" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

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Progrès lents, mais confirmés sur la « Grande Muraille Verte d'Afrique »

En 2007, l'Union africaine engageait la lutte contre l'aridification du Sahel, en décidant de construire une « muraille verte » de 8 000 kilomètres de long, allant de Dakar à Djibouti. Ce « mur vert » s'est lentement transformé, mais pas au rythme espéré, en un concept socio-économique plus flexible, pour en faire une mosaïque de terres forestières, entrecoupées de terres agricoles et de prairies profitant aux communautés locales, réparties sur 780 millions d'hectares. A ce jour, alors que la fin des travaux était annoncée pour 2030, seulement 15% sont réalisés. Officiellement connu sous le nom d’« Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel » (GGWSSI), plus de 20 pays africains se sont associés à plusieurs agences internationales, instituts de recherche et organisations de la société civile. Malgré les obstacles (insécurité, manque d’eau, problèmes de coordination, surveillance…) et au fur et à mesure de l’avancée des travaux, les parcelles de terre changent de couleurs, passant d’un jaune-brun aride à une grande variété de verts. L'obtention des financements demeure le défi majeur. Cependant, l’espoir demeure…

Gabon : 1 000 barrières électriques pour limiter les conflits hommes/animaux

La décision a été confirmée au cours d’une conférence de presse organisée par le ministère des Forêts du Gabon, et l’organisation kényane « Space For Giants » (SFG) qui apportera son appui technique pour l’installation de ces clôtures. Devant la menace que les éléphants font peser sur les populations locales, le gouvernement gabonais a donc pris cette mesure, pour protéger les habitants, mais aussi pour réduire les risques de braconnage, de construire, plus de 1 000 barrières électriques autour des plantations villageoises. Il s’agit de clôtures électriques mobiles, facilement transposables, et de clôtures fixes à haute spécification (4 fils et antennes HT) qui ceintureront de vastes superficies. Selon SFG, 277 clôtures électriques mobiles ont déjà été installées dans le pays depuis le mois de mars 2022, ainsi qu’une vingtaine de clôtures à haute spécification. SFG prévoit d’installer 500 clôtures électriques mobiles avant la fin de l’année 2023 et 500 autres en 2024, ces clôtures ayant prouvé leur efficacité avec un taux de plus de 90% de succès.

Joe Biden en champion de l'environnement

Le Président des Etats-Unis, Joe Biden, s’est offert, mardi dernier, le cadre somptueux du Grand Canyon, pour détailler son programme de lutte contre le changement climatique, et, campagne électorale en vue, se démarquer ainsi de la droite républicaine. Faisant face au Grand Canyon, le démocrate de 80 ans, a signé l'acte de naissance de cette zone protégée dans un paysage de broussailles et de formations rocheuses. « Préserver ces terres n'est pas seulement bon pour l'Arizona et la planète. C'est bon pour l'économie. C'est bon pour l'âme de notre nation », a-t-il déclaré. Le territoire créé mardi, vaste de plus de 400 000 hectares, portera le nom de « Baaj Nwaavjo - I'tah Kukveni », ce qui, dans la langue des indiens Havasupai, signifie « la terre des tribus - Dans les pas de nos ancêtres ». Puis, plus politique en faisant référence aux tribus indiennes chassées de leurs terres, Joe Biden a fustigé, sans les nommer, les responsables de certains Etats conservateurs qui « cherchent à interdire des livres et à enterrer l'histoire ». Puis confirmant la promesse de diviser par deux, d'ici 2030, les émissions de CO² du pays, le Président Biden a ajouté : « Nous sommes sur la bonne voie », sans doute pour justifier « L’inflation Reduction Act », un plan de 370 milliards de dollars d'investissements dans la transition énergétique, notamment pour la fabrication de batteries pour voitures électriques et les panneaux solaires.

Aude : pas de chasse aux sangliers sur les terres du Conservatoire du littoral

A la fin juillet 2023, la FDC de l’Aude alertait sur les nouvelles conditions de chasse imposées par le Conservatoire du littoral. Et depuis, il semble que les choses dans ce domaine n’aient pas évolué. A la veille de l'ouverture de la chasse du sanglier dans le département, Yves Bastié, président de la FDC 11 a déclaré : « le désaccord étant persistant, aucun prélèvement de grand gibier ne sera effectué sur les terres relevant du Conservatoire du littoral, qui historiquement, nous demandait d'aller chasser dans ses secteurs pour réguler la population de sangliers. Mais maintenant, il exige, en plus du service rendu, que l'on paye pour pouvoir réguler ! ». La redevance exigée est jugée « inacceptable », non seulement par les chasseurs, mais également par le Syndicat des vignerons et le sénateur Sébastien Pla qui partagent leur position. Toujours est-il que, malgré la réunion en visioconférence en présence de représentants du Conservatoire et du ministère de la Transition écologique, et en dépit des courriers du député à la secrétaire d'Etat et du président de la FDC à la directrice du Conservatoire, la redevance est toujours d'actualité. Les chasseurs maintiennent donc ce qui avait été annoncé : « Ces territoires ne seront pas chassés. En revanche, la FDC se retournera contre le Conservatoire du littoral afin qu'il paye l'addition, en cas de dégâts causés par les sangliers ».