Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Perdrix : vers une labellisation de la Ferme de Belle Croix

La moisson à peine terminée, Alexandre Chavet, responsable du pôle « Territoire de faune sauvage » à la Fondation François Sommer, avait convié ses partenaires de l’OFB et de la FNC à une visite d’évaluation, sur le territoire de la Ferme de Belle Croix, en vue de sa labellisation « Wildlife Estate ». Créé par ELO (European Landowners Organisation), ce label récompense les propriétaires privés qui se sont investis dans le maintien de la biodiversité sur leur exploitation et l’exercice d’une chasse exemplaire, tout en conservant un modèle économique viable et rentable, et qui s’engagent à faire connaître et promouvoir leur concept. A cette occasion, François Mercier, le maître des lieux, devait retracer l’historique de son projet. Ce passionné par la perdrix grise, comme son père d’ailleurs, présent lors de cette visite, l’aménagement de ce territoire de plaine céréalière situé aux portes de Chalons en Champagne ne date pas d’hier…

Par Jean-Marc Thiernesse

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C’est le moment : au bois, aménagez !

En matière de chasse, « aménager » c’est entretenir l’habitat de la faune sauvage pour lui permettre de trouver nourriture et quiétude, mais c’est aussi la protection et la conservation des équilibres naturels. L’aménagement doit donc aller jusqu’à la gestion des populations et son bien-être. Trois interventions aideront les gestionnaires de territoires : la création de points d’eau permanents et les apports de compléments : crud-ammoniac, goudron de Norvège et pierres à sel

Pour les points d’eau : leur création doit être prévue dans le cadre de l’aménagement cynégétique global du territoire de chasse. La création de petites fosses avec un film plastique en fond est à déconseiller. Fragile, il est rapidement percé par les petits rongeurs ou déchiré par le pied d’un sanglier ou d’un chevreuil. Optez donc pour la vasque bétonnée, coulée sur place, plus onéreuse certes, mais à la longévité garantie. Et veillez, pour son approvisionnement en période sèche, à ce qu’elle soit facilement accessible

L’apport de crud-ammoniac : à l’origine, ce produit est un résidu solide de la carbonisation ou de la distillation de certaines houilles grasses. Employé comme désherbant, les agriculteurs ont constaté que les sangliers venaient s’y frotter, bénéficiant ainsi des effets antiparasitaires de ce produit. Son emploi est simple : dans une souille, creusez une sorte de cuvette de 30 cm environ de profondeur et versez-y le crud-ammoniac

Le goudron de Norvège : dès qu’il sort de sa souille, le sanglier aime se frotter. On peut donc créer un frottoir artificiel ou, si le propriétaire le permet, enduire le bas de quelques arbres avec du goudron de Norvège. L’odeur de ce produit incitera aussi bien cerfs que sangliers à venir s’y frotter. Avant d’apposer le goudron, vous ferez quelques entailles verticales de 2 cm de profondeur sur les futurs frottoirs. Elles serviront à mieux fixer le produit qui conservera plus longtemps son pouvoir attractif

Les pierres à sel : indispensables aux grands animaux qui en sont friands par besoin, elles devront être placées près des stations d’affouragement, cultures à gibier et coulées. L’idéal est de les placer au-dessus d’un pieu de 1,50 m de haut et de 15 cm de diamètre, préalablement écorcé. L’humidité fera fondre lentement le sel qui s’écoulera le long de son support.

Les faits divers de la semaine

- Ariège : le Tribunal Administratif de Toulouse a rejeté le recours de One Voice, qui l’avait saisi, estimant que les trois arrêtés de juillet 2024 concernant l’autorisation d’effarouchement de l’ours dans les Pyrénées, étaient pris trop tardivement. Pas content de la décision One Voice menace : « Le préfet de Haute-Garonne pourra donc continuer de publier au dernier moment ses autorisations… Une décision incompréhensible, qui ne nous arrêtera pas : nous continuerons sans relâche d’attaquer ces arrêtés, pour tous les ours qui n’aspirent qu’à vivre en paix… nous ne pouvons en rester là, nous travaillons actuellement avec nos avocats à la meilleure réponse à apporter aux manœuvres de l’État nous rendant impossible la défense effective des animaux ».

 

- Aude : un lynx roux a été saisi par la gendarmerie chez un couple habitant près de Carcassonne. L’intervention a eu lieu lundi dernier, à Capendu, une commune située à une vingtaine de kilomètres de la préfecture audoise. Accompagnés par des agents de l’OFB, les gendarmes ont découvert un jeune lynx roux détenu en toute en illégalité. Récupéré par les services compétents, l’animal a été placé dans une structure adaptée du département de l’Aude. Quant à la propriétaire du lynx, elle a été laissée libre à l’issue de son audition, mais sera convoquée devant le tribunal de Carcassonne dans le courant du mois de décembre.

 

- Bouches du Rhône : à Peynier, après l’avoir confondue avec un renard, un exploitant agricole a tiré sur une enfant de 11 ans avec une carabine 22LR, la blessant à la jambe. Le tireur, conscient trop tardivement de sa méprise, était vite arrivé et avait présenté ses excuses à sa jeune voisine qui a été transportée à l’hôpital. Le prévenu a été condamné à huit mois de prison avec sursis probatoire de deux ans. Il a également écopé d’une obligation de soins et devra indemniser la victime.

 

- Dordogne : le samedi 3 août, les pompiers de la Dordogne sont intervenus pour dégager un chien qui se trouvait coincé dans un trou de ragondin à Villefranche-du-Périgord. Ce sont les habitants d’une habitation proche qui ont entendu les aboiements du chien de chasse et prévenu les secours. Selon les premiers éléments, le chien est tombé à l'eau avant de s'engouffrer dans ce trou à moitié immergé, où il est resté coincé dans une cavité trop petite à l'entrée pour en ressortir seul. Les pompiers de Villefranche-du-Périgord, Monpazier, Terrasson et Périgueux sont intervenus, et ont mis plusieurs heures pour élargir le trou et dégager sans crainte l'animal qui a pu sortir de lui-même en bonne santé. Dans la foulée, les pompiers ont déchiffré son collier avec le numéro de téléphone de son propriétaire, et ce n'est qu'à 1h du matin, que le maître est reparti avec son chien… sain et sauf.

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Sangliers : la carabistouille de l’été…

Etienne Merle, journaliste à France Info Centre-Val de Loire, retrace, dans son papier publié le mardi 6 août, l’évolution des populations de Sus scrofa de sa région, et y joint quelques éléments d’un article diffusé en 2023. « On a vu baisser les dégâts liés aux sangliers dans des départements dans lesquels ils sont très chassés : pourquoi continuent-ils à se multiplier ? ». La situation décrite est celle de la région Centre-Val de Loire, qui cite : « La chasse au gros gibier est devenue un enjeu social et économique. En cinquante ans, le nombre de sangliers abattus a été multiplié par trente-sept dans notre région. Mais ses effets concrets sur la régulation de l'espèce restent très incertains ». D’après l’auteur : « En 50 ans, on est passé de 8 486 bêtes tuées à 312 098 en 2022… ». Bien évidemment les dégâts ont suivi la même courbe et flirtent désormais avec les deux millions d’€ annuels sur l’Indre et Loire et le Loir et Cher, où il a été tué plus de 27 000 animaux, ce que déplore, en se félicitant, le président de la FDC, Hubert-Louis Vuitton, qui a déclaré : « Heureusement que l’on agit, sinon ce serait une catastrophe pour la biodiversité », ajoutant : « il est impossible d'estimer les effets de la multiplication des prélèvements. On agit les yeux bandés. On fait au mieux, mais chaque année, on ne sait pas si nous avons tapé dans le cheptel… ». Cet aveu d’impuissance (ou de connivence) est d’ailleurs repris par le géographe et écologue au CNRS Raphaël Mathevet qui précise : « Il existe des estimations au doigt mouillé. On parle de plus d'un million d'animaux dans l'hexagone en se basant sur les tableaux de chasse. Mais en réalité, on est incapable d'avoir un chiffrage parce que le sanglier vit dans des espaces fermés difficiles d'accès… ». Bref, apparemment dépassées par les évènements, les structures cynégétiques laissent donc la parole aux « scientifiques », dont certains n’ont probablement jamais vu un sanglier vivant en forêt, et qui abreuvent de leurs convictions les bureaux des ministères, pour le plus grand mal de la chasse. L’auteur du papier reprend : « Selon la biodémographe, chargée de recherche au CNRS et spécialiste du sanglier, Marlène Gamelon : dans des populations fortement chassées, on observe une reproduction à partir d’un an pour les femelles, contre deux ans dans une population peu chassée… » aurait-elle expliqué, en novembre 2023, lors d'une conférence organisée par la Fondation François Sommer… C’est consternant !

Les cormorans dans le viseur du Conseil d’Etat... et ça fait mouche !

Sous le n° 468607, la Fédération nationale de la pêche en France et de la protection des milieux aquatiques demandait au Conseil d'Etat :

- d’annuler, pour excès de pouvoir, l’arrêté du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et du ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, fixant les plafonds départementaux pour la destruction des grands cormorans (Phalacrocorax carbo sinensis) pour la période 2022-2025, mais ne prévoyant pas de prélèvement en eaux libres,

- d’enjoindre à l’Etat de fixer ces quotas départementaux de destruction de grands cormorans en eaux libres à un niveau identique à celui de la campagne 2019-2022,

- de mettre à la charge de l’Etat la somme de 3 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative.

Le Conseil d’Etat, à l'issue de la séance du 14 juin 2024 mettait ces demandes en délibéré, et a rendu ses conclusions le 8 juillet dernier, desquelles il ressort que :

- Article 5 : Il est enjoint au ministre de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire et au ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, de prendre un arrêté modificatif fixant des plafonds départementaux de destruction de grands cormorans en eaux libres pour la période 2022-2025, dans un délai de quatre mois à compter de la notification de la présente décision…

 

Pour lire en entier le document du Conseil d’Etat, c’est ICI

Des médicaments vétérinaires toxiques pour les rapaces et charognards

En consommant des cadavres d’animaux non pris en charge par le service d’équarrissage, et donc laissés dans la nature, les rapaces et autres animaux nécrophages peuvent accidentellement être exposés à des médicaments vétérinaires. Certains anti-inflammatoires et barbituriques étant particulièrement à risque, c’est l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) qui appelle les vétérinaires et les éleveurs à prendre toutes les précautions requises lorsque ces médicaments sont administrés à des animaux susceptibles d’être consommés par des animaux nécrophages après leur mort. Les oiseaux de proie et les charognards peuvent être exposés tout particulièrement lorsque des cadavres d’animaux traités, souvent des ruminants ou des équidés sont :

- déposés dans des aires de nourrissage pour oiseaux nécrophages,

- laissés dans les champs parce que l’équarrissage n’est pas possible, ou quand la découverte du cadavre est tardive. Cela peut être le cas pour certains types d’élevages pratiqués sur de très grandes surfaces de pâturages, ou en zone de montagne lorsque les parcelles sont difficilement accessibles.

Dans ce contexte, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a conclu à la nécessité d’ajouter des précautions d’emploi aux notices de l’ensemble des médicaments à base de flunixine méglumine. Cette recommandation a également été étendue au carprofène et au kétoprofène, quelques publications évoquant également une toxicité possible de ces principes actifs pour les vautours. Mais les oiseaux sauvages ne sont pas les seuls concernés par ces intoxications accidentelles. Plusieurs cas secondaires ont également été rapportés chez des chiens ayant ingéré des morceaux de carcasses ou du sang issu d’animaux euthanasiés, et font état de symptômes neurologiques pouvant aller jusqu’au coma et au décès. Attention donc lors de vos sorties, sur les zones où des cadavres d’animaux traités pourraient être présents.

Le plus grand parc naturel du Sénégal, le Niokolo-Koba, retiré de la liste du Patrimoine mondial en péril

C’est une excellente nouvelle pour ce parc national du Niokolo-Koba, classé en 1981 dans le patrimoine mondial de l’UNESCO pour sa biodiversité unique, et ses écosystèmes exceptionnels, mais qui avait rejoint, en 2007, la liste du patrimoine mondial en péril. Situé dans la région de Tambacounda (sud-est) et d’une superficie de 913 000 hectares, le Niokolo-Koba abrite des forêts-galeries, des savanes et une faune formée de l’élan de Derby, de chimpanzés, de lions, de léopards, d’éléphants et de nombreux oiseaux et reptiles. Le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco, réuni à New Delhi, a donc décidé, au regard des efforts encourageants déployés par le Sénégal, et de l’amélioration de l’état de conservation de ce site naturel, de le retirer de la liste des patrimoines menacés, après 17 années de purgatoire au cours duquel la lutte contre la diminution de la faune, le braconnage, l’exploitation du basalte et autres activités humaines a porté ses fruits, avec le soutien de l’Unesco et de la communauté internationale.

Gestion adaptative : pour une gestion concertée des espèces, de leurs habitats et de leur exploitation

La gestion adaptative des espèces, des habitats et des prélèvements, est basée sur une réglementation définie en fonction d'objectifs croisés avec les données annuelles, traduites en modèles mathématiques. La stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) est venue récemment confirmer un engagement fort des pouvoirs publics en faveur de la gestion adaptative. S'appuyant sur le témoignage d'experts internationaux, cet ouvrage propose un état des connaissances sur la gestion adaptative. Son ambition : contribuer à une mise en œuvre partagée entre tous les acteurs en France, pour gérer les prélèvements d’espèces et les écosystèmes, et plus largement pour faciliter la coexistence entre les activités humaines et la biodiversité. L'ouvrage s’adresse aux associations, aux filières socioprofessionnelles, aux scientifiques, aux acteurs politiques impliqués dans la gestion des espèces ou des habitats et, plus globalement, à tous ceux qui s’y intéressent. Ce document constitue une synthèse du colloque « Gestion adaptative : pour une gestion concertée des espèces, de leurs habitats et de leur exploitation » organisé par l’OFB, à la demande et avec le financement de la Direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires.

En première partie, une synthèse des échanges montre l’importance du dialogue, de la confiance et de l’engagement des différentes parties prenantes, pour une mise en œuvre efficace de la gestion adaptative. Dans la seconde partie, les chapitres rédigés par les experts internationaux illustrent la manière dont la gestion adaptative permet de mettre en œuvre une prise de décision collective, en s’appuyant sur les meilleures connaissances scientifiques, et en promouvant l’amélioration constante de cette connaissance, dans un processus transparent. En dernière partie, des étudiants membres de la clinique de droit Justice environnementale et transition écologique (JETE) de Sciences Po proposent, dans le cadre d'un partenariat avec l’OFB, une analyse des échanges du colloque et une réflexion sur les pistes d’amélioration du cadre juridique de la gestion adaptative en France.

Gestion adaptative : pour une gestion concertée des espèces, de leurs habitats et de leur exploitation. Office français de la biodiversité. Collection Rencontres-Synthèse. 120 pages.

Contact : matthieu.guillemain@ofb.gouv.fr

Une pirogue préhistorique créée à partir d'un pin sylvestre de la forêt des Andaines

A l'occasion des « Journées européennes de l'archéologie et des Olympiades culturelles des JO 2024 », en juin dernier, une régate de pirogues préhistoriques « Vogue la pirogue » s'est déroulée au lac de Saint-Point dans le Doubs. Ces embarcations, créées à partir d'arbres fournis par l'Office national des forêts, ont permis de mettre en lumière des techniques de construction et de navigation datant du Néolithique. L’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a sollicité l'ONF pour la fourniture de bois adaptés à la fabrication de pirogues néolithiques, dans le cadre d'un projet d'archéologie expérimentale. Des membres de l'association « Koruc », partenaire de l'Inrap, ont reproduit une pirogue monoxyle (taillée dans un tronc unique) en utilisant des outils et des techniques néolithiques, leur permettant de récolter de nombreuses et précieuses données sur ces embarcations préhistoriques. Ainsi en janvier dernier, un pin sylvestre a été abattu en forêt domaniale des Andaines, dans l’Orne, sous la supervision de Romuald Heslot, forestier en Andaines. L'association « Koruc » a procédé à l'abattage à l'aide de haches de pierre, un travail minutieux et épuisant. Parallèlement, dans le Doubs, un épicéa et un sapin ont été sélectionnés pour réaliser deux nouvelles pirogues. Ils ont été abattus sous la supervision des forestiers de Labregement Sainte-Marie. Ce ont ces embarcations emblématiques du Néolithique qui ont été utilisées lors de la régate « Vogue la pirogue ».

 

Rapport d'évaluation sur l'utilisation durable des espèces sauvages

L'IPBES procède régulièrement à des évaluations de connaissances sur la biodiversité et les services écosystémiques, qui comprennent des évaluations thématiques, mondiales et régionales complètes. À ce jour, 11 documents ont été réalisés, et le programme de travail 2030 comprend :

- l'évaluation du Nexus : thématique des liens entre la biodiversité, l’eau, l’alimentation et la santé dans le contexte du changement climatique, 

- l'évaluation des changements transformateurs : thématique des causes sous-jacentes de la perte de biodiversité, des déterminants et des options pour atteindre la Vision 2050 pour la biodiversité,

- l'évaluation des entreprises et de la biodiversité : méthodologie de l'impact et de la dépendance des entreprises à l'égard de la biodiversité et des contributions de la nature aux populations,

- l'évaluation sur le suivi de la biodiversité et des contributions de la nature aux populations.

Le rapport complet de l’IPBES sur l’utilisation durable des espèces sauvages est le fruit de quatre années de travail de 85 experts, issus des sciences naturelles et sociales, détenteurs de savoirs autochtones et locaux, ainsi que de 200 auteurs contributeurs, s’appuyant sur plus de 6 200 sources. Demandé par la CITES, il présente également un intérêt immédiat pour ses travaux, met en évidence les facteurs de durabilité, et compare l’efficacité des options politiques pour mieux régir l’utilisation durable des espèces sauvages…

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Morsure de vipère : comment réagir

La vipère aspic est l’un des serpents les plus venimeux d’Europe. Bien que les morsures soient rares, elles peuvent être extrêmement dangereuses et potentiellement mortelles si elles ne sont pas traitées rapidement. Savoir comment réagir, les mesures à prendre et les premiers secours à administrer, faciliteront la prise en charge médicale adéquate. La première étape est de reconnaître les signes distinctifs :

la morsure de vipère aspic se caractérise généralement par deux petites perforations causées par les crochets du serpent. La zone autour de la morsure peut devenir rouge, enflée et douloureuse. Des symptômes supplémentaires peuvent inclure des nausées, des vomissements, des vertiges, une vision floue, et dans les cas graves, des difficultés respiratoires,

- rester calme et immobiliser la victime : l’activité physique peut accélérer la propagation du venin dans le corps. Si possible, allongez la victime sur le dos et élevez légèrement la zone mordue au-dessus du niveau du cœur pour ralentir la circulation du venin,

- ne pas tenter d’aspirer le venin : c'est déconseillé car cette méthode est non seulement inefficace, mais elle peut également introduire des bactéries dans la plaie, augmentant ainsi le risque d’infection. De plus, la succion peut endommager les tissus autour de la morsure,

- ne pas faire de garrot : bien que cela puisse sembler logique pour empêcher la propagation du venin, un garrot peut en réalité aggraver les dommages en coupant la circulation sanguine et en causant des lésions tissulaires,

- appeler immédiatement les secours : fournissez-leur des informations précises sur la localisation de la victime, la nature de la morsure, et tout autre détail pertinent. Les secours pourront alors dépêcher une équipe médicale spécialisée pour prendre en charge la victime,

- surveiller la victime : sa respiration, le pouls et la conscience. Si elle perd connaissance, placez-la en position latérale de sécurité pour éviter l’étouffement. Si elle cesse de respirer, commencez immédiatement la réanimation cardio-pulmonaire (RCP),

- préparez les informations pour l’équipe de secours : heure de la morsure, la localisation exacte de la plaie, et toute autre information utile. Cela peut inclure des détails sur l’apparence du serpent, s'il a été vu, et les symptômes que la victime présente. Ces informations seront précieuses pour les médecins.

Mais la meilleure façon de gérer une morsure de serpent est de la prévenir. Lorsque vous vous trouvez dans des zones où ces animaux pourraient être présents, portez des vêtements protecteurs (pantalons longs et bottes). Évitez de marcher dans des herbes hautes, ou des zones rocheuses, sans une bonne visibilité. Et si vous rencontrez une vipère aspic, restez calme et éloignez-vous lentement. N’oubliez jamais qu’une morsure de vipère aspic est une situation d’urgence médicale, qui nécessite une réaction rapide et appropriée…

Première mondiale : de la viande de poulet cultivée pour les animaux de compagnie...

Certes, cela ne concerne pour le moment que le Royaume Uni et les aliments pour animaux, mais le pas est franchi. Meatly, une entreprise innovante dans le secteur de la viande cultivée, est donc la première société dans le monde, à obtenir l'autorisation réglementaire de vendre de la viande cultivée, destinée à l'alimentation des animaux de compagnie. Cette autorisation, délivrée par plusieurs organismes régulateurs britanniques (Agence des Normes Alimentaires,  Département de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires Rurales,  Agence de Santé Animale et Végétale) marque un tournant significatif pour l'industrie. Au terme du parcours d'approbation, la société a dû prouver que son produit était non seulement nutritif, mais aussi exempt de toute contamination par des bactéries, des virus, des OGM, des antibiotiques et des métaux lourds. Pour cela, l'entreprise a élaboré un dossier de sécurité complet et a mené des tests exhaustifs, garantissant que chaque aspect de la production respecte, ou dépasse, les normes réglementaires. L’entrée de Meatly sur le marché avec cette viande « cultivée » est donc une révolution pour l'industrie de l'alimentation pour animaux de compagnie, qui va devoir s’adapter pour répondre à cette solution, en théorie (mais il faudra attendre la mise sur le marché pour avoir une idée des prix) moins onéreuse à la fabrication. Le premier argument commercial mis en avant vante bien évidemment « une alternative durable à la viande traditionnelle, et des produits plus respectueux de l'environnement », mais en attendant les résultats sur le terrain… nos fabricants de croquettes ont encore de beaux jours devant eux.