Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Semaine européenne du développement durable 2024 : ouverture de l'espace d’inscription

L'espace européen d’inscription des actions organisées dans le cadre de la « Semaine européenne du développement durable » qui se déroulera du 18 septembre au 8 octobre 2024, est ouvert. Accessible à tous (collectivités, associations, écoles, entreprises, élèves ou étudiants), il permet à ceux qui le souhaitent, d’inscrire une activité, un projet ou un événement. Initiée par la France en 2003, cet événement est devenu eeuropéen en 2015. La « semaine du développement durable » vise à sensibiliser aux 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030, et d’encourager la réalisation d’actions concrètes par les citoyens, les administrations et les entreprises. 

Elle encourage une mobilisation concrète à toutes les échelles individuelles et collectives, en promouvant, via un espace dédié, les initiatives en faveur du développement durable : conférences, expositions, organisation de marchés, projections de films, projets d’éducation, défis… En 2023, plus de 5 000 projets au niveau européen dont 400 en France ont été recensés. Si vous avez l’envie de proposer votre événement, rendez-vous sur l’espace dédié à la SEDD. Pour participer :

- concevez et organisez votre projet,

- enregistrez-le sur l’espace dédié à la SEDD,

- communiquez sur votre évènement grâce au kit de communication téléchargeable sur le site Agenda 2030, rubrique « Mobiliser pour un développement durable/ressources ».

 

Pour proposer votre événement, c’est ICI

La suspension de la chasse du courlis cendré et de la barge à queue noire est actée

Le rouleau compresseur des Verts avance inexorablement, et sous la pression des ONG, l’Etat a cédé pour les quatre espèces suivantes :

- le grand tétras : pour lequel le Conseil d'État a déjà imposé un moratoire de cinq ans,

- le courlis cendré : un moratoire d’un an imposé par l’Etat (interdiction de chasse jusqu’à fin juillet 2025),

- la barge à queue noire : un moratoire d’un an imposé par l’Etat (interdiction de chasse jusqu’à fin juillet 2025),

- et la tourterelle des bois dont la consultation du public a été décalée de 15 jours (jusqu’au 16 août prochain). L’arrêté de suspension devrait suivre…

Les arrêtés concernant le courlis cendré et la barge à queue noire ont été publiés vendredi dernier, 3 août 2024. Et malheureusement ce n’est terminé puisque la LPO demande à l’Etat de retirer toutes les espèces « en mauvais état de conservation » de la liste du gibier chassable. Vous l’avez compris, comme quelque part, il y aura toujours une région en mauvais état de conservation : « Il suffirait à l’Etat de respecter son engagement de 2017, en retirant les espèces d'oiseaux inscrites sur la liste rouge de l'UICN… qui établit un classement de toutes les espèces au niveau mondial, européen et national sur la base de différents critères… » a déclaré la LPO. Timide réaction de la FNC : « Ces listes sont appelées à tort « liste rouge » alors que, pour certaines espèces y figurant, les clignotants sont au vert, car elles bénéficient d'un bon état de conservation… Certaines espèces dites « menacées » selon le classement de l'UICN peuvent donc continuer à être chassées car cette pratique règlementée et encadrée n'a pas d'impact significatif sur leur état de conservation ».

Le cerf de Virginie, nouveau réservoir du Sars-CoV-2

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le cerf de Virginie attire l’attention des scientifiques qui voient en lui un acteur majeur de la diffusion du coronavirus dans le monde. Une étude publiée le 10 juillet dernier, dans Nature, valide le fait que si les Américains ont transmis le virus de la Covid-19 aux cervidés sauvages des centaines de fois, il en est de même dans l’autre sens. Les scientifiques ont ainsi pu retracer la circulation des variants du coronavirus au sein des populations de cerfs de Virginie. Grâce à l’analyse de 8 830 échantillons nasopharyngés prélevés chez cette espèce, des contaminations zoonotiques de l’humain au cerf, puis de cerf à cerf, et du cerf à l’humain ont été constatées pour 944 échantillons positifs. Plusieurs souches virales semblent également encore muter, notamment les variants alpha, gamma, delta et omicron, responsables de nombreux décès au début de la pandémie chez l’humain. Cela signifie donc que les nouveaux variants, introduits chez le cerf par l’humain, continuent de persister et d’évoluer chez cet animal, même après leur déclin dans la population humaine. Ce n’est pas une bonne nouvelle, d’autant qu’il a été mis en évidence que trois mutations ont suivi un schéma de propagation de l’humain au cerf, et du cerf à l’humain une fois le virus muté. Cette étude souligne en outre l’inquiétude des scientifiques de voir la manière dont le coronavirus pourrait infecter les animaux au fur et à mesure de sa circulation entre l’humain et la faune sauvage.

Filière venaison en circuit court

L’accroissement des populations de cervidés et de sangliers constitue une perturbation majeure sur les milieux forestiers et ruraux. Il est donc nécessaire de maîtriser leur influence non seulement pour la forêt et le maintien de la biodiversité, mais aussi pour réduire les dommages aux cultures, les risques sanitaires et les collisions avec des véhicules. Pour garantir la pérennité des écosystèmes, cet accroissement des populations s’est accompagné d’une augmentation du nombre de prélèvements d’animaux, engendrant des déséquilibres entre le tonnage de viande de gibier disponible, et les capacités d’autoconsommation des chasseurs. Dans ce contexte, le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a rendu public un rapport portant sur la « Valorisation de la Venaison », faisant état de 7 recommandations, dont celle de dynamiser les circuits courts, dans le cadre d’une expérimentation nationale, en invitant les chasses à livrer aux détaillants locaux de grosses pièces de gibier. La présente instruction technique rappelle le cadre réglementaire général relatif aux conditions de mise sur le marché des viandes de gibier sauvage, et décrit, pour la saison de chasse 2024/2025, le dispositif d’expérimentation permettant aux chasseurs de dépouiller et de réaliser une première découpe de gros et grands gibiers chassés, afin de les commercialiser auprès de détaillants locaux, tel que prévu par l’arrêté du 26 juin 2024, modifiant l’arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d’origine animale et aux denrées alimentaires en contenant. L’instruction de la Direction générale de l'alimentation (DGAL/SDSSA/2024-457) du premier août 2024, précise les circuits de distribution possibles des viandes de gibier sauvage, et rappelle les règles et principes généraux relatifs à l’hygiène des denrées alimentaires, lors de la cession, à titre gratuit ou onéreux, de viandes de gibier sauvage. Cette instruction technique détaille les modalités d’organisation de l’expérimentation autorisant certaines associations de chasse à dépouiller et découper le grand gibier sauvage, avant fourniture à un commerce de détail local.

 

Pour lire l’intégralité de l’instruction de cette expérimentation, c’est ICI

Les faits divers de la semaine

- Alpes-Maritimes : mardi dernier, double peine pour ce randonneur en montagne, à Saint-Martin-Vésubie. Victime du vol de son sac, dérobé par un renard, trop curieux ou trop gourmand, notre homme s’est lancé à sa poursuite pour tenter de récupérer son bien. Malheureusement, dans la course, il a fait une chute au cours de laquelle il s’est sérieusement entaillé le crâne et fait une entorse de la cheville. Si le renard a eu peur et a lâché le sac, ce sont les CRS Alpes qui ont évacué le randonneur, incapable de marcher.

 

- Ardennes : entre la presse nationale et la presse régionale la perception de l’information n’est pas du tout la même. C’est ce qu’a souligné le Figaro, au lendemain de la cérémonie d’ouverture des JO, qui s’étonnait que le journal local, l’Ardennais, ait fait sa Une sur la ridicule affaire de « Toto », ce marcassin qui n’aurait jamais dû se retrouver là où il est aujourd’hui, cloitré dans un parc animalier. Petite victoire donc pour les 90 000 signataires d’une pétition qui s’opposait à l’euthanasie de l’animal, et longue vie à Toto derrière ses barreaux.

 

- Ariège : en juillet 2014 étaient lâchés les premiers bouquetins destinés à recoloniser la montagne pyrénéenne. Pour le dixième anniversaire, un nouveau lâcher avait été programmé, mais a été annulé après la découverte de petits problèmes sanitaires signalés par les opérateurs espagnols en charge de la capture des bouquetins. « Nous appliquons une nouvelle fois notre principe de garantie absolue qui vise à ne prendre aucun risque sanitaire » a précisé le PNR, qui rappelle les efforts collectifs menés pour contrôler l’état de santé des populations déjà installées dans le Haut-Couserans. Pas d’inquiétude donc, et ce n’est que partie remise, ont assuré les responsables qui précisent que : « d’autres bouquetins seront lâchés dans un avenir proche, ne serait-ce que pour renforcer la diversité génétique des populations présentes sur le versant français ».

 

- Aveyron : la préfecture a communiqué, mercredi dernier, sur la mort probable d'un loup à Saint-Beauzély, visé dans le cadre d'un tir de défense, délivré par le préfet, et effectué par l’éleveur lui-même, victime de plusieurs attaques du canidé sauvage. Malgré les recherches entreprises dès le lendemain, les recherches menées sur place par le service départemental de l'OFB, le cadavre de l’animal n’est toujours pas retrouvé.

 

- Gironde : le vendredi 26 juillet au soir, les membres de l'ADCGG 33 ont participé à une séance de comptage du grand gibier, organisée par l'ONF d'Hourtin-plage. Le but était de comparer l'évolution des populations au fur et à mesure des années, en respectant un protocole d'observation identique. La manœuvre portait principalement sur le sanglier et force est de constater que beaucoup d'observateurs ont vu de jeunes laies d’une quarantaine de kilos, déjà suitées de marcassins. Le bilan complet est en cours d’analyse et sera communiqué ultérieurement...

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Projet « Balise » : identification des zones de reproduction des Bécassines des marais

Depuis 2017, ce projet « Balise » a pour objectifs l’identification des zones de reproduction des Bécassines des marais hivernant en France, et l’étude du déroulement de leurs migrations. Mis en oeuvre par l’OFB et le CICB (Club International des Chasseurs de Bécassines), avec la participation financière de la fondation François Sommer, ce projet vise deux objectifs :

- identifier les zones de reproduction,

- caractériser la migration avec la durée, les distances, les haltes, le temps mis pour chacune de ces composantes et les liens avec les conditions météorologiques rencontrées.

Et répondre à un certain nombre de questions encore sans réponse :

- Quels sont les facteurs qui déclenchent les départs en migration ?

- Qu’est-ce qui détermine leur itinéraire ?

- Où se situent les principales zones de reproduction ?

- Les bécassines utilisent-elles le même chemin au printemps et à l’automne ?

L’analyse des données de nidification et des haltes migratoires recueillies (GPS), croisées avec la répartition spatiale de l’habitat préférentiel disponible pour l’espèce (télédétection), devrait apporter un éclairage sur les zones d'intérêt pour la reproduction en Europe de l’Ouest et en Russie. Cela permettrait :

- d'adapter les futures analyses de données de comptages, et ainsi améliorer les connaissances sur la dynamique de l'espèce et de ses habitats à l’échelle de l’Europe,

- d'identifier les zones favorables à la Bécassine des marais, afin de préserver les milieux qui lui sont nécessaires.

En effet, le statut de conservation de la Bécassine des marais reste assez mal connu en Europe et basé sur peu de données. Une part très importante des effectifs nicheurs européens est supposée abritée en Russie Européenne, mais des informations essentielles manquent sur la répartition relative pour évaluer l’importance des différentes régions….

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Désengrillagement des espaces naturels : la loi pose une question de constitutionnalité

Par une décision du 24 juillet 2024, le Conseil d'État a renvoyé au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur la conformité de quatre articles du code de l'environnement issus de la loi du 2 février 2023 visant à limiter l'engrillagement des espaces naturels. Cette question a été posée par plusieurs requérants (groupements forestiers, sociétés civiles immobilières, fédérations de chasses, etc.) à l'appui de leur recours. Dans ses conclusions, le rapporteur public, M. Nicolas Agnoux, écrit :

- Article 1er : La question de la conformité à la Constitution des articles L. 171-1, L. 372-1, L. 424-3-1 et L. 428-21 du code de l'environnement est renvoyée au Conseil constitutionnel.

- Article 2 : Il est sursis à statuer sur les requêtes du Groupement forestier Forêt de Teillay et autres, de la SCI Les Nardilays et autres et de la Fédération nationale des chasses professionnelles et autres jusqu'à ce que le Conseil constitutionnel ait tranché la question de constitutionnalité ainsi soulevée.

- Article 3 : La présente décision sera notifiée au Groupement forestier Forêt de Teillay, première dénommée pour l'ensemble des requérants de la requête enregistrée sous le n° 493887, à la SCI Les Nardilays, première dénommée pour l'ensemble des requérants de la requête enregistrées sous le n° 494120, à la Fédération nationale des chasses professionnelles, première dénommée pour l'ensemble des requérants de la requête enregistrées sous le n° 494964, au Premier ministre, au ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et au ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire.

Délibéré à l'issue de la séance du 15 juillet 2024 où siégeaient : Mme Isabelle de Silva, présidente de chambre, présidant ; M. Cyril Roger-Lacan, conseiller d'Etat et Mme Juliette Mongin, maîtresse des requêtes en service extraordinaire-rapporteure.

Rendu le 24 juillet 2024. Signé : la présidente : Mme Isabelle de Silva

 

Pour voir l’arrêté, c’est ICI

Faux animaux sauvages, fausses blessures, faux sang, mais vrai centre de lutte contre la chasse illégale…

Un rhinocéros avec une blessure de balle à la tête, une girafe empoisonnée, un lion mutilé, sont des scènes de crime que l’on peut trouver au « Wildlife Forensics Academy » (WFA), à une heure de route au nord de Cape Town, en Afrique du Sud. Missionné pour lutter contre la chasse illégale, le WFA recrée des scènes de crimes qui auraient pu être commis sur la faune sauvage, afin de perfectionner les étudiants, futurs gardes forestiers, revêtus de combinaisons de protection, à la recherche du plus petit indice : des traces d’ADN. Dans le monde entier, les infractions envers la faune sauvage, y compris le trafic d'animaux et la chasse illégale, sont en hausse et constituent une menace majeure pour la biodiversité de la planète. En Afrique, le rhinocéros est l’un des plus menacés, avec plusieurs milliers de têtes éliminées par la chasse illégale chaque année, dont la majorité en Afrique du Sud. En 2023, plus de 300 animaux ont disparu de la province de KwaZulu-Natal, qui abrite le parc Hluhluwe-iMfolozi, alors que la province n'enregistrait que 49 arrestations liées à ces disparitions. En étoffant la formation calquée sur celle de la police scientifique, Greg Simpson, cofondateur du WFA, espère freiner ce braconnage aveugle qui touche toutes les classes d’âges. Il explique les infractions, forme les premiers intervenants qui, accidentellement, pouvaient perturber la scène du délit et contaminer les preuves…

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Les îles Marquises inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco

Le Comité du patrimoine mondial vient d’inscrire l’archipel des Marquises, en Polynésie française, au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette inscription célèbre l’extraordinaire richesse biologique et culturelle de la France ultramarine, et l’histoire des peuples insulaires du Pacifique. Rassemblé à New Delhi (Inde), du 21 au 31 juillet 2024 pour sa 46e session, le Comité du patrimoine mondial a décidé, à l’unanimité, d’inscrire « Te Henua Enata » (les îles Marquises : Terre des Hommes, en marquisien) au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce Comité, qui rassemble 195 pays sur 197 reconnus par l’ONU, est chargé de la mise en œuvre de la Convention pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel de l’Unesco, seul instrument de coopération internationale visant à concilier la nature et la culture comme patrimoine indissociables de la diversité planétaire. Les îles Marquises deviennent ainsi le 53e bien français inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, dont la candidature a été portée par le gouvernement de Polynésie française et la communauté de communes des îles Marquises, et appuyée depuis 2017 par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et le ministère de la Culture.

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Le loup ne peut être chassé en région lorsque l'espèce est menacée sur le plan national

Sont donc concernés les pays dans lesquels la chasse du loup est autorisée, qui n’ont sans doute pas vu venir l’attaque insidieuse suggérée par les verdâtres : « Canis lupus ne peut être désigné comme une espèce chassable dans une partie du territoire d'un État membre de l'UE lorsque l'état de conservation de l'espèce est défavorable sur le plan national. Et ce, même si le canidé ne bénéficie pas d'une protection stricte dans la région concernée… ». C’est l'interprétation de l'article 14 de la directive Habitats qui a été faite le 29 juillet par la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE), à la demande de la Cour supérieure de justice de Castille-et-León (Espagne). Dans un communiqué, la CJEU rappelle que : « Le but des mesures de gestion d'une espèce est de maintenir ou de rétablir l'espèce concernée dans un état de conservation favorable, et lorsque ces mesures incluent des règles relatives à la chasse, elles doivent être de nature à restreindre, et non à étendre le prélèvement des espèces concernées. La chasse peut donc même être interdite si nécessaire. Et si une décision administrative l'autorise, elle doit être justifiée et fondée sur les données de surveillance de l'état de conservation de l'espèce, en particulier lorsque celle-ci est d'intérêt communautaire… », indique la Cour en rappelant la décision Tapiola (interprétation de l’article 16 de la DH), du 10 octobre 2019, qui n’aurait pas été respectée par la communauté autonome de Castille-et-León, quand elle a adopté un plan d'exploitation du loup permettant de le chasser. Comme dans chaque pays où la chasse du prédateur est autorisée, il y aura forcément une région où il sera moins présent qu’ailleurs, cela signera la fin de la chasse de cet inutile animal sur l’ensemble du territoire du pays concerné. Bien joué les Verts !

33e réunion du Comité pour les animaux de la CITES

Composé d'experts animaliers spécialisés dans les espèces soumises aux contrôles de la CITES, le Comité pour les animaux s’est réuni à Genève. En toile de fond, la gestion des ressources fauniques et comment construire une économie de la faune sauvage par l’utilisation durable de ces ressources naturelles, moyen de subsistance des communautés. Des représentants d’agences gouvernementales, de communautés locales, de groupes autochtones et du secteur privé ont partagé leurs points de vue et leurs expériences sur le sujet. Les discussions ont principalement porté sur les défis et les opportunités associés aux économies basées sur la faune sauvage, les participants donnant également des exemples réussis d’approches innovantes en matière de gestion durable de la faune sauvage. Ivonne Higuero, secrétaire générale de la CITES, a présenté le point de vue de la CITES elle-même. Elle a souligné l’importance de renforcer la confiance entre les secteurs public et privé pour améliorer le financement durable en faveur des peuples autochtones et des communautés locales. Elle a souligné la nécessité d’un flux de revenus régulier pour maintenir la faune sauvage et les services écosystémiques, ainsi que la nécessité de développer ces mécanismes. « Nous devons cesser de penser à court terme. Nous devons penser aux générations futures… ». Le Dr Francis Vorhis , directeur de l’Institut africain pour l’économie de la faune sauvage (AWEI), a ensuite évoqué la pertinence de l’économie de la faune sauvage pour l’Afrique. Il a évoqué l’importance des objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité, tout en donnant des exemples réussis de modèles économiques basés sur la faune sauvage dans les pays d’Afrique australe comme le Kenya, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud. Le programme a mis en avant non seulement les nombreux avantages sociaux, de conservation et économiques de la chasse et de la pêche, mais offre également une plateforme non conflictuelle pour engager des discussions avec les non-chasseurs et les non-pêcheurs, ainsi qu’avec ceux qui s’opposent aux activités traditionnelles d’utilisation durable.

Des scientifiques préviennent : une nouvelle pandémie, plus dévastatrice que le Covid-19, arrive…

A peine remis des ravages causés par la pandémie de Covid-19, une nouvelle menace sanitaire se précise. Signes avant-coureurs, des scientifiques et des épidémiologistes de divers pays ont signalé des épidémies locales de maladies infectieuses émergentes. Ces nouvelles menaces présentent des caractéristiques inquiétantes : taux de transmission élevés, virulence accrue, et résistance aux traitements existants. Parmi ces maladies, certaines sont des zoonoses, c’est-à-dire des maladies transmises des animaux aux humains, un mode de transmission qui a également été à l’origine de la Covid-19. Le professeur Jean-Claude Manuguerra de l’Institut Pasteur, spécialisé en maladies émergentes, explique : « Les agents pathogènes que nous surveillons montrent des mutations qui augmentent leur capacité à infecter les humains, et à causer des maladies graves… ». La nouvelle pandémie a déjà touché plusieurs pays, avec des foyers d’infection significatifs observés dans des régions d’Asie et d’Afrique. Voici un aperçu des pays les plus touchés et du nombre de personnes contaminées :

- Inde : plus de 20 000 cas confirmés avec un taux de mortalité de 15%,

- Chine : environ 18 000 cas confirmés, avec des mesures de quarantaine strictes mises en place,

- Nigeria : 10 000 cas confirmés, avec des efforts intensifiés pour contenir la propagation,

- Indonésie : 15 000 cas confirmés, des campagnes de sensibilisation et de vaccination sont en cours.

Pour le professeur Devi Sridhar, de l’Université d’Édimbourg : « Ces chiffres sont alarmants et nécessitent une réponse rapide et coordonnée à l’échelle mondiale ». La coopération internationale est essentielle pour faire face à cette nouvelle menace. Les gouvernements, les organisations de santé et les institutions de recherche doivent travailler ensemble pour partager des informations, coordonner les efforts et financer les initiatives de santé publique.