En janvier 2025, les premiers officiers judiciaires de l’environnement (OJE) viendront renforcer les effectifs de l’OFB pour combattre plus efficacement les atteintes à la biodiversité. Bien que de nombreuses dispositions législatives et réglementaires visent aujourd’hui à protéger l’environnement, le gouvernement a jugé nécessaire d'y ajouter une police spécialisée pour contrôler le respect de ces règles, prévenir ou faire cesser les atteintes à l’environnement et rechercher les auteurs des infractions les plus lourdes. En France, cette mission est assurée par les 1 700 inspecteurs de l’environnement de l’OFB, qui interviennent au quotidien sur l’ensemble du territoire. Au-delà des missions de police administrative garantissant la bonne mise en œuvre de la réglementation, les inspecteurs de l'environnement disposent de pouvoirs de police judiciaire pour rechercher et constater les infractions. Afin de renforcer ce volet judiciaire, l’article 28-3 du code de procédure pénale prévoit que certains inspecteurs de l’environnement de l’OFB puissent, après concours, devenir officiers judiciaires de l’environnement, et disposent des mêmes pouvoirs que les officiers de police judiciaire. Ils pourront notamment mettre en œuvre des mesures coercitives comme le placement en garde à vue et le recours à des techniques d’enquêtes réservées jusqu’ici aux officiers de police judiciaire (interceptions téléphoniques, localisations en temps réel, etc...). En juin dernier, les premiers inspecteurs de l’environnement ont passé avec succès cet examen, et ils seront affectés, début 2025, au Service national d’enquête et de contrôle, rattaché à la Direction de la police et du permis de chasser de l’OFB.                                 (Photo OFB)