Les principales causes de la disparition des insectes
- la mortalité directe par collision. Les pare-brises, les calandres et les radiateurs des voitures deviennent des pièges mortels pour les insectes volants, en particulier pendant la saison chaude lorsqu’ils sont les plus actifs,
- la pollution atmosphérique. Les véhicules émettent divers polluants, notamment des oxydes d'azote, des particules fines, et des hydrocarbures non brûlés. Ces substances peuvent altérer la qualité de l'air et avoir des effets négatifs sur la santé des insectes. Par exemple, les polluants peuvent affecter la capacité des insectes à se reproduire, à trouver de la nourriture, et même à s'orienter,
- la destruction et fragmentation de leur habitat. Les infrastructures routières et les zones urbaines croissantes fragmentent et détruisent les habitats naturels. Cela réduit l'espace disponible pour les insectes et les isole dans des parcelles de plus en plus petites, ce qui peut mener à des populations moins viables,
- la pollution lumineuse. Les routes, les véhicules, les éclairages publics augmentent la pollution lumineuse nocturne, qui perturbe les cycles naturels des insectes, notamment les insectes nocturnes comme les papillons de nuit. La lumière artificielle peut attirer ou désorienter les insectes, augmentant ainsi leur risque de collision et en les éloignant de leurs habitats naturels,
- la contamination par des produits chimiques. Les routes sont souvent traitées avec des sels de déneigement, des hydrocarbures provenant des fuites de carburant, et d'autres produits chimiques qui peuvent contaminer les sols et les eaux environnantes. Cette contamination affecte les plantes dont se nourrissent les insectes, ainsi que les insectes eux-mêmes.
Si donc l'automobile contribue de manière non négligeable à la disparition des insectes par un ensemble de mécanismes directs et indirects, s’y ajoutent aussi d'autres facteurs tels que l'agriculture intensive, l'urbanisation, l'utilisation de pesticides, et le changement climatique, qui ensemble constituent une menace grave pour les populations d'insectes à l'échelle mondiale. Voilà la base même de l’écologie, de laquelle les écolos sont dramatiquement absents. Il est vrai qu’il est plus simple et facile d’aller chercher quelques loups et ours en Europe centrale et se vanter d'avoir œuvré pour la biodiversité. Sacrés verts !