" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Sanglier : des ultrasons pour protéger les cultures

La protection des cultures, sans avoir à clôturer les parcelles, est suivie de près par les chasseurs. A Rochefort-du-Gard, l’entreprise Repzen, dirigée par Orsolya Sabourin, teste l’efficacité d’appareils à ultrasons, dont une cinquantaine a été déployée, en partenariat avec la FDC 30. Repzen, créé il y a deux ans, est l’unique distributeur en France de ces effaroucheurs conçus en Hongrie par Vadalarm. Si le principe des ultrasons est déjà bien connu, notamment avec les sifflets pour chiens, son adaptation à la protection des cultures mérite que l’on regarde de plus près ce qui coûte aux chasseurs français quelque 70 millions d’€ par an. « Chaque appareil a une portée de 100 à 150 mètres, et pour que ça marche, il faut le placer à la hauteur des oreilles des animaux : 60 cm pour le sanglier, 150 cm pour le cerf, et l’orienter vers la provenance des animaux » précise Orsolya Sabourin qui ajoute : « les résultats sont difficiles à quantifier puisqu’on parle du vivant, mais nous avons des exemples probants, comme celui d’un champ de 50 ha de pois-chiches à Calvisson, visité tous les ans par les sangliers. Nous avons placé 15 appareils sur la parcelle et quatre semaines après le semis, aucun dégât n’a été constaté. Idem pour une pépinière de la Bambouseraie, protégée également par ces effaroucheurs à ultrasons. C’est une méthode qui va venir compléter les autres moyens d’effarouchement ».  Du côté de la FDC du Gard, on confirme que les essais qui ont été effectués sur des parcelles de maraichages et semis ont donné des résultats satisfaisants, à la condition cependant que les appareils soient bien installés en milieu dégagé, au risque de perdre en efficacité s’il y a des obstacles. L’investissement n’est pas anodin, puisqu’on parle de 150 à 400 € par appareil. Reste donc à appréhender le facteur temps de ces deux éléments : la fiabilité et la durée de vie, pour cette technologie qui semble avoir des atouts dans ce complexe domaine des dégâts de gibier.

La chasse en Autriche

Pays de grande tradition cynégétique, l’Autriche vient de prendre connaissance du sondage commandé par Jagd Österreich (la Fédération autrichienne des chasseurs) et soutenue par la FACE. Avec plus de 70% d’avis favorables, cette enquête, qui reflète les attitudes européennes plus larges, met en évidence la position de leader de l’Autriche dans la promotion de pratiques de chasse durables et éthiques. Le questionnaire comprenait cette question : « Quelle que soit votre opinion sur la chasse, acceptez-vous que des chasseurs étrangers viennent chasser dans votre pays s'ils le font conformément aux lois et réglementations sur la chasse ? ». Le résultat est éloquent puisque 13% n’y sont pas favorables, 16% se sont abstenus, et 71% ont approuvé. Maximilian Mayr-Melnhof, président de Hunting Austria, a salué les résultats de l'enquête, soulignant l'engagement en faveur de la faune sauvage et la lutte contre la désinformation. L'enquête met également en lumière l'importance mondiale de la chasse pour la conservation, en abordant en particulier la question controversée de la chasse aux trophées, cible fréquente des organisations anti-chasse. Mais le désir légitime des chasseurs de conserver un souvenir de leur chasse est largement soutenu, comme l’indiquent les résultats de l’enquête. À la lumière de ces conclusions, la FACE réaffirme son engagement à promouvoir une chasse et une conservation durables. En lançant des initiatives éducatives et en engageant un dialogue transparent, la FACE vise à faire mieux comprendre au public les impacts positifs de la chasse sur la biodiversité et la santé des écosystèmes. Ces efforts sont cruciaux pour dissiper les mythes et favoriser un discours clair et bien informé sur les pratiques de chasse et de conservation à l’échelle mondiale.

L'OFB et l’INRAE signent un nouvel accord-cadre

En présence de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Philippe Mauguin, président-directeur général d’INRAE, et Olivier Thibault, directeur général de l'OFB, ont signé, au Salon de l’agriculture, un nouvel accord-cadre témoignant de la volonté des deux établissements d’unir leurs compétences et expertises en appui aux politiques publiques, et au plus près des problématiques des acteurs des territoires. Déjà engagées conjointement suite à la signature en 2020 d’un premier accord-cadre, les priorités de travail s’articulent désormais autour de 4 thèmes stratégiques majeurs, couvrant la préservation des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques, la biodiversité terrestre, la transition agroécologique et les approches intégrées pour une transition écologique à l’échelle des territoires. L'OFB, en tant qu'acteur majeur de la préservation de la biodiversité en France, et l’INRAE, leader mondial de la recherche dans les domaines de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, unissent donc leurs forces pour relever les défis posés par le dérèglement climatique et les pressions anthropiques sur les écosystèmes. L’agence de programmes « Agriculture et alimentation durables, forêt, et ressources naturelles associées », dont l’INRAE a la charge, a pour mission de connaître et coordonner l’ensemble des forces de recherche nationales sur les thématiques de son périmètre, de construire des priorités de recherche sur des enjeux clés de société, et de participer à établir une vision stratégique nationale sur ces sujets. Le partenariat renouvelé s’inscrit dans cette dynamique, avec l’ambition commune de valoriser, diffuser les connaissances et résultats qu’ils produisent le plus largement possible, au profit des acteurs publics et, au-delà, de l’ensemble de la société.

6ème session de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement

Cette réunion du « Parlement mondial de l'environnement » s'est tenue la semaine dernière à Nairobi, au Kenya. Plus de 6 000 délégués venus de 182 pays y ont participé, pour faire face à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la nature et de la pollution. S’adressant à la presse internationale, Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE, déclarait : « Nous avons tous ressenti, et vu, les effets du changement climatique : chaleur accablante, tempêtes intenses, disparition de la nature et des espèces, sols dégradés, air sale et mortel, océans remplis de déchets plastiques et bien plus encore. Aujourd’hui, plus personne n’est à l'abri » a-t-elle ajouté. Ce fut l’occasion, pour les dirigeants réunis, d’aborder les engagements des pays aux accords de protection de l’environnement, mais aussi de discuter des voies et moyens pour renforcer les ambitions en vue de répondre aux défis croissants du changement climatique. Cette session s’est également penchée sur l’examen et l’adoption de plusieurs résolutions et décisions portant sur le rôle du multilatéralisme et l’importance des actions durables, inclusives et efficaces. Puis, à tour de rôle, les dirigeants des pays se sont succédé à la tribune, pour rappeler l’urgence de répondre au danger commun qui est le réchauffement climatique, à travers la promotion des projets des énergies propres, notamment d’énergies solaires, éoliennes et géothermiques. Organe décisionnel le plus important au monde en matière d'environnement, l’assemblée se réunit tous les deux ans pour fixer les priorités environnementales mondiales, et développer le droit international de l'environnement. 

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Salon de l’environnement 2024 de l’EGPN à Aix en Provence

Organisé tous les ans, dans la ville de Aix-en-Provence, par des étudiants en École de Gestion et de Protection de la Nature (EGPN), cet événement est l’occasion d’en apprendre davantage sur les actualités et les progrès du moment. Ce salon de l’environnement est un outil de sensibilisation pour petits et grands, professionnels ou simples curieux, afin de discuter et d’accompagner les visiteurs à travers un monde en perpétuel changement. Il ouvrira ses portes les 8 et 9 mars 2024, au cœur même du Campus Diderot Éducation, avenue du Club Hippique, à Aix-en-Provence. Du sol aux prédateurs, en passant par leurs menaces et leurs utilisations, les découvertes récentes vous surprendront. Parmi les thèmes qui seront abordés :

- les sols, fondement de la vie sur Terre, regorgent de vie microscopique et de nutriments. De l’agriculture aux écosystèmes, ils sont essentiels…

- les écosystèmes forestiers, complexes et variés, sources de diversité des écosystèmes et des habitats,

- la faune sauvage : discussion ouverte sur nos relations avec les prédateurs,

- l’Homme et la forêt : seront abordés les problématiques liés aux activités de l’Homme, les impacts, et les mesures à mettre en place pour les sauvegarder,

- les forêts primaires : sensibiliser le public face à leur importance en tant que foyer de biodiversité.

Cette édition 2024 sera placée sous le patronage de Marc-André Selosse, professeur du Musée National Histoire Naturelle (MNHN) à Paris.

La « Proposition Wolf » : un nouvel outil de conservation

C’est une initiative de la Commission européenne qui vise à moderniser la gestion du loup dans toute l’Europe, en proposant une approche équilibrée qui respecte les objectifs de conservation existants, tout en abordant les défis pratiques de la coexistence. Concernant le loup en Europe, dans le cadre juridique actuel, ces prédateurs sont strictement protégés par l’Annexe II de la Convention de Berne et l’Annexe IV de la Directive Habitats de l’UE. Ce statut a considérablement limité la flexibilité des États membres pour adapter leurs pratiques de gestion à l'augmentation des populations de loups, entraînant des défis administratifs et juridiques. Ces restrictions ont, non seulement imposé une charge aux États membres, mais ont également eu un impact localement sur les loups eux-mêmes. La « Proposition Wolf » permet donc aux Etats membres, sous certaines conditions, de déroger aux interdictions du régime de protection stricte, notamment pour protéger les intérêts socio-économiques. Les points clés de la proposition :

- solidarité et choix : les États membres ne sont pas obligés de modifier leur statut de protection. Mais pour ceux qui possèdent des loups dans un état de conservation favorable, et qui souhaitent un changement de statut, une voie vers une plus grande flexibilité s’ouvre désormais, créant la possibilité de modifier le statut de protection, éventuellement à l’avenir ;

- balancing Act : il vise à équilibrer la conservation avec les besoins pratiques de gestion, en facilitant la résolution des conflits dans les zones rurales, sans compromettre les objectifs de conservation ;

- considérations sur l'état de conservation : malgré la croissance continue de la population, la proposition note que cela ne se traduit pas automatiquement par un état de conservation favorable. Il faut également prendre en compte l'habitat et les menaces de l'espèce. En termes simples, à mesure que la population de loups augmente en Europe, cela se traduit par un nombre croissant d'évaluations d'un état de conservation défavorable au niveau biographique.

Mission d’inspection croisée en Antarctique

Dans le cadre de la mise en œuvre du « Traité sur l’Antarctique », la France et l’Australie effectuent une inspection croisée de leurs installations en Antarctique pendant la saison polaire 2023-2024. L’objectif de cette démarche est de s’assurer de la conformité des activités humaines avec les dispositions du « Traité sur l’Antarctique » et de son « Protocole de Madrid » relatif à la protection de l’environnement. Cette inspection est conforme aux engagements internationaux de la France pour la promotion des plus hauts standards de soutenabilité, notamment s’agissant des activités ayant un impact sur la cryosphère, comme rappelé dans « l’Appel de Paris » pour les glaciers et les pôles lancé lors du One Planet-Polar Summit. Une équipe d’observateurs français a donc été constituée pour procéder à l’inspection de la station scientifique australienne Casey qui s’est déroulée du 21 au 28 février 2024. Coordonnée par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (direction des affaires juridiques), elle était composée d’agents de l’institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV), de Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires (direction de l’action européenne et internationale). L’équipe d’inspection australienne s’était, quant à elle, rendue à la station française Dumont d’Urville en décembre 2023. Parmi les points cruciaux de ces inspections croisées : - la protection de l’environnement, - la vérification des infrastructures (transport, stockage, production d’électricité), - la gestion des déchets, - le respect des principes de non-militarisation et non-nucléarisation de l’Antarctique.

Le laboratoire « Labocéa », en vedette au Salon de l’agriculture

Les portes du salon se sont refermées sur un bilan, somme toute assez satisfaisant, malgré l’ambiance des premiers jours plombés par la crise agricole. Cependant, dans ce contexte, quelques vitrines ont élégamment sorti leur épingle du jeu, ce qui fut le cas du laboratoire public « Labocéa », le plus important labo de santé animale qui traque les épidémies dans les élevages. « MHE », « BVD », « PPA », « FCO », « IAHP »… voilà des appellations inconnues du grand public, mais qui sont la hantise des éleveurs, car derrière ces abréviations menacent de terribles maladies comme la peste porcine africaine ou la grippe aviaire, qui font planer de lourdes menaces sur les cheptels et bien des espèces de faune sauvages. Répartis sur cinq sites en Bretagne, les 600 collaborateurs de « Labocéa » traquent sans relâche les dangers qui pèsent sur les animaux, mais également sur les humains dans le cas de zoonoses, ces maladies transmissibles à l’homme. Agréé par les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, chaque site du laboratoire possède son propre champ d’intervention : porcs et volailles à Ploufragan (Côtes-d’Armor), poissons à Quimper, ruminants à Fougères (Ille-et-Vilaine), environnement, qualité de l’eau, agroalimentaires à Brest et biologie végétale à Combourg…

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Signature d’une convention-cadre entre l’ONF et la Fondation François Sommer

Vendredi dernier, 1er mars 2024, Valérie Metrich-Hecquet, directrice générale de l’ONF et Alban de Loisy, directeur général de la Fondation François Sommer, ont signé une convention cadre en présence de Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, lors du salon international de l’Agriculture. Prévue pour une durée de 5 ans, cette convention a pour but de renforcer les liens existants entre l’établissement gestionnaire des forêts publiques françaises, et la Fondation reconnue d’utilité publique, qui gère le musée de la Chasse et de la Nature à Paris, l’Ecole et Domaine de Belval dans les Ardennes et le Parc national de Gilé au Mozambique. « Dans le contexte de l’adaptation des forêts au changement climatique et de la mobilisation de l’Etat en faveur de la résilience des forêts, l’équilibre sylvo-cynégétique est plus que jamais un enjeu majeur pour réussir le renouvellement forestier. Ce partenariat amplifié avec la Fondation Sommer permettra de partager nos connaissances, de développer les expérimentations et de réaliser des formations communes » déclarait Valérie Metrich-Hecquet. Elle était suivie en cela par Alban de Loisy : « Cette convention-cadre confirme au niveau national une collaboration déjà forte à Belval, notamment sur la thématique du maintien de l’équilibre forêt-gibier, d’une meilleure connaissance scientifique des écosystèmes forestiers et de pratiques sylvicoles expérimentales. L’ouverture, en 2026, du nouveau centre de formation et de recherche de la Fondation à Belval, sera l’occasion de renforcer encore davantage ce partenariat avec l’ONF »...

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Les faits divers de la semaine

- Aisne : un sanglier en liberté fait la manche auprès des automobilistes du côté de Soissons. N’ayant aucune crainte, ni de l’homme ni du véhicule, l’animal vraisemblablement apprivoisé, a été filmé et photographié à Longpont. Echappé ou abandonné, son comportement inquiète néanmoins et une association tente de le capturer pour éviter une collision ou autre incident du genre.

 

- Alpes-Maritimes : une ponette pleine, qui aurait dû mettre bas en avril, a été tuée et dévorée par une meute de loups, dans le PN du Mercantour. Ce nouvel incident, qui est à mettre sur le compte de cet inutile prédateur, grand destructeur de tout ce qui bouge dans la faune sauvage et les animaux domestiques, s’est passé dimanche dernier. Selon le communiqué, c’est un agent de la DDTM qui a relevé les premières constatations qui semblent ne faire aucun doute sur la responsabilité des loups.

 

- Ardennes : un accident de chasse s'est produit à Senuc, le dimanche 25 février. Un chasseur a été blessé à la cuisse par l’explosion du canon de son arme. Sérieusement touché, son état a nécessité son transport à bord de l'hélicoptère de la structure mobile d'urgence et de réanimation (Smur) vers le CHU de Reims. La gendarmerie était présente sur les lieux pour sécuriser la situation et établir les circonstances de l'accident. 

 

- Ardennes encore : en partenariat avec la FDC 08, l’Association  Ardennes Gibier d’eau » a confectionné une bonne centaine de nids, destinés à accueillir les futurs canes couveuses des lacs, étangs et autres plans d’eau du département. Réalisés par un groupe de jeunes bénévoles de l’association, sous l’œil bienveillant du président Loris Savart, ils sont à la disposition des chasseurs qui en feront la demande au 03 24 59 85 20, et ce gratuitement, mais sous réserve de simplement s’engager en retour à signaler à l’association si ces nids ont été occupés ou non… Cette opération intitulée « Balance ton nid ! » est renforcée par le regarnissage de près de 20 autres nids tubulaires anciens.

 

- Aube : la semaine dernière, la photo d’un sanglier « monstrueux » de 196 kg, tué en forêt de Clairvaux, était diffusée sur Facebook. L’évènement était repris par des médias qui en rajoutaient une louche, en précisant que l’animal était très bien armé, et qu’il était à mettre au palmarès d’un invité. Il ne s’agissait en fait que d’une plaisanterie de fin de saison, une fausse annonce pour un vrai canulard de potache. Précisons donc que le record est toujours ce sanglier de 171 kilos, prélevé sur ce même massif il y a une vingtaine d’années… un jour de Saint-Nicolas !

 

- Dordogne : des sociétés de chasse du sud-ouest du département dénoncent la hausse de la taxe territoriale et demandent notamment une mutualisation des coûts des dégâts. Une vingtaine de signataires ont adressé en ce sens un courrier à leur FDC, lundi dernier, pour faire part de leur mécontentement. En ligne de mire, la hausse de 300 %, dans les secteurs les plus touchés, de la contribution territoriale due au titre des dégâts du grand gibier qui est passée de 0,35 €/ha à 1,08 €/ha. Alors qu’une quarantaine d’agriculteurs ont manifesté le jeudi 22 février devant la FDC, les présidents des associations se disent « conscients du problème » et en appellent à davantage de solidarité départementale.

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Ministère de la Transition écologique : 3000 postes à pourvoir

A la recherche de compétences en aménagement du territoire, en énergie, transport, chimie, environnement, construction, biologie… le ministère de la Transition écologique cherche ses futurs talents. Par le biais de la marque employeur « Écrivez avec nous l'histoire de la transition écologique », le ministère lance une vaste campagne de recrutement. En ligne de mire, 3000 postes sont à pourvoir, ouverts à tous les types de profils de bac à bac+5, dont un tiers par concours et deux tiers par voie contractuelle. Plus de 200 métiers sont accessibles dans toutes les filières : logement, prévention des risques, habitat, protection de la biodiversité, aviation civile, transport, énergies renouvelables, climat… « Si nous recherchons beaucoup d'ingénieurs et de techniciens, nous sommes aussi en quête de candidats sur des fonctions supports dans le juridique, la communication, le numérique », précise Sofiène Bouiffror, chef de projet attractivité à la Direction des ressources humaines du ministère. Dix métiers sont particulièrement mis en avant : chef de projet opérations routières, ingénieur de la sécurité et de l'aviation civile, chargé de rénovation urbaine, chargé de la police de l'eau, gestionnaire de paie… Mais aussi chef de projet énergie renouvelable pour travailler sur l'éolien, le photovoltaïque, ou encore un métier qui nécessite des compétences en écologie, météorologie, géologie, modélisation. Les futures recrues auront pour vocation de renforcer la politique publique dans la filière prévention des risques. Ils auront aussi pour mission de répondre aux enjeux de la loi Industrie verte, via la réindustrialisation durable. Les postes à pouvoir sont ouverts sur tout le territoire. « 90% de nos agents évoluent en région avec notamment des missions en Outre-mer et à l'international au sein d'ambassades » précise encore Sofiène Bouiffror. En outre, quel que soit leur niveau de compétences, toutes les nouvelles recrues bénéficieront d'un accompagnement. Les candidats recrutés par concours intégreront les écoles de la fonction publique. Quant aux agents engagés issus d'autres ministères ou du privé, ils suivront des formations professionnalisantes afin d'accéder aux compétences qui viendraient à leur manquer ». Si des offres d'emploi sont d'ores et déjà diffusées sur le portail du ministère, la plupart des postes seront à pourvoir à partir de septembre 2024.

Le Parlement européen a adopté le règlement sur la restauration de la nature

Selon la Commission européenne, 81% des habitats et des écosystèmes de l’UE sont en mauvais état de conservation, et cette dégradation a un impact sur les espèces végétales et animales. Malgré ce constat, il s’en est fallu de peu, le 12 juillet 2023, que la restauration des écosystèmes européens passe à la trappe, résistant à 12 voix près, à la tentative d’annulation pure et simple du texte. Changement de ton et de cap mardi dernier, quand le Parlement européen a adopté le règlement sur la restauration de la nature. Les Etats membres vont donc devoir s’engager à mettre en place des mesures de restauration sur 20% des terres et mers européennes d’ici 2030, et sur 100% des surfaces dégradées d’ici 2050. Cet objectif général sera décliné par type d’écosystème (marins, forestiers, agricoles, urbains, etc.) et adapté aux réalités environnementales nationales. A cause de ces contraintes supplémentaires, les opposants au texte ont déclaré que celui-ci aurait des effets néfastes sur l’agriculture, la pêche et la société en général, menaçant la sécurité alimentaire de l’Europe et les emplois. Les Etats membres ont désormais deux ans pour élaborer leurs plans nationaux de restauration, qui seront révisés par la Commission jusqu’en 2027 au plus tard.