Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Des cornes de rhinocéros cultivées en laboratoire ?

Depuis une dizaine d’années, afin de lutter contre le braconnage des rhinocéros, trois sociétés américaines « Rhinoceros Horn LLC », « Ceratotech » et « Pembient » cherchaient à produire en laboratoire, le principal composant de la corne, la kératine. L’affaire semblait juteuse, et portée par une opinion publique manipulée par des associations de protection et d’autres anti-chasse, des millions de dollars ont été investis. Mais, les labos s’y sont cassés le nez… « Rhinoceros Horn LLC » a cessé ses activités en 2016, « Pembient » a annoncé se retirer de la course cette année, et seul « Ceratotech » reste actif, mais peine à trouver de nouveaux financements pour faire avancer ses recherches. En cause, l’opposition des associations de protection des rhinocéros, qui voient dans ces travaux de recherche  la fin des programmes qu’elles ont mis en place, et surtout la fin ou la réduction des sommes colossales qui sont recueillies chaque année auprès des « généreux donateurs » qui souhaitent sauver l’espèce. Pour ces recherches « malavisées », le responsable du programme du groupe de conservation « WildAid » a déclaré à « Ceratotech » : « Vous n’avez pas le droit à l’erreur, et si vous voulez que nous expérimentions cette technologie, faites-le avec une autre espèce qui ne sera pas anéantie d’ici cinq ans si les choses tournent mal ». A 400 000 dollars le kilogramme de kératine, les intérêts des uns écrasent ceux des autres et tant pis pour les rhinocéros, toujours victimes des braconniers…

Loup : au Sénat, le ministre de l'Agriculture précise les évolutions à venir…

La sénatrice des Alpes-Maritimes, Dominique Estrosi-Sassone, a organisé, la semaine dernière au Sénat, en présence de Marc Fesneau ministre de l’Agriculture, un débat sur le loup intitulé « Face à la prédation du loup, comment assurer l’avenir du pastoralisme », s’appuyant sur le constat largement partagé que la protection des loups a conduit à un important développement numérique et géographique de l’espèce. Marc Fesneau, a donné des éléments sur les évolutions envisagées par le gouvernement, notamment sur le statut des chiens de protection des troupeaux. « Entre 12 000 et 14 000 animaux d’élevage sont tués chaque année », a reconnu le ministre, qui confirme que le gouvernement « souhaite faire passer le prédateur du statut d’espèce très protégée, à espèce protégée, ce qui changerait tout, puisque cela permettrait de passer de tirs dérogatoires défensifs, à des tirs de gestion préventifs ». Dans ce débat, la question du statut des chiens de protection des troupeaux a été longuement abordée, puisqu’on apprenait que les 6 500 chiens de protection de troupeaux « perçoivent toute présence comme une menace, y compris celle des promeneurs », ce qui amène des litiges avec leurs propriétaires en cas de morsures. Dans un rapport établi en juin dernier par le CGAAER (Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux), intitulé « Mission de conseil relative au statut des chiens de protection des troupeaux », la question est examinée sous toutes ses facettes, les rapporteurs concluant que l’élaboration d’un statut de chien de travail est une voie « complexe et hasardeuse juridiquement », voire « inefficace ». Les rapporteurs rappellent d’ailleurs que le CRPM prévoit déjà (article L211-23) qu’un chien assurant « la garde ou la protection d’un troupeau » ne peut être considéré comme « en état de divagation ». Une autre évolution préconisée dans ce rapport, et reprise par le ministre lors du débat, est celle de la réglementation des ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement). En effet, en l’état actuel du droit, tout établissement détenant 10 chiens et plus entre dans la catégorie ICPE. Or, soulignent les rapporteurs, « le seuil de 10 chiens est de plus en plus souvent atteint par des éleveurs ou des bergers, dès lors qu’aux chiens de protections s’ajoutent les chiens de conduite des troupeaux, les chiens de chasse ou les chiens qu’ils possèdent pour leur seul agrément ». Ces éleveurs se retrouvent de ce fait soumis à la réglementation très complexe des ICPE… en l’ignorant le plus souvent. Pour conclure, le ministre a déclaré : « Toutes ces étapes réglementaires seront à suivre dans les mois qui viennent, et la plus longue sera certainement le changement de statut du loup. Fin janvier, le Conseil Environnement se prononcera à la majorité simple. À Berne, il faudra ensuite une majorité des deux tiers. Cela reviendra enfin au Conseil Environnement, où il faut l'unanimité. D'ici juin, il pourrait donc y avoir une évolution…». 

Publication du rapport « Politique de prévention et de lutte contre l’incendie de forêt »

Dans un contexte d’extension et d’intensification du risque dû au changement climatique, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer, Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ont annoncé la publication de ce rapport, commandé par le gouvernement en mars 2022 à l’Inspection générale de l’Administration (IGA), au Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux (CGAAER) et à l’inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD). La mission a rencontré près de 1 000 acteurs des territoires et du niveau national, dont des scientifiques, et s’est appuyée sur une plateforme documentaire de plus de 1 400 pièces. La mission propose une feuille de route structurée autour d’un noyau dur de 27 recommandations, dont certaines d’entre elles ont déjà été prises en compte dans la loi adoptée le 10 juillet 2023. Les autres s’inscrivent dans le prolongement des mesures engagées par le gouvernement. Le rapport se compose de deux tomes : « Faire face à court terme » et « S’adapter au changement d’ère : apprendre à vivre avec le feu pour les moyen et long termes ». La mission propose une synthèse des travaux scientifiques les plus récents sur les projections climatiques, et recommande, dans le cadre d’une stratégie de protection des forêts, une action publique de grande ampleur sur tout le territoire.

Les faits divers de la semaine

- Pyrénées-Atlantiques : le dimanche 14 janvier, à Sainte-Colome, un chasseur qui participait à une battue a tiré sur un sanglier, mais il a manqué sa cible et la balle est venue se ficher dans le mur du salon d’une maison proche de-là. Pas de blessé, mais une belle frayeur rétrospective. La gendarmerie a confirmé qu’une plainte avait été déposée lundi dernier par le locataire de la maison. Le tireur a été identifié et une procédure judiciaire est en cours.

- Côte d’Or : à Saint-Marie-sur-Ouche, le dimanche 14 janvier, un cerf blessé a tenté de franchir le canal de Bourgogne, pris par la glace. Dans l’impossibilité de rejoindre l’autre rive, les pompiers ont dû intervenir avec un véhicule d'opérations diverses, une embarcation, un chef de groupe et une équipe spécialisée de plongeurs, en provenance des centres du Val d'Ouche, de Dijon Nord et du Transvaal (Dijon centre), soit en tout 7 personnes. Mais l’animal, trop gravement touché a finalement été euthanasié par un chasseur.

- Meurthe et Moselle : à Gondreville, localité située entre Toul et Nancy, un chasseur âgé de 72 ans est décédé en fin de matinée le dimanche 14 janvier, victime du tir d’un autre chasseur du groupe. Rapidement sur les lieux les pompiers et le SMUR ont procédé aux premiers soins d’urgence, mais l’homme n’a pas survécu, trop grièvement blessé. Selon les premiers éléments communiqués par la FDC 54, la victime a été touchée dans des circonstances que la gendarmerie, saisie de l’enquête, devra déterminer, et le tireur présumé a été mis en examen. Le précédent accident mortel sur ce département remonte à 2003.

- Charente-Maritime : « si c’est une plaisanterie, elle est stupide » a déclaré un chasseur du groupe auquel des restes d’éviscération et de dépeçage ont été soustraits à Ecoyeux, probablement dans le cadre d’une action anti-chasse. Certes, il y a déjà eu des antécédents du genre, mais c’est la première que ces « trophées » ont été dispersés à proximité de la cabane de chasse. Personne ne semble avoir été visé en particulier, et aucune revendication n'a été retrouvée sur place.

- Bas-Rhin : une réalisation insuffisante du plan de chasse a valu au locataire de l’ONF, une battue punitive dans la forêt de La Petite-Pierre. Une trentaine de forestiers, accompagnés de dix traqueurs, sont intervenus le lundi 15 janvier pour, a précisé Franck Jacquemin, directeur d’agence Nord Alsace à l’ONF : « faire une battue de substitution pour réguler les trois espèces d’ongulés, chevreuils, sangliers et cerfs, puisque le locataire n’a pas réalisé ses 70% du plan de chasse ». Alerté l’avant-veille, le locataire, chasseur depuis 25 ans sur le lot en question s’est dit choqué par cette décision. « Si le gibier avait été là, bien évidemment qu’on l’aurait tiré, mais que faire quand on ne voit pas d’animaux ? ». Argument repris par la FDC 67 qui dénonce « un mécontentement général au sein des chasseurs qui n’acceptent pas ce type d’intervention » ajoutant : « comment peut-on croire que les quatre cervidés, non prélevés à l’heure actuelle par le locataire, mettent toute la forêt et son équilibre en péril ? ».

- Yonne : mardi dernier, l'Office français de la biodiversité a transmis un rapport au parquet, après avoir reçu un signalement pour un possible loup écrasé dans le secteur de Tonnerre. Des témoins de la collision auraient signalé l’incident à l’OFB, affirmant que l’animal était un loup. Afin de vérifier ces déclarations, les inspecteurs de l'OFB cherchent à découvrir l'identité de l'animal percuté, entendre les témoins et déterminer si la collision était volontaire ou pas.

- Seine-Maritime : dans l’affaire du braquage mortel dans une armurerie près de Rouen, on apprenait, la semaine dernière, que le troisième suspect, en fuite depuis l’agression, s’était rendu à la gendarmerie, le lundi 15 janvier 2024, en début d'après-midi. « … Placé en garde à vue, il a reconnu sa participation aux faits » a indiqué le procureur de la République de Rouen, Frédéric Teillet, dans un communiqué. Présenté au juge d’instruction le mercredi 17 janvier, le fuyard a été mis en examen pour tentative de vol avec arme en bande organisée, association de malfaiteurs, recel de vol et destruction par moyens dangereux, et placé en détention à la demande du parquet.

Landes : : hier, dimanche 21 janvier, à Carcen-Ponson, un accident de chasse a fait un blessé grave. L’homme a été victime du tir d’un autre chasseur, qui l’a atteint au niveau du bas ventre. Le blessé a été transporté en urgence absolue à l'hôpital de Dax (Landes). Quant à l’auteur du tir, il a été placé en garde à vue, comme l’exige la procédure. Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de Rion des Landes.

- Canada : le fou de l’allumette a craqué ! Un homme de 36 ans a reconnu avoir, au cours de l’été dernier, allumé plus de 700 feux, dont certains se sont transformés en feux de forêt, détruisant plusieurs milliers d’hectares et obligeant des centaines de personnes à quitter leur domicile. L’accusé a plaidé coupable pour 13 chefs d’accusation d’incendie criminel, et un chef d’accusation d’incendie criminel avec mépris de la vie humaine.

Chasse à courre : le juge du TA valide une interdiction d’accès aux bois et forêts

Dans cette affaire qui remonte à 2020, un requérant anti-vénerie a demandé au tribunal administratif d’annuler l’arrêté par lequel la préfète de l’Oise avait interdit temporairement l’accès du public à certaines zones de la forêt domaniale, durant les opérations de chasse à courre, les mercredis et samedis, du 15 septembre 2020 au 31 mars 2021. Pour interdire temporairement l’accès du public à certaines zones de la forêt pendant la saison de chasse, l’arrêté, après avoir rappelé les perturbations de chasses à courre, et les affrontements entre les militants anti-chasse et les veneurs qui se sont produits, se fonde sur la persistance de « la détermination des militants anti-chasse et du climat délétère qui règne entre les deux parties » et « les risques pour la sécurité du public (…) pendant les chasses à courre, en particulier dans les parties identifiées comme étant les plus probables pour l’hallali ». Le juge relève que la matérialité des faits allégués, non sérieusement contestée par l’appelant, est établie par les articles de presse et les comptes-rendus d’associations auxquels la préfète renvoie dans son mémoire en défense. Le juge rajoute également que les mesures de police administrative, et notamment les interdictions d’accès des bois et forêts au public, ne doivent pas présenter un caractère général et absolu, et porter une atteinte manifestement disproportionnée à des droits et libertés, notamment la liberté d’aller et venir et le principe d’égalité…

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La nouvelle cheffe de l'Organisation météorologique mondiale déclare la guerre aux gaz à effet de serre

« Le monde doit faire plus pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, alors que les températures grimpent de façon très inquiétante » a prévenu mardi dernier, la nouvelle cheffe de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU. Celeste Saulo, 59 ans, a jugé que l'humanité affrontait un de ses plus grands défis, et qu'elle avait le devoir de bâtir un avenir meilleur. Selon elle, s'adapter au changement climatique n'est plus un choix, mais une nécessité, et il faut améliorer la capacité à résister et se remettre de ces désastres climatiques. « Nous renforcerons les systèmes d'alerte précoces, améliorerons l'accès aux données et rendrons accessibles à tous et dans les temps, les informations scientifiques qui sauvent des vies. Ce ne sera pas un chemin facile, mais avec de la force et de la détermination, nous l'emprunterons, pour notre famille universelle et pour les générations à venir » plaidait Celeste Saulo, qui dirigeait le Service météorologique national d'Argentine depuis 2014, avant de devenir la première femme nommée à la tête de l'OMM, où elle a pris ses fonctions il y a quelques jours. Elle a aussi expliqué que 30 pays étaient particulièrement exposés aux risques climatiques et avaient besoin d'une amélioration rapide des systèmes d'alerte, essentiellement des petits états insulaires et des pays africains.

L’arbre de l’année 2023

Après l’enregistrement de 27 555 votes, les lauréats du concours de « L’arbre de l’année 2023 » sont connus. Le « Prix du Jury », le « Prix du Public » et le « Prix Coup de Cœur » ont été choisis parmi les 14 arbres sélectionnés en septembre dernier, sur un total de 140 arbres qui avaient été présentés pour porter les couleurs de leur région. Voici les arbres préférés des votants :

 

« Prix du Public »

Il est attribué au hêtre pleureur du jardin botanique de Bayeux (Calvados), qui représentait la région Normandie. Il a recueilli 8051 suffrages en ligne. Planté il a y plus de 160 ans, cet arbre de 17 mètres de haut, est ceint d’une tonnelle circulaire de près de 40 mètres de diamètre. Il est classé « monument naturel » depuis 1932 et labellisé « arbre remarquable de France » depuis 2000, rappelle la Ville de Bayeux. La circonférence du tronc est de 3,37 m, et celle du houppier, en périphérie de 114 m, soit environ 1 250 m² de surface couverte. Si sa dénomination officielle est celle de « hêtre pleureur », il semblerait que cet arbre soit le résultat d’un greffage entre deux variétés distinctes de hêtre. En effet, son tronc est celui d’un hêtre commun (Fagus sylvatica), alors que ses branchages s’apparentent à une variété très singulière dite Faux de Verzy. Cette variété, dont l’origine est mal définie, viendrait de la forêt de la Marne où elle a été découverte. Elle est constituée d’arbres monstrueux dont les branches tordues forment un amas confus, d’où leur nom de « tortillards »...

(Photo : Emmanuel Boitier).

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Les dernières zones humides sont à l’agonie…

Cette appellation de « zones humides » englobe des habitats extrêmement différents, selon qu’ils concernent la plupart des espèces migratrices, parmi lesquelles on trouve le gibier d'eau, composé de deux groupes morphologiquement et écologiquement différents : les palmipèdes et les échassiers. Comme leur nom l’indique, les palmipèdes ont des pattes palmées, adaptées à un mode de vie majoritairement aquatique, de la petite sarcelle aux cygnes, ou semi-palmées. Les échassiers ou limicoles, sont eux, dotés de longues pattes et longs doigts, du bécasseau au héron. Ainsi, ils peuvent exploiter les ressources naturelles, soit sur des terrains mous exondés, soit dans des eaux de faible profondeur. Cette eau, indispensable à la vie, l'est plus encore pour les palmipèdes, car elle recèle tout ou partie de leurs ressources alimentaires, et offre un lieu de repos et d'occupations de confort, à l'abri des ennemis naturels. Ces oiseaux, s'ils sont relativement maladroits au sol, évoluent sur l'eau avec aisance...

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Un dauphin à pouces observé au large de la Grèce

Au large de la Grèce, des scientifiques ont filmé un mammifère dont les nageoires pectorales semblent ornées de pouces. Cette découverte, unique au monde, a été faite dans le golfe de Corinthe par des océanologues grecs qui relativisent cependant cette curiosité de la nature. Dans l'article de « Live Science » qui a médiatisé l’information, la scientifique Lisa Noëlle Cooper pense que la particularité de ce mammifère, constatée sur ses deux nageoires pectorales, est d'origine génétique, ces pouces n’étant pas mobiles. Et pour qu’ils le deviennent, « il faudrait que cette morphologie rare se propage dans la population, afin de permettre une évolution ultérieure. Mais cela est très théorique et je doute que cela se produise… » a confirmé Alexandros Frantzis, le directeur scientifique de l'Institut de recherche sur les cétacés Pelagos. Dans les mers grecques, presque toutes les populations de cétacés connaissent un déclin spectaculaire, et celui en question est le représentant de l'une des espèces qui vivent dans le golfe de Corinthe, où évoluent aussi le dauphin commun à bec court (Delphinus delphis) et le dauphin de Risso (Grampus griseus). Dans le golfe de Corinthe comme ailleurs, la pression anthropique sur ces populations est de plus en plus forte, et il n'y a pas de mesures de protection spécifiques pour préserver ces animaux, représentatifs de l’état des mers.

Changement climatique et dépérissement : pourquoi il faut agir en forêt

La santé des forêts françaises se dégrade et, malgré l’incertitude du lendemain, les équipes de l’Office national des forêts préparent l’avenir. Le pari est risqué et la responsabilité immense, d’où le besoin d’expliquer aux élus, aux partenaires et au grand public, les raisons précises de cette action et de l'urgence à agir. « Durant ces trois derniers siècles, la forêt française s’est fortement étendue. Aujourd'hui, elle couvre un peu moins d’un tiers du territoire. Mais à mesure que les températures et les sécheresses augmentent, sa santé se dégrade. Face à un tel défi, des solutions se dessinent pour renforcer la résistance de ces écosystèmes précieux. Depuis 2018, plus de 300 000 hectares de forêts publiques, en France, ont subi un taux de mortalité inédit. Et le mouvement se poursuit. D'ici 50 ans, la moitié de la forêt française pourrait donc avoir changé de visage. La liste des conséquences dues à l’accélération du changement climatique s'allonge : dépérissement de peuplements forestiers, parasites et insectes ravageurs, extension des feux de forêt, sécheresses récurrentes… Contrairement à un phénomène naturel ponctuel, ce n’est pas près de s’arrêter. Cela ne touche pas que certaines régions, puisque quasiment tous les territoires le sont, et toutes les essences sont concernées, feuillus et résineux. Les premières touchées sont celles qui ont le plus besoin d’eau, comme le hêtre, essence emblématique de nos forêts » constate Olivier Rousset, directeur général adjoint à l’ONF, qui ajoute : « Alors, pourquoi ne pas faire confiance aux seules capacités naturelles de résilience ? Parce que ces mécanismes d’adaptation naturelle sont en moyenne 10 fois trop lents, au regard de la rapidité prévisible d’évolution du climat, même s’il demeure encore des incertitudes sur l’ampleur et la rapidité de ces phénomènes…»...

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Les chasseurs belges sont bien vus… mais quand même sanctionnés !

En Belgique, une nouvelle enquête vient de révéler une attitude extrêmement positive du public à l'égard de la chasse. Commandée par Hubertus Vereniging Vlaanderen (HVV) et le Royal Saint-Hubert Club de Belgique (RSHCB), menée par le cabinet réputé et indépendant YouGov, cette enquête indique un niveau important de neutralité ou de soutien aux pratiques de chasse au sein de la société belge. Les chiffres sont éloquents puisque 77% des personnes interrogées sont favorables ou neutres à l'égard des chasseurs, quand la chasse est pratiquée légalement et dans le cadre réglementaire. L'enquête a également mis en lumière la nécessité d'une sensibilisation et d'une éducation accrues sur la chasse, 90% des participants à l'enquête reconnaissant leur compréhension limitée du sujet. Cela représente une opportunité vitale pour le HVV et le RSHCB de collaborer sur des initiatives éducatives plus larges de la chasse, y compris ses contributions à la biodiversité et aux efforts de conservation.

En revanche, l’enquête a porté aussi sur la perception du public selon laquelle les chasseurs conservent des parties d’animaux chassés légalement comme « trophées », à condition que de tels actes contribuent à la conservation. Un nombre encourageant de 68% des participants ont exprimé leur neutralité ou leur accord avec cette pratique, soulignant l'importance des efforts de conservation en cours. Mais cela n’a pas empêché, mardi dernier, la Commission parlementaire belge d’approuver un projet de loi visant à interdire l’importation de trophées de chasse d’animaux exotiques ou menacés, entre autres le lion et l’éléphant d’Afrique. Le texte de loi interdira donc les trophées de chasse de plus de 600 espèces animales, notamment les ours polaires, les tigres, les lions, les rhinocéros, les hippopotames ou encore les léopards.

Conseil stratégique pour l’usage de produits phytosanitaires

Toute entreprise utilisatrice de produits phytopharmaceutiques (exploitations agricoles, jardiniers professionnels, etc…) est tenue de suivre un « conseil stratégique » avec un spécialiste agréé pour élaborer sa stratégie de protection des cultures. Une attestation est nécessaire pour renouveler le « certiphyto » dont les agriculteurs ont besoin pour acheter, et utiliser, des produits phytopharmaceutiques. Cependant, l’offre de conseil a connu un déploiement moins rapide que prévu, et certains agriculteurs pourraient rencontrer des difficultés à obtenir un rendez-vous rapidement. Afin de ne pas bloquer le renouvellement de ce « certiphyto », un délai supplémentaire vient d’être accordé, à titre transitoire, par les pouvoirs publics. Afin de relancer la dynamique et de ne pas bloquer le renouvellement, le gouvernement a décidé d’adapter le calendrier de mise en œuvre du dispositif et d’accorder un délai supplémentaire aux entreprises pour respecter cette obligation (un décret a été publié le 28 décembre au Journal officiel). Ainsi, les agriculteurs et autres utilisateurs professionnels, qui n’auraient pas réussi à obtenir un rendez-vous de conseil stratégique préalablement à leur demande de renouvellement de certiphyto, recevront un certificat provisoire d’une année. Les modalités de mise en œuvre sont les suivantes…

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