Le petit journal de la chasse et de l'environnement - tourisme

 

COP 16 : des avancées et… des ratés !

La COP16 sur la biodiversité, organisée en Colombie, a permis plusieurs avancées mais reste marquée par des limites. La France a salué la création d'un mécanisme pour le partage des bénéfices issus des informations de séquençage numérique (DSI) des ressources génétiques, via le « fonds de Cali » pour financer la protection de la biodiversité. Quant à celle des océans, notamment en haute mer, elle a été renforcée pour soutenir l’accord BBNJ. La COP16 a également reconnu le rôle des peuples autochtones en créant un organe permanent pour suivre leurs intérêts. Cependant, des décisions clés manquent et aucun accord de financement n’a été trouvé pour le suivi global des accords de Kunming-Montréal, adoptés en 2022, pour encadrer la protection de la biodiversité jusqu’en 2030. Bien que certains pays, dont la France, aient promis de renforcer le fonds GBFF, le manque de volonté de suivi opérationnel freine l’avancement. La ministre française Agnès Pannier-Runacher a réaffirmé l’ambition de la France en matière de biodiversité et a soutenu la lutte contre la pollution plastique. La France poursuivra ses efforts nationaux, notamment avec la Stratégie nationale biodiversité 2030, et à l’international, en renforçant ses financements pour les partenariats environnementaux.

La tourterelle des bois, le courlis cendré et la barge à queue noire de retour dans les espèces chassables ?

Le Conseil d’État a annulé la suspension des arrêtés qui autorisaient, pour la saison 2023/2024, la chasse de trois espèces d’oiseaux : la tourterelle des bois, le courlis cendré et la barge à queue noire. Ces interdictions ayant suscité l’incompréhension des chasseurs, l’Union Nationale des Associations de Chasseurs d’Oiseaux Migrateurs (UNACOM) a porté l'affaire devant la plus haute juridiction administrative française, le Conseil d’État… qui a reconnu une erreur de procédure, et estimé que les consultations publiques, qui avaient mené à la suspension de ces arrêtés, avaient été mal conduites, justifiant ainsi leur annulation. Satisfaite de ce succès, l’UNACOM n’envisage cependant pas de s’arrêter là, et appelle à lever tous les moratoires similaires en cours, demandant à la FNC de fournir des données scientifiques plus rigoureuses, pour démontrer l’état de conservation de ces espèces. Actuellement, les décisions sont, en grande partie, fondées sur des rapports de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), hostile à la chasse, ce qui, selon l’UNACOM, introduit un biais dans les décisions. Ce verdict du Conseil d’État souligne l'importance des connaissances scientifiques, dans les consultations soumises au public, et sur lesquelles l’administration s’appuie pour prendre ses décisions. Si, sur la forme, les sages ont clos le débat, rien n’est joué sur le fond, et nul doute que les associations anti-chasse remonteront bien vite à l’assaut…

Des balises auto-collantes : une nouvelle percée technologique dans le suivi des ours polaires

La science progresse et les moyens dont elle dispose progressent aussi. Grâce aux balises GPS autocollantes, de plus en plus performantes, les scientifiques estiment que l’on pourrait transformer les efforts de conservation de l’espèce, gravement menacée par le changement climatique. Traditionnellement, les chercheurs utilisent des colliers satellites, mais cette méthode est limitée aux femelles adultes, laissant de grandes zones d’ombre sur le comportement des mâles adultes et des subadultes, notamment pendant leurs déplacements sur la banquise. Ce manque de données représente un obstacle majeur pour comprendre pleinement l'écologie de l'ours polaire, et son adaptation aux conditions changeantes de l’Arctique. Les nouvelles balises autocollantes, développées en collaboration avec 3M, sont une solution plus légère et moins invasive, adhérant temporairement à la fourrure des ours. Testées le long de la baie d’Hudson, certaines de ces balises ont tenu jusqu’à 114 jours, un progrès significatif par rapport aux étiquettes précédentes qui nécessitaient souvent des interventions permanentes ou chirurgicales. Elles permettent désormais de suivre des ours mâles et subadultes, élargissant ainsi notre compréhension de leur comportement. Cette avancée pourrait aussi faciliter la gestion des interactions potentiellement dangereuses entre les ours et les communautés humaines, en offrant un suivi en temps quasi réel des ours polaires relocalisés. Les données collectées par ces balises autocollantes devraient permettre aux chercheurs de suivre de près l’adaptation des ours polaires aux périodes de fonte de la banquise, qui obligent les plantigrades à passer plus de temps sur la terre ferme, ce qui augmente les risques de rencontres avec les humains. Les chercheurs espèrent que ces balises aideront à observer les stratégies d’adaptation des ours face aux restrictions croissantes de leur habitat naturel, telles que la recherche de nourriture alternative et la modification de leurs schémas de déplacement. Ces connaissances pourraient jouer un rôle crucial dans les efforts de conservation et aider les décideurs politiques à prendre des mesures fondées sur des données précises pour protéger cette espèce emblématique et vulnérable.

Catastrophes naturelles : faut-il créer un plan de gestion des animaux ?

Elles ont toujours existé, mais, qu’elles soient naturelles ou accidentelles, les animaux leur paient un lourd tribut. Les périodes de chaleur et les conséquentes chutes de pluie en certains endroits, ont montré l’importance de se préparer en amont, pour sauver son ou ses animaux de compagnie, des flammes, de l’eau, ou d’autres événements destructeurs. C’est au Japon, en 2011, à la suite du tsunami, que les instances vétérinaires et animalières internationales ont constaté l’absence totale de préparation des équipes de secours et des propriétaires, à la prise en charge des animaux, à la suite d’une catastrophe, soulignant : « qu’en plus de la détresse ressentie par les personnes sinistrées, la disparition de leur animal de compagnie vient renforcer le sentiment d’avoir tout perdu. Quant à l’animal, s’il peut parfois prendre des initiatives pour assurer sa survie, il n’est pas capable de faire face à de grandes catastrophes, naturelles ou d’origine humaine, et reste malheureusement vulnérable et dépendant de l’homme ». En 2015, la Fédération vétérinaire européenne organisait un colloque sur le thème : « les catastrophes naturelles et One health : sommes-nous prêts à réagir ? », et cet été, l’université vétérinaire du Texas proposait une démarche complète pour être prêt, si un jour le pire arrivait. Leur approche prend en compte non seulement les animaux de compagnie, mais également les animaux de rente, mettant en exergue l’absence de réaction salvatrice de leur propriétaire. Une « check-list » est en préparation, détaillant ce qu’il faut faire en amont et au moment de l’évacuation des animaux.

La Chasse : un bastion de valeurs dans notre société en mutation

Dans un monde en constante évolution, où les modes de vie et les valeurs se transforment rapidement, la chasse représente une pratique à la fois ancestrale et contemporaine. Elle fait partie de ces activités qui transcendent les époques, gardant une place importante dans les cultures et les traditions, particulièrement en France. Bien plus qu'un simple loisir, la chasse incarne un ensemble de valeurs qui se transmettent de génération en génération, et trouvent un écho fort dans notre société moderne. Pour les chasseurs, la nature est un bien précieux, à la fois source de plaisir et d'enseignement. Contrairement aux idées reçues, la chasse, pratiquée de manière raisonnée, participe à la préservation des écosystèmes en régulant certaines populations animales, évitant ainsi leur surpopulation et les déséquilibres qu'elle peut provoquer. Les chasseurs investissent également dans des programmes de préservation des habitats naturels, montrant leur attachement à la biodiversité et à l’équilibre écologique. Si la chasse se distingue par sa forte dimension communautaire, c’est parce qu’elle est une activité qui unit les générations, les familles et les communautés locales, créant des liens et transmettant un savoir ancestral. Les jeunes chasseurs apprennent auprès de leurs aînés des compétences, mais aussi des valeurs telles que le respect de la faune et de la flore, et le sens des responsabilités. Dans une société où le lien intergénérationnel se distend souvent, la chasse renforce la cohésion et la solidarité…

[ LIRE LA SUITE... ]

Le déclin des populations d'animaux est-il surestimé ?

Selon une étude publiée mercredi dernier, l’indice de mesure élaboré tous les deux ans par la Société zoologique de Londres (ZSL), fait état d’une baisse de 69% des vertébrés, entre 1970 et 2020. Le précédent rapport décrivait, lui, une baisse de 65%. Pour ce faire, les scientifiques ont observés et comparés 14 000 populations de vertébrés et, sur ce total, ont constaté que seulement 1% étaient victimes d'un déclin extrême. « Si on enlève ce 1% de l’équation, l'ensemble des populations restantes ne montre aucune tendance à la hausse ou à la baisse. Prendre en compte les groupes extrêmes altère donc fondamentalement l'interprétation de l'évolution générale » estiment-ils, notant que le message de catastrophe omniprésente pouvait conduire au désespoir, au déni et à l'inaction. Ils suggèrent donc d'utiliser des évaluations plus localisées pour aider à prioriser les efforts de conservation, car « Réunir toutes les courbes de population en un seul chiffre peut donner l'impression que tout décline partout, en se basant sur les maths plutôt que sur la réalité », a expliqué le rapporteur principal, Brian Leung, de l'université McGill de Montréal. Les études qui alarment d'une destruction de grande ampleur de la biodiversité par les activités humaines se sont multipliées ces dernières années. Dans un rapport sans précédent, le groupe d'experts de l'ONU sur la biodiversité (IPBES) a décrit, en 2019, des écosystèmes en lambeaux, et évalué à un million le nombre d'espèces menacées d'extinction. « Nous ne disons pas qu'il n'y a pas de problèmes de biodiversité, seulement qu'elle n'est pas en déclin partout », insiste Brian Leung.

Jusqu’au 10 novembre : semaine européenne de la viande de gibier

La Fédération européenne pour la chasse et la conservation de la nature, en partenariat avec ses membres, invite les chasseurs européens à participer à la semaine de la viande de gibier. Cette campagne vise à sensibiliser le public aux bienfaits de cette viande, en proposant des recettes et des faits retraçant son parcours de la récolte par la chasse, à l’assiette. Tout au long de cette semaine, la viande de gibier sera mise en valeur par une campagne dynamique qui en présentera, dans tous les pays européens, les avantages sanitaires, environnementaux et culturels. La semaine européenne de la viande de gibier vise également à mettre en relation les chasseurs, les défenseurs de l'environnement et les amateurs de cuisine, en encourageant une meilleure compréhension et une meilleure appréciation de la viande de gibier, en tant que source naturelle de nourriture, tout en célébrant ses riches saveurs. « La chasse durable profite à la nature, aux populations, aux économies locales et fournit une alimentation saine. La Semaine de la viande de gibier met en lumière le rôle positif que joue la chasse dans la conservation et la gestion des populations d’animaux sauvages, ainsi que l’opportunité qu’elle offre de partager les bénéfices de la récolte avec d’autres », a déclaré le nouveau président de la FACE, Laurens Hoedemaker.

Jeudi 7 novembre : séminaire & journée technique nationale Agrifaune

Les partenaires du réseau Agrifaune « Concilier agriculture et faune sauvage en Maine-et-Loire, en Pays de la Loire et à l'échelle nationale » organisent l'édition 2024 alliant séminaire et journée technique nationale Agrifaune. À cette occasion, la nouvelle convention sera signée le matin, et des stands et visites seront proposés au public l'après-midi autour des haies, de l'agroforesterie et la valorisation du bois. La journée se déroulera ainsi :

- de 9h30 à 12h30 : matinée de séminaire consacrée aux travaux Agrifaune et des groupes techniques nationaux, ainsi qu'à la signature de la nouvelle convention. (accessible uniquement sur invitation).

-  de 14h à 17h : ouvert à tous : stands thématiques Agrifaune et partenaires. Visites de terrains en 3 interventions : la haie, l’agroforesterie intraparcellaire, la valorisation du bois.

Le lendemain, vendredi 8 novembre, de 10h à 12h pour celles et ceux intéressés par la thématique « haie » : ateliers de co-construction d’actions sur la haie et l’arbre.

 

De nouvelles lignes directrices pour améliorer la protection de la faune sauvage

Selon l’OMSA (Organisation mondiale de la santé animale), pour avoir une surveillance efficace, elle doit être à la fois active (collecte systématique de données), passive (notification de cas de maladie), fondée sur des événements (détection rapide d’événements inhabituels) et de type sentinelle (surveillance d’espèces spécifiques). En premières lignes de cette protection on trouve les gardes forestiers, les chasseurs, les collectivités locales et les populations autochtones, qui jouent un rôle crucial, puisqu’ils ont la capacité unique de détecter les changements dans la santé des espèces sauvages. De plus, « la coordination entre les parties prenantes garantit que les actions sont fondées sur des données probantes, et évitent les dommages écologiques à long terme ». Grâce à la mise à jour des lignes directrices effectuée pour la première fois depuis 2015, des programmes de surveillance efficaces (avec des objectifs clairs, des parties prenantes concernées impliquées, un choix de stratégies appropriées et l’élaboration de budgets performants) peuvent être mis en place, en intégrant la surveillance dans une approche plus large. Dans son communiqué, l’OMSA précise de nouvelles lignes directrices portant sur la surveillance des maladies, des agents pathogènes et des agents toxiques chez les animaux sauvages en liberté, et ces données sont maintenant disponibles. « Définir un cadre permettant de mieux comprendre et d’atténuer les risques liés aux maladies des espèces sauvages, ainsi que leur impact potentiel sur la santé humaine, tel est l'objectif de l’UICN et de l’OMSA qui viennent de publier ces lignes directrices actualisées, relatives à la surveillance des maladies. Elles sont destinées aux autorités responsables des espèces sauvages et aux personnes travaillant avec elles. Ainsi, comme le rappelle l'OMSA : « plus de 60 % des agents pathogènes humains sont zoonotiques, c’est-à-dire qu’ils peuvent passer de l’animal à l’être humain… ».

Les faits divers de la semaine

- Alpes de Haute Provence : un chasseur d'une vingtaine d'années s'est accidentellement tiré dans le pied, à Riez, dimanche dernier. Selon les premières constations sur place, il progressait dans un champ, au niveau du chemin de Prayon, et c’est en glissant, que la queue de détente de son fusil a été actionnée. Grièvement blessé au talon ; le chasseur a reçu des premiers soins sur place par les pompiers et le SMUR avant d’être hospitalisé. La gendarmerie a ouvert une enquête pour reconstituer les circonstances de cet accident.

 

- Aveyron : dans un projet d'arrêté, la préfecture envisage d'instaurer des mesures d'éloignements des vautours fauves, souhaitées par les éleveurs. L’expérimentation, pour une période limitée, a pour objet de provoquer, par tir d’effarouchement avec des munitions bruyantes et non létales,  l'envol et l'éloignement des rapaces, du premier mars au 15 novembre, pour les deux prochaines années, sur 102 communes du département.

 

- Côte d’Or : par poignées, des clous ont été semés sur le chemin qui mène à la barraque de chasse de l’ACCA « Le Rallye seurrois ». Pour le président de l’association, il s’agit d’un acte délibéré, visant spécifiquement les chasseurs. Sept véhicules etaient touchés par cet acte de malveillance, qui s’est soldé par un dépôt de plusieurs plaintes à la gendarmerie. Une enquête est donc en cours.

 

- Dordogne : l’OFB a mené un contrôle le dimanche 27 octobre. Pas d'infractions constatées, mais l'occasion de rappeler les règles essentielles de sécurité. Les deux inspecteurs de l'environnement étaient accompagnés de gendarmes, ce qui leur a permis de mener également des contrôles d'alcoolémie, tous négatifs.

 

- Doubs : le chamois se porte bien et arrive même à causer des dégâts en certains endroits. Compte tenu de l’importance de la population et du taux de prélèvement à réaliser pour la maintenir, le plan de chasse pour la saison a été porté à 487, chamois. Bien évidemment, pour ceux qui ne connaissent rien à sa gestion, c’est beaucoup trop alors que pour Jean-Maurice Boillon, le président de la FDC, ce plan de chasse a été établi en fonction des éléments connus et dans le but de maintenir la population à son niveau actuel, pas plus, mais pas moins…

[ LIRE LA SUITE... ]

L’Intelligence Artificielle en clinique vétérinaire : une révolution pour les soins des chiens de chasse

L’intelligence artificielle (IA) s’immisce progressivement dans de nombreux domaines, et la médecine vétérinaire ne fait pas exception. Cette technologie, autrefois réservée aux grandes structures médicales, s’invite aujourd’hui dans les cliniques vétérinaires, offrant de nouveaux outils pour améliorer la prise en charge des animaux. Cette évolution est particulièrement bénéfique pour les soins aux chiens de chasse, qui nécessitent souvent des interventions d’urgence après des blessures en terrain accidenté, ou suite à des rencontres avec des sangliers belliqueux. Bien que certains vétérinaires hésitent encore à adopter ces nouvelles solutions, l’IA s’impose peu à peu comme un allié de taille, transformant des tâches répétitives en opportunités d’optimisation et d’innovation. En premier lieu, les avantages concrets de l’IA pour les vétérinaires leur permet de gagner un temps précieux dans l’évaluation des blessures ou des pathologies, grâce à des outils d’analyse d’imagerie et des systèmes d’aide à la décision qui facilitent la détection rapide de problèmes critiques. Par exemple, Renal Detect, un outil actuellement en développement aux États-Unis, analyse des échantillons de sang et d’urine pour anticiper les risques d’insuffisance rénale, une avancée qui pourrait être cruciale pour les chiens de chasse soumis à des efforts intensifs. Dans le cadre d’urgences comme les fractures ou les hémorragies, l’IA peut guider les praticiens vers un diagnostic plus rapide, leur permettant d’intervenir sans perdre de temps…

[ LIRE LA SUITE... ]

Consultation du public : demande de dérogation à la réglementation relative aux espèces protégées, déposée par l’OFB

La réglementation relative à la protection des espèces, relève de l’article L. 411-1 du code de l’environnement, qui prévoit la possibilité de dérogations dont les conditions d’octroi sont précisées au 4° de l’article L. 411-2 du même code. Etablissement public administratif sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture, l’OFB contribue, s’agissant des milieux terrestres, aquatiques et marins, à la surveillance, la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité, ainsi qu’à la gestion équilibrée et durable de l’eau, en coordination avec la politique nationale de lutte contre le réchauffement climatique (articles L. 131-8 et suivants du code de l’environnement). La mise en œuvre, par l’OFB, de ses programmes scientifiques, inventaires, suivis de populations, état de la biodiversité, dispositifs et actions de formation, requiert un panel d’opérations et actions réalisées sur les spécimens protégés par des agents de l’OFB, justifient des compétences requises. Dans ce contexte, la présente demande de dérogation à la réglementation relative aux espèces protégées est sollicitée par l'OFB pour procéder, ou faire procéder à la capture avec relâcher immédiat sur place de spécimens d’espèces protégées, notamment à des fins d’identification, de connaissances, d’études scientifiques et de recherche. Pour certaines espèces, le relâcher sera réalisé de manière différée. Certaines des opérations conduites peuvent nécessiter le transport et la détention de tout ou partie de spécimens morts, qui peuvent donner lieu à leur naturalisation et détention par l’OFB, à des fins pédagogiques. Le périmètre géographique de la présente demande de dérogation concerne l’ensemble du territoire métropolitain, des collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, des collectivités de Saint Martin et de Saint-Pierre-et-Miquelon, ainsi que des Terres australes et antarctiques françaises. La durée de la période de dérogation sollicitée est de 6 ans. Cette demande est soumise à la procédure de consultation du public préalablement à la décision ministérielle qui sera rendue à son sujet, conformément aux dispositions de l’article L. 123-19-2 du Code de l’environnement.

 

Pour en savoir plus, c’est ICI