Dès la mi-août, le grand ballet des migrations s’amorce. Dans les marais, sur les plages et dans les zones humides, les premiers départs se préparent. Pour le sauvaginier, l’un des moments les plus palpitants reste la reprise d’un oiseau bagué. Cette découverte et la transmission des informations au Muséum ou à la station de baguage correspondante, c’est un peu comme recevoir la carte postale d’un voyageur au long cours.
Sur la fiche de baguage reçue en retour, on découvre l’itinéraire de l’oiseau, la distance parcourue, le temps écoulé depuis sa capture initiale. Et parfois, ces données laissent pantois... Il arrive qu’un simple coup d’œil aux chiffres suffise à mesurer la performance. Ainsi, une sarcelle d’hiver baguée sur les côtes de la mer du Nord, fut reprise dès le lendemain dans la réserve de Doñana, au cœur du delta du Guadalquivir, en Andalousie. Elle avait parcouru plus de 1 800 kilomètres en moins de 24 heures. De même, des canards colverts, bagués en Camargue le matin, ont été observés le soir même dans le nord de la France, ayant franchi plus de 700 kilomètres dans la journée. Les oies cendrées, grandes voyageuses de nos zones humides, réservent aussi leur lot de surprises. Parmi celles qui hivernent chaque année sur les rives du lac du Der, en Champagne, un petit groupe porteur de colliers colorés numérotés a été observé faisant de rapides allers-retours en Hollande. Ces déplacements express démontrent à quel point certaines espèces gèrent leur migration avec souplesse, capables de franchir de longues distances pour répondre à une opportunité alimentaire, ou à un caprice de la météo...
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs

L’objectif principal de cet appel à projets est triple :
Beaucoup, comme certaines fourmis ou coléoptères, s’enfouissent profondément dans le sol ou se glissent sous des écorces épaisses. Quant aux larves, elles peuvent échapper au feu, si elles sont assez profondément enfouies sous terre. Fait étonnant : certaines espèces, appelées insectes pyrophiles, sont attirées par les incendies. Les coléoptères du genre Melanophila, par exemple, détectent l’infrarouge à plusieurs kilomètres et viennent pondre leurs œufs dans les troncs encore fumants, là où les prédateurs sont rares et la nourriture abondante...
Situé au cœur de la Champagne, ce festival est l'incontournable de l'été pour tous ceux qui s'intéressent à la vie à la campagne, à la chasse, et à l'art de vivre rural. Sur deux jours, les visiteurs auront l'occasion d'assister à une multitude d'activités, de spectacles et de concours variés. Dès l'entrée, le village exposants accueillera les amateurs de chasse, de campagne, d'art de vivre et de gastronomie. Les enfants ne seront pas en reste avec un parc à chiots, des promenades à poney, des jeux d'autrefois en bois, et une ferme pédagogique grandeur nature. Les activités ne manqueront pas : du ball trap à l'arrière du château au tir à l'arc sur cibles 3D et sanglier courant, en passant par des promenades en calèche dans le parc, au concours de trompe de chasse et de la plus grosse gougère, un grand spectacle de fauconnerie, et, pour les passionnés de chiens courants, le concours de ferme sur sanglier (artificiel).
Les amoureux de la nature pourront admirer l’exposition dans l'orangerie, tandis que les passionnés d'histoire agricole apprécieront les démonstrations de tracteurs et voitures anciennes. La gastronomie sera à l'honneur avec un bar à champagne et huîtres, des démonstrations culinaires. Les temps forts du festival incluent la cérémonie de Saint Hubert avec chiens courants et faucons, ainsi que la présentation et défilé des meutes de chasse à courre. Le divertissement culminera avec un concert par MAGIC Tempo le samedi soir, suivi d'un feu d'artifice en musique à 22h. Pour ceux qui souhaitent éviter l'attente, les billets sont déjà disponibles en ligne sur le site officiel du festival. Sinon, une billetterie sera ouverte sur place. Tarifs : - Adulte : 9,00 € ; - Enfant (8-16 ans) : 7,00 € ; - Moins de 8 ans : Gratuit. Ne manquez pas ce week-end exceptionnel au Château de Vaux pour découvrir ou redécouvrir la richesse de la campagne et de la chasse, dans une ambiance festive et conviviale. Pour plus d'informations et pour réserver vos billets, visitez le site chateau-vaux.com. :
Son nom « Woinic » résulte de la contraction des prénoms des parents de l’artiste : Woidouche et Nicole. Ce sanglier géant, devenu l’ambassadeur du département, souvent utilisé comme image de marque pour promouvoir le tourisme dans les Ardennes, incarne à la fois la tradition, la nature sauvage et le savoir-faire local. Un arrêt devant ce géant d’acier est devenu un passage incontournable pour tout visiteur des Ardennes, et vous n’aurez même pas à en faire le tour : Woinic est monté sur un socle rotatif.
Cette mesure vise à éviter les dérangements causés par les visiteurs imprudents, les flashes de caméra, la présence d’animaux domestiques et même des portes laissées ouvertes, qui nuisent à la tranquillité de la colonie. Cependant, pour ne pas laisser le public en manque d’observations et tout en respectant les restrictions, une visite virtuelle de la chapelle est désormais possible via un QR Code.
Déjà en 2011, un autre chamois avait été repéré dans le parc. Depuis 2021, plusieurs apparitions ont également été signalées près de l’A43 ou à Caluire-et-Cuire, indiquant la présence d’au moins deux individus. L’hypothèse la plus plausible est celle d’un jeune mâle expulsé de sa harde, errant à la recherche de son propre territoire. Suivant possiblement le Rhône, il aurait atteint Lyon. Pour l’instant, l’OFB ne prévoit pas de le capturer, tant qu’il ne présente pas de risque. Les visiteurs sont invités à respecter quelques règles : observer à distance, garder les chiens en laisse et éviter tout comportement intrusif. Grâce à ces précautions, peut-être ce funambule des cimes continuera-t-il d’habiter ce coin de nature en plein cœur de la ville...
La prétendue « coexistence pacifique » entre l’homme et le loup tient de l’utopie. Plus de cinquante générations nous ont précédés sans jamais y parvenir. Il est donc illusoire de croire que les écologistes contemporains, en quelques décennies, réussiront là où des siècles d’expérience et de bon sens ont échoué. Depuis 1500 ans, aucune trace d’une quelconque utilité de cet animal n’a été trouvée. En revanche, ses méfaits ont nourri l’histoire et la mémoire collective, jusqu’à sa disparition du territoire national dans les années 1920. Aujourd’hui, dans une France où chaque mètre carré de nature est influencé ou façonné par l’homme, vouloir réintroduire ou tolérer le loup relève d’un dogmatisme hors-sol. Dans un biotope artificialisé, totalement anthropisé, ce grand prédateur n’a tout simplement plus sa place. Porté par des politiques de protection strictes, le loup a reconquis depuis les années 1990 des territoires entiers. Alpes, Massif central, Vosges, Jura, Pyrénées, puis aujourd’hui les plaines agricoles, sa progression semble inexorable. Or, cette expansion ne se limite pas aux zones sauvages ou peu peuplées. Les loups s’adaptent, s’approchent des villages, chassent à proximité des habitations, et s’attaquent de plus en plus fréquemment à des troupeaux pourtant gardés et protégés. Ce phénomène illustre une réalité inquiétante : nous ne maîtrisons plus rien...
À l'approche de la 20e Conférence des Parties, qui se tiendra en novembre 2025, l'Association allemande de chasse (DJV) et la délégation allemande du Conseil international pour la conservation du gibier et de la faune sauvage (CIC) soulèvent des préoccupations majeures. Elles prônent un changement fondamental de politique, argumentant que les interdictions commerciales, loin de favoriser la conservation, encouragent le braconnage. Elles affirment que les approches basées sur des interdictions généralisées sont souvent motivées par des idéologies, plutôt que par des stratégies scientifiquement fondées. Cette approche, selon elles, nuit aux modèles efficaces de conservation localement adaptés en Afrique, où des pays comme la Namibie, l'Afrique du Sud, le Botswana et le Zimbabwe, cherchent à gérer leurs ressources fauniques de manière durable. Un exemple intéressant est celui de l'éléphant en Afrique australe. Bien que les populations soient stables voire en croissance, le commerce légal de l'ivoire est largement interdit, privant ainsi les communautés locales de revenus précieux pour la conservation et la lutte contre le braconnage. Cette situation crée également des conflits croissants entre les éléphants et les populations locales, mettant en péril les moyens de subsistance et l'harmonie communautaire...
Soutenu par de nombreux partenaires, ce projet collectif a été officialisé par la signature d’une note d’engagement. Celle-ci marque une volonté commune de valoriser les prairies naturelles en tant que ressources essentielles, tant pour l’environnement que pour les territoires ruraux. Ecosystèmes ouverts, riches en biodiversité, composés de flores spontanées non sélectionnées, utilisées comme pâturages, les prairies naturelles jouent un rôle central dans l’autonomie alimentaire des exploitations.
Leur grande résilience aux aléas climatiques (sécheresses, canicules, pluies excessives) en fait un atout précieux dans l’adaptation à un climat en mutation. Pour les éleveurs, cela signifie une réduction des intrants, une moindre dépendance aux aliments importés, et une capacité accrue à maintenir leur activité de manière durable. Ces espaces garantissent également une alimentation saine et variée, influant directement sur la qualité nutritionnelle et organoleptique des produits laitiers et carnés. Sur le plan environnemental, elles constituent de véritables réservoirs de biodiversité, hébergeant insectes pollinisateurs, oiseaux nicheurs et plantes endémiques. Elles jouent aussi un rôle-clé dans la lutte contre le changement climatique, avec près de 80 tonnes de carbone stockées à l’hectare. Leur préservation contribue donc à atténuer l’impact des émissions de gaz à effet de serre. Leur disparition signifierait une perte de savoir-faire, de traditions, mais aussi d’attractivité pour le tourisme rural. Ainsi, l’initiative du Parc du Haut-Languedoc dépasse le cadre local : elle porte une ambition européenne pour des territoires vivants, résilients, économes en ressources et riches de leur diversité biologique et culturelle.
Cependant, cette quête des grands espaces peut avoir un impact significatif sur les écosystèmes fragiles et la vie sauvage, souvent perturbée par la présence humaine. Historiquement, la nature a été perçue comme un décor pittoresque, valorisant les panoramas naturels sans toujours considérer les espèces animales qui les habitent. Les premiers parcs nationaux, par exemple, étaient créés principalement pour préserver des paysages exceptionnels, reléguant les interactions directes avec la faune à un plan secondaire. Cette approche a été renforcée par l'émergence des médias et du divertissement, façonnant une perception populaire des animaux sauvages principalement comme des icônes visuelles. Cependant, l'augmentation récente des activités de plein air a suscité de nouvelles préoccupations quant à l'impact sur la faune sauvage, d'où la nécessité de quotas et de régulations strictes, pour contrôler le surtourisme, devenu une réalité inévitable, bien que souvent contestée. Mais ces mesures sont essentielles pour préserver les habitats naturels et minimiser les perturbations...
La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet à toute personne de faire reconnaître les compétences acquises au fil de son parcours professionnel, en vue d’obtenir un diplôme ou un titre reconnu. Les 30 premiers diplômes et certificats de spécialisation de l’enseignement agricole disponibles depuis le 18 juin 2025 sur la plateforme nationale VAE sont issus des domaines de la production agricole, de l’agroalimentaire et du paysage. Cette première étape ouvre la voie à une montée en puissance : d’ici le 1er septembre 2025, l’ensemble des diplômes relevant du ministère y sera accessible. La VAE constitue un levier concret pour accompagner les reconversions professionnelles, sécuriser les trajectoires et favoriser l’installation en agriculture. Elle permet, par exemple, d’obtenir un brevet professionnel de responsable d’entreprise agricole, ouvrant droit à des aides à l’installation. Elle s’adresse aussi à des salariés agricoles souhaitant faire évoluer leur carrière et prendre davantage de responsabilités. « Près de la moitié des agriculteurs partiront à la retraite d’ici 2030. Face à cet enjeu majeur de renouvellement des générations, la validation des acquis de l’expérience (VAE) est un outil puissant pour attirer de nouveaux talents vers les métiers agricoles. Elle s’inscrit pleinement dans l’ambition de la loi d’orientation agricole, que j’ai menée à son terme, et qui fixe un objectif clair : augmenter de 30 % le nombre d’apprenants dans les formations agricoles et agroalimentaires. La VAE, ouverte à tous, permet de faire reconnaître son expérience par un diplôme. C’est une voie concrète et accessible pour s’engager dans le vivant. J’invite chacun à découvrir, via la plateforme nationale, les nombreux diplômes agricoles désormais accessibles » a déclaré Annie Genevard la ministre de l'agriculture.
Afin de définir cette liste, une mission conjointe du CGAAER (Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux) et de l'IGEDD (Inspection générale de l'environnement et du développement durable) a été mandatée. Elle s'est appuyée sur une analyse comparative avec d'autres pays européens déjà engagés dans des initiatives similaires, tel que la Belgique et les Pays-Bas, tout en tenant compte des études en cours au niveau de l'Union Européenne. Le rapport recommande un cadre de gouvernance interministérielle pour la mise en œuvre de ces listes, et propose que des organismes publics comme l'Anses, l'OFB, l'INRA et les écoles vétérinaires jouent un rôle clé dans l'évaluation des risques, la santé publique, le bien-être animal et la biodiversité. Un autre défi souligné est de ne pas dissuader les amateurs compétents qui contribuent à la conservation de la biodiversité tout en respectant les règlements. Enfin, la mission a examiné spécifiquement la détention du sanglier par des particuliers, une pratique régulée par des autorisations administratives en France et ailleurs en Europe. Plutôt que de recommander un renforcement réglementaire, l'accent est mis sur l'application effective des règles existantes.
Lors de la réunion du NADEG du 1er avril 2025, la Commission européenne avait noté une amélioration de l'état de conservation de la tourterelle des bois le long de sa voie de migration centre-ouest, une zone incluant la France. Cette évolution positive ouvre la voie à une reprise encadrée de la chasse, avec un plafond de prélèvement fixé à 10 560 individus pour la saison cynégétique 2025/2026, recommandé par le comité d'experts sur la gestion adaptative. L'arrêté propose un cadre strict pour la chasse de cet oiseau, visant à concilier la pratique cynégétique avec les impératifs de conservation de l'espèce. Chaque chasseur sera donc tenu de déclarer immédiatement tout prélèvement, via l'application mobile ChassAdapt, sous peine d'infraction. De plus, les agents habilités utiliseront l'application « ChassControl » pour vérifier les déclarations sur le terrain. Pour assurer un suivi quotidien, les prélèvements seront transmis par la FNC à l'OFB et au ministère en charge de la chasse, et dès que le plafond national sera atteint, toute déclaration via ChassAdapt sera bloquée et tout prélèvement supplémentaire deviendra donc illégal. En fin de saison, la FNC fournira un bilan consolidé des prélèvements et un rapport d'évaluation des contrôles effectués avant le 1er juin 2026. Le projet d’arrêté, ayant une incidence directe sur l’exercice de la chasse et sur l’environnement, nécessite une consultation du public qui est ouverte jusqu’au 22 août 2025.