Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Prix CIC Jeune 2024

Si vous êtes étudiant universitaire travaillant sur la gestion de la faune, ou passionné par l’utilisation durable et la conservation de la biodiversité, vous pouvez postuler pour le « Young Opinion Research Award 2024 ». Organisé chaque année par le Groupe de travail « Jeune Opinion du CIC » (Conseil International de la Chasse et de la Conservation), le « Prix Recherche Jeune Opinion » vise à soutenir les chercheurs dont les projets contribuent à l’utilisation durable des ressources fauniques. L’objectif est de promouvoir la recherche scientifique, conformément à l'esprit des travaux et aux convictions du CIC. Les sujets de recherche peuvent couvrir tout ou partie des trois principaux piliers de la gestion durable de la faune : économique, sociétale et écologique. Les participants devront envoyer un résumé de leur projet de recherche, expliquant l'objectif, les méthodes et les conclusions du projet. Que vous soyez dans un programme de baccalauréat, de maîtrise ou de doctorat, et si vous avez moins de 35 ans, le CIC vous invite à soumettre vos travaux. Le jury, composé d’un comité d'experts du CIC déterminera le gagnant, qui sera récompensé par un prix de 750 €, une publication dans la prochaine Newsletter Jeune Opinion et l’opportunité de présenter son projet au Portugal, lors de l'assemblée générale du CIC, où il pourra entrer en contact avec des représentants clés et experts dans le domaine de la gestion durable de la faune. La date limite des candidatures est fixée au 31 janvier 2024.

 

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Etats-Unis : des drones pour aider à la récupération du gibier…

Après l’Ohio qui a déjà autorisé l’utilisation de drones pour récupérer le gibier tué à la chasse, et souvent tombé dans des zones difficiles d’accès, un sénateur de l’état de Pennsylvanie a lancé un projet de loi qui vise à autoriser ces engins, mais uniquement pour faciliter la récupération des animaux abattus et gagner un temps précieux pour la valorisation de la venaison. Cette proposition soutient que les avancées technologiques des drones sans pilote peuvent être exploitées pour accélérer et améliorer ce processus. On n’en est pas encore au drone capable d’extraire un animal du fourré dans lequel il est tombé, mais simplement d’aller larguer à proximité du gibier abattu, une balise de localisation qui fera gagner un temps précieux lors du ramassage. Afin de mettre en lumière cette question, Le sénateur Jarrett Coleman, qui représente le comté de Bucks, a souligné un incident récent où un résident de Pennsylvanie a été accusé de plusieurs infractions après avoir utilisé un drone pour récupérer un cerf abattu. Ces accusations comprenaient l’utilisation d’un dispositif illégal, la perturbation du gibier et de la faune sauvage, ainsi que des restrictions sur l’utilisation de projecteurs récréatifs. Le sénateur Coleman estime que de telles sanctions sont excessives, compte tenu des avantages potentiels et de l’efficacité offerts par les drones dans la récupération du gibier. Le projet de loi proposé vise donc à remédier à ces problèmes en autorisant les chasseurs à utiliser ces engins. En adoptant cette technologie, les chasseurs disposeraient d’un outil supplémentaire à leur disposition, ce qui pourrait réduire le nombre d’animaux morts perdus. Cela profiterait non seulement à la communauté des chasseurs, mais aurait également un impact positif sur la préservation de la faune. Bien que certaines préoccupations concernant la vie privée et la sécurité puissent survenir avec l’utilisation des drones dans la chasse, le projet de loi comprend des lignes directrices et des réglementations strictes pour garantir une utilisation responsable. Ces dispositions visent à trouver un équilibre entre les avancées technologiques et les pratiques de chasse éthiques, tout en atténuant les risques potentiels ou les abus.

Le régime français d’aides au développement de la sylviculture validé par la CE

La Commission européenne a validé, le 4 janvier, le régime cadre sur les aides au développement de la sylviculture, améliorant la résilience et l’adaptation des forêts au changement climatique pour la période 2023-2029. Ce régime-cadre donne donc une base légale pour tous les dispositifs d’aide portant sur les investissements. Avec ce régime, ce sont jusqu’à 450 M€ d’aides à l’investissement qui pourront potentiellement être apportées au secteur forestier sur les six prochaines années. Concrètement, cette approbation par la Commission européenne va permettre :

- l’engagement et le paiement des dossiers déposés au second semestre 2023 dans le cadre de la mesure de renouvellement forestier du plan d’investissement France 2030, et qui visent, d’une part à adapter les peuplements identifiés comme vulnérables face au changement climatique et, d’autre part, à améliorer, enrichir et convertir les peuplements forestiers pauvres, pour améliorer leur contribution à l'atténuation au changement climatique.

- assurer le déploiement, en 2024, de la mesure en faveur du renouvellement forestier qui est pérennisé dans le cadre de la planification écologique et qui permettra d’accompagner financièrement les investissements sylvicoles des propriétaires forestiers publics et privés pour adapter les forêts identifiées comme vulnérables face aux effets du changement climatique, et pour améliorer la qualité des peuplements pauvres ou à potentiel.

- de manière plus générale, d’offrir un cadre au financement de l’ensemble des dispositifs d’aides portant sur les investissements améliorant la résilience et l’adaptation des forêts au changement climatique qui pourraient être mis en place par l’Etat ou les collectivités locales d’ici au 31 décembre 2029, garantissant ainsi la visibilité et la stabilité des règles nécessaires à la réalisation des investissements forestiers.

« L’approbation de ce régime par la Commission européenne constitue une excellente nouvelle, nous permettant d’accompagner l’adaptation de la forêt française au changement climatique… » a déclaré Marc Fesneau.

Remaniement ministériel : Christophe Béchu reconduit au ministère de la Transition Écologique

Gabriel Attal, nouveau Premier ministre a confirmé dans son gouvernement la nomination de Christophe Béchu qui reste ministre de la Transition Écologique. Il occupe le poste depuis juillet 2022, après avoir été pendant deux mois, ministre délégué chargé des collectivités territoriales. S’il a eu des débuts assez difficiles, car trop discrets au goût de certains, il a ensuite soutenu et autorisé, à la demande du Président de la République, localement plusieurs techniques de chasse traditionnelles à l’alouette, interdites dans le reste de l’Union européenne, ce qui lui a valu les vertes critiques des mouvements écolos, mais une reconnaissance certaine des chasseurs, bien que rien ne soit réglé dans ce domaine. Plus partisan de chercher et trouver des solutions plutôt que d’imposer la sobriété, le ministre, s’il n’a pas signé de grandes réformes, n’a cependant pas commis de faute politique, restant dans le sillage d’Emmanuel Macron et du gouvernement.

Sur le plan international, Christophe Béchu a obtenu de s’occuper des négociations sur le climat pour la prochaine COP29, après en avoir discuté avec le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Les discussions pour les COP (Conférences de l’ONU sur le climat), avaient été confiées dans le précédent gouvernement à la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Mais Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a récupéré le portefeuille de l’énergie à la faveur du récent remaniement. Des décrets d’attribution doivent clarifier, dans les jours à venir, la répartition des tâches entre les divers ministères. La tutelle de la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), administration clé, reste à déterminer. La question de savoir qui représentera la France dans les négociations pour la COP29 prévue en novembre prochain à Bakou, en Azerbaïdjan, a d’ores et déjà été tranchée vendredi en fin de journée.

Et en France, dans la continuité des actions du ministère, l’appel à projet « Sentiers de Nature » est ouvert jusqu’au 31 octobre 2024, pour créer ou restaurer 1 000 km de sentiers de randonnée et préserver les patrimoines naturels, culturels et paysagers aux abords des sentiers. Cet appel à projet s’inscrit dans le cadre du Plan de reconquête et de transformation du tourisme (plan Destination France) et a pour but d’encourager et de développer la pratique de la marche, de favoriser la préservation ou la restauration de la biodiversité et des paysages, de renforcer le lien entre zones habitées et naturelles. Dix millions d’euros sont consacrés à cette opération. Qui peut candidater ? Cet appel à projets est à destination des maîtres d’ouvrage publics (collectivités et leurs groupements, syndicats, établissements publics…), des associations agréées de protection de l’environnement, ou gérant des itinéraires de randonnée pédestre, situés en France métropolitaine et en Outre-mer. Les candidatures se font en ligne sur le site du Cerema jusqu’au 31 octobre 2024, et les travaux pourront se dérouler jusqu’au 31 décembre 2025.

Les faits divers de la semaine

- Aube : vendredi dernier, dans l’après-midi, un homme qui chassait sur le secteur de Lhuître, à proximité d’Arcis sur Aube, a trébuché, et, malencontreusement actionné son arme. Sérieusement blessé à la main, il a été pris en charge par les secours et hospitalisé.

- Essonne : la préfecture a confirmé que les deux chiens de chasse, morts en novembre dernier, étaient bien contaminés par la maladie d'Aujeszky, dite aussi « pseudo-rage ». Après Fontainebleau où quatre chiens ont péri du même mal et un autre à Compiègne, les autorités recommandent de limiter, autant que possible, les contacts entre les chiens de chasse et les sangliers.

- Nord : un homme originaire de Dunkerque a été condamné à deux amendes, l’une de 500 € et une autre de 300 € en « compensation à la LPO du Nord », pour avoir tué trois goélands, en juillet 2022. L’homme avait été filmé en train de tuer ces oiseaux, dans la cour du domicile de sa fille, par une sympathisante de la LPO qui a prévenu l’association, qui elle-même a alerté l’OFB.

- Seine-Maritime : le malfaiteur tué mardi dernier lors du braquage d’une armurerie à Eslettes était recherché dans le cadre de l'enquête sur la mort d'un adolescent début décembre dans le Val-de-Marne, victime d’un coup de couteau. Quant au salarié de l’armurerie, auteur du coup de feu mortel, il a été mis en examen pour homicide volontaire avec arme et placé sous contrôle judiciaire a annoncé le parquet de Rouen. Les premières investigations ont permis d’établir qu’il est « instructeur de tir et expérimenté dans le maniement des armes » et l’enquête en cours se poursuit pour « déterminer si ces tirs ont été effectués en état de légitime défense ».

- Manche : invité à une partie de chasse dans un gabion, un chasseur a voulu repartir tôt le matin et s’est égaré et peut-être envasé dans la baie des Veyx, entre le Calvados et la Manche. C’est lui-même qui a alerté les secours vers 6h30, et malgré l’intervention rapide de la gendarmerie épaulé par un hélicoptère de la Marine nationale équipé d’une caméra thermique, et des pompiers du Calvados et de la Manche, l’homme n’a pas pu être localisé. Les recherches se sont poursuivies toute la journée avec le renfort de la brigade nautique, mais en soirée le chasseur était toujours introuvable. Ce n'est que samedi en soirée, trois jours après sa disparition que l'homme a été retrouvé mort par les gendarmes et les pompiers.

- Pas-de-Calais : le garde-chasse qui avait abattu un cochon asiatique en pleine rue à Calonne-Ricouart, le 26 octobre dernier, a écopé de 6 mois de prison avec sursis, pour sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif, ayant entraîné la mort. Le garde avait, ce jour-là, tiré sur « Colhain », un cochon vietnamien appartenant à une famille de la commune et qui s’était échappé de son enclos. Appelé par des riverains, l'homme avait fait feu à 3 reprises sur l'animal qu’il avait, a-t-il déclaré, « confondu avec un sanglier ». Outre les six mois de prison avec sursis, il perd son agrément de garde-chasse, et l’interdiction de détenir une arme pendant 5 ans.

- Landes : samedi, les secours ont été dépêchés pour prendre en charge un sexagénaire victime d’un malaise cardiaque, lors d’une sortie de chasse, route d’Azur à Castets. Malgré les soins prodigués par les pompiers pour le ranimer, le sexagénaire est décédé.

- Somme : samedi encore, un jeune homme s'est blessé, lors d'un accident de chasse, à Bray-sur-Somme. Selon les premiers éléments, la victime se serait blessée elle-même avec son arme, et a été touchée au visage. Transporté à l'hôpital en hélicoptère, les jours du blessé ne sont pas en danger. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances précises de cet accident et confiée à la communauté de brigades de gendarmerie d'Albert.

- Gard : samedi toujours, les secours sont appelés vers 12h pour un accident de chasse survenu à Tavel. À leur arrivée, les secouristes ont prodigué les premiers soins à un homme âgé de 50 ans, gravement touché à l'abdomen. Il a été héliporté vers l'hôpital de Nîmes. Selon les premiers éléments de l'enquête, le quinquagénaire, en pleine partie de chasse, a trébuché et c’est une balle de son arme qui l’a touché.

Wildlife Photographer of the Year 2023 : découvrez les photos en lice pour le Prix du Public

Le Muséum d'Histoire naturelle de Londres a dévoilé les 25 clichés d'animaux sauvages en lice pour le Prix du Public. Dans le cadre du concours « Wildlife Photographer of the Year » le public va donc avoir à les départager avant le 31 janvier à 14 heures, clôture officielle des votes. Comme chaque année, les photographies sélectionnées nous mettent face à la réalité de l’impact de l’Hommme sur la vie de ces animaux, tel ce macaque à crête des Célèbes, entouré de déchets plastiques, ou cet ours polaire qui semble paisible, mais vit les derniers moments du frêle iceberg qui le porte. Le grand gagnant de ce prestigieux concours sera annoncé le 7 février 2024. Parmi les 25 photos sélectionnées pour ce Prix du Public, vous découvrirez des images drôles ou émouvantes, mais qui questionnent aussi l'impact délétère des actes de l'homme sur le monde sauvage, et qui ne peuvent laisser indifférent.

 

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Décarbonation mondiale

Selon les prévisions du cabinet « ABI Research », 4 090 milliards de dollars d’investissement seront consacrés à la décarbonation de l’industrie dans le monde, d’ici à 2032. La société de conseil note que le marché des technologies de la décarbonation est très dynamique, puisqu’il avait déjà atteint 1 450 milliards de dollars en 2022, dominé par la croissance des technologies d’électrification, notamment les énergies renouvelables et les machines électriques industrielles. Celles-ci représentaient 71,5% du marché en 2022, et devraient contribuer à l’essentiel de la réduction des émissions nécessaire pour atteindre zéro émission nette d'ici à 2050. Les technologies d'efficacité énergétique, telles que les systèmes de stockage et de gestion de l'énergie, détiennent la deuxième part de marché avec 23,6%, suivies par les carburants à faible teneur en carbone avec 4,6%, et le captage, l'utilisation et le stockage du carbone avec 0,3%.

Dotation des Parcs nationaux pour 2024

Pour ce qui concerne les parcs nationaux français, l’arrêté du 29 décembre fixe les modalités de la contribution financière de l'Office français de la biodiversité aux établissements publics des parcs nationaux pour l'année 2024. Dans ses articles, l’arrêté précise :

1) Le montant total des contributions de l'Office français de la biodiversité aux ressources budgétaires des onze établissements publics de parcs nationaux est fixé à 73 500 000 euros pour l'année 2024.

2) Les établissements publics des parcs nationaux se voient attribuer pour l’année 2024 : Parc national des Calanques : 6 191 461,64 € ; Parc national des Cévennes : 7 171 729,95 € ; Parc national des Ecrins : 7 316 136,97 € ; Parc national des Forêts : 4 157 331,34 € ; Parc national de la Guadeloupe : 7 093 955,84 € ; Parc amazonien de Guyane : 8 179 020,98 € ; Parc national du Mercantour : 7 045 174,11 € ; Parc national de Port-Cros : 6 011 110,94 € ; Parc national des Pyrénées : 6 949 124,37 € ; Parc national de La Réunion : 7 132 181,49 € ; Parc national de la Vanoise : 6 252 772,37 €.

3) La contribution, pour chaque établissement public de parc national, fera l'objet de neuf versements effectués les : 15 janvier, 15 février, 1er mars, 15 avril, 15 mai, 1er juillet, 1er août, 1er octobre et 4 novembre 2024.

Braquage mortel dans une armurerie de Seine-Maritime

Mardi dernier 9 janvier, vers 11 heures, trois individus pénètrent dans une armurerie à Eslettes (Seine-Maritime), près de Rouen, et braquent l’armurier. Si on a encore peu de détail sur le déroulé du braquage, l’armurier a pu faire usage d’une arme à feu et a tiré sur les braqueurs. L’un a été tué par balle, un autre a été blessé puis interpelé par les forces de l’ordre qui l’ont placé en garde à vue. Quant au troisième larron, il a réussi à prendre la fuite mais a été aussitôt activement recherché par la gendarmerie. L’armurier a été également placé en garde à vue, et deux enquêtes ont été simultanément ouvertes par le parquet de Rouen. L'une concerne la tentative de braquage et l'autre concerne les circonstances des tirs de l'armurier et du décès du suspect. Grâce aux différentes auditions ainsi qu'aux constations réalisées sur place par les gendarmes de la Section de recherche de Rouen, cette seconde enquête devrait permettre d'établir si le commerçant a agi en état de légitime défense ou non. D'après l'un des voisins de l'entreprise, « six ou sept coups de feu » ont été entendus vers 11h30 » a-t-il affirmé auprès de l'AFP ajoutant : « Si des coups de feu sont entendus régulièrement dans le village lors des jours de chasse, mardi c'était impressionnant, car c'était en rafale ».

Epreuves canines en parcs dits « d’entrainement »

Si la majorité d’entre elles concernent les chiens courants du 6ème groupe, on vient d’apprendre que, dans un environnement hostile aux parcs à gibier, la Centrale Canine venait d’étendre leur usage à destination de nouvelles races de chiens du 8ème groupe, la dénomination de « parc d’entrainement » ou de « concours » permettant d’échapper à la nouvelle réglementation sur les enclos. La cynophilie classe les races de chiens dans plusieurs groupes. Si le 6ème concerne les chiens courants, le 7ème est celui des chiens d’arrêt et le 8ème celui des chiens d’eau et broussailleurs. Alors pourquoi une telle décision ?

Christian Busseuil, ancien président du Club du Wachtelhund, est vent debout contre cette initiative qu’il juge malheureuse et inadaptée. Voici ce qu’il a déclaré : « Dans un espace clos, d’une surface déterminée par une réglementation, en concours ou en épreuve d’entrainement on essaie d’évaluer le comportement d’un chien face à un gibier, le sanglier dans le cas présent. Le chien sera évalué dans sa façon de quêter, de mettre sur pieds, de poursuivre et éventuellement de tenir le ferme. Mais…

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Brûler les déchets verts est désormais interdit !

Après avoir tondu sa pelouse ou taillé ses haies, brûler les déchets verts dans son jardin, même dans un incinérateur, est un réflexe à oublier. Dans quelques jours, voire quelques semaines pour les moins bien exposés au soleil, les premiers travaux extérieurs d’entretien vont commencer. Désormais, brûler les déchets verts est interdit par la loi, et peut vous exposer à une amende d’un montant non négligeable. Par déchets verts on comprend : l’herbe après tonte de la pelouse, les feuilles mortes, les résidus de taille de haies et arbustes, les résidus de débroussaillage, les épluchures de fruits et légumes. « Depuis la loi du 10 février 2020, il est strictement interdit de brûler les biodéchets. En cas de non-respect, l’auteur est passible d’une amende de 750 € maximum » précise Service public sur son site. Pour se débarrasser de ses déchets verts, sans les brûler, il existe d’autres solutions : les transformer en paillage ou en compost individuel. Même si l’on peut penser que brûler des déchets verts n’est aucunement risqué, faire flamber des végétaux humides peut présenter certains risques pour les humains et l’environnement. Par exemple, cela émet des polluants atmosphériques comme des particules (PM), de l’oxyde d’azote ou encore du monoxyde de carbone, et cela contribue à accentuer la pollution atmosphérique. Pour rappel, la pollution de l’air par les particules fines entraîne la mort prématurée de 48 000 personnes tous les ans en France. Si l’on ajoute à cela les nuisances olfactives pour le voisinage et les risques d’incendie, même en hiver, il est donc conseillé de s’abstenir, même dans son jardin ou dans un endroit que l’on pense prévu à cet effet.

Grippe aviaire : persistance du virus

Un ours polaire a été découvert mort, près d’Utqiagvik en Alaska, confirmant l’hypothèse des scientifiques sur la persistance et résistance du virus de la grippe aviaire. C’est le premier cas de mortalité chez un ours polaire documenté au monde. « L’animal a été retrouvé mort en octobre, mais la découverte du virus dans les tissus corporels de l’animal, a nécessité un échantillonnage et une étude par le département de gestion de la faune de l’arrondissement de North Slope et d’autres agences, qui n’ont confirmé qu’en décembre que la grippe aviaire était bien la cause du décès » a déclaré le Dr Bob Gerlach, vétérinaire de l’État de l’Alaska, ajoutant : «  à ce titre, il a été signalé à l’Organisation mondiale de la santé animale et a d’autres pays de l’Arctique qui abritent des ours polaires ». La raison a été expliquée ainsi : « Les ours polaires mangent normalement des phoques qu’ils chassent sur la glace marine. Mais la fonte a réduit la présence de ces mammifères marins, obligeant les ours à se rabattre sur une autre source d’alimentation, les oiseaux, dont la consommation de sujets atteints par la grippe aviaire peut devenir mortelle ». La précédente épizootie de 2014-2015 avait entraîné certaines infections d’oiseaux sauvages causées par la grippe, et des décès d’oiseaux ont eu lieu en Europe peu de temps après. Mais la version actuelle est considérée sans précédent dans ses effets sur les oiseaux sauvages et autres animaux sauvages. Pour Bob Gerlach : « Il est possible que d’autres ours polaires aient succombé à la maladie, mais dans des endroits éloignés, hors de la vue des gens pour enregistrer les événements. Pour l’Alaska, zone de mélange pour les migrations mondiales d’oiseaux, la propagation des maladies aviaires est toujours un problème », a-t-il déclaré précisant que ce carrefour mondial migratoire était lez trait d’union entre les Amériques et l’Asie.