Champagne Laurent Courtillier

Créé en 1994, le domaine Laurent Courtillier est situé dans le vignoble AOC (Appellation d'Origine Contrôlée), en plein cœur de la Côte des Bar, en Champagne. Chez ce « Récoltant-Manipulant », les cuvées sont élaborées dans le plus grand respect de la tradition champenoise, de la taille manuelle à l’assemblage, et, après vieillissement, à la mise en bouteille au domaine.

 

Pour en savoir plus sur ces Champagne de caractère de la Côte des Bar, c'est ICI

14èmes Assises nationales de la biodiversité

Selon l'Observatoire national de la biodiversité, 18% des espèces ont disparu et 78% des habitats sont dans un état de conservation défavorable. En principale cause, les activités humaines qui sont responsables de cette érosion. Après Marseille, ces 14èmes Assises nationales de la biodiversité se tiendront du 18 au 20 septembre 2024 à La Rochelle. Autour du fil rouge 2024 : « La nature clé de voûte de l'humanité », sera explorée la manière dont l'humain interagit avec le vivant à travers 3 axes :

- la résilience de la nature,

- la protection de la nature,

- les actions de restauration et de renaturation.

Au programme de ces journées : des séances plénières, des ateliers, des échanges et des retours d'expériences qui permettront de découvrir les richesses d’un territoire, et les dernières avancées en matière de protection de la biodiversité. En parallèle, l'espace de rencontre sera aménagé pour accueillir les stands des partenaires institutionnels et des partenaires associatifs, afin de proposer des échanges et des animations aux congressistes et au grand public invités sur l'événement. L'occasion pour les curieux de découvrir comment œuvrent les collectivités, les privés et les associations pour améliorer la place de la nature dans leur quotidien. Ces assises accueilleront également la 8ème édition des Assises Nationales des Espaces Naturels Sensibles (ANENS), organisées en partenariat avec Départements de France, l'Association du Réseau Technique Interdépartemental pour la Nature (ARTEINA) et le Département de la Charente Maritime.

Journées du Patrimoine 2024 au musée de la Chasse et de la Nature

Depuis son ouverture, en 1967, le musée de la Chasse et de la Nature a pour ambition de documenter les rapports de l'homme à la nature au fil des siècles, de l'Antiquité à nos jours. A l'occasion des « Journées du Patrimoine » qui auront lieu le week-end prochain, 21 et 22 septembre 2024, la visite du musée et de son exposition sera libre et gratuite. A travers la riche collection d'œuvres d'art exposées, anciennes, modernes ou contemporaines, et sans cesse alimentée par les propriétaires du musée, labellisé « Musée de France », les visiteurs découvriront des éléments d'inspiration qui font de ce musée, installé en plein cœur du Marais, dans les hôtels particuliers de Guénégaud et de Mongelas, une sorte de reproduction du monde animal dans son environnement (Asie, Afrique, Amérique) ainsi que des armes de collections, des peintures et de nombreux objets se rapportant ou ayant servi à la chasse. Cerise sur le gâteau : l’exposition temporaire de l'artiste Tamara Kostianovsky, qui invite à une rencontre introspective avec notre propre corps et, plus intimement, avec le sien. Ses créations sont conçues comme une autobiographie textile, rompant avec les habituels mémoires littéraires. Dans ses oeuvres, que ce soient les souches d'arbres ou les carcasses d'animaux, l'artiste insuffle la vie, et met en exergue le concept de « chair du monde », développé par le philosophe Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) : percevoir le monde à travers notre corps. Ce sera les 21 et 22 septembre 2024, au Musée de la chasse et de la Nature, 60 rue des Archives, 75003 Paris 3.

Les faits divers de la semaine

- Aisne : Maitre Guillaume Demarcq, l’avocat de Sébastien Van den Berge, le maître d'équipage du Rallye La Passion, injustement impliqué dans l’affaire qui a causé la mort d’Elisa Pilarski, a annoncé qu’il allait déposer une plainte contre Christophe Ellul, mis en examen pour homicide involontaire, dans la forêt de Retz, le 16 novembre 2019. Ce jour-là, dans les minutes qui ont suivi ce drame, Christophe Ellul mettait en cause les chiens du Rallye La Passion, entrainant sur cette fausse piste les médias qui reprenaient en chœur l’accusation avec tous les dérapages qui ont suivi. Au terme de l’instruction qui va envoyer Christophe Ellul devant le tribunal correctionnel, rappelons que Sébastien Van den Berge n'a jamais été mis en examen dans ce dossier, il a simplement été placé sous le statut de témoin assisté.

 

- Allier : avec ses dix mille chasseurs, la FDC revendique son rôle positif au service de la biodiversité, qu’il s’agisse de gérer les dégâts de gibier ou d’agir pour la restauration de la nature. Vitrine de cette expertise, son siège, à Toulon-sur-Allier, vient d’être labellisé « espace naturel sensible » par le Conseil départemental. Au siège de la FDC, au domaine des Sallards à Toulon-sur-Allier, les aménagements, commencés en 2019, touchent à leur fin. Etangs, observatoire, sentiers pédagogiques, panneaux ludiques… enrichissent les connaissances des visiteurs, dont pour l’année scolaire 2023/2024, plus de 4 000 élèves issus 33 classes de 18 écoles. Pour Jean-Pierre Gaillard, président de la FDC : « Il faut que l'on donne une image irréprochable de la chasse. Je veux qu’elle soit mieux perçue car on n’a pas à rougir de notre activité. Elle est saine et a beaucoup de vertus sociales. La chasse, c'est du lien dans les villages, et un véritable combat pour maintenir et restaurer la biodiversité… ».

 

- Alpes de Haute-Provence : les éleveurs de bovins de la vallée de Seyne-les-Alpes sont inquiets et en colère, après plusieurs attaques imputées aux loups. Avec des troupeaux de bovins, les chiens de protection ne sont pas envisagés, et si les vaches peuvent se défendre, les conséquences de la présence du loup ne sont pas négligeables. Les animaux, qui sont stressés, adoptent des comportements agressifs, pouvant présenter des risques pour les randonneurs quand une vache veut défendre son veau. Les éleveurs espèrent et attendent des solutions fortes de la part de l'État afin de pouvoir continuer leur métier de plus en plus menacé.

 

- Hautes-Alpes : Le PGHM est intervenu, le dimanche 8 septembre, vers 11 heures, pour secourir un chasseur, un homme âgé de 55 ans, qui avait chuté dans un terrain raide, dans le secteur des Gicons, à Dévoluy. Souffrant d’une fracture du tibia, cet habitant du Dévoluy a été assisté par deux hommes du PGHM de Briançon et un médecin du Smur qui ont prodigué les premiers soins et l’immobilisation du membre cassé sur place, avant de procéder au transfert du blessé vers le centre hospitalier de Gap.


- Ardèche : à Saint-Fortunat-sur-Eyrieux, près de Privas, un chasseur d’une quarantaine d’années a été blessé samedi dernier, chargé par un sanglier. Comme aucun témoin visuel n’a vu la charge de l’animal, les conditions dans lesquelles cet accident s’est passé, sont encore floues. Victime de nombreuses plaies, le blessé a été transporté à l’hôpital de Privas...

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L’avenir de la chasse ne pourra passer que par la gestion adaptative

La gestion adaptative des espèces, des habitats et des prélèvements est basée sur une réglementation définie en fonction d'objectifs croisés avec les données annuelles, traduites en modèles mathématiques. La stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) est venue récemment confirmer un engagement fort des pouvoirs publics en faveur de la gestion adaptative. S'appuyant sur le témoignage d'experts internationaux, l’ouvrage de Matthieu Guillemain et Michel Salas de l’OFB, propose un état des connaissances sur cette forme de gestion. Son ambition : contribuer à une mise en œuvre partagée entre tous les acteurs en France, pour gérer les prélèvements d’espèces et les écosystèmes, et plus largement pour faciliter la coexistence entre les activités humaines et la biodiversité. L'ouvrage s’adresse aux associations, aux filières socioprofessionnelles, aux scientifiques, aux acteurs politiques impliqués dans la gestion des espèces ou des habitats et, plus globalement, à tous ceux qui s’y intéressent. Ce document constitue une synthèse du colloque « Gestion adaptative : pour une gestion concertée des espèces, de leurs habitats et de leur exploitation » organisé par l’OFB, les 15 et 16 décembre 2022, à la demande, et avec le financement de la Direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires…

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Large soutien des députés européens à l’intergroupe « Biodiversité, chasse, campagne »

Mardi dernier, 10 septembre, 50 députés européens issus de tous les principaux groupes politiques ont apporté leur soutien au rétablissement de l’intergroupe « Biodiversité, Chasse, Campagne ». Depuis sa création en 1985, cet intergroupe est la principale plateforme de parties prenantes au sein du Parlement européen, permettant des discussions transpolitiques ouvertes entre les décideurs, la société civile et les experts. Lors de l'événement « Dialogue sur l'avenir des campagnes européennes, l'utilisation durable des terres, la chasse et la conservation de la nature », aimablement accueilli par le député européen Juan Ignacio Zoido, membre du conseil d'administration de l'Intergroupe lors de la dernière législature, et organisé conjointement par la Fédération européenne de la chasse et de la conservation de la nature et l'Organisation européenne des propriétaires fonciers (ELO), le rôle fondamental des acteurs ruraux et l'importance socio-économique des activités rurales ont été réaffirmés. Le député Zoido a souhaité la bienvenue à tous les députés européens et aux représentants des organisations de parties prenantes. Il a souligné l'importance de poursuivre l'Intergroupe, qui a historiquement apporté des contributions majeures à l'agenda politique au cours des législatures précédentes…

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Signature d'une première convention-cadre entre l’OFB et le CNRS

Pour renforcer la recherche et la protection de la biodiversité, L’OFB et le CNRS ont signé leur première convention-cadre, le lundi 9 septembre 2024. Ce partenariat stratégique vient consolider les efforts de ces deux institutions pour la recherche sur la préservation et la restauration des écosystèmes en France et au-delà. Cette convention-cadre favorisera une meilleure concertation des deux établissements en matière de recherches, de politiques et de stratégies scientifiques. Elle permettra une meilleure synergie dans le partage d’expérience et d’expertise, sur la formation, notamment de jeunes chercheurs, ainsi qu’une meilleure mutualisation des connaissances en matière de protection de la biodiversité. Les projets co-développés dans le cadre de cette convention mobiliseront les équipes de scientifiques du CNRS et les experts de l'OFB autour de programmes scientifiques d'envergure. Ces travaux viseront à mieux comprendre les dynamiques des écosystèmes, tout en fournissant des recommandations pour la gestion durable des espaces naturels.

Europe : la chasse, secouée de toutes parts, s’organise...

Les 4 et 5 septembre 2024, les associations de chasse d’Autriche, de République tchèque et de Slovaquie se sont réunies pour une conférence majeure sur le thème « Racines communes dans le passé, problèmes communs présents, et recherche de solutions communes pour l’avenir ». L’événement, qui était organisé par l’Institut de la faune sauvage d’Europe centrale, à l’invitation du professeur Miroslav Vodnansky, a fourni une plate-forme pour favoriser la collaboration entre les pays d’Europe centrale afin de relever les défis contemporains en matière de conservation de la faune sauvage et de gestion de la chasse. Parmi les intervenants et participants, le président du CIC, le directeur général adjoint, le chef de la délégation autrichienne ainsi que 17 autres membres du CIC étaient présents pour souligner l'engagement du CIC à collaborer avec les associations de chasse régionales et à faciliter la coopération internationale. Des représentants d'Allemagne, dont le vice-président du DJV, et de Pologne, ont également contribué aux discussions, soulignant la large implication régionale dans la résolution des défis communs en matière de conservation et de chasse durable…

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Peste porcine africaine (PPA) : l'inquiétude gagne le monde agricole

Avec la demande des syndicats agricoles d’organiser, en urgence, l'élimination de tous les sangliers à la frontière franco-allemande, l’inquiétude gagne en intensité. Le virus, qui progresse en Allemagne et approche dangereusement de la zone frontalière, a incité la FNSEA du Bas-Rhin et de la Moselle à demander au ministère de l'Agriculture d'organiser des battues massives pour éliminer les bêtes noires. Désormais à moins de 60 kilomètres de la frontière franco-allemande, la PPA n’est plus qu’à quelques jours de déplacements des sangliers, d’autant plus qu’avec la période du rut qui approche, les animaux vont explorer, hors de leur zone refuge habituelle, d’autres secteurs. Classée « danger sanitaire de 1ère catégorie en France », la PPA se transmet par contact direct d'un animal malade à un animal sain, ou par contact d'un animal sain avec un aliment ou un environnement contaminé par le virus, ce qui signifie que les risques sont partout omniprésents. La PPA est répertoriée dans le Code sanitaire pour les animaux terrestres de l'OMSA (Organisation Mondiale de la Santé Animale) et entre dans le système d’alerte du WOAH qui comprend des notifications immédiates et des rapports de suivi sur :

- les premières apparitions d'une maladie répertoriée,

- la réapparition d'une maladie répertoriée éradiquée,

- les premières apparitions d'une nouvelle souche d'un agent pathogène d'une maladie répertoriée,

- la réapparition d'une souche éradiquée,

- les changements soudains et inattendus dans la distribution, l’augmentation de l'incidence, de la virulence, ou de la morbidité ou mortalité causées par l'agent pathogène d'une maladie répertoriée,

- l’apparition d'une maladie répertoriée chez une espèce hôte inhabituelle.

 

(Mise à jour de la carte : 9 septembre 2024)

Biodiversité et climat : les négociations à ne pas rater

Lors de la « Terre de Rio », en 1992, trois conventions ont été décidées : la Convention cadre des Nations-Unis sur les changements climatiques (CCNUCC), la Convention sur la diversité biologique (CDB) et la Convention sur la lutte contre la désertification (CLD). A ce jour 197 pays (les Parties) ont ratifié ces accords et mis en place un « Groupe mixte de liaison » pour renforcer la coordination entre les trois conventions de Rio, et l’intégration de la Convention de Ramsar sur les zones humides. Cependant, destiné à préparer le terrain pour la prochaine COP 29, qui se tiendra à Bakou en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre prochain, le dernier sommet technique de Bonn (juin 2024) a révélé des divergences toujours profondes entre pays riches et pays vulnérables, cristallisés autour d'enjeux cruciaux. Parmi eux : l'élévation du niveau d'ambition des plans climatiques des pays, et la définition d'un nouvel objectif mondial en matière de financement. « Dans un climat de grande nervosité et de tensions grandissantes, les pays ont malgré tout progressé » indiquait Marta Torres Gunfaus, directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Elle ajoutait : « Cela n'empêche pas certains pays d'avancer sur leurs propres plans (Émirats arabes unis, Azerbaïdjan, Brésil, Japon). Les États-Unis devraient les rejoindre début 2025, de même que la Chine, la Colombie, le Kenya, le Bangladesh et la Barbade qui ont bien avancé. L'Union européenne, de son côté, a commencé ses discussions sur un objectif pour 2040, mais traîne les pieds pour 2035… ». En conclusion, et à deux mois de la COP 29 : « Les parties ont rationalisé le contenu, mais des options claires doivent être finalisées, car en réalité, chacun est resté sur ses positions en termes d’objectifs… » déclarait Simon Stiell, secrétaire exécutif de l'ONU sur le changement climatique.

Espaces protégés : bilan de la campagne nationale de contrôles

L’OFB a lancé une vaste opération nationale de prévention et de contrôle sur l’ensemble du territoire, du 15 juillet au 1er septembre dernier, dans les espaces naturels protégés, pour sensibiliser la population aux enjeux de protection de la nature. L’OFB est aussi intervenu en soutien d’autres acteurs, responsables de la gestion de certains espaces naturels comme les parcs nationaux ou les parcs naturels régionaux, les conservatoires ou l’Office national des forêts. Au total, près d’un quart des contrôles auxquels ont participé les services de l’OFB ont été menés avec des partenaires (gestionnaires d’espaces naturels, polices municipales ou gendarmerie nationale). Les partenaires des parcs nationaux se sont également emparés de cette dynamique collective, réalisant plus de 300 opérations, donnant lieu à 6 800 contrôles. Au bilan de l’opération « AIRPRO 2024 » puisque c’est ainsi qu’elle était baptisée, 1 273 opérations ont été menées au cours des sept semaines de campagne, aboutissant à 14 700 contrôles répartis en tous points du territoire, des plages du littoral aux forêts en passant par la mer, la montagne et le long des cours d’eau dans la métropole et les Outre-mer. 294 infractions ont été constatées, dont 24 délits, principalement pour : pêche en eau douce illégale, atteintes aux espèces et habitats protégés, allumage de feu en forêt en zone à risques, circulation à moteur dans des espaces naturels protégés, camping ou bivouac non autorisé.

Le projet « Herbiland » tourne à plein régime…

En 2023, le CREA Mont-Blanc a lancé son nouveau programme « HerbiLand », afin d’étudier les dynamiques de population entre les grands herbivores sauvages des montagnes et la communauté végétale présents dans les landes montagnardes. Dans ce cadre, les bouquetins, les chamois ainsi que les cerfs seront observés durant 4 années dans leur milieu naturel en pleine évolution. Pour étudier cette dynamique des populations, plusieurs outils sont mis en place dans les landes des massifs du Mont-Blanc, des Bauges ainsi que de Belledonne. Les scientifiques ont disposé des pièges photographiques afin de récolter des informations sur la présence des différentes espèces, leurs activités ainsi que leurs déplacements. En outre, pour cette année 2024, les chercheurs ont mis en place une étude de terrain afin de récolter des « laissées », entre le mois de juin et le mois d’octobre. « C’est pour mieux caractériser leur régime alimentaire au cours des saisons et pour déterminer si une compétition du régime alimentaire existe entre les herbivores sauvages et les herbivores domestiques présents dans les milieux pastoraux » a expliqué Laura Touzot, chargée de recherches du projet. Pour récolter les nombreuses données des pièges photographiques et des crottes des herbivores, le CREA Mont-Blanc fait appel à la science participative. De nombreux bénévoles sont présents pour analyser les photographies et pour partir sur le terrain chercher les fèces des animaux. L’ensemble de ces données permettra d’observer l’évolution des grands mammifères herbivores dans leur habitat, dans le but de proposer une nouvelle gestion des interactions entre les herbivores sauvages, les herbivores domestiques présents dans les milieux pastoraux ainsi que les activités récréatives humaines.

Chats errants : un appel à projets pour soutenir l’action des communes et des établissements publics (EPCI)

Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a ouvert, lundi dernier 2 septembre, un appel à projets visant à soutenir les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) volontaires dans la gestion des chats errants. En application de la loi de finances pour l’année 2024, le ministère mobilise à cette fin une enveloppe de trois millions d’euros. Les demandes de financement visent principalement les actes vétérinaires d’identification et de stérilisation des chats errants, et les éventuels frais connexes. Le taux de financement est fixé à 100% pour les dépenses éligibles, sous réserve d’un plafond de 100 000 € pour les projets les plus importants. Dans les départements et régions d’Outre-Mer (DROM), des modalités particulières peuvent être mises en place sous la responsabilité des préfets de région. Ainsi, en fonction des spécificités de ces territoires, les chiens d’espèce domestique peuvent être éligibles, en plus des chats, pour les projets portés dans les DROM. Ce financement est attribué dans le cadre de l’expérimentation prévue par la loi du 30 novembre 2021, visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes. Cette loi prévoit en effet la mise en place de conventions entre l’État et les maires, ou les présidents des collectivités territoriales et EPCI volontaires, afin d'améliorer la gestion et la prise en charge des populations de chats errants ou en divagation, et d'articuler les compétences et les moyens de chaque signataire dans cet objectif. Pour solliciter une subvention, les communes et EPCI doivent répondre à l’appel à projets avant le 10 octobre 2024.