Champagne Laurent Courtillier

Créé en 1994, le domaine Laurent Courtillier est situé dans le vignoble AOC (Appellation d'Origine Contrôlée), en plein cœur de la Côte des Bar, en Champagne. Chez ce « Récoltant-Manipulant », les cuvées sont élaborées dans le plus grand respect de la tradition champenoise, de la taille manuelle à l’assemblage, et, après vieillissement, à la mise en bouteille au domaine.

 

Pour en savoir plus sur ces Champagne de caractère de la Côte des Bar, c'est ICI

Produire de l’eau claire à partir de l’air ambiant

La récupération de l’eau est l’un des enjeux majeurs dans le contexte du changement climatique. L’architecte italien Arturo Vittori s’est intéressé à ce problème et de sa créativité est sortie une structure simple et réalisable avec des matériaux de la vie courante, pour les populations locales. Nommée « Warka Tower », en référence à l’arbre Warka éthiopien, qui offre une grande capacité de surface ombragée et sous lequel les populations se rassemblent. La tour, pouvant atteindre 15 mètres de hauteur, réalisée en treillis de bambous, est très simple de fonctionnement puisqu’elle ne nécessite aucune énergie. Elle est ceinturée par un filet de captation dont les mailles se chargent de l’humidité de l’air ambiant. Puis les gouttelettes de rosée, de pluie ou de brouillard perlent jusqu’à un réservoir placé en bas de la structure. Une tour, selon sa hauteur et son diamètre peut ainsi récupérer de 100 à 200 litres d’eau par jour, ce qui, dans les régions les plus arides, n’est pas négligeable, pour un coût de construction de l’ordre de 1 000 €, plus quelques heures de travail pour assembler le tout.

Déforestation importée : l'application du règlement européen reportée à 2026…

La Commission européenne a annoncé, mercredi dernier, que la mise en application du règlement européen sur la déforestation importée est reportée : « au 30 décembre 2025 pour les grandes entreprises, et au 30 juin 2026 pour les micro et petites entreprises », alors qu’elle était initialement prévue pour le 30 décembre 2024. Ce règlement, adopté après des tractations tendues, et fustigé par la droite européenne, fait également l’objet de critiques de la part des partenaires commerciaux de l’UE depuis plusieurs mois. Le texte vise à protéger les forêts en interdisant la commercialisation dans l’UE de produits divers (cacao, café, soja, huile de palme, bois, viande bovine, caoutchouc, cuir, ameublement, papier…) s’ils proviennent de terres déboisées après décembre 2020. Il faut savoir que, en trente ans (1990/2020) la superficie de forêt détruite dans le monde est supérieure à celle de l’Union européenne, dont environ 10 % peuvent être attribués à la consommation de l’UE. Parmi les opposants, le gouvernement brésilien avait réclamé le report de ce qu’il appelle un « instrument unilatéral et punitif », considéré comme une menace pour ses exportations. En Europe, l’Allemagne demandait également un délai supplémentaire afin de laisser aux entreprises le temps de s’adapter, et aux Etats-Unis, des négociants en bois américains envisageaient d’interrompre leurs contrats d’exportation vers l’UE… Le report du règlement anti-déforestation devra cependant être entériné par les Etats membres et le Parlement européen.

Recherche d’experts pour le « Comité scientifique et technique Écophyto »

Le plan Écophyto fait partie du projet agoécologique pour la France et vise à réduire progressivement l’usage des pesticides. Agriculteurs, collectivités locales, professionnels liés aux espaces végétalisés et particuliers sont ainsi mobilisés, et de nombreuses ressources et outils issus des travaux sont désormais disponibles. Afin de renouveler le comité scientifique et technique (CST) de la stratégie Écophyto 2030, l’Anses, l’OFB et l’Inrae lancent un appel à candidatures d’experts sur différentes compétences, de l'épidémiologie à la sociologie en passant par l'agroéquipement. Ce comité créé en 2021 effectue une surveillance des indicateurs de la stratégie et évalue plus précisément les actions en termes de réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques.

Les compétences des experts sont recherchées dans les domaines suivants :

- épidémiologie et épidémiosurveillance,

- agronomie, en couvrant une diversité de cultures : grandes cultures, viticulture, arboriculture, cultures spécialisées, cultures tropicales,

- agroécologie et services écosystémiques,

- génétique végétale,

- agroéquipements,

- biocontrôle et santé des plantes,

- écotoxicologie,

- toxicologie humaine,

- santé des travailleurs et exposition,

- biostatistique,

- droit de l’environnement,

- économie agricole,

- évaluation des politiques publiques,

- science de gestion, gestion du débat public et/ou sociologie.

Le dépôt des candidatures est fixé au 31 octobre 2024 minuit, et la sélection finale des candidatures au CTS à fin novembre. Première réunion du nouveau CTS, en présentiel, réunissant tous les experts : le 9 janvier 2025.

 

Pour candidater : suivre les indications précisées sur : https://cst-ecophyto.fr/

Les faits divers de la semaine

Hautes-Alpes : un chasseur de 62 ans est décédé, jeudi dernier, alors qu'il évoluait dans les bois, à Névache. Originaire de Savoie, il a fait un malaise cardiaque dans une zone montagneuse et boisée. Les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon sont intervenus et ont tenté de le réanimer… sans succès.

 

- Ardennes : le pisciculteur accusé d’avoir tué par empoisonnement un pygargue à queue blanche, a été condamné à huit mois de prison avec sursis, et son entreprise à 40 000 € d’amende (dont 20 000 avec sursis). Il devra en outre verser près de 15 000 € aux associations, et 32 600 € à l’État pour la réparation du préjudice écologique. Quant au salarié de l’entreprise, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Ils ont en revanche été relaxés concernant la destruction d’un spécimen de cigogne noire, faute de preuves suffisantes. Seule une bague avait été retrouvée dans un véhicule leur appartenant. Cette affaire avait créée certaines tensions sur le terrain, entre les agriculteurs, solidaires du pisciculteur, et la FDC qui s’était portée partie civile.


- Cantal : le 19 février 2022, une jeune randonneuse de 25 ans décédait, touchée par le tir d’une jeune chasseresse, lors d’une battue organisée sur la commune de Cassaniouze. Consciente dans un premier temps, la victime décédait malgré les secours prodigués sur place. Le jugement a été rendu jeudi dernier et l’Acca de Cassaniouze, qui organisait la battue, a été condamnée à 80 000 € d’amende, dont 40 000 avec sursis, le tribunal considérant que les consignes étaient peu claires et que la sécurité était défaillante (très peu de panneaux posés pour signaler la battue, notamment). Quant à la jeune femme auteure du tir mortel, elle sera jugée par un tribunal pour mineurs, à huis clos. 

 

- Corrèze : la présence de deux loups, observés à plusieurs reprises ces derniers mois sur le plateau de Millevaches et en Haute-Corrèze, a été officialisée par la préfecture et l'OFB. Une certitude pour l’un : c’est un mâle. Quant à l’autre il y a encore doute. Des prélèvements génétiques ont montré que l'un est originaire de la zone Allemagne-Pologne. Ils ont à leur actif près de 80 brebis tuées et/ou blessées, malgré la présence des lieutenants de louveterie qui ont déjà réalisé plusieurs tirs de défense.

 

- Côtes d’Armor : les représentants de l’Association des Maires de France et ceux de la FDC se sont rencontrés à Plérin, fin septembre. Ronan Kerdraon (au centre), président de l’AMF 22, Dominique Charles (à gauche) et Yvon Méhauté (à droite), représentants la FDC 22 ont signé un courrier afin d’améliorer la connaissance des élus locaux en ce qui concerne la chasse. Les deux structures s’accordent sur la nécessité d’améliorer la connaissance des élus locaux, et de ce constat partagé est née une initiative : la rédaction d’un courrier destiné à l’ensemble des maires du département...

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L’ONF diagnostiqué fragile par la Cour des Comptes

La Cour des Comptes vient de porter à la connaissance du public deux rapports, l’un sur l’Office national des forêts (ONF), l’autre sur une entreprise publique, la Société forestière de la Caisse des dépôts et consignations. Le bilan de cet examen qui porte sur des périodes voisines (2013/2023 pour l’ONF et 2014/2023 pour la SFCDC) est mitigé, au point que les magistrats de la Cour constatent et suggèrent : « … Le décalage entre les deux entités est saisissant. L’ONF exerce des missions d’intérêt général, alors que la seconde s’est progressivement désengagée des activités techniques d’exploitation forestière, pour ne conserver que des activités de gestion forestière pour le compte de tiers institutionnels. N’y aurait-il pas là matière à attirer le législateur et l’exécutif sur un possible transfert d’un certain nombre de compétences logées pour le moment dans le giron de l’ONF, vers la SFCDC…  et ainsi externaliser des effectifs aujourd’hui logés dans un EPIC (ONF) vers une SA à capitaux publics, mais détenue en dehors de la sphère publique proprement dite… ». Depuis 2019, date de la précédente expertise sur l’Office, la Cour des Comptes précise : « Nous avions alerté sur la situation financière et interne de l’ONF en 2019, que le plan de transformation à 5 ans (2019-2024) devait conjurer. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Si la situation financière est meilleure, l’établissement reste fragile… Une augmentation prévisible des soutiens de l’Etat sera nécessaire pour faire face aux besoins de l’Office, et ce dans un contexte de contraintes budgétaires très vives. La seule réponse est de baisser la dépense publique affectée à la gestion des forêts domaniales publiques, soit en réduisant les moyens de l’Office aux seules MIG (missions d’intérêt général), soit en externalisant ces mêmes missions auprès d’organismes publics hors périmètre des administrations publiques au sens de l’INSEE… ».

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Sanglier : tendance toujours à la hausse

En s’abstenant de tirer les plus belles femelles, on a longtemps cru que l’on « gérait » le capital sanglier. Mais quand tous les ans, les intérêts doublent le capital, ça finit par déborder. Il n’est donc pas facile de gérer l’abondance, d’autant plus que personne (ou presque) ne souhaite voir les populations de sangliers revenir à ce qu’elles étaient, dans les années 1980/1990. Rien d’ailleurs ne sera entrepris si les deux parties sont d’accord sur le volume des déprédations, les montants à encaisser par les uns (agriculteurs) et payés par les autres (chasseurs). La machine infernale qui s’est mise en marche avec la marchandisation de la chasse, est à la veille de l’emballement. Pourquoi ? Les territoires où le gibier abonde sont la convoitise de ceux qui ont de gros moyens financiers, et qui aménagent désormais des surfaces considérables sur lesquelles la pression de chasse devient nettement insuffisante pour réduire les populations de bêtes noires. Résultats, dans de plus en plus d’endroits, les densités sont mal ou ne sont plus maîtrisées. Quels sont les risques ?

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Police de l'environnement : les sénateurs invitent l’OFB à lever le pied dans la répression…

Dans la foulée de la fronde agricole du début de l'année, le Sénat avait lancé une mission d'information sur l'OFB. Dans ses conclusions, la mission dénonce le positionnement répressif de l'établissement, mais ses conclusions sont contestées. « Cette mission entendait tirer un bilan de la loi du 24 juillet 2019 qui a fait naître l'OFB, de la fusion de l'Agence française de la biodiversité (AFB) et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Un « puissant » établissement public doté de plus de 3 000 agents, dont 1 700 inspecteurs de l'environnement répartis dans 270 implantations locales, et d'un budget de 659 millions d'€), en hausse de 53 % en quatre ans… » indique le rapporteur. Mais la pierre d’achoppement porte sur la répression qui a supplanté la prévention, principalement dans le secteur agricole, en prise directe avec la nature. Pour la mission sénatoriale, un rééquilibrage s’impose afin de recréer « l'indispensable confiance avec les élus locaux, les acteurs économiques et les agriculteurs… » une façon élégante de demander à l’OFB de faire son travail certes, mais sans excès de zèle auprès d’une profession malmenée. Clivant, le port d’arme des inspecteurs de l’environnement a été très mal perçu par la profession agricole, se voyant mise au ban de la société et considérée à la limite « mafieuse ». La mission sénatoriale a donc modulé sa recommandation en préconisant d’adopter « un port discret » dans le cas d'interactions avec des publics non armés…

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FCI World Challenge of Top Dogs 2025

Dans le cadre de l’Exposition Mondiale de la FCI (Fédération Cynologique Internationale) qui se tiendra à Helsinki, sera organisé le 8 août 2025 le « Challenge mondial des meilleurs chiens de la FCI. Dans les semaines à venir, la FCI enverra une invitation à toutes ses OCN en leur demandant, si elles le désirent, de désigner un chien qui sera leur représentant officiel lors de cette compétition. La date d’échéance pour cette candidature sera précisée sur les invitations. Pour la sélection des candidats, la méthode est laissée à l’appréciation et à l’entière discrétion des OCN.  Toutes les dépenses liées au voyage et à l’hébergement du chien et de son propriétaire sont à charge du propriétaire et/ou de son OCN.  La FCI ne facturera pas de droit d’inscription au Challenge, et l’OCN de Finlande offrira une réduction sur l’inscription à l’Exposition Mondiale de la FCI, aux chiens qui participeront aux deux événements, la Mondiale et le Challenge. A savoir :

- le chien sélectionné pour représenter son OCN doit être inscrit au livre des origines de l’OCN en question,

- tous les chiens inscrits au concours seront répartis en 3 groupes, constitués au hasard. Les quatre premiers sujets de chaque groupe seront qualifiés pour la finale.

- chaque groupe sera évalué par un juge et un quatrième juge désignera le BIS,

- le vainqueur de la finale recevra le titre mondial de « TOP DOG 2025 de la FCI ».

Deux juges français ont été retenus pour ce challenge :

- Dans les groupes 3, 9 et 10 : Roger Madec pour le Cavalier King Charles Spaniel femelle, et Christian Jouanchicot pour le Jack Russel Terrier femelle.

- Dans les groupes 2, 5 et 6 : Christian Jouanchicot pour : le Pyrénéen Moutain Dog, l’Alpine Dachsbrake, l’Anglo-français de Petite Vénerie, l’Ariégeois, le Billy, le Français noir et blanc, le Français blanc et orange, le Français tricolore, le Grand Anglo-français blanc et noir, le Grand Anglo-français blanc et orange, le Poitevin et le Porcelaine. 

Au Népal, les léopards touchés par la maladie de Carré

Espèce menacée, classée vulnérable sur la Liste rouge de l’UICN, le guépard entre souvent en conflit avec les humains dans les communautés rurales, en particulier dans la région des collines moyennes. En quatre ans, dans le district de Tanahun, 11 enfants ont été tués lors de rencontres avec le grand félin, ce qui fait craindre aux autorités que des gens les tuent en représailles. Dans le cadre d’une étude effectuée dans le centre du Népal (Katmandou et Dolakha) et à l’ouest (Palpa et Parbat), sur les conditions de survie de ces félins, les chercheurs ont collecté des échantillons de tissus de léopards morts porteurs des symptômes du virus de la maladie de Carré (CDV), tels que des difficultés à respirer la bouche ouverte et des convulsions impliquant une raideur musculaire et des mouvements saccadés. Ils ont extrait le matériel génétique du virus à partir des échantillons et l’ont séquencé. En comparant la séquence avec une base de données de virus connus, ils ont confirmé qu'il s'agissait du CDV de la lignée Asia-5. Les chercheurs ont constaté que les animaux infectés développent de la fièvre, deviennent insensibles et renoncent à la nourriture et à l'eau. Les autres symptômes comprennent la toux et les écoulements des yeux et du nez, les vomissements et la diarrhée, ainsi que les contractions musculaires involontaires, la paralysie postérieure ou les convulsions. Si quelques animaux survivent à l'infection, les autres succombent. Alors qu’une étude précédente avait établi que les léopards avaient été exposés au virus, comme en témoignent les anticorps anti-CDV trouvés dans le sang des léopards morts, on ne savait pas s’ils étaient morts de la maladie. L’identification du virus vivant confirme désormais que les animaux meurent effectivement à cause de la maladie de Carré », a déclaré l’auteur principal, Amir Sadaula, vétérinaire au National Trust for Nature Conservation (NTNC), un organisme semi-gouvernemental.

Réseau Ours brun : l’Echo des Tanières

La lettre d'information du réseau Ours brun, « L’Écho des Tanières » synthétise, en cours de saison, les relevés de terrain effectués par le réseau : itinéraires de prospection, suivi d’appareils photos et vidéos automatiques. Il résume aussi des faits marquants concernant le suivi de l’espèce dans les Pyrénées. Lors des mois de juillet et août 2024, ce sont 520 indices indirects d’ours, ainsi que 111 séries de photos et vidéos, qui ont été collectés sur 4 départements des Pyrénées françaises. Un total de 22 itinéraires ont permis de collecter 68 indices d’ours au cours de cette période. Trente-deux caméras automatiques ont également permis de relever 111 séries de photos et vidéos. Un ours indéterminé a notamment été détecté sur la commune de Luchon (31) où sont généralement observés les mâles adultes Cannellito et Néré. Des indices permettent également de constater que des jeunes ours continuent de coloniser l’est et le nord de l’aire de répartition de l’espèce. Les informations actuelles de reproduction permettent d’identifier un minimum de 10 portées différentes sur la partie française des Pyrénées. Les résultats des analyses génétiques ainsi que la collecte de nouveaux échantillons permettront d’affiner ces résultats ainsi que de discriminer d’éventuelles autres portées… 15 nouveaux oursons ont été recensés ces derniers mois dans la partie française, selon le Réseau ours brun. Ces nouvelles portées ont été détectées sur les communes de Ustou, Couflens et Seix en Ariège et Melles en Haute-Garonne.

Origines du Covid : une nouvelle étude renforce l'hypothèse du marché de Wuhan

Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Deux hypothèses ont été émises : fuite d’un laboratoire de la ville où des virus proches étaient étudiés, ou animal intermédiaire ayant infecté les personnes qui fréquentaient un marché local. L'étude publiée jeudi dernier dans la revue « Cell » s’appuie sur l'analyse de plus de 800 échantillons collectés dans ce marché, où étaient vendues différentes espèces d'animaux sauvages. Les échantillons, recueillis en janvier 2020 après la fermeture du marché, ont été prélevés sur des surfaces dans divers stands du marché, y compris ceux qui vendaient des animaux sauvages, et dans les égouts. Dans le cadre de l'étude, « des chariots d'animaux, une cage, un chariot à ordures et une machine à enlever les poils et plumes provenant d'un stand de faune sauvage » ont été testés positifs au SARS-CoV-2 et il y avait dans ces échantillons « plus d'ADN d'espèces de mammifères sauvages qu'humain. Ces données indiquent que, soit les animaux présents sur cet étal ont libéré le SARS-CoV-2 détecté sur le matériel, soit que des cas humains précoces non-signalés de Covid-19 ont émis le virus au même endroit exact que les animaux détectés » expliquent les auteurs de l'étude qui précisent que : « un autre élément pointe vers le marché comme point de départ de la propagation du virus, puisque l'étude établit que l'ancêtre commun le plus récent (MRCA) de SARS-CoV-2 trouvé dans les échantillons du marché, c'est-à-dire la souche originelle, est génétiquement identique au MRCA de la pandémie dans son ensemble. Cette nouvelle étude « fournit des preuves très solides montrant que les étals de faune sauvage du marché (...) étaient un foyer d'émergence de la pandémie de Covid-19" » conclut James Wood, épidémiologiste à l'Université de Cambridge, auprès de l'organisme Science Media Center.

Les hippopotames sont-ils les mégaherbivores les plus influents d'Afrique ?

Une étude de l'ingénierie des écosystèmes par l'hippopotame commun semi-aquatique (Hippopotamus amphibius), démontre son rôle vital, sous-estimé jusqu'à présent. Ces animaux influencent profondément à la fois les écosystèmes terrestres et aquatiques grâce à leurs caractéristiques biologiques et à leurs comportements spécifiques. Leur mode de vie semi-aquatique, leur grande taille, ainsi que leurs habitudes de piétinement et de défécation, permettent d'influencer, voir modifier la structure de la végétation terrestre, la chimie de l'eau et même les formations géomorphologiques des cours d'eau. En pâturant, ils créent des pelouses spécifiques, ce qui aide à réguler les incendies et à maintenir certaines formes de végétation, tandis que leurs excréments dans l'eau enrichissent les milieux aquatiques en nutriments, stimulant ainsi la chaîne alimentaire. Comparés à d'autres mégaherbivores africains, leur influence s'avère particulièrement variée et intense. Malheureusement, cette ingénierie écologique est menacée par les activités humaines telles que la pollution, l'extraction de l'eau et les conflits humains-faune. La survie à long terme des hippopotames, ainsi que leur capacité à maintenir l'équilibre écologique de leur habitat, est donc préoccupante, d'où l'appel des auteurs pour une conservation accrue et une meilleure reconnaissance de leur rôle crucial dans les écosystèmes africains…

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