Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita -

La semaine en bref

- Ardennes : le Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, le 16 mai 2025, a annulé l’autorisation des chasses à la tenderie, effectuée à des fins scientifiques dans le département. Le juge a estimé que les autorités n'avaient pas fourni suffisamment de preuves convaincantes pour étayer l'argument scientifique avancé. De plus, il a été constaté que l'arrêté ne respectait pas les normes strictes en matière de protection de la faune sauvage établies par les lois nationales et européennes. Cette décision concerne spécifiquement la chasse à la tenderie du vanneau huppé (Vanellus vanellus) et du pluvier doré (Pluvialis apricaria), autorisé par arrêté préfectoral pour la capture expérimentale de 500 vanneaux huppés et de 15 pluviers dorés. Le tribunal a estimé que les justifications scientifiques avancées ne démontraient pas l'absence d'alternatives satisfaisantes à la capture, comme l'exige l'article 9 de la directive européenne 2009/147/CE sur la conservation des oiseaux sauvages.

 

- Corse : le 4 mai dernier, une opération visant à réprimer la chasse illégale s'est déroulée à San-Gavino-di-Carbini. Trois chasseurs ont été appréhendés pour des infractions graves aux lois environnementales et de sécurité intérieure. Ils ont été surpris en train de chasser pendant une période interdite et de transporter des armes de catégorie C et D sans justification légale. L'opération, dirigée par les agents de l'OFB avec le soutien des gendarmes de la brigade de Sainte-Lucie-de-Tallano, s'est déroulée sous la supervision du parquet d'Ajaccio. En plus des arrestations, les autorités ont saisi un total de six fusils et trois couteaux. Les intéressés, entendus par les forces de l’ordre, devront répondre de ces infractions devant le procureur de la République d'Ajaccio a précisé la gendarmerie de Corse.

 

- Côte d’Or : la chasse transcende les âges et les époques, inscrivant profondément ses racines dans le tissu des territoires ruraux, comme en témoigne la famille Bonnard, de Veilly. Avec quatre générations de passionnés, de l'aîné André Bonnard à son arrière-petit-fils Hugo, la tradition s'épanouit à travers le temps. André Bonnard, âgé de 90 ans et retraité, incarne cette passion héritée de ses aînés dès son plus jeune âge. « La chasse est une vocation qui m'a été transmise par mon père et mes deux frères » raconte-t-il avec une nostalgie teintée de fierté. Son premier permis de chasse obtenu en 1950 marqua le début d'une vie dédiée à cette pratique. Aujourd'hui, bien que les années aient ralenti ses pas, André reste actif dans les battues, privilégiant la chasse au sanglier et au chevreuil. Pour la famille, la chasse dépasse le simple loisir : c'est un lien générationnel fort, un héritage de valeurs et de respect envers la nature. Cette transmission se perpétue avec Jean-Louis, fils d'André, qui partage et enrichit cet héritage avec son propre fils, Florian, et désormais avec Hugo, le plus jeune de la lignée, qui découvre les subtilités de cette pratique ancestrale.

 

- Gers : lors de la dernière assemblée générale de la FDC, à Mirande, la société de chasse de Beaupuy a reçu le « Trophée Chasse Durable ». La présidente de l’ACCA, Sabine Dupoux, a également reçu un chèque de 2 000 € des mains de Serge Castéran président de la FDC, et Baptiste Audrechy. Cette distinction récompense plus de vingt ans d’engagement en faveur de la biodiversité et des pratiques cynégétiques responsables. En partenariat avec les agriculteurs, les élus, les habitants, l’association « Arbre et Paysage 32 » et la FDC, l’ACCA œuvre pour la restauration des milieux naturels. Ainsi, près de 4 km de haies ont été plantés depuis 2006 et plus de 6 hectares de jachères à fauche tardive sont entretenus chaque année. Cinq mares ont été restaurées grâce au programme Agrifaune, et un ancien chemin rural a été rouvert en 2022 dans le cadre du projet Ekosentia, avec l’aide d’élèves du lycée agricole de Riscle. Depuis 2010, des plans de gestion cynégétique ciblent la perdrix rouge et, depuis 2020, le faisan de Colchide. Enfin, les chasseurs participent au programme Cynobs, de sciences participatives, via l'application Vigifaune, contribuant à l’Atlas régional de la biodiversité...

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ESOD : le Conseil d’État rebat les cartes...

L'arrêté du Conseil d’État du 13 mai a modifié le paysage de la régulation des espèces « ESOD » (anciennement nuisibles). Historiquement, c'est le ministère de tutelle qui, tous les trois ans et compte tenu des remontées d’informations des FDC, via les DDT et DDTM, établit la liste de ces « ESOD », facilitant ainsi leur régulation pour protéger les cultures et les élevages. Cette classification, précisée par le ministère de la Transition écologique, est basée sur deux critères principaux : les dommages économiques significatifs causés par ces espèces, et le nombre d’animaux prélevés les années précédentes. Un département, en fonction des nuisances constatées, peut donc demander l'inclusion d'une espèce dans cette liste ESOD pour une période de trois ans, si elle cause des dégâts conséquents évalués à plusieurs milliers d'euros, et si au moins 500 individus ont été prélevés antérieurement. Mais des critiques, à l'égard de ce classement, ont été émises par des défenseurs de ces àimaux, qui contestent les critères utilisés. En revanche, ceux qui subissent des dégâts (agriculteurs, éleveurs, maraichers, particuliers) jugent souvent la liste trop restrictive. Une fois de plus, ce sont des personnes aucunement concernées par les dégâts qui remettent en cause le classement des ESOD, piétinant ainsi la régulation raisonnée que pratiquaient les piégeurs et les chasseurs, ouvrant la voie à la pire des solutions : le poison. Le Conseil d’Etat, qui s’est laissé prendre au piège, a donc déclassé...

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Samedi 17 mai, les chasseurs seront devant les mairies

Le « Manifeste de la Chasse », une initiative de la FNC, vise à sensibiliser et à faire entendre les revendications essentielles des chasseurs auprès des autorités locales. Au cœur de cette mobilisation se trouvent plusieurs enjeux majeurs, discutés lors du récent congrès de la FNC. Parmi eux figurent la réforme du paiement des dégâts causés par le grand gibier, le moratoire de 10 ans sur l'utilisation du plomb dans les munitions de chasse, et la proposition de créer une police de proximité rurale gérée par les FDC. Ces points, selon la FNC,   reflètent les préoccupations actuelles des chasseurs. « Cette mobilisation est bien plus qu'une simple démonstration de force : c'est un geste de respect envers les partenaires du monde rural, et une affirmation de l'importance culturelle, économique, et environnementale de la chasse. Le manifeste lui-même présente onze propositions détaillées, allant de la reconnaissance de l'intérêt général de la chasse française à son inscription au patrimoine immatériel de l'UNESCO, en passant par la promotion des pratiques de chasse traditionnelles et la gestion adaptative des espèces chassables » a déclaré le président de la FNC qui précise : « Chaque chasseur est donc invité à se rendre devant sa mairie pour remettre personnellement le manifeste au maire ou à son représentant, marquant ainsi leur unité et détermination face aux défis actuels. Cette action est également conçue pour encourager la coopération et la compréhension mutuelle entre tous les acteurs impliqués dans la préservation des espaces ruraux... ».

Des scientifiques envisagent de transplanter des termites dans des forêts

Les termites, souvent perçus comme des fléaux pour nos habitations en raison de leur appétit pour le bois, jouent également un rôle crucial dans les écosystèmes naturels, comme le soulignent les recherches actuelles. Bien que leur capacité à causer d'importants dégâts soit bien documentée, notamment sur les structures en bois telles que les charpentes, de nouvelles approches scientifiques cherchent à minimiser leur impact tout en préservant l'environnement. Traditionnellement, l'utilisation de produits chimiques pour éliminer les termites a été une méthode commune, mais problématique, en raison de leur potentiel de pollution et de danger pour la santé humaine. Cependant, des chercheurs de l'université de Californie à Riverside ont développé une alternative prometteuse : le bistrifluron. Ce composé cible spécifiquement l'exosquelette des termites, perturbant leur capacité à muer et à se protéger. Cette approche, décrite dans le « Journal of Economic Entomology », offre une solution moins toxique et durable, bien que l'application nécessite encore des améliorations en termes de praticité et de sécurité. Une innovation supplémentaire combine le bistrifluron avec du pinène, une substance qui attire les termites vers le bois traité, augmentant ainsi l'efficacité de l'élimination. Cette méthode a montré une réduction significative des colonies de termites, tout en minimisant les impacts environnementaux à long terme...

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La France prépare son plan national « Agir pour restaurer la nature »

La Nature nous rend de nombreux services. Notre santé, notre économie, notre capacité d’adaptation aux effets du changement climatique dépendent étroitement de l’état des milieux et des espèces qui les habitent, qu’ils soient marins, aquatiques, forestiers, urbains ou agricoles. Si certains de ces milieux sont aujourd’hui fragilisés par l’artificialisation des sols, la surexploitation ou la pollution, de nombreuses initiatives existent déjà pour leur redonner vitalité et richesse. Dans le cadre du nouveau règlement européen pour la restauration de la nature, adopté le 24 juin 2024, chaque État membre doit élaborer un plan national ambitieux à l’horizon 2050, avec des étapes clés dès 2030 et 2040. Ce plan vise à enrayer l’érosion de la biodiversité et à revitaliser les écosystèmes sur l’ensemble du territoire. En France, ce projet prend la forme du plan national « Agir pour restaurer la nature », qui sera transmis à la Commission européenne en septembre 2026, conformément aux dispositions du règlement européen. En application de l’article L.121-8 du code de l’environnement, le ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche a saisi la Commission nationale du débat public (CNDP). Au regard des enjeux environnementaux, territoriaux et socio-économiques, celle-ci a décidé d’organiser une concertation préalable avec garants. Trois ont été désignés pour veiller à la qualité, à l’impartialité et à la transparence de la démarche : M. Floran Augagneur, Mme Anne Berriat et Mme Dominique de Lauzières. La concertation sera lancée le 23 mai 2025, pour une durée de trois mois. Elle se déroulera :

- en ligne : à travers un site internet dédié, des webinaires, un forum participatif, des questionnaires, des espaces de contribution libre...

- en présentiel : via des événements citoyens organisés dans chaque région, intitulés « La nature près de chez vous », ainsi que des débats locaux.

Pour participer à la concertation publique (à partir du 23 mai 2025) : restaurer-la-nature.biodiversite.gouv.fr

A la recherche des galles du chêne

Les galles du chêne, formations végétales engendrées par des parasites hébergés par les chênes, sont principalement attribuées aux insectes de la famille des Cynipidés, également connus sous le nom de guêpes à galles. Elles illustrent un cycle de vie complexe, caractérisé par des générations alternant sexuées et asexuées, chacune produisant des galles à des périodes spécifiques de l'année. Cette diversité biologique pose un défi significatif aux chercheurs, car la documentation des deux générations des Cynipidés reste lacunaire pour de nombreuses espèces. Les générations sexuées sont ardues à étudier en raison de leur taille réduite et de leur présence limitée pendant des périodes courtes et spécifiques. Certaines espèces demeurent rarement observées, voire collectées. Pour remédier à cette lacune scientifique, le Muséum national d'Histoire naturelle a initié une quête spécialisée via l'INPN Espèces. Cette initiative cible spécifiquement la documentation des galles printanières des Cynipidés du chêne, en mettant l'accent sur les espèces dont les deux générations sont identifiées. Les observateurs sont invités à capturer des images des galles sur les jeunes feuilles et bourgeons de chêne au printemps, qu'ils peuvent partager via l'application mobile INPN Espèces. Compte tenu de la difficulté d'identification à partir de photographies, il est recommandé d'envoyer des spécimens de galles, sauf pour certaines espèces spécifiques, au Muséum national d'Histoire naturelle. Les spécimens doivent être soigneusement conservés dans des sacs de congélation perforés pour éviter la condensation excessive, accompagnés d'une étiquette précisant les détails de collecte et le code d'observation INPN Espèces.

La population des insectes s'effondre encore...

Une récente étude britannique révèle une baisse alarmante de 63% de la population d'insectes volants, entre 2021 et 2024. Ce déclin spectaculaire, comparable à celui observé dans d'autres pays européens, s'aggrave avec une chute totale de 80% sur deux décennies. Les scientifiques mettent en garde contre les conséquences désastreuses de cette diminution sur l'environnement global. Les facteurs contribuant à cette crise sont multiples. Outre le changement climatique, la destruction des habitats naturels, l'agriculture intensive, la pollution des sols et l'utilisation généralisée de pesticides sont cités comme des causes significatives. Vincent Devictor, chercheur au CNRS, souligne que la destruction d'habitats ne suffit pas à expliquer à elle seule ce déclin rapide sur une période aussi courte. Il indique que le changement climatique, bien que potentiellement favorisant pour certaines espèces, pourrait également exercer des pressions négatives sur d'autres. Les insectes jouent un rôle crucial dans l'écosystème en tant que pollinisateurs essentiels pour la reproduction des plantes à fleurs, indispensables à la biodiversité et à la sécurité alimentaire humaine. En outre, ils servent de nourriture à de nombreux oiseaux et autres insectes, et sont des recycleurs naturels des matières organiques. Ces créatures, bien que souvent mal-aimées, sont indispensables à l'équilibre écologique global. Pour enrayer ce déclin, des actions à l'échelle individuelle sont recommandées : éviter l'utilisation d'insecticides dans le traitement des cultures et jardins, favoriser la culture d'espèces végétales indigènes, aménager des habitats favorables comme des hôtels à insectes, et laisser des espaces en jachère ou avec une végétation sauvage peuvent tous contribuer à soutenir la biodiversité locale.

Demain, Journée mondiale des blaireaux et de la vénerie sous terre

Demain, jeudi 15 mai, la FDC de Haute-Vienne invite tous les veneurs, tous les sympathisants et leurs chiens, à Limoges, pour défendre la vénerie sous terre du blaireau, que l’on recommence à voir enfin comme une chasse utile et indispensable. L’évènement, qui se veut militant, commencera à 10h30, devant la Maison de la Nature, 10 Allée de la Biodiversité, à Limoges. Suivront à 11 heures : les prises de paroles en soutien de la vénerie sous terre ; à 12 heures : le casse-croûte en plein air tiré du sac ; à 14 heures : le cortège itinérant qui partira du Champ de Juillet, puis se rendra devant le Tribunal administratif, la préfecture et l’Avenue de la Libération. La vénerie sous terre, méthode traditionnelle de chasse impliquant des chiens spécialement formés, offre plusieurs avantages. Elle permet un contrôle ciblé et efficace de la population de blaireaux, sans les effets négatifs souvent associés à d'autres méthodes. De plus, cette pratique respecte les cycles naturels et contribue à maintenir l'équilibre écologique. Rappelons que les blaireaux appartenant à la famille des Mustélidés, sont souvent perçus comme à la fois charmants et problématiques dans le contexte agricole, où leur présence peut engendrer des dommages significatifs aux cultures, ce qui pose un défi majeur : la nécessité et l'utilité de réguler les populations...

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Nantes accueille les Journées Nationales des Groupements Techniques Vétérinaires (JNGTV)

Nantes accueille, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 16 mai, un événement d'envergure avec la tenue des Journées Nationales des Groupements Techniques Vétérinaires (JNGTV), simultanément au congrès du Collège européen de buiatrie. Cet événement promet une expérience enrichie grâce à un programme exhaustif comprenant une diversité de conférences et d'interventions sur des sujets d'actualité. La participation d'experts internationaux permettra d'explorer de nouvelles perspectives et de partager des expériences variées, ce qui en fait un rendez-vous indispensable pour les professionnels du domaine vétérinaire. Les JNGTV s'annoncent comme une plateforme idéale pour discuter des avancées scientifiques et techniques les plus récentes. Des thèmes allant de la médecine préventive à la gestion des maladies émergentes seront abordés, fournissant aux participants des connaissances précieuses et des outils pratiques pour améliorer leurs pratiques quotidiennes. En parallèle des sessions académiques, des ateliers interactifs permettront aux vétérinaires de se former sur les dernières technologies et approches diagnostiques. Outre l'aspect scientifique, les JNGTV offriront également des moments de convivialité essentiels à la création de réseaux professionnels solides. Une soirée spéciale est prévue pour favoriser les échanges informels et renforcer les liens entre les participants dans une atmosphère détendue mais propice aux discussions stratégiques et à l'échange d'idées novatrices.

Demain, le Parlement européen se prononcera sur la traçabilité des chiens (et des chats...)

La législation de l’Union européenne concernant les chiens (et les chats) demeure fragmentée, laissant chaque État membre appliquer ses propres règles. Cette diversité crée des disparités, trop facilement exploitables par le commerce illégal. Pour combler cette lacune, la Commission européenne a proposé, en décembre 2023, un projet de règlement visant à instaurer des normes minimales harmonisées à l’échelle de l’UE. L’objectif principal est d’améliorer de manière significative les conditions de vie de ces animaux dans les élevages, les points de vente et les refuges. Le Conseil de l’Union européenne a ensuite émis sa propre version du texte en juin 2024, marquant ainsi une avancée significative dans le processus législatif. Puis les membres du Parlement européen se sont engagés dans la révision finale du texte, qui sera présenté demain, et suivi, en juin prochain, du vote en session plénière. Dans le texte, devrait apparaitre l’identification systématique et l’enregistrement de tous les chiens et chats européens, dans une base de données commune, et la création d’un système de vérification des annonces de vente en ligne intégré aux plateformes, ainsi que l’interconnexion des bases de données nationales afin de renforcer la traçabilité des animaux. Un autre point concerne l’interdiction des colliers de dressage coercitifs, tels que les colliers électriques, déjà bannis par certains pays européens.

Vaccin contre la PPA : la science progresse...

Les laboratoires TVG (The Vaccine Group), en collaboration avec le Pirbright Institute et soutenu par une subvention du Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC), progresse significativement dans le développement d'un vaccin contre la peste porcine africaine (PPA). Cette maladie virale hautement contagieuse, dont le taux de mortalité chez les porcs peut atteindre 100%, a provoqué des pertes économiques considérables et des abattages massifs à l'échelle mondiale, notamment avec une incidence notable en Chine en 2019, entraînant une baisse significative du PIB national. À ce jour, aucun vaccin contre la PPA n'est disponible, malgré des tentatives antérieures avec des vaccins vivants atténués, testés en Asie du sud-est, suscitant trop d’inquiétudes quant à leur efficacité et sécurité. Le candidat vaccin développé par TVG utilise un vecteur d'herpèsvirus bovin pour transporter plusieurs protéines antigéniques du virus de la PPA. Ce vecteur permet une approche diagnostique permettant de distinguer les animaux infectés des animaux vaccinés (DIVA), une caractéristique cruciale pour le contrôle efficace de l'épidémie. Les essais actuels, menés sur des animaux de laboratoire, impliquent l'administration du vaccin aux porcs qui seront ensuite exposés à une souche virulente du virus de la PPA de génotype II, reproduisant ainsi les conditions d'infection naturelle. Cette approche est basée sur un modèle développé au Pirbright Institute, renforçant la pertinence et la fiabilité des résultats attendus...

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Avant l'échéance de 2028, l’Etat donne un coup de pouce aux cirques avec animaux...

Une instruction interministérielle conjointe des ministres de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire a ravivé le débat autour des cirques avec animaux en France. Cette directive, adressée aux préfectures, encourage les communes à accueillir les cirques itinérants, même ceux utilisant des animaux sauvages, jusqu’à l’entrée en vigueur de l’interdiction, prévue pour 2028. Elle réaffirme également le pouvoir de contrôle des préfets sur les décisions municipales divergentes. L’instruction est catégorique : elle vise à « faciliter l’accès des professions foraines et circassiennes au domaine public », une mesure applaudie par les représentants des cirques traditionnels confrontés à des défis économiques croissants. Pour eux, cette initiative gouvernementale représente un soutien crucial dans une période de transition complexe, marquée par la nécessité de s’adapter à des normes changeantes, tout en préservant une forme de patrimoine culturel profondément enracinée. Bien évidemment, cette instruction étatique a suscité une forte opposition de la part des défenseurs des droits des animaux qui dénoncent une trahison aux engagements précédents en matière de bien-être animal. Les mesures d’interdiction des cirques, décidées par des autorités locales pourront donc être revues et annulées par les préfets. Cela laisse donc peu de marge de manœuvre aux opposants qui espéraient une transition plus rapide et ferme vers des spectacles sans animaux. Il leur faudra attendre 2028...