- Ariège : l'affaire remonte à 2018, lors d'une contre-manifestation organisée par des représentants ruraux contre un rassemblement écologique à La Bastide-de-Sérou. Ce dernier visait à dresser un bilan environnemental dans la région. Les associations écologistes, soutenues par des organisations comme France Nature Environnement et Ferus, avaient accusé ces représentants ruraux d'entraver leur droit de manifester. S’en est suivi une longue bataille judiciaire : en Première Instance en 2018, le tribunal de Foix condamne lourdement les six accusés, avec des peines de prison avec sursis, des amendes, et des dommages et intérêts à verser. En Appel en 2019, la Cour de Toulouse annule ces condamnations, s’appuyant notamment sur des preuves vidéo démontrant l’absence d’entrave réelle à la manifestation écologiste. Enfin en Cassation, la Cour confirme la relaxe, mettant ainsi fin à six années de procédures. Pour Philippe Lacube, président de la Chambre d'agriculture d'Ariège, et ses collègues, cette décision est une victoire symbolique et juridique. Elle souligne l’importance de garantir une coexistence entre la liberté d’expression du monde rural et celle des défenseurs de l’environnement.
- Côte d’Or : Un chasseur de 65 ans a été blessé le dimanche 24 novembre à Montmain, lors d'une partie de chasse. L'homme a été chargé par un sanglier, subissant des blessures au dos et aux poignets.
Bien que sérieusement secoué, son pronostic vital n'est pas engagé. Il a été évacué vers l'hôpital de Beaune. Une enquête de gendarmerie est en cours pour éclaircir les circonstances de l'accident.
- Gironde : afin de réguler la population des sangliers, le domaine départemental d'Hostens et des Lagunes du Gat Mort sera fermé au public les : lundi 9 décembre 2024, de 8h à 14h ; lundi 6 janvier 2025, de 8h à 14h et le lundi 10 février 2025, de 8h à 14h.
Un arrêté préfectoral, publié le 26 novembre 2024, précise les modalités, avec une signalisation mise en place aux entrées des sites et dans les mairies concernées (Hostens, Louchats, Saint-Magne). Pour ces trois journées, seules les personnes impliquées dans la battue, les agents du Département, l’ONF, et les services de secours seront autorisés à accéder à ces zones.
- Loiret : nouvel incident en forêt domaniale d'Orléans quand des militants animalistes ont fait obstruction à une chasse à courre. D'après les témoignages des opposants, ils auraient été malmenés par des chasseurs, ce que relativise la Société de Vénerie qui a qualifié l’incident de minime, et accuse les militants d'avoir cherché à provoquer les chasseurs et entraver la chasse. Un dépôt de plainte devrait suivre…
- Oise : après « L’Échelle », puis « 30 de Meule », « La Pioche », « Black », « 45 de chevillure », « Osiris » « La Pieuvre », « L’Équerre », « L’Araignée », « Fantômas », « Passe-partout », « Le Rouquin », c’est « L’Indien « qui a été pris lors d’un laisser-courre en forêt de Laigue.
Comme dans tous les massifs forestiers, le renouvellement des générations est indispensable, et la capture d’un sujet âgé est la garantie qu’un jeune prendra la place. Que les animalistes s’en offusquent, ou font semblant de le faire pour dénigrer toutes les formes de chasse, est résumé dans cette confidence d’un photographe animalier : « On leur donne des petits noms entre nous pour pouvoir les identifier et à force de les observer, de les photographier, on s’y attache, forcément ». Déclaration battue en brèche par Thomas Drach qui constate que : « Ces noms personnifient ces cerfs, mais ils ne sont connus que d’une poignée de photographes… Ils s’y attachent, mais il faut ramener ça au niveau du plan de chasse défini pour la saison. Il y a des comptages qui permettent de suivre la dynamique de la population de grands cervidés. On nous accorde ensuite un nombre d’animaux à éliminer afin de respecter la pyramide des âges et l’équilibre des populations… ».
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