Champagne Laurent Courtillier

Créé en 1994, le domaine Laurent Courtillier est situé dans le vignoble AOC (Appellation d'Origine Contrôlée), en plein cœur de la Côte des Bar, en Champagne. Chez ce « Récoltant-Manipulant », les cuvées sont élaborées dans le plus grand respect de la tradition champenoise, de la taille manuelle à l’assemblage, et, après vieillissement, à la mise en bouteille au domaine.

 

Pour en savoir plus sur ces Champagne de caractère de la Côte des Bar, c'est ICI

Ces nouveaux ministres qui vont avoir la chasse entre leurs mains...

Evacuons la première question : « mais où sont les hommes dans notre ministère de tutelle ? », et commençons par ce ministère, qui vient d’être confié à Agnès Pannier-Runacher. Née en 1974 à Paris, diplômée d’HEC en 1995, Agnès Pannier-Runacher entre ensuite à Science Po, puis intègre l’ENA en 1998 dont elle sort en 2000. Elle commence sa carrière comme inspectrice des Finances. Nommée samedi, elle remplace Christophe Béchu, et devient ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques. A la gauche du parti Renaissance, au gouvernement depuis 2018, elle a fait un premier passage de 2022 à 2024, en tant que ministre de la Transition énergétique, en duo avec Christophe Béchu. Voilà donc, seule aux commandes, celle qui a la réputation de savoir faire avancer ses dossiers. Outre le plan d’adaptation, Agnès Pannier-Runacher devra s’atteler à la programmation pluriannuelle de l’énergie et à la troisième stratégie nationale bas carbone, mais elle devra aussi préparer deux événements majeurs à venir d’ici à la fin de l’année : la COP 29 en Azerbaïdjan, ainsi que la COP 16 biodiversité en Colombie.

 

- Vient d’être également nommée « ministre déléguée en charge de l’Énergie » Olga Givernet. Née en 1981, cette ingénieure en aéronautique de formation selon son profil sur X, est députée de la troisième circonscription de l’Ain depuis le 7 juillet 2024. Elle siégeait à la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, et était aussi membre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques.

 

- A la tête de la « ruralité », la sénatrice d’Ille et Vilaine, Françoise Gatel, aura le titre de « ministre déléguée, chargée de la Ruralité, du Commerce et de l’Artisanat ». Membre du groupe Union centriste, elle siégeait au Palais du Luxembourg comme membre de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale, et présidait la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation. Elle sera donc le nouveau visage des campagnes du gouvernement Barnier, bien connue des élus locaux pour son caractère bien trempé. Elle a notamment fait voter au Sénat une loi visant à adapter l’organisation des communes nouvelles à la diversité des territoires, dite « loi Gatel ».

 

- Enfin au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a été nommée Annie Genevard, qui était vice-présidente de l'Assemblée nationale. Titulaire d’un CAPES, cette ancienne professeure de lettres était plutôt attendue au ministère de l’Education nationale, mais c’est elle qui a eu la préférence pour succéder à Marc Fesneau. La tâche est délicate, d’autant plus que le monde agricole, sur les dents, est prêt à croquer l’auteure de la première contrariété.

L’Europe et l’environnement : une Suédoise à la tête de la Commission

La nomination de Jessika Roswall au poste de commissaire européenne à l’Environnement a été accueillie très positivement par les autorités suédoises, mais son audition de confirmation, devant le Parlement européen s’annonce difficile. « Jessika Roswall aura pour tâche importante de contribuer à la préservation de notre environnement et à l’équilibre de la nature… de développer une économie plus durable et plus compétitive et de diriger les travaux sur la résilience de l’eau», a déclaré la présidente de la Commission lors de sa présentation, mardi dernier.  Au sein de la nouvelle Commission, la commissaire suédoise travaillera en étroite collaboration avec Wopke Hoekstra, qui conserve son rôle de commissaire au Climat, et Teresa Ribera, la nouvelle vice-présidente exécutive chargée d’une Transition propre et juste. Le portefeuille de la Suédoise comprend la sylviculture, dont l’Union européenne définit des lignes directrices et soutient la gestion durable des forêts. Une fois confirmée dans ses fonctions, il appartiendra à Jessika Roswall de concilier la position de son pays avec celle de la Commission, qui devrait être appliquée avant le 1er novembre, mais, compte tenu des retards, ce sera plutôt en décembre.

Les faits divers de la semaine

- Hautes-Alpes : la chasse du tétras-lyre indispose les écolos. Mais, rappelle le préfet : « Cette chasse justifiée est possible avec une population de tétras-lyre de 4 755 sujets dans le département… Le tétras-lyre et la perdrix bartavelle sont des espèces chassables au niveau national, et les services de l’État travaillent depuis plusieurs années à la recherche d’un compromis garantissant et le droit de chasse et la protection des espèces ». Bien que le Tribunal administratif ait considéré l'espèce vulnérable, pour la saison à venir un prélèvement maximum de 80 coqs a été autorisé, soit 3,4 % de la population de coqs avant chasse.

 

- Alpes-Maritimes : les services de l’Etat ont ordonné, mercredi dernier, une battue administrative aux sangliers, sur la commune de Eze. Malheureusement, au cours de l’opération, un marcassin a été tiré et seulement blessé. Un riverain qui a photographié l’animal a déclaré : « le marcassin, encore en vie se vidait de son sang et juste au-dessus, le chasseur de la battue administrative qui le regardait. Il n'a pas achevé la bête… Je comprends bien qu'il y ait des battues administratives, mais pas que l'on laisse un animal agoniser près de 20 minutes… ». Le directeur de la battue, le  lieutenant de louveterie Christophe Bosio, après avoir regardé la vidéo, a effectivement jugé que les choses ne s'étaient pas déroulées dans les règles de l'art qu'impose une battue administrative : « j’ai décidé de suspendre le chasseur en question pendant un mois. Il s’est bien entendu excusé de son comportement et a accepté la sanction ». Dont acte.

 

- Ardèche : un accident de chasse mortel s’est produit samedi, sur la commune du Crestet, près de Lamastre. Vers 14h30, un chasseur de 56 ans qui participait à une battue, a été retrouvé mort, victime d'une balle reçue dans la poitrine. C'est un autre chasseur, qui était à une centaine de mètres de la victime, qui a donné l'alerte après avoir entendu une détonation. Le quinquagénaire était au bord d'un ravin, au lieu-dit Riou de la Côte, un secteur difficile d'accès. D’après les premières constatations, il semblerait que le coup soit parti de sa propre arme. A-t-il trébuché avant de se tirer accidentellement une balle dans la poitrine ? L'enquête en cours devra déterminer les circonstances exactes du drame, mais l'hypothèse d'un auto-accident semble être retenue à ce stade par le parquet de Privas.

 

- Ariège : à la suite de l’ouverture d’une consultation du public sur le projet d’arrêté préfectoral autorisant le prélèvement de 670 perdrix grises des montagnes et 10 lagopèdes alpins, les écolos estiment : « qu’il est inconcevable d'envisager de les chasser » et de sortir l’argument massue : « Depuis plusieurs années, les prélèvements réels sont très inférieurs à ces chiffres, bien que plusieurs centaines de chasseurs pratiquent cette chasse, ce qui indique clairement que les populations sont en déclin dans le département ». Comprenez : compte tenu de l’attribution, vous n’en tuez pas assez, ce qui prouve qu’il y en a moins. Chasseurs ariégeois, appliquez-vous !

 

- Bouches du Rhône : les bêtes noires sont partout et gagnent du terrain dans les agglomérations. C’est évident, à force de les nourrir et d’empêcher leur chasse, les animaux se multiplient et les marcassins, qui ne connaissent que ce milieu et pas les bois, s’installent avec l’habitude de côtoyer les humains. Le problème, c’est que devenus adultes, ces gentilles petites bêtes font peur et peuvent même quelquefois faire mal. Ainsi pour ne pas prendre de risque, un habitant de Marseille, cerné par quelques sangliers a préféré dormir dans sa voiture. On ne sait pas comment il a été accueilli à son retour au petit matin.

 

- Eure : l'accident s'est produit à 19h30 à Saint-Vincent-du-Boulay, près de Bernay. Deux cyclistes roulaient sur la route de Plainville lorsque l'un d'eux a été atteint par le tir d’un chasseur qui a traversé une haie, avant de le blesser légèrement dans le dos, dans la fesse et dans les mollets. Les pompiers de l'Eure, appelés sur place, ont pris la victime en charge et l'ont transporté à l'hôpital de Bernay. L'homme âgé de 56 ans a porté plainte et la gendarmerie a ouvert une enquête, avec l'appui de l'OFB. L'auteur du coup de feu, un jeune chasseur en règle, a expliqué qu'il avait vu un lapin passer par là, et qu'il avait tiré en direction d'une haie, sans se rendre compte qu'il y avait une route juste derrière..

[ LIRE LA SUITE... ]

21 et 22 septembre 2024 : Journées européennes du patrimoine

Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ouvre les portes de l’Hôtel Roquelaure, les 21 et 22 septembre de 14 h à 18 h, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. Cette 41e édition a pour thèmes « Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions » et « Patrimoine maritime ». A l’occasion des 300 ans de l’hôtel de Roquelaure, vous pourrez découvrir, en visite libre ou commentée, l’histoire de cet hôtel particulier devenu propriété et siège d’administrations dès 1839. Le parcours propose aussi :

: une exposition didactique « Des continuités écologiques aux multiples couleurs » sur la mise en place de trames écologiques, enjeu majeur pour l’aménagement du territoire et la préservation de la biodiversité. Il s’agit de permettre aux espèces animales et végétales de continuer à circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer, et donc d’assurer leur cycle de vie.

- Une exposition commentée sur les phares de Cordouan et d’Ar-Men, chefs-d’œuvre architecturaux et techniques classés monuments historiques.

- une mise en valeur de la campagne de sensibilisation « La boucle de l’économie circulaire », dédiée à l’info-tri ainsi que des animations pour le jeune public.

- une exposition de prototypes dans la cour d'honneur : « Les nouvelles mobilités durables ».

Informations pratiques : samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024, de 14 h à 18 heures. Visite libre de l’Hôtel de Roquelaure et des jardins, au 244 boulevard Saint-Germain, Paris 7ème. Métro Rue du Bac/Solférino. Entrée gratuite sur inscription uniquement et sous réserve de la présentation d’une Carte Nationale d’Identité. Les objets tranchants, types couverts et ciseaux, sont interdits dans l’enceinte de l’hôtel de Roquelaure…

[ LIRE LA SUITE... ]

Modification des interactions prédateurs/proies

En tuant et en instillant la peur chez leurs proies, les grands carnivores terrestres façonnent la structure et la fonction des écosystèmes, à l’échelle mondiale. Par la prédation et les changements de comportement des proies, les carnivores de grande taille modifient la composition des communautés animales et les processus écosystémiques. Parmi les plus menacés, en raison de la modification et de la destruction de leur habitat, de l'épuisement des proies et de la persécution directe résultant des conflits entre l'homme et la faune, la raréfaction des grands prédateurs, voir leur disparition dans certaines régions, présentent des défis sociaux, économiques, politiques, de conservation et de gestion. Gérer ces défis nécessite donc une compréhension globale du réseau complexe d'interactions au sein des communautés écologiques. Dans la synthèse des études effectuées sur ce sujet depuis 2004 (Jethva & Jhala), 2009 (Nilsen), 2011 (Vucetich), 2012 (Wittmer, Elbroch et Marshall), 2013 (Smith, Wang et Wilmers), 2015 (Tallian), 2017 (Prugh & Sivy), 2021 (Allen, Elbroch & Wittmer), les taux de mortalité, généralement mesurés comme le nombre de proies tuées par prédateur individuel et par unité de temps, fournissent une mesure clé pour comprendre ces interactions écologiques, et fournir des informations précieuses aux gestionnaires du gibier et du bétail, aux écologistes et aux praticiens de la conservation…

[ LIRE LA SUITE... ]

29ème édition des « Heinz Awards 2024 »: les femmes à l'honneur

Les « Heinz Awards » sont des distinctions individuelles décernées chaque année. Elles récompensent des personnes exceptionnelles pour leurs contributions novatrices dans cinq domaines : arts et sciences humaines, environnement, condition humaine, politique publique, technologie, économie et emploi. Ce prestigieux prix a été créé en 1993 par Teresa Heinz, en l'honneur de son défunt mari, le sénateur H. John Heinz. Considéré comme l'un des plus grands prix individuels au monde, il honore cette année, dans la catégorie environnement, Amira Diamond et Melinda Kramer, les fondatrices de « Women's Earth Alliance », une organisation qui œuvre pour la protection de l'environnement, la fin de la crise climatique et la garantie d'un monde juste et prospère en soutenant les initiatives climatiques et les éco-entreprises menées par des femmes. WEA a travaillé avec plus de 250 partenaires dans 31 pays, permettant aux femmes d’atteindre plus de 24 millions de personnes en leur fournissant de l’eau potable, un accès à l’énergie, des pratiques agricoles régénératrices et des initiatives climatiques. Les dirigeants de WEA s’emploient à protéger les forêts et les rivières, à sauver les semences indigènes menacées, à lancer des fermes durables, à préserver les récifs coralliens et à protéger les droits fonciers. Ils favorisent la résilience climatique grâce à des pépinières, des banques de semences et des technologies de cuisson propres, et ils soutiennent le développement de microentreprises, améliorent la stabilité financière et inspirent les jeunes générations.

Contre la régulation du loup, cinq associations saisissent le Conseil d’État

Pas contents les défenseurs du loup, en aucune façon concernés par les dégâts que font ces prédateurs. Ils devraient pourtant savoir que la biodiversité ne s’achète pas sur le marché. Dans leur communiqué, ils écrivent : « Alors que le loup, espèce strictement protégée, est encore loin d’avoir atteint un bon état de conservation en France, le gouvernement s’entête à poursuivre un usage abusif des tirs dérogatoires, négligeant l’avis des scientifiques et bafouant même le droit européen. Il décrète par exemple, sans aucune argumentation, que certains troupeaux seraient non protégeables, offrant ainsi la possibilité d'abattage de loups sans aucune mise en place préalable de moyens de protection ! Au regard de la situation démographique actuelle des loups en France et des jurisprudences récentes, rendues par la Cour de justice de l’Union européenne, la LPO, l’ASPAS, FERUS, FNE et Humanité & Biodiversité ont saisi, le 15 août 2024, le Conseil d’État d’un recours contre le gouvernement français pour excès de pouvoir… ». Suivent les chiffres qui font état d’une baisse « fort inquiétante de 9 % en 2023 » des effectifs de loups, mais pas un mot sur les éleveurs qui en ont « en ras la casquette » de subir les nuisances de ces parasites qui coûtent une petite fortune tous les ans aux contribuables. Et toujours ce même espoir complètement utopique de « coexistence avec le prédateur ». Mais le coup de grâce vient avec leur conclusion : « Pour les scientifiques, le loup ne serait dans un état de conservation favorable en France qu’à partir d’une population de 500 individus reproducteurs, soit une population totale d’au moins 2 500 individus matures sexuellement ». Non, on ne rêve pas : illuminés, mais aussi incultes sur la biologie et l’éthologie du loup.

 

Leur but ne serait-il pas de tuer l’élevage ? Voir ICI

Tous en forêt avec l'ONF le mercredi 25 septembre prochain...

L’Office national des forêts renouvelle sa grande opération d’accueil et de rencontre avec le public. Réchauffement climatique, accueil, protection de la biodiversité, coupes d’arbres, destination des bois… Pour ce qui concerne la chasse, elle se pratique, en métropole, sur 1,75 million d'hectares de forêts domaniales, soit 11% de la forêt française métropolitaine. Sa pratique permet de réguler l’équilibre forêt-gibier. Présents en trop grand nombre, les grands animaux (cerfs, chevreuils, sangliers) pourraient compromettent la régénération naturelle en consommant les jeunes semis, entrainant ainsi une baisse de la biodiversité. En forêt domaniale, c’est l’Office qui est le détenteur du droit de chasse et y mène la gestion cynégétique en partenariat avec les acteurs de la chasse. La diversité des forêts domaniales, la variété des gibiers et les différents modes d'exploitation du droit de chasse proposés, suscitent de la part des chasseurs une forte demande. Ils sont près de 100 000 chaque année à chasser avec l'ONF. Face aux questions qui se posent sur les forêts, leur avenir et leur gestion, les forestiers sont sur le terrain et donnent rendez-vous à tous ceux qui cherchent les réponses le mercredi 25 septembre prochain, à partir de 14 heures. Les usagers pourront les rencontrer au cours d’une opération originale en forêts domaniales, communales et régionales d’Île-de-France, de Normandie, des Hauts-de-France, en Bretagne, dans les Pays de la Loire, en Aquitaine et même en Auvergne Rhône Alpes, de l’Ouest, en passant par le Centre, l'Aquitaine et jusqu'en Savoie. Si ces sujets vous passionnent ou vous inquiètent, ce sera l’occasion de venir en parler !

 

Pour voir la liste des rendez-vous par région, c’est ICI

Enquête Limat : dénombrer les limicoles et anatidés nicheurs de France

Il semblerait que, concernant la chasse du gibier d’eau, les décisions se précipitent. Malheureusement, une fois encore, les chasseurs ne sont pas dans le coup, mais, et c’est certain, en subiront le contrecoup… L’enquête Limat a pour but d’estimer les effectifs nicheurs des différentes espèces d’anatidés et de limicoles sur le territoire métropolitain, soit près de 45 espèces. Ce suivi des populations, lancé au printemps 2021 conjointement par l’OFB et… la LPO, sera réitéré tous les 6 ans pour permettre le rapportage des effectifs au niveau européen. Tous les six ans donc, dans le cadre de la Directive Oiseaux, les états membres de l’Union Européenne doivent rapporter le nombre d’oiseaux nicheurs présents sur leur territoire. À l’exception de certaines espèces très localisées et bien suivies, la France ne disposait pas jusque-là d’information précise pour la plupart des oiseaux d’eau que sont les limicoles (petits échassiers) et les anatidés (canards, oies, cygnes). Les données transmises à l’Europe se basaient donc sur l’extrapolation d’enquêtes locales et du dire d’expert, parfois très imprécis…

[ LIRE LA SUITE... ]

Comment concilier les travaux DFCI et la préservation de la biodiversité et des paysages…

Depuis quelques décennies, une augmentation des risques d’incendies de grande ampleur est observée, notamment dans les régions méditerranéennes où la végétation combustible augmente en raison du recul des activités pastorales. Les espaces naturels protégés du sud sont particulièrement touchés par ce phénomène. Un cycle de 7 webinaires est organisé sur l'année 2024 par l'OFB, en collaboration avec le groupe de travail « aires protégées et incendies ». L'objectif est d'informer et de partager des retours d'expérience pour améliorer la prévention et la gestion du risque, dans ces aires fragiles. Les replays sont disponibles pour les 3 premiers webinaires constituant le premier volet de cette série - 1) Aléa feu de forêt et de végétation : connaissance du risque et des facteurs de vulnérabilité des milieux (27 juin 2024),

- 2) Présentation de la politique générale DFCI et des principaux acteurs associés aux 3 étapes du cycle « prévention – lutte – et post-incendie (4 juillet 2024),

- 3) Focus sur l’étape de prévention du risque incendie : quelle gouvernance et réglementation concernant les aires protégées (9 juillet 2024).

Autonomes entre eux, ce cycle de 7 webinaires se poursuit avec le 4ème volet : « Comment communiquer et sensibiliser sur la gestion du risque incendie ? » qui se déroulera le lundi 23 septembre 2024, de 9h30 à 11h. Il traitera des retours d’expérience de gestionnaires sur des actions de communication et sensibilisation liées à la gestion du risque, avec :  

- Lilian Car (chargé de mission Forêts, Natura 2000, ABC au Parc naturel régional du Luberon),

- Léna Faury (chargée de mission Paysage, patrimoine et sensibilisation à l'environnement au Site classé des Gorges de la Vis et du cirque de Navacelles),

- Cyril Forchelet (chargé de mission scientifique à la Réserve naturelle nationale de l'étang de Cousseau).

Semaine européenne du développement durable

Initiée par la France en 2003, la semaine du développement durable vise à sensibiliser le plus grand nombre aux 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030. Elle encourage une mobilisation concrète à toutes les échelles, individuelles et collectives, en promouvant, via un espace dédié, les initiatives en faveur du développement durable : conférences, expositions, organisation de marchés, projections de films, projets d’éducation, défis… Porteur d’espoir, l’événement est devenu européen en 2015 et poursuit, année après année, son objectif. En 2023, la Semaine européenne du développement durable a recensé plus de 5 000 projets au niveau européen, dont 400 en France. Pour cette année 2024, la SEDD commencera demain, mercredi 18 septembre, et se poursuivra jusqu’au 8 octobre. Des événements, mettant en avant le développement durable, seront organisés à cette occasion par des collectivités, des associations, des écoles, des entreprises, des élèves ou étudiants, afin d’encourager la réalisation d’actions concrètes par les citoyens, les administrations et les entreprises. Organisé pour la première fois en 2023, le concours photo commun à la Semaine européenne au développement durable (SEDD) et à la Semaine européenne de la mobilité (SEM) est reconduit cette année. Pour y participer :

- inscrivez votre événement sur l’espace dédié SEDD ou sur la plateforme de la SEM,

- sélectionnez une à trois photographies de votre évènement 2024 ou des années antérieures,

- envoyez la ou les photos avant le 31 octobre à minuit à l’adresse : semaine-europeenne-du-developpement-durable.datpa.ddd.cgdd@developpement-durable.gouv.fr avec les mentions suivantes : un titre, une courte description, le lieu, la date, le lien vers l'évènement, les ODD concernés. Au fur et à mesure de leur réception, les photos seront mises en ligne sur la plateforme Klaxoon, et les internautes sont invités à indiquer « J’aime » sur les photos qu'ils préfèrent. Dix clichés seront sélectionnés en fonction de leur originalité et de leur qualité, et recevront l’un des deux prix : le prix du Ministère et le prix du public.

Label « Engagés pour la nature »

Le label « Engagés pour la nature » est une initiative du Ministère de la Transition écologique, portée par l'OFB. Son objectif est de renforcer la mobilisation des territoires, des entreprises, et de partenaires, autour de la biodiversité et de la restauration du vivant. Le programme s’ouvre à tout type de structure juridique en France. L’adhésion se déroule en 3 étapes :

- 1 : l’adhésion : signer les 10 principes communs suffit à adhérer au programme ;

- 2 l’engagement : un plan d'actions SMART (des objectifs Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, avec un horizon de Temps) est attendu en faveur de la biodiversité, comprenant au moins deux actions, dont une en lien avec votre cœur de métier. La durée est fixée en autonomie (4 ans au maximum) ;

- 3 la reconnaissance : un bilan d'exécution du plan d'action se fait tous les deux ans et un bilan final est attendu.

L’OFB est chargé de l’évaluation, et octroie ensuite un niveau de « reconnaissance » en fonction des résultats.

Etre « engagés pour la nature » autorisera le titulaire reconnu à utiliser le tampon « Entreprises engagées pour la nature » et à communiquer sur cette base. L'entreprise est également référencée sur le site dédié de l’OFB…

 

Pour en savoir plus, c’est ICI