- Alpes-Maritimes : samedi, la place du Marché, à Grasse, a été le théâtre d’une scène inhabituelle. Un sanglier a blessé un homme de 51 ans et percuté une voiture avant de prendre la fuite. L’homme, touché légèrement à la jambe, a d’abord été secouru par les agents de sécurité présents sur les lieux, avant d’être pris en charge par les pompiers et transporté à l’hôpital. Selon les autorités, le sanglier se serait retrouvé en centre-ville après une battue organisée dans les environs. Toujours en fuite, l’animal restait introuvable et la mairie conseille : « Si vous apercevez l’animal, ne tentez pas de l’approcher. Prévenez immédiatement les pompiers ».
- Doubs : le plan de chasse pour la saison 2024-2025 prévoit l'abattage de 500 chamois, une décision qui a suscité une vive opposition de la part des défenseurs de la cause animale.
Samedi dernier, une vingtaine de manifestants se sont rassemblés devant la préfecture, à Besançon, pour dénoncer cette mesure. Appuyés par une pétition, les participants ont qualifié cette décision d'inhumaine, et ont contesté son fondement scientifique. Les autorités ont remis les pendules à l'heure, justifiant ce plan de chasse comme un moyen de réguler une population jugée nuisible, car excédentaire, pour les écosystèmes forestiers et agricoles.
- Gard : les chasseurs du département ont offert à la Banque alimentaire de Nîmes une centaine de faisans et 150 terrines de gibier, dans le cadre de l'initiative « Les chasseurs ont du cœur ». Cette action vise à soutenir les plus démunis et à améliorer l'image de la chasse.
Cette année, le don est d'autant plus significatif que la Banque alimentaire a récemment perdu six véhicules dans un incendie criminel. Jean-Christophe Chastang, président d’InterProchasse, souligne l'engagement des chasseurs, tandis que Joseph Pronesti, président de la Banque alimentaire du Gard, met en avant l'accès à des produits de qualité pour les familles précaires.
- Loiret : en forêt d'Orléans, chaque semaine, les membres du collectif local AVA viennent perturber le déroulement des laisser-courre, créant ainsi des incidents qu’ils exploitent à leur façon pour décrédibiliser la vénerie. Des noms d’oiseaux à des actes plus musclés, les anti-chasse pourrissent la situation dans le plus grand domaine forestier de France, où cinq équipages sont actifs. Et pour faire ça… ils ne sont que trois !
- Maine et Loire : la lutte contre les nuisibles dans le territoire du Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles (GDON) de l’Erdre-Argos, se traduit par une efficacité qui ne se démontre plus.
Au cours de cette année 2024, ce sont 592 rats musqués qui ont été prélevés par les piégeurs agréés a déclaré Daniel Penven, président du GDON local. Outre les galeries qu’il creuse sur les berges, le rat musqué est vecteur de la leptospirose. Ces chiffres ont été dévoilés lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le 5 décembre, chaque responsable de commune (Candé, Chazé, Loiré, Challain et Angrie) ayant fait état des effectifs éliminés.
- Haute-Savoie : le dimanche 8 décembre, vers 9 h 30, l’équipe du secours en montagne, composée de membres du peloton de gendarmerie de haute montagne et de sapeurs-pompiers, a porté secours à un chasseur d’une cinquantaine d’années.
Ce dernier a chuté alors qu’il chassait dans la forêt de Saint-Jeoire. Il a été héliporté au Centre hospitalier Alpes Léman.
- Seine-Maritime : mardi dernier, un braconnier a été arrêté par la police, au Havre, pour détention de chardonnerets élégants, une espèce menacée d'extinction. L’homme avait été repéré en train de capturer des oiseaux. Les volatiles ont été récupérés par les inspecteurs de l’OFB et le braconnier a été arrêté. Il est convoqué devant la justice le 10 octobre 2025.
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