Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

La FDJ renouvelle son engagement auprès de l’OFB

Avec un soutien à la hauteur de 700 000 €, le groupe « La Française des Jeux » entend ainsi poursuivre son engagement en tant que « Grand mécène » de l’OFB en soutenant trois nouveaux projets de préservation de la biodiversité :

- la renaturation du canal alimentant en eau les étangs du domaine du Paraclet, un site Natura 2000 situé dans la Somme,

- le suivi des oiseaux migrateurs dans la réserve nationale de chasse et de faune sauvage du golfe du Morbihan,

- la restauration de forêts et d’espèces menacées de Martinique.

Depuis 2023, parallèlement au lancement du jeu « Mission Nature », la FDJ a soutenu deux projets de préservation de la biodiversité forestière et de restauration des écosystèmes marins l’an dernier. Pour Charles Lantieri, directeur général délégué du groupe FDJ : « L’engagement du groupe FDJ en faveur de la biodiversité nous anime depuis de nombreuses années. Nous renouvelons donc notre engagement en tant que « Grand mécène » de l’OFB à hauteur de 700 000 euros. Cette convention de mécénat permettra de soutenir trois projets de préservation de la biodiversité répartis en métropole et en Outre-Mer. En parallèle de notre rôle de mécène, nous nous réjouissons du succès du jeu Mission Nature, qui a permis de collecter plus de 7 millions d’euros en faveur de l’OFB en 2023, et de soutenir 21 projets de restauration de la biodiversité sur l’ensemble du territoire ». Commercialisé en 2023, le jeu de grattage à trois euros « Mission Nature » permet donc d’aider des projets de restauration de la biodiversité sur tout le territoire français. A l’instar de l’offre de jeux « Mission Patrimoine », le jeu à gratter « Mission Nature » voit, en effet, le produit du prélèvement sur les mises revenant normalement à l’Etat affecté à l’OFB pour le financement de projets de restauration de la biodiversité. Pour chaque ticket « Mission Nature », deux tiers de la mise (66 %) retournent aux joueurs sous forme de gains et plus de 14 % sont reversés par l’Etat à l’OFB. La deuxième édition de l’offre « Mission Nature » est prévue à l’automne 2024…

Saint-Honoré les Bains : succès sur toute la ligne…

Quelle fut belle cette 22ème édition consacrée à tout ce qui tourne autour de la chasse. De la trompe de chasse aux chevaux, en passant par les chiens, les présentations, démonstrations et concours se sont succédé au long de ces deux belles journées… couvertes, par moments, de nuages menaçant le samedi, mais sous un ciel dégagé et un soleil généreux le dimanche. Portée de main de maître par les bénévoles de l’ADLC58 (Association de loisirs cynégétiques), tous s’affairaient à leur fonction pour que le public se sente bien et profite au mieux de l’aménagement du site. Déambuler entre les stands, à la grande satisfaction des exposants, permettait de découvrir quasiment tout ce qui concerne la chasse, mais aussi les produits du terroir local, voir même d’un peu plus loin, en témoignent les stands de Champagne et autres grands crus de régions plus éloignées. Le concours de ferme, un des temps forts de la manifestation, a débuté le samedi avec la sélection des 25 finalistes qui se sont, par chien interposé, confrontés le dimanche après-midi, au leurre de sanglier, habilement mené. Jugé sur leur comportement face à une bête noire qui les chargeait dès la sortie du buisson, les chiens dévoilaient leur talent, mais quelquefois aussi leur envie d’aller à la pêche plutôt que d’affronter le redoutable ragot. A ce jeu, les griffons nivernais, bassets des Alpes, Slovenski Kopov, Saint-Hubert, Gascon-Saintongeois, basset Hound se sont faits damer le pion par le vainqueur de cette année, auteur du meilleur score avec 85 points sur cent, un efficace teckel à poil dur, opiniâtre, prudent, persévérant, courageux, prévoyant, esquissant à chaque fois les charges de la bête noire pour revenir la provoquer. Un exceptionnel travail !

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Recrutement de scientifiques à l'EFSA

Depuis le 1er juillet, 180 experts de premier plan ont rejoint les groupes scientifiques de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour un nouveau mandat de 5 ans. Leur fonction principale : proposer des conseils scientifiques indépendants, pour protéger les consommateurs, les animaux et l'environnement au sein de l’Union européenne. « Nous sommes très satisfaits du résultat du processus de renouvellement du panel et du succès de notre récent appel à candidatures. Par rapport à 2017, nous avons attiré 40 % de candidats supplémentaires, dont une plus grande part de femmes. De jeunes scientifiques ont également confirmé leur intérêt à travailler avec nous. Les candidats sont exceptionnellement qualifiés, représentant un large éventail d'expertise dans divers domaines », a déclaré Nik Kriz, responsable du département des services d'évaluation des risques de l'EFSA. Le mandat 2024-2029 comprend 11 groupes scientifiques comprenant de 11 à 21 membres, issus de 26 pays (dont six pays non membres de l'UE), sélectionnés à l'issue d'une procédure d'évaluation rigoureuse et d'un examen de leurs déclarations d'intérêt, dans le respect des règles strictes de l'EFSA en matière de transparence et d'indépendance. Les États membres de l'UE contribuent, de manière significative, à l'expertise scientifique de l'EFSA, avec 38 % des experts entrants affiliés à des gouvernements ou à des instituts de recherche publics, 12 % provenant d'institutions nationales et 10 % de chercheurs retraités ou indépendants. Le comité scientifique de l'EFSA élira son président et ses vice-présidents, lors de sa première réunion plénière, en septembre prochain.

Véhicules à moteur : attention aux contrôles dans les espaces naturels

Depuis le début des vacances d’été, les agents de l'OFB multiplient les contrôles, façon de rappeler que circuler dans un espace naturel à bord d'un « VTM » (véhicule terrestre à moteur), est interdit. « Cette pratique impacte fortement les milieux, la faune sauvage, la flore ainsi que les promeneurs et habitants » prévient l’Office qui rappelle que :

- la circulation des VTM est interdite en dehors des voies classées dans le domaine public routier de l'Etat, des départements et des communes, des chemins ruraux et des voies privées ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur" (loi du 3 janvier 1991),

- la pratique du hors-piste est strictement interdite,

- outrepasser ces règles expose le contrevenant à une amende pouvant aller jusqu'à 1 500 euros, et cette amende peut être assortie de peines complémentaires telles que l'immobilisation du véhicule (pour 6 mois maximum), la suspension du permis de conduire (jusqu'à un an), la confiscation du véhicule à moteur saisi par les agents lors du contrôle,

- enfin, un refus d’obtempérer lors d’un contrôle est un délit qui peut être puni de puni jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.

Le loup en Europe : 20 300 individus présents dans 23 pays…

L’Europe vient de communiquer sur le loup, et le moins que l’on puisse dire est que le prédateur se porte bien. Selon la Commission : « en 2023, Canis lupus a fait son retour dans 23 pays de l'Union européenne, avec une population estimée à environ 20 300 individus. Dans l'ensemble, le nombre de loups dans l'UE augmente… ». Mais cela s’accompagne aussi d’une vague de mécontentement, et ce regain de population lupine ne se fait pas sans heurts, principalement à cause des attaques contre du bétail, donnant lieu à des prises de position parfois enflammées entre partisans et opposants du carnivore. A l'automne 2023, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait personnellement perdu son vieux poney, tué par un loup, dans la propriété familiale du nord de l'Allemagne. Quelque temps après, elle plaidait pour abaisser le niveau de protection des loups gris, aujourd'hui encore « strictement protégé ». Bien que des mesures d’élimination soient plus facilement rendues possibles chez les éleveurs victimes du prédateur, son acceptation passe mal chez les professionnels. « Les relations de proximité entre humains et loups sont très anciennes puisque nos chiens actuels descendent de populations de loups. C’est la plus ancienne domestication animale » précisait Nicolas Lescureux, chercheur au CNRS, qui travaille sur les relations entre humains et animaux. « Dans les années 1970, avec la prise de conscience que l'environnement devenait important, le loup gris a été classé espèce protégée en Europe, par la Convention de Berne » ajoute Guillaume Chapron, chercheur à l'Université suédoise des sciences agricoles. En France, en 2022, selon le rapport d’une parlementaire, chaque loup coûtait la bagatelle de 100 000 € par an…

Avec la FDC42 : « Dessine-moi un chasseur ou une chasseresse »

Tel est le thème du concours réservé aux plus jeunes, et organisé par la FDC de la Loire pour animer sa page « concours photos ». La date limite étant fixée au 1er septembre 2024, il reste donc un mois, aux artistes en herbe, pour mettre en avant leur talent. Repris dans « Le chasseur de la Loire » l’invitation à participer est ainsi rédigée : « Tu as entre 4 et 10 ans, tu écris ton nom, ton prénom, ton âge, le numéro de téléphone et l’adresse de tes parents à l’arrière de ton dessin, tu envoies avant le 1er septembre ton dessin à : FDC 42, 10 Impasse Saint-Exupéry, BP 30152, 42163 Andrézieux-Bouthéon CX. Et maintenant, prends tes plus beaux crayons de couleur et ton inspiration ! On a hâte de découvrir ton talent d'artiste… ». Précisons que tous les dessins des enfants de France seront pris en compte, 10 seront sélectionnés par le jury de la FDC42 pour publication dans la revue fédérale « Le chasseur de la Loire », et dans l’album de la FDC42 sur sa page Facebook. Quant au grand gagnant, il recevra un Kdo surprise…

Les faits divers de la semaine 30

- Ariège : « Si c’est lui, c’est une bonne nouvelle » se sont réjoui les pro-ours à propos de « Cannellito », le fils de Cannelle, tuée en 2004. Survivant de la lignée pyrénéenne, l’animal, aujourd’hui âgée de 20 ans, a été filmé par un membre du collectif Hope, en compagnie d'une femelle. « Il est certain qu'on aimerait bien que ce soit lui, mais tant qu'il n'y a pas de collecte d'échantillons, rien ne peut être affirmé avec certitude. Il n'y a à ce jour aucune preuve tangible… » a déclaré Alain Reynes, directeur de l’association « Pays de l’ours ».

 

- Ariège encore : le 9 juin 2020, des agents de l’OFB découvraient, au lieu-dit Gerac sur la commune d’Ustou, un ours mort en état de putréfaction avancée. L’ursidé présentait une blessure par balle au niveau de l’épaule droite. Quatre ans après la mort de l’ours Gribouille, l’enquête n’a pas permis de désigner un éventuel responsable, et le tireur n'a jamais été retrouvé. L’affaire est désormais officiellement classée sans suite, vient d’annoncer le Parquet de Foix.

 

- Corse du Sud : le lundi 22 juillet vers 20 heures, sur l’aéroport de Figari, un lièvre a empêché un avion de Ryanair de décoller. Les 150 passagers qui devaient rejoindre Toulouse se sont donc retrouvés bloqués à Figari (Corse-du-Sud) après que leur vol ait été annulé en raison d'une panne rocambolesque : un lièvre avait été aspiré par un réacteur. L’incident a nécessité l’intervention d’un technicien envoyé par la compagnie, ce qui a pris du temps. Pas de rable au menu des sinistrés qui ont passé la nuit dans l’aéroport et sont repartis le lundi vers 15 heures, avec plus de 17 heures de retard sur l’horaire prévu.

 

- Haute-Garonne : alors que de nouvelles attaques ont été recensées ces derniers jours dans un élevage d’ovins, la préfecture a décidé de prendre de nouvelles mesures contre le prédateur. Lundi dernier, les services de l’État dans le département ont donc annoncé qu’une « opération d’effarouchement » allait être menée dans le secteur concerné, dans le but d’éloigner le loup des troupeaux concernés par ces attaques. Dans son communiqué, la préfecture indique que cette action sera menée en complément de décisions déjà prises ces dernières semaines dans le dossier de la présence du loup en Haute-Garonne.

 

- Ille et Vilaine : début 2016, après une partie de chasse, un habitant du secteur de Saint-Aubin-du-Cormier a été victime du vol de son fusil de chasse de fabrication artisanale et en superbe état. Une plainte a été déposée et depuis… plus rien. Mais, coup de théâtre, huit ans après le larcin. Le propriétaire du fusil a reçu un courrier l’invitant à se présenter devant le Tribunal correctionnel pour y être entendu en qualité de victime. « Grâce à une enquête rigoureuse et minutieuse de la gendarmerie », précise t-il, son fusil de chasse a été retrouvé.

 

- Isère : une randonneuse de 35 ans qui bivouaquait sur le plateau de Sornin, dans le Vercors au-dessus d'Engins, a été poursuivie par un chien patou en garde de son troupeau. Puis quatre autres patous sont arrivés ne laissant pas le choix à la victime, pour leur échapper, de grimper dans un arbre, heureusement à proximité et accessible. De son perchoir salutaire, elle a pu appeler les secours en montagne qui ont missionné un hélicoptère et des CRS pour la (re)cueillir saine et sauve.

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Le week-end prochain : grande fête « Chasse & Campagne » à Bresse sur Grosne (Saône et Loire)

Dimanche prochain, le parc du château de Bresse sur Grosne sera très animé, avec cette nouvelle édition de la grande fête « Chasse et Campagne » organisée par le Vautrait de Ragy. De 9 heures à 22heures30, ce rendez-vous incontournable fera la part belle aux chiens, aux démonstrations diverses, aux animations pour tous, petits et grands, aux stands des producteurs de produits locaux, aux créateurs, aux artisans, aux commerçants spécialisés, aux producteurs et artistes, aux selliers, aux couteliers, aux armuriers, aux chevaux, à la fauconnerie et aux animaux de la ferme. Une plongée dans la ruralité profonde… avec un programme de présentation varié :

– équipages de vènerie à pied et à cheval,

– meutes de chiens courants,

– théâtre équestre,

– fauconnerie et autourserie,

– démonstrations de chiens d’arrêt, de chiens de recherche au sang et de chiens de troupeaux,

- concours de trompes de chasse,

– présentation des chevaux de trait

- les associations cynégétiques, dont la FDC 71 et les Jeunes Chasseurs de Saône-et-Loire,

- la Fédération de Pêche de Saône-et-Loire avec son simulateur de pêche

Et les moments forts :

- à 11 heures, la traditionnelle messe de Saint Hubert célébrée au son des trompes de chasse,

- en fin d’après-midi le grand drag du Vautrait de Ragy,

- et à la tombée de la nuit le grand feu d’artifice.

Entrée : 6 € adulte et gratuit pour les moins de 12 ans

Repas campagnard midi et soir, snack et buvette toute la journée.

Premier CNCFS de l’année 2024/2025 : suspension de la chasse du courlis cendré, de la barge à queue noire et de la tourterelle des bois reconduite pour un an…

Dans son communiqué, la FNC constate que : « Des moratoires reconduits par précaution lors d’un CNCFS où l’Administration est soutenue par les seules APN… Le premier CNCFS de l’année cynégétique 2024/2025 s’est attelé à la reconduction, pour une année, des 3 moratoires annuels en cours : suspension de la chasse du courlis cendré, de la barge à queue noire et de la tourterelle des bois. Alors que les statuts de conservation de la barge à queue noire et du courlis cendré s’améliorent, les représentants de l’Etat continuent à enterrer la gestion adaptative, et à faire comme si l’arrêt de la chasse constituait une solution au rétablissement des populations d’oiseaux sauvages. Il est pourtant établi que la sous-espèce islandaise de la barge à queue noire, présente sur la façade Atlantique seulement d’octobre à décembre, aurait pu faire l’objet d’une période de chasse différée pour éviter tout risque de confusion avec la sous-espèce continentale. S’agissant de la reconduction du moratoire de la chasse de la tourterelle des bois, là encore l’Administration s’abrite derrière l’absence de nouveaux éléments liés à l’attente de l’adoption du plan de gestion européen, et tire argument de la paralysie du Comité d’experts sur la gestion adaptative (CEGA), qui ne s’est plus réuni depuis plus de trois ans… Les moratoires du courlis et de la barge ont déjà fait l’objet d’une consultation publique accélérée de deux semaines au lieu de trois, l’Administration cherchant à assurer la publication des nouveaux arrêtés avant le 3 août, date d’ouverture de la chasse sur le DPM. La consultation publique pour prolonger le moratoire de la chasse de la tourterelle des bois s’effectuera en août… »

Le sanglier Toto va vivre des jours heureux dans un parc animalier… (sic !)

Dans le Pas de Calais, l'histoire du marcassin Toto a trouvé une issue favorable. Le vendredi 26 juillet, la Cour d'Appel de Douai a rendu sa décision concernant le petit animal recueilli et détenu illégalement par une famille de l'Arrageois. Finalement, il ne sera pas euthanasié et sera confié au parc animalier de Saint-Laurent, près de Charleville-Mézières. Le maire de cette ville ardennaise a déclaré : « Je suis très heureux que le bon sens ait pu s'imposer. La mort de Toto aurait été absurde et cruelle. Un enclos séparé, à l'écart des autres animaux, a été préparé et son transport est envisagé pour les prochains jours ». Quant à l’avocat de la famille, maître Jean-François Camus, le créneau de la sensiblerie animale étant porteur, il a bien l’intention d’aller plus loin : « C'est un combat qu'on a gagné sur de la procédure, mais le combat n'est pas fini. Ce qui est arrivé à Monsieur Bienvenu peut arriver à tout un chacun. Demain, vous ramassez un oiseau qui est tombé du nid (...) vous risquez de vous retrouver devant le tribunal correctionnel pour détention illégale d'un animal. Il faut légiférer la-dessus »…

Accidents de chasse de la saison 2023/2024 : légère hausse, et nombre de décès stable...

Pour la saison 2023-2024, l’OFB vient de communiquer le bilan des accidents de chasse. L’Office a recensé 97 accidents, dont 6 mortels, un chiffre légèrement plus haut que l’an dernier, principalement en raison de la hausse des blessures auto-infligées. Malgré cela, la tendance sur les 20 dernières années reste à la baisse pour les accidents mortels. Est considéré comme accident « toute blessure corporelle survenue par arme à feu dans le cadre d’une action de chasse ». La saison précédente (2022/2023) 78 accidents avaient été comptabilisés. Pour la deuxième année consécutive, le nombre d’accidents mortels est donc au plus bas depuis 20 ans, souligne l’OFB. Point qui suscite des interrogations, la hausse des auto-accidents, en augmentation. « Si un accident est toujours un accident de trop, le travail effectué pour renforcer la sécurité autour de la chasse a été très fort et commence à porter ses fruits, […] même s’il reste encore des leviers à activer, notamment autour de la formation des chasseurs » a déclaré Olivier Thibault, directeur général de l’OFB.

PPA : le virus à la conquête de l'Ouest !

Depuis le 14 juin 2024, découverte d’un nouveau cas de PPA sur un sanglier trouvé mort dans les land de Hesse et Rhénanie-Palatinat, les alertes se multiplient partout en Europe. En Allemagne, le dernier cas déclaré date du 17 juillet dernier et concerne un élevage de porcs dans le district de Groß-Gerau, toujours dans le land de Hesse. Des zones de restriction ont été mises en place, et toutes les mesures mises en œuvre par les autorités allemandes afin de maîtriser la diffusion du virus qui progresse vers l’ouest. A ce jour, ce sont 11 sangliers morts et contaminés par la peste porcine africaine qui ont été découverts. L’inquiétude grandit donc chez les éleveurs de porcs en Allemagne bien sûr, mais aussi au Luxembourg, en Belgique et chez nous en France. Le virus de la PPA a donc fait un bond d’environ 500 kilomètres par rapport aux zones déjà infectées en Europe. Une propagation probablement liée à l’activité humaine, pensent les autorités qui rappellent que : « Les mesures de prévention se concentrent surtout sur la sécurisation des aires de repos des grands axes routiers, et la mise en garde concernant le traitement des déchets de nourriture. Ne jetez donc pas vos restes alimentaires contenant du porc dans la nature. Jetez les dans des poubelles adaptées et fermées afin qu’ils ne soient pas consommés par des sangliers. Le virus de la PPA peut survivre plus de 300 jours dans les salaisons, et plus de deux mois dans des viandes et charcuteries issues d’animaux atteints… » indiquent-elles également. Certains se rappellent qu’en mai 2019, face à la multiplication des foyers de peste porcine non loin de la frontière, le Grand-Duché et la France avait érigé une clôture le long de la frontière belge, le but étant d’éviter que des sangliers infectés n’arrivent sur leur territoire. Côté italien, la prudence est aussi de rigueur et en France, les départements limitrophes diffusent et rappellent les consignes de vigilance aux chasseurs, sentinelles de la santé publique : « Tout sanglier découvert mort dans le milieu naturel doit être signalé au réseau SAGIR, animé par l’OFB, et à la Fédération départementale des chasseurs concernée ». Tous les organismes sont sur le pont : ESA, DGAL, OIE, Commission européenne, et suivent les pays touchés : Géorgie et Russie en 2008, Pologne et pays Baltes en 2014, Moldavie en 2016, Roumanie et République Tchèque en 2017, Hongrie et Belgique en 2018, Allemagne en 2020, Italie en janvier 2022, Suède en août 2023. Pour détecter les foyers de PPA, les experts recommandent de donner la priorité à une surveillance passive, comprenant la recherche et l'analyse des carcasses de sangliers, plutôt qu'à une surveillance active, impliquant l'analyse des sangliers chassés. Enfin le dernier point de situation, pour l’Europe, au 19 juillet 2024 fait état de 377 cas dans la faune sauvage, et 103 foyers domestiques.