- Ardennes : à la suite à la découverte, le 4 mai dernier, d’un pygargue à queue blanche équipé d’une balise télémétrique, mort par empoisonnement, une enquête judiciaire, diligentée par les inspecteurs de l’OFB des Ardennes, en co-saisine avec le groupement de gendarmerie départemental, a abouti à l’interpellation de trois personnes. L’autopsie pratiquée avait révélé un empoisonnement rapide par ingestion de poissons recouverts de carbofuran, un insecticide hautement toxique pour l’environnement et interdit en France depuis 2008. Des recherches cadastrales ont permis d’identifier les mis en cause, qui ont été interpellés et ont reconnu les faits.
- Aube : le samedi 6 juillet, à La Rivière-de-Corps, 90 adhérents de l’Association des piégeurs et gardes-chasse particuliers du département, se sont retrouvés en assemblée générale. Ambiance morose chez les piégeurs qui voient le champ de leurs activités se restreindre d’année en année, avec en corollaire des difficultés accrues pour rester dans la droite ligne de la réglementation. Si les plus jeunes ont encore le feu sacré, il n’en pas de même chez les anciens, las d’être considérés comme des malfaiteurs de la biodiversité et qui désirent raccrocher…
- Côtes d’Armor : la connerie des écolos dans toute sa splendeur : depuis des années, ils font obstacle à la destruction des choucas des tours. Le problème est qu’ils se sont reproduits et aujourd’hui, pour rétablir la situation, ce sont 16 000 de ces oiseaux qui doivent être éliminés. Les préfectures du Finistère et des Côtes-d’Armor ont donc autorisé la destruction de cet oiseau protégé, pour cause de dégâts qu’il occasionne au secteur agricole. Les pleureuses d’One Voice ont été appelées au chevet des choucas : « … bien que les petits viennent de naître et sont encore présents dans les nids, des chasseurs vont pouvoir tirer sur des milliers de choucas… ». Rappelons que les dégâts causés sont de l’ordre d’un million d’€ pour le seul Finistère. Si les écolos veulent participer à l’indemnisation des agriculteurs, ils seront les bienvenus…
- Drôme : dans le cadre d’une opération de contrôles environnementaux coordonnés, une cinquantaine d’agents des différents services de l'environnement ont inspecté tout ce qui est en lien avec l'eau : rejets dans les rivières, digues, points de baignade… et respect des zones de tranquillité réservées aux oiseaux. La privatisation de la nature est déjà bien avancée… Convaincu d’être dans le vrai à propos d’un barrage sur la Véore vers Etoile, un inspecteur de l'environnement pour le milieu aquatique à la DDT déclarait : « ce barrage construit on ne sait quand, ne sert plus à rien, il est en plein milieu de la rivière, ce qui créé un obstacle à la continuité écologique. Les truites et les anguilles ne peuvent pas passer. Donc on essaie de restaurer tous ces couloirs… ». Allez, coulez les eaux et fuyez ces lieux on ne vous retient plus, comme si, depuis des décennies les truites et les anguilles n’existaient plus en amont… ce que les autochtones démentiront.
- Hérault : le dimanche 14 juillet, un animal tacheté a été aperçu dans les bois de Saint-Martin de la Garrigue, proche de Montagnac, par un « témoin digne de foi ». Il n’en fallait pas plus pour que la mairie lance un appel à la vigilance pour présence présumée d’un grand félin, qui pourrait ressembler à une panthère… Les autorités ont pris le relai et recherche « la bête »… qui ne s’est point montrée. D’après le témoignage, l’animal tacheté, bien plus gros qu’un chat mesure environ 80 centièmes au garrot et environ un mètre de long. Jeudi dernier la mairie s’est montrée rassurante : « Non, ce n’est pas une panthère et il ne sert à rien d’affoler la population… ». Selon les inspecteurs de l’OFB, il pourrait s’agir d’un serval…