- Aisne : le Parquet de Soissons a annoncé, mardi dernier, le renvoi en correctionnelle de Christophe Ellul, après la mort de sa compagne Elisa Pilarski, le 16 novembre 2019 à Saint-Pierre-Aigle. Il sera poursuivi du chef d’homicide involontaire par agression d’un chien. Dans son communiqué, le procureur de la République révèle que « trois fautes caractérisées » (non précisées) ont été retenues par le magistrat instructeur contre le mis en cause.
- Ardennes : le lundi 26 août, dans la matinée, lors d’une partie de chasse qui se déroulait à Stonne, un homme de 70 ans a été touché par un tir à la poitrine. L’accident s’est produit dans les bois de la commune de Stonne, à l’intersection des lieux dits « La côte des rouges champs » et « Noires Terres ». Conscient à l’arrivée des secours, le chasseur est ensuite tombé en arrêt cardio-respiratoire. Les secouristes mobilisés sur place ont tenté de le réanimer, mais en vain. L’homme est décédé des suites de sa blessure. L’auteur du tir, âgé de 74 ans, en état de choc, a été examiné par un médecin présent sur les lieux de l’accident. Une enquête est en cours.
- Aveyron : à la Pouncho, lundi dernier, un événement attendu avec impatience par les amateurs de nature et les défenseurs de la faune sauvage ne s’est pas déroulé comme prévu. Un jeune vautour fauve de l’année devait prendre son envol devant un public invité pour la circonstance par les bénévoles du Centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage Caussenard, mais l’oiseau a obstinément refusé la liberté. Après plusieurs tentatives infructueuses, les soigneurs ont donc été contraints de le remettre dans sa cage et de le ramener au centre. « Si la réussite de ce relâché dépendait avant tout de la volonté de l’oiseau de reprendre son envol, ce type de comportement, bien que décevant pour le public présent, rappelle que la nature reste imprévisible et que les animaux agissent selon leur propre rythme et instinct a précisé le représentant de la LPO qui ajoute : « Il faut savoir qu’environ 1 000 vautours ont pondu cet hiver sur le territoire des Grands Causses, et sur ces 1 000 nouveau-nés, environ 650 survivent la première année, ce qui est un super taux ! Les 350 autres font partie des échecs d’incubation ou d’élevage, et ils meurent. C’est la sélection naturelle… ».
- Dordogne : c’est un bruit anormal qui a alerté un couple de retraités, quand un projectile est venu toucher un carreau d’une fenêtre de leur maison. Mais l’objet n'a pas brisé la vitre, il a seulement laissé un éclat dans le carreau et projeté un bout de verre à l'autre bout de la pièce. Bien que des chasseurs évoluaient à proximité, ils ont assuré n’avoir tiré aucune balle, ce que corrobore l’impact qui n’a pas brisé la vitre. Sur recommandation de la police, une plainte a été déposée au commissariat de Périgueux.
- Gard : le premier accident mortel de chasse de la saison, sur le territoire métropolitain, a coûté la vie à un homme de 57 ans. A Sauve, les pompiers sont intervenus, mercredi dernier dans la matinée, pour un accident de chasse dans lequel la victime serait seule en cause. L’homme, qui est mort lors d'une battue aux sangliers, originaire de la commune, se serait tiré dessus accidentellement. Une enquête est en cours.
- Hautes-Alpes : les protecteurs du loup, qui n’ont pas à subir les méfaits de ce « bandit », craignent pour sa survie… qui ne serait pas garantie à moyen et long termes en France, selon le rapport annuel du « Groupe Loup PP Alpes ». En 2023, la quarantaine de naturalistes bénévoles mettent au jour une baisse significative de la productivité : une meute sur quatre ne se reproduit pas. C’est donc une excellente nouvelle pour les éleveurs. Quant au préfet « référent loup », Jean-Paul Celet, il assure ne pas disposer d’éléments indiquant une baisse de la population lupine. « Pour l’instant, je ne peux pas dire qu’il y a, après quatre années précédentes d’une hausse constante et exponentielle de la population, un renversement de tendance » a-t-il précisé. La suite repose donc sur l’estimation 2024 qui sera faite selon une nouvelle méthode de comptage, par analyses génétiques d’indices biologiques collectés selon un maillage précis. Encore une bonne raison pour les écolos de « crier aux loups »…