Le premier rapport, qui sera publié le 17 décembre, est baptisé Nexus. Il vise à analyser les interdépendances entre cinq éléments : la biodiversité, l’eau, l’alimentation, la santé et le changement climatique, et à montrer les impacts négatifs et positifs qu’il y a à agir sur un seul de ces éléments. S’appuyant sur environ 6 500 références, il a été préparé par 165 experts, le groupe le plus important jamais mobilisé au sein de l’ipbes, y compris pour l’évaluation de 2019.
Le second rapport est également prometteur puisqu’il porte sur les changements transformateurs. Il vise à comprendre, et identifier, les facteurs influençant la société humaine, tant au niveau individuel que collectif, qui permettront d’induire des changements transformateurs en faveur de la biodiversité. Le rapport de 2019 avait révélé le besoin d’une « réorganisation fondamentale à l’échelle du système », y compris de nouveaux paradigmes. L’étude comprendra aussi une partie sur la façon dont les différents groupes sociaux envisagent un monde durable, et ce qu’ils pourraient modifier, et des études de cas sur les potentiels transformateurs.