Champagne Laurent Courtillier

Créé en 1994, le domaine Laurent Courtillier est situé dans le vignoble AOC (Appellation d'Origine Contrôlée), en plein cœur de la Côte des Bar, en Champagne. Chez ce « Récoltant-Manipulant », les cuvées sont élaborées dans le plus grand respect de la tradition champenoise, de la taille manuelle à l’assemblage, et, après vieillissement, à la mise en bouteille au domaine.

 

Pour en savoir plus sur ces Champagne de caractère de la Côte des Bar, c'est ICI

Journée mondiale des limicoles

Célébrée tous les ans le 6 septembre, la « Journée Mondiale des Oiseaux Limicoles » (petits échassiers de l'ordre des Charadriiformes) invite les ornithologues amateurs et expérimentés du monde entier à participer au recensement international de ces oiseaux. Près de 50 % des espèces sont en déclin, et leur habitat naturel, principalement les zones humides de l’intérieur des terres et du littoral, est en train de disparaître. Le comptage international des limicoles a donc pour but de mieux connaître ces oiseaux, qui seront, du 20 au 24 septembre 2024, au cœur du colloque du « Wader Study Group ». Il rassemblera à PlanetOcéan à Montpellier, des scientifiques du monde entier qui travaillent sur la connaissance et la conservation des oiseaux limicoles, afin de :

- partager les dernières connaissances sur ces espèces et échanger sur différents thèmes liés,

- renforcer le réseau international d'experts,

- aider à la prise de décision basées sur des études scientifiques.

Dès le vendredi 20, pré-conférence en français par des scientifiques internationaux reconnus. L’évènement est coorganisé avec le Cefe/CNRS et le CEN Occitanie. Il a pour objectif de permettre à des personnes ne parlant pas ou peu anglais de pouvoir échanger sur ces sujets ornithologiques. Ensuite, du samedi 21 au lundi 23, ce sera 3 jours de présentations et d'échanges :

- présentations scientifiques (orales et posters)

- assemblée générale du WSG

- gestion des limicoles et de leur environnement dans le contexte de changement global.

Enfin pour terminer le mardi 24, visites de terrain en trois excursions commentées.

La pression du gibier sur la forêt

Le sujet fait régulièrement débat, surtout au moment de l’ouverture générale de la chasse du grand gibier, car les forestiers et les chasseurs posent deux regards différents sur l’environnement forestier. Il y a donc nécessité de s’accorder sur les éléments d’estimation des dégâts, afin de « parler le même langage ». L’objectif est, d’une part de préserver l’avenir de la forêt (semis et plants), et d’autre part la faune sauvage qu’elle abrite. Il apparait alors nécessaire que le meilleur compromis soit trouvé entre les deux parties. Pour les forestiers, les indices de consommation par le gibier, qui sont recherchés prioritairement sur les semis ou les plants, ont une importance capitale, car c’est l’avenir et la pérennité de la forêt qui sont en jeu. Les futurs arbres doivent être en nombre suffisant, et posséder une bonne conformation. Les abroutissements, les frottis et la mise à nu des racines peuvent, par leur intensité, compromettre leur développement normal, voire provoquer leur disparition. De la notion d’indice de présence d’animaux, on passe donc à celle de dégâts forestiers, qui seront quantifiés par un diagnostic. Il existe différentes méthodes pour évaluer cette intensité, mais toutes reposent sur un échantillonnage statistique permettant de mesurer un taux de dégâts. Les chasseurs peuvent être invités à participer, avec le forestier, à la réalisation de ces relevés, en parcourant la totalité de la parcelle, mais excluant les lisières, lieux d’alimentation privilégiés des animaux. L’observation se limitera sur les semis et/ou plants ayant un intérêt recherché par le forestier. Selon les essences majoritaires, aux 100 ha, une forêt pourra supporter de 2,5 à 4,5 grands cervidés et de 4 à 8 petits cervidés.

Les changements environnementaux dépassent les taux d’adaptation évolutive des forêts

Si le bagage génétique détermine, en partie, la capacité de la forêt à s’adapter à un environnement changeant, il en va de même pour les nombreux types de modifications épigénétiques, qui se produisent entre elles, et qui varient sur des échelles de temps beaucoup plus rapidement que l’émergence de nouveaux allèles bénéfiques. Dans les populations d’arbres à longue durée de vie, lorsque les changements environnementaux dépassent les taux d’adaptation évolutive, la plasticité des traits liés à la tolérance au stress, à la dormance, et à la dispersion, peut être vitale pour prévenir l’extinction. En conséquence, la plasticité phénotypique induite par la modification épigénétique peut être particulièrement critique pour les organismes sessiles à longue durée de vie, tels que les arbres, qui doivent compter sur cette plasticité pour suivre le rythme des changements environnementaux anthropiques rapides. Des études ont fait état d’effets importants de la méthylation de l’ADN, mais on sait peu de choses sur leur rôle dans les plantes non modèles, et en particulier chez les arbres. Cependant, des découvertes en épigénétique végétale, en particulier celles qui concernent la capacité des arbres à s'adapter, ou à échapper aux facteurs de stress associés au changement climatique rapide, offrent une voie prometteuse vers la compréhension des réponses des arbres au changement du climat.

INPN : 3,4 millions de données d’observations d’espèces transmises via « CardObs »

« CardObs » est un outil en ligne de saisie et de gestion de données naturalistes et d’informations associées (localisations, dates, etc.) accessible depuis 2007 à toute personne ou structure ayant des compétences naturalistes, et qui souhaitent stocker et valoriser ses données. Il couvre à la fois la France métropolitaine et l’Outre-mer, ainsi que l’ensemble de la faune, de la flore, et de la fonge, qu’elle soit terrestre ou marine. Cet outil rassemble aujourd’hui plus de 750 utilisateurs actifs qui contribuent, par la transmission de leurs données à l’INPN, au Système d'information de l'inventaire du patrimoine naturel (SINP). Les données d’observations saisies sous « CardObs » ont récemment dépassé les 3,4 millions d’occurrences, sur plus de 62 400 taxons. Une importante diversité taxonomique se retrouve au sein de ces données, qui comprennent notamment 35 % d’insectes, 29 % de végétaux, 14 % de vertébrés (dont 10 % d’oiseaux), 12 % d’arachnides, 6 % de mollusques, et 4 % d’autres groupes. Ces données alimentent les synthèses communales et départementales disponibles sur l’INPN, et seront bientôt disponibles en consultation et téléchargement via OpenObs. Elles sont également accessibles à la demande via le formulaire dédié de l’INPN.

Le loup présent dans 83 départements français

Selon la Fédération nationale ovine (FNO) le loup est désormais présent dans plus de 80 départements français. Autant dire qu’il est partout, ce qui inquiète encore plus les éleveurs. Alimentée régulièrement par des constats d’attaques de troupeaux, ovins et bovins, en montagne principalement, cette présence suscite le doute quant au nombre de loups annoncés par les autorités. Alors que les estimations sont loin d’être précises pour les espèces qui ne font qu’un petit par an, les grands cervidés par exemple, la fiabilité des comptages, pour les loups, relèvent pour les éleveurs qui sont tous les jours sur le terrain, de la plus grande fantaisie. Claude Font, secrétaire général de la FNO a déclaré : « Au total, ce sont 83 départements qui ont sollicité les services de l’État pour mettre en place des mesures de protection des troupeaux contre le loup, c’est-à-dire la présence de bergers, de parcs nocturnes électrifiés et de chiens patous. Dans 60 départements, il y a eu des actes de prédation du canidé attestés par des constats de l’OFB ». Mais cela n’empêche pas l’association France Nature Environnement, de déclarer le loup en danger de survie en France. Quant à l’indispensable utilité du prédateur, vantée par ceux qui n’en ont sans doute jamais vu en liberté, elle questionne ainsi : comment avons-nous pu vivre sans loup pendant presque un siècle ?

Union européenne : les maladies animales sont de retour

Cet été, plusieurs maladies animales sont réapparues au sein des pays de l’Union européenne (UE) :

- la peste des petits ruminants (PPR) en Grèce et en Roumanie : depuis la mi-juillet, ces deux pays luttent contre cette maladie également connue sous le nom de peste caprine. Le 20 août, la Commission européenne a annoncé la création de zones règlementées afin d’endiguer la propagation du virus. Conformément aux protocoles de sécurité sanitaire de l’UE, les troupeaux doivent être abattus si une infection est détectée.

- la peste porcine africaine (PPA) en Allemagne, en Pologne et en Italie : son virus, très contagieux et souvent mortel pour les porcs, a connu une résurgence en août, avec l’apparition de nouveaux foyers en Allemagne, en Pologne et en Italie. Le 20 août, la Commission européenne a proposé des mesures plus strictes dans la région allemande du Bade-Wurtemberg à la suite de nouveaux cas détectés chez des porcs d’élevage. L’Italie a également signalé des foyers dans les régions du Piémont et de la Lombardie, conduisant à l’extension des zones touchées. La région polonaise de Kujawsko-Pomorskie a connu une évolution similaire. A l’heure actuelle, il n’existe ni vaccin ni remède contre la PPA, maladie qui affecte l’industrie de l’UE depuis des années. La Chine interdit depuis 2020 les importations de viande de porc en provenance d’Allemagne, le plus grand producteur de l’UE avec l’Espagne.

- la grippe aviaire en Bretagne et au Portugal : deux nouveaux cas de grippe aviaire ou influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été détectés en France au mois d’août. La saison épidémique 2021-2022 avait entraîné l’abattage de 48 millions d’oiseaux dans les élevages européens, dont 21 millions en France. Le premier cas confirmé depuis janvier a été détecté le 13 août dans un élevage de volailles d’Ille-et-Vilaine, en Bretagne. Le deuxième cas, identifié le 20 août, concernait un élevage de dindes du Morbihan, également en Bretagne. Si le nombre global des détections en Europe est le plus faible depuis 2019-2020, le virus continue de circuler et les autorités de santé publique recommandent une surveillance accrue en attendant les nouvelles vaccinations de l’automne.

- la maladie hémorragique épizootique, de retour en France, en Espagne et au Portugal : le virus de la maladie hémorragique épizootique (MHE) présente des symptômes similaires à ceux du virus de la fièvre catarrhale ovine. Il se transmet via les moustiques et préoccupe grandement les éleveurs. Cet été, le sérotype 8 de la MHE a fait son retour en France, qui avait connu son premier foyer en septembre 2023. La semaine dernière, le gouvernement français a annoncé que plus de 4 000 foyers ont été enregistrés dans les exploitations agricoles du pays. En Espagne, les cas se multiplient dans le nord du pays, où les éleveurs réclament davantage de fonds pour faire face à l’impact économique de la maladie.

- la fièvre catarrhale ovine (FCO) en France, en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg et au Danemark : ce virus a fait la une des journaux ce mois-ci lorsque des cas de FCO de sérotype 3 (FCO-3), associé à une mortalité accrue chez les ovins, ont été signalés pour la première fois en France, au Luxembourg et au Danemark. Depuis le début de l’été, les cas de FCO-3 se sont aussi multipliés en Belgique, aux Pays-Bas, et en Allemagne. Pour lutter contre l’épidémie, les Pays-Bas ont accordé une autorisation d’urgence pour trois nouveaux vaccins contre la FCO-3, mais ils n’ont pas encore reçu l’approbation de l’UE...

[ LIRE LA SUITE... ]

Sonosylva : pour évaluer la pollution sonore en forêts

Ecouter les milieux forestiers pour repérer les pollutions sonores qui interfèrent avec la biodiversité, tel est l’objectif de Sonosylva, lancé en mars 2024. Le projet, porté par l’Office français de la biodiversité et le Muséum national d’histoire naturelle, conduit des chercheurs du CNRS à établir un spectre complet des espèces animales vivant dans les milieux forestiers, à partir de leur niveau sonore. Pour ce faire, un magnétophone est fixé sur un arbre de chacune des 101 forêts protégées de France, et de mars à septembre, enregistre une minute de sons par quart d’heure, un jour sur deux. Cette observation, non-intrusive, présente l’avantage de suivre rigoureusement l’évolution de la biodiversité animale d’un milieu, sur le temps long. Ce type d’étude éco-acoustique repose sur une fine analyse de la diversité sonore d’un milieu, dont les enregistrements sont classés en quatre catégories de sons :

- la biophonie : sons émanant du vivant,

- la géophonie : sons naturels non vivants (vent, pluie…),

- la technophonie : sons produits par les activités humaines,

- l’anthropophonie : sons issus de la voix humaine.

Tout est enregistré : moteurs de voitures et d’avions, tronçonneuses, loisirs, voix humaines. Ainsi, en tenant compte des sons d’origine humaine, Sonosylva peut également mesurer l’impact des activités humaines au-delà du seul aspect visible et spatial. En interférant avec les chants d’oiseaux, les stridulations d’insectes, les cris des mammifères, l’amplitude sonore des bruits humains perturbe et brouille les fréquences de communication animale, essentielle à leur survie. Les chercheurs prévoient enfin de croiser les données récoltées avec celles fournies par Météo-France, pour évaluer l’impact des changements climatiques (crues, canicules, tempêtes) sur les milieux de vie animaux.

Dimanche 8 septembre : Journée Vénerie au château de Carrouges (Orne)

Fort du succès de l'édition 2023, le château de Carrouges a concocté un programme encore plus riche et complet autour de la chasse à courre, dimanche prochain. Les organisateurs de « A cors et à cris » ont donc enrichi et affiné le programme de cette journée avec démonstrations, spectacles et animations. Les horaires sont les suivants :

- 10h00 : ouverture du site au public,

- 10h30 : spectacle « La chasse à la licorne » par la Compagnie Licorne, avec des chevaux, de la musique, des chants et de l’acrobatie,

- 11h00 : sur la pelouse d’honneur, messe de Saint-Hubert présidée par Monseigneur de Germiny, évêque émérite de Blois, et natif de Saint-Maurice-du-Désert. La cérémonie sera sonnée par les trompes de chasse d’Écouves,

- 12h00 : sera venu le temps de l’apéritif sur la pelouse du Châtelet, avant un déjeuner « Partie de Campagne », dès 12 h 15,

- 13h30 : présentations du Haras national du Pin,

- 14h00 : présentation de l’équipage Kermaingant,

- 14h30 : spectacle de fauconnerie par Les Ailes de l’Urga,

- 15h00 : spectacle « La chasse à la licorne »,

- 15h30 : le Haras national du Pin et la brigade équestre de la Gendarmerie nationale seront de la partie,

- 16h00 : sensibilisation à la lutte contre les feux de forêt par le SDIS de l’Orne,

- 16h30 : seconde session du spectacle de fauconnerie à 16 h 30,

- 17h15 : bouquet final avec « Une journée de chasse à Carrouges » où chiens, cavaliers et sonneurs résumeront en quelques minutes le déroulé d’une journée entière.

Tout au long de la journée le « village » d’artisans et d’associations, avec des animations et démonstrations pour toute la famille, accueilleront le public. Des expositions thématiques de photographies et cartes postales sont également prévues, et les enfants ne seront pas oubliés, entre jeux en bois et découverte de la nature.

Fête de la Sange 2024 à Sully sur Loire

Le week-end prochain, du 6 au 8 septembre, tous les passionnés, les amateurs et les familles se retrouveront dans le parc du château, à Sully sur Loire, pour la 27ème édition de la Fête de la Sange. Ce salon de la chasse, de la pêche, de la nature, de l’environnement, de la gastronomie et du patrimoine est devenu un évènement incontournable de la région Centre, dont la notoriété grandit au rythme de la qualité des animations proposées. En 2023, les festivités ont attiré 27 000 visiteurs, un record que les organisateurs envisagent de battre. La Fête de la Sange fera honneur, cette année, au Portugal. La culture, les traditions et la gastronomie de ce pays seront mises en avant, soutenues par les 4 groupes folkloriques et tambours portugais qui seront présents. Dès le vendredi matin, à partir de 9 heures, les visiteurs pourront profiter du village chasse et pêche, mais aussi du village pour enfants. Cette première journée se terminera par un concert donné par les « Mauvais garçons » du Loiret, en soirée. L’entrée sera gratuite. Pour le reste du week-end, l’entrée est au tarif de 7 euros, ce qui donnera le droit de profiter du concert du groupe celtique rock « Whiskey in the Jar ». D’autres animations auront lieu comme le lâcher de pigeons voyageurs, les démonstrations d’équipages de vènerie ou encore les démonstrations de chiens de troupeau. Le dimanche, un vide-grenier avec plus de 200 exposants attendus, aura lieu entre l’allée de Tilleuls et la place Henri-IV. La fête de la Sange est réalisée avec le soutien de la municipalité de Sully sur Loire, la communauté de communes du Val de Sully, le département du Loiret, la région Centre Val de Loire, la fédération de Pêche du Loiret, la fédération des chasseurs du Loiret, la centrale nucléaire de Dampierre en Burly, le groupe Basty automobiles et tous les autres annonceurs.

Les faits divers de la semaine

- Allier : les 6 et 7 septembre prochains, la Société des Amis de la Forêt de Tronçais (SAFT) et l’ONF célèbreront 70 ans de collaboration autour de la forêt de Tronçais. Cette relation se révèle riche de souvenirs marquants, de projets et de souhaits pour l’avenir. Avec son histoire profondément liée à celle des hommes, la forêt de Tronçais a connu des périodes de prospérité, mais aussi des difficultés. Si elle a connu le meilleur avec la mise en place de la première futaie régulière de chêne, au 19e siècle, elle a subi le pire lorsque les forges entrainaient la surexploitation du massif et ruinaient les efforts de reconstitution voulu par Colbert. « Tout le monde s’accorde sur un point : ce que l’homme a voulu construire à Tronçais, la nature a permis de le dépasser » souligne Michel Adrien, le président de la Société des Amis de Tronçais.

 

- Alpes-de-Haute-Provence : vendredi dernier, à Digne les Bains, les équipes de l’ONF et ses partenaires se sont réunis pour célébrer l’inauguration du nouveau bâtiment bois, en présence de Valérie Metrich-Hecquet, directrice générale de l’Office, et Marc Chappuis, préfet des Alpes-de-Haute-Provence. Quatre années auront été nécessaires pour donner vie à ce nouveau bâtiment, installé face au Cousson, la montagne emblématique de Digne. La construction accorde une très large place à l’emploi du bois pour la structure, bois récolté dans les forêts domaniales du département : mélèze du Haut-Verdon pour le bardage, sapin des Gorges du Sasse pour la charpente, et pin noir de la vallée du Jabron pour l’ossature bois. Il contribue ainsi à promouvoir l’utilisation dans la construction de bois certifié PEFC ainsi que les essences de montagne, en phase avec la stratégie et l’image de l’ONF.

 

- Ariège : bis repetita… alors que la préfecture, pour soutenir les éleveurs, a pris un nouvel arrêté d'effarouchement des ours, l'association One Voice l’a de nouveau attaqué. Mais dans sa décision rendue mardi dernier 27 août, le juge des référés du Tribunal administratif de Toulouse a rejeté le recours déposé par One Voice. L’arrête préfectoral qui stipule que : « À la demande du groupement pastoral du Trapech, il est autorisé la mise en œuvre des tirs d’effarouchement non-létaux de l’ours brun, pour prévenir des dommages aux troupeaux. (…) Les agents réalisant les opérations ne détiennent aucune munition létale du calibre des armes utilisées ». La demande de suspension des tirs d’effarouchement a donc été rejetée.

 

- Aveyron : les chasseurs aveyronnais continuent d’aller au-devant des autres et de sortir d’un cadre uniquement cynégétique. Jean-Pierre Authier, président de la FDC a expliqué notamment que les techniciens accueillent tous les ans plusieurs dizaines d’écoles : « En fonction de nos disponibilités, nous oscillons entre 800 et 1 000 enfants reçus annuellement dans l’espace ludo-pédagogique de la Gachoune ». Pour 2024, les chasseurs aveyronnais auront accompagné pour des leçons pas moins de 26 classes de 6e. Mais la FDC ne s’arrête pas là, puisque, sous l’impulsion de Nicolas Barthe, les chasseurs aveyronnais partent également à la rencontre des sportifs de pleine nature. En faisant découvrir la venaison et en participant à l’entretien des chemins, ils font la démonstration que le partage de l’espace, dans le plus grand respect de la propriété privée, est une réalité.

 

- Côtes d’Armor : une grave pollution a été détectée, le vendredi 23 août, dans la rivière Arguenon, à Plénée-Jugon, par un des membres de la Société de pêche. « Vendredi soir, le niveau de la rivière était bas. La pluie n’est arrivée que dans la matinée de samedi. Toutes les truites sont mortes » raconte Bernard Calfort. L’association a contacté le président de la Fédération départementale de pêche ainsi que l’OFB et la gendarmerie.  Une enquête est en cours pour rechercher les responsables de cette pollution...

[ LIRE LA SUITE... ]

Fédération Nationale des Chasseurs : y-a-t-il encore un pilote dans l’avion ?

Il n’y a plus aucun doute, Willy Schraen est bien devenu un véritable politicien : « Je démissionne, mais… je ne pars pas ! ». Après quelques timides interventions au cours de l’été, sans doute pour prendre le sens du vent, et mesurer la température de l’accueil qui l’attend pour le vrai retour de son faux départ, le démissionnaire de la FNC se manifeste de nouveau en tant que président, après le naufrage d’Alliance rurale et son piètre score aux élections européennes. Les ailes brulées par la politique, l’homme est désormais bien seul pour défendre la chasse, retenu, a-t-on entendu dire, par son Conseil d’administration. Le collège des présidents des FDC, quant à lui, est resté bien silencieux, aucun n’ayant l’envie de s’attirer les foudres de celui qui parle fort, mais qui est de moins en moins audible. Les deux accidents mortels qui endeuillent ce début de saison lui donnent l’occasion de se manifester, ce qu’il a fait sur sa page Facebook mardi dernier...

[ LIRE LA SUITE... ]

Service Civique écologique

Le 8 avril 2024, la ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, de la ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles, et le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu ont réuni les acteurs clés du futur Service Civique écologique (Agence du Service Civique, LPO, ENEDIS, Eco Maires, un jeune en Service Civique et le Medef) pour lancer officiellement la co-construction de ce dispositif novateur, répondant à une forte demande de la jeunesse. Ouvert aux inscriptions depuis mardi dernier, 27 août, il a pour objectif de permettre à 50 000 jeunes de s’engager concrètement dans la transition écologique, d’ici 2027. À travers ce dispositif, ils pourront agir en faveur de la transition écologique pendant une mission indemnisée, d’une durée de 6 mois à 1 an, auprès d’une association, d’une collectivité, d’un opérateur public, ou d’une entreprise publique de la transition écologique. Les mille premiers volontaires, formés et mobilisés dès cette année, auront pour mission de sensibiliser d’autres jeunes sur l'importance de s'engager en faveur du climat en rejoignant le Service Civique écologique, une initiative conjointe du Gouvernement, de l'ADEME et de l’association Uniscité. En termes d'indemnités mensuelles, celles-ci s'élèvent à 620 euros, pouvant aller à 735 euros pour les étudiants boursiers des échelons 5 à 7. Les missions des ambassadeurs débuteront dès cet automne. Les inscriptions se font en ligne uniquement.

 

Pour s’inscrire : c’est ICI