massifs forestiers du Parc national (Arc-Châteauvillain, Auberive et Châtillon), des « espaces de quiétude » ont été créés pour le cerf, pendant la période de brame. Officialisés par arrêté municipal ou arrêté du directeur du Parc national, ces espaces interdisent toute présence humaine et l’interdiction de la circulation des véhicules, du 1er septembre au 15 octobre sur les secteurs de : - la réserve intégrale d’Arc-Châteauvillain : accès interdit au public, sur tous les chemins, de jour comme de nuit. – Zone de quiétude de Praslay : stationnement et circulation (des personnes et des véhicules) interdits de jour comme de nuit, hormis pour les besoins des activités agricoles ou forestières. – Zone de quiétude de Vanvey–Villiers-le-Duc : circulation de véhicules et/ou stationnement interdits de 18 h à 8 h. Pour permettre au public de profiter de cet évènement de la Nature, six sorties encadrées sont programmées : les 19 septembre et le 3 octobre aux Essarts à Arc-en-Barrois. Les 20 et 24 septembre à Bure-les-Templiers. Le 26 septembre et le 3 octobre à Praslay. Inscription obligatoire et informations : evenements@forets-parcnational.fr – Tél. : 06 74 23 30 91.

 

- Morbihan : un motard a été sérieusement blessé le dimanche 8 septembre, en percutant un chevreuil. Les sapeurs-pompiers sont intervenus à Pont-Augan pour prendre en charge le blessé qui, tombé de sa moto, souffrait de douleurs thoraciques. Il a été transporté au centre hospitalier du Centre-Bretagne de Pontivy.

 

- Puy de Dôme : dans le cadre de la collaboration d’une vingtaine d’associations de chasse, la FDC a décidé de mener une opération de repeuplement en faisans sauvages dans le nord de la Limagne. « Nous avons préparé le terrain, mis en place des agrainoirs et des points d’eau, et nous avons supprimé des prédateurs avant de relâcher 2 000 faisans sauvages » a expliqué Dominique Busson, le président de la FDC. S’agissant d’une vraie opération de repeuplement, aucun faisan ne sera chassé pendant trois ans, afin de laisser à la souche le temps de l’adaptation.

 

- Pyrénées Atlantiques : l’annonce de la démission du président de la FDC, Philippe Etcheveste, a surpris, d’autant plus que rien ne la laissait prévoir. Pourtant l’intéressé le dit lui-même : « j’ai décidé de tourner la page après presque trois décennies de présence à la fédération, dont 11 années à la présidence. Je commence à prendre un peu d’âge, et l’équipe en place a tout ce qu’il faut pour continuer sa mission au service de la chasse et des chasseurs du département. A 68 ans, je préfère rentrer à la maison avant de devenir mauvais… ».

 

- Haut-Rhin : une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux montrait deux canidés filmés sur une route départementale, jeudi dernier, à Pulversheim, déclenchant un début de polémique sur la véritable identité des animaux : loup ou pas loup ? L’internaute lui-même estimait, dans la légende de sa vidéo, qu’il s’agissait de deux loups, d’autres observateurs émettant des doutes sur l’espèce. Le débat a été tranché par l’OFB qui a précisé, après expertise des images que les deux canidés n’étaient pas des loups, mais des chiens.

 

- Tarn et Garonne : il ne cachait pas sa satisfaction, le président de la FDC Thierry Cabanes, d’avoir accueilli dans les locaux de la FDC le corps préfectoral et 23 de ses chefs de services autour du préfet Vincent Roberti, venus parler chasse. D’habitude organisé en préfecture, tous les deux mois, le Cochef, comité de direction (Codir) de l’administration territoriale de l’Etat élargi à des services associés tels que la Banque de France, le SDIS, la gendarmerie nationale, la police nationale, les lieutenants de louveterie, s’est tenu exceptionnellement au siège de la FDC mercredi dernier. Pour le préfet : « c’était l’occasion, pour les services de l’Etat de mieux connaître la chasse, pratiquée sur le département par 5 700 chasseurs. On a pu échanger sur des sujets importants comme la santé animale, l’environnement écologique et agricole, la sécurité à la chasse ou encore la cohabitation entre la chasse et les habitants… ».

 

- Vendée : à Bessay, le dimanche 8 septembre, alors qu’elle vaquait à ses occupations chez elle, une femme a été touchée au front par un projectile. Légèrement blessée, elle a pu se rendre aux urgences de Luçon par ses propres moyens. Sans aucune preuve, les anti-chasse ont immédiatement battu la mayonnaise, parlant d’un accident de chasse et d’une balle qui aurait touché la victime. Pas de grain à moudre cependant puisqu’il n’y avait aucune action de chasse dans le secteur, ce qu’a confirmé la FDC et la gendarmerie qui recherche le point de départ du projectile. L’hypothèse d’un accident de chasse a été écartée par le parquet de La Roche-sur-Yon et une enquête est en cours…

 

A l’étranger

 

- Belgique : les licences radio IBPT 2024, valables en action de chasse pour les mois d'octobre, novembre et décembre, sont disponibles sur le shop du site « chasse.be ». Les chasseurs qui souhaitent en disposer sont invités à les commander en ligne (https://rshcb.odoo.com/shop/category/licences-radio-10) ou à défaut d’une commande en ligne, en effectuant un virement de 74 € par licence souhaitée sur le compte BE03 0013 6097 6684, en mentionnant en communication « licence 2024 + votre adresse complète ». Dans les jours qui suivront la commande l’autocollant comportant le code QR à apposer sur l’appareil émetteur sera envoyé par pli postal.

 

- Norvège : le dimanche 8 septembre, un aigle royal a « serré » une petite fille de 20 mois, obligeant la maman et un voisin à le combattre pour qu’il n’emmène pas la fillette qui jouait dans la cour de la ferme familiale. Blessée derrière la tête, elle a dû recevoir des points de suture. Quant à l’oiseau, particulièrement vindicatif, il a été condamné et abattu par un garde-chasse. L'émotion causée par cette attaque a incité les autorités à revenir sur le comportement anormal de cet aigle, qui s’en était déjà pris auparavant, à plusieurs personnes.  Evoquant un possible élevage illégal en captivité, la Direction norvégienne pour l’environnement a conclu que trois épisodes, y compris celui impliquant la fillette, étaient dus avec certitude au même aigle et que deux autres l’étaient aussi « probablement ». « Il est tout à fait unique de voir de telles confrontations entre des aigles royaux et des humains. Nous ne connaissons pas d’incidents similaires, ni en Norvège ni à l’étranger. L’aigle qui a été abattu présentait un comportement très anormal et ne craignait pas les humains » a commenté une responsable de la Direction, Susanne Hanssen.