Avec la demande des syndicats agricoles d’organiser, en urgence, l'élimination de tous les sangliers à la frontière franco-allemande, l’inquiétude gagne en intensité. Le virus, qui progresse en Allemagne et approche dangereusement de la zone frontalière, a incité la FNSEA du Bas-Rhin et de la Moselle à demander au ministère de l'Agriculture d'organiser des battues massives pour éliminer les bêtes noires. Désormais à moins de 60 kilomètres de la frontière franco-allemande, la PPA n’est plus qu’à quelques jours de déplacements des sangliers, d’autant plus qu’avec la période du rut qui approche, les animaux vont explorer, hors de leur zone refuge habituelle, d’autres secteurs. Classée « danger sanitaire de 1ère catégorie en France », la PPA se transmet par contact direct d'un animal malade à un animal sain, ou par contact d'un animal sain avec un aliment ou un environnement contaminé par le virus, ce qui signifie que les risques sont partout omniprésents. La PPA est répertoriée dans le Code sanitaire pour les animaux terrestres de l'OMSA (Organisation Mondiale de la Santé Animale) et entre dans le système d’alerte du WOAH qui comprend des notifications immédiates et des rapports de suivi sur :
- les premières apparitions d'une maladie répertoriée,
- la réapparition d'une maladie répertoriée éradiquée,
- les premières apparitions d'une nouvelle souche d'un agent pathogène d'une maladie répertoriée,
- la réapparition d'une souche éradiquée,
- les changements soudains et inattendus dans la distribution, l’augmentation de l'incidence, de la virulence, ou de la morbidité ou mortalité causées par l'agent pathogène d'une maladie répertoriée,
- l’apparition d'une maladie répertoriée chez une espèce hôte inhabituelle.
(Mise à jour de la carte : 9 septembre 2024)