- Allier : l’année 2024, exceptionnellement pluvieuse, n’aura pas suffi pour redonner la santé aux réputés chênes de la forêt de Tronçais. Les arbres dépérissent en raison du changement climatique, affirment les experts, et pour combattre le fléau et sauver ce qui peut encore l’être, l’ONF vient de mettre en place une cellule de crise. « Comme on peut le voir, les cimes sont très claires et on voit beaucoup de mortalité de branches. Ce n’est pas l’automne qui s’installe. Il y a un mois, ces arbres étaient comme ça. Ils ont été impactés par 3 ans de sécheresse et de canicule en 2018, 2019 et 2020, ce qui a créé beaucoup de mortalité. Tout doucement, ces arbres s’affaiblissent. Certains meurent » alerte Julien Patzourenkoff, responsable de l’unité territoriale de Tronçais.
- Ardèche : après des menaces reçues par un courrier anonyme, quatre chiens de chasse, appartenant à trois chasseurs, ont été empoisonnés avec un raticide, à Saint-Agrève. Le ou les empoisonneurs semblent bien connaitre les lieux, et pour le président de l’ACCA, pas de doute, c'est bien dans les chenils que le raticide a été distribué. Plainte a été déposée auprès de la gendarmerie.
- Ardennes : les travaux de réhabilitation du bâtiment, qui accueillera l’atelier de traitement et de découpe de la venaison issue de la chasse ardennaise, ont pris du retard. « On s’est rendu compte que les bâtiments étaient dans un plus mauvais état que prévu et ont nécessité des travaux plus importants que l’on est en train de finaliser » a déclaré Patrick Fostier, vice-président d’Ardenne Métropole qui ajoute : « On finalise les plans, l’exploitant nous a proposé quelques adaptations que l’on regarde avec lui… on attend aussi le feu vert des services de l’État et notamment les services vétérinaires qui doivent valider le fonctionnement de l’atelier… Je me refuse à donner une quelconque date, je pense que ça passera pour la saison prochaine… ».
- Ardennes encore : le vendredi 4 octobre, un homme a été blessé au visage par arme à feu au cours d’une partie de chasse à Voncq. Il a été rapidement pris en charge par les secours. Une enquête judiciaire a été ouverte pour blessure involontaire, afin de déterminer les circonstances de l’accident.
- Ariège : la suspension de l’arrêté préfectoral, autorisant la chasse de dix lagopèdes, par le juge du Tribunal administratif, a déclenché une levée de boucliers. La décision prise en « référé liberté », considère que : « l’association requérante est fondée à soutenir que l’arrêté attaqué porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale du droit à un environnement sain, et notamment qu’il aurait des conséquences irréversibles sur l’environnement ». C’est clair et la jurisprudence va pouvoir désormais s’appliquer à tous ceux qui vont prétendre avoir droit « à un environnement sain… ». Du travail en vue pour les avocats.
- Bouches du Rhône : à la suite de l’exécution d’un sanglier… à l’arbalète, dans le quartier du Roy d’Espagne, à Marseille, le tireur est activement recherché par les autorités. Il aurait, semble-t-il, tué une laie et des marcassins. L’homme a été décrit comme « instable et tenant des propos incohérents » par des habitants. De son côté, la préfecture a confirmé que des tirs de prélèvement ont été autorisés pour réguler la population des sangliers dans certaines zones, mais que cet incident n’a absolument rien à voir avec la mesure administrative. Une plainte a été déposée au commissariat et une enquête est en cours...
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