Depuis les temps les plus reculés, l’Homme a tenté de contenir la menace que le loup représentait pour ses activités et sa sécurité. C’est ainsi qu’au fil des siècles, sa destruction s’est organisée, puis a été légalisée par les pouvoirs publics, dans un cadre régional, puis national, et ce, jusqu’au début du 20e siècle. L’éradication du fauve était donc une mesure de salut public, encouragée par le versement de primes, d’indemnités et autres ressources versées par l'État. Les temps ont bien changé, et la réhabilitation du loup dans l’espace européen n’est toutefois pas perçue de la même façon entre les pays du nord et ceux du sud. Mais derrière ce que les écolos pro-loups tentent de présenter comme un bienfait pour la biodiversité, se dissimule une dérive profondément anti-chasse. On peut lire, dans le rapport d’activités 2015 de l’ONCFS, un compte rendu sur : « La traque aux fraudeurs sur l'ensemble du territoire : en 2015, la Brigade mobile d'intervention CITES de l'ONCFS, a piloté une enquête de forte ampleur dans plusieurs départements, dont la Gironde, l'Aveyron, le Morbihan, l'Ardèche, le Maine-et-Loire, le Val-d'Oise et la Moselle. Des élevages ont été repérés par cybertracking, dans le cadre de suspicions de croisements entre chiens et loups. Afin de vérifier la légalité des spécimens détenus, ainsi que l'origine et la parenté de ceux-ci, les enquêteurs de l'ONCFS ont conduit une dizaine de perquisitions, mené une douzaine d'auditions, saisi une cinquantaine de loups et hybrides, réalisé des prélèvements génétiques sur une quarantaine d'entre eux, et effectué une vingtaine de réquisitions pour analyses scientifiques et communication de documents. Une dizaine de procédures judiciaires a été ouverte. Certaines affaires présentaient en outre des ramifications à l'étranger : États-Unis, Italie, Espagne, Allemagne, Hollande et Belgique ». Alors qu’ils coûtent aux contribuables français des millions d’€uros par an, comment croire après cela que les loups français sont venus, seuls et à pattes, des Abruzzes…