Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Large soutien des députés européens à l’intergroupe « Biodiversité, chasse, campagne »

Mardi dernier, 10 septembre, 50 députés européens issus de tous les principaux groupes politiques ont apporté leur soutien au rétablissement de l’intergroupe « Biodiversité, Chasse, Campagne ». Depuis sa création en 1985, cet intergroupe est la principale plateforme de parties prenantes au sein du Parlement européen, permettant des discussions transpolitiques ouvertes entre les décideurs, la société civile et les experts. Lors de l'événement « Dialogue sur l'avenir des campagnes européennes, l'utilisation durable des terres, la chasse et la conservation de la nature », aimablement accueilli par le député européen Juan Ignacio Zoido, membre du conseil d'administration de l'Intergroupe lors de la dernière législature, et organisé conjointement par la Fédération européenne de la chasse et de la conservation de la nature et l'Organisation européenne des propriétaires fonciers (ELO), le rôle fondamental des acteurs ruraux et l'importance socio-économique des activités rurales ont été réaffirmés. Le député Zoido a souhaité la bienvenue à tous les députés européens et aux représentants des organisations de parties prenantes. Il a souligné l'importance de poursuivre l'Intergroupe, qui a historiquement apporté des contributions majeures à l'agenda politique au cours des législatures précédentes…

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Signature d'une première convention-cadre entre l’OFB et le CNRS

Pour renforcer la recherche et la protection de la biodiversité, L’OFB et le CNRS ont signé leur première convention-cadre, le lundi 9 septembre 2024. Ce partenariat stratégique vient consolider les efforts de ces deux institutions pour la recherche sur la préservation et la restauration des écosystèmes en France et au-delà. Cette convention-cadre favorisera une meilleure concertation des deux établissements en matière de recherches, de politiques et de stratégies scientifiques. Elle permettra une meilleure synergie dans le partage d’expérience et d’expertise, sur la formation, notamment de jeunes chercheurs, ainsi qu’une meilleure mutualisation des connaissances en matière de protection de la biodiversité. Les projets co-développés dans le cadre de cette convention mobiliseront les équipes de scientifiques du CNRS et les experts de l'OFB autour de programmes scientifiques d'envergure. Ces travaux viseront à mieux comprendre les dynamiques des écosystèmes, tout en fournissant des recommandations pour la gestion durable des espaces naturels.

Europe : la chasse, secouée de toutes parts, s’organise...

Les 4 et 5 septembre 2024, les associations de chasse d’Autriche, de République tchèque et de Slovaquie se sont réunies pour une conférence majeure sur le thème « Racines communes dans le passé, problèmes communs présents, et recherche de solutions communes pour l’avenir ». L’événement, qui était organisé par l’Institut de la faune sauvage d’Europe centrale, à l’invitation du professeur Miroslav Vodnansky, a fourni une plate-forme pour favoriser la collaboration entre les pays d’Europe centrale afin de relever les défis contemporains en matière de conservation de la faune sauvage et de gestion de la chasse. Parmi les intervenants et participants, le président du CIC, le directeur général adjoint, le chef de la délégation autrichienne ainsi que 17 autres membres du CIC étaient présents pour souligner l'engagement du CIC à collaborer avec les associations de chasse régionales et à faciliter la coopération internationale. Des représentants d'Allemagne, dont le vice-président du DJV, et de Pologne, ont également contribué aux discussions, soulignant la large implication régionale dans la résolution des défis communs en matière de conservation et de chasse durable…

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Peste porcine africaine (PPA) : l'inquiétude gagne le monde agricole

Avec la demande des syndicats agricoles d’organiser, en urgence, l'élimination de tous les sangliers à la frontière franco-allemande, l’inquiétude gagne en intensité. Le virus, qui progresse en Allemagne et approche dangereusement de la zone frontalière, a incité la FNSEA du Bas-Rhin et de la Moselle à demander au ministère de l'Agriculture d'organiser des battues massives pour éliminer les bêtes noires. Désormais à moins de 60 kilomètres de la frontière franco-allemande, la PPA n’est plus qu’à quelques jours de déplacements des sangliers, d’autant plus qu’avec la période du rut qui approche, les animaux vont explorer, hors de leur zone refuge habituelle, d’autres secteurs. Classée « danger sanitaire de 1ère catégorie en France », la PPA se transmet par contact direct d'un animal malade à un animal sain, ou par contact d'un animal sain avec un aliment ou un environnement contaminé par le virus, ce qui signifie que les risques sont partout omniprésents. La PPA est répertoriée dans le Code sanitaire pour les animaux terrestres de l'OMSA (Organisation Mondiale de la Santé Animale) et entre dans le système d’alerte du WOAH qui comprend des notifications immédiates et des rapports de suivi sur :

- les premières apparitions d'une maladie répertoriée,

- la réapparition d'une maladie répertoriée éradiquée,

- les premières apparitions d'une nouvelle souche d'un agent pathogène d'une maladie répertoriée,

- la réapparition d'une souche éradiquée,

- les changements soudains et inattendus dans la distribution, l’augmentation de l'incidence, de la virulence, ou de la morbidité ou mortalité causées par l'agent pathogène d'une maladie répertoriée,

- l’apparition d'une maladie répertoriée chez une espèce hôte inhabituelle.

 

(Mise à jour de la carte : 9 septembre 2024)

Biodiversité et climat : les négociations à ne pas rater

Lors de la « Terre de Rio », en 1992, trois conventions ont été décidées : la Convention cadre des Nations-Unis sur les changements climatiques (CCNUCC), la Convention sur la diversité biologique (CDB) et la Convention sur la lutte contre la désertification (CLD). A ce jour 197 pays (les Parties) ont ratifié ces accords et mis en place un « Groupe mixte de liaison » pour renforcer la coordination entre les trois conventions de Rio, et l’intégration de la Convention de Ramsar sur les zones humides. Cependant, destiné à préparer le terrain pour la prochaine COP 29, qui se tiendra à Bakou en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre prochain, le dernier sommet technique de Bonn (juin 2024) a révélé des divergences toujours profondes entre pays riches et pays vulnérables, cristallisés autour d'enjeux cruciaux. Parmi eux : l'élévation du niveau d'ambition des plans climatiques des pays, et la définition d'un nouvel objectif mondial en matière de financement. « Dans un climat de grande nervosité et de tensions grandissantes, les pays ont malgré tout progressé » indiquait Marta Torres Gunfaus, directrice du programme climat de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Elle ajoutait : « Cela n'empêche pas certains pays d'avancer sur leurs propres plans (Émirats arabes unis, Azerbaïdjan, Brésil, Japon). Les États-Unis devraient les rejoindre début 2025, de même que la Chine, la Colombie, le Kenya, le Bangladesh et la Barbade qui ont bien avancé. L'Union européenne, de son côté, a commencé ses discussions sur un objectif pour 2040, mais traîne les pieds pour 2035… ». En conclusion, et à deux mois de la COP 29 : « Les parties ont rationalisé le contenu, mais des options claires doivent être finalisées, car en réalité, chacun est resté sur ses positions en termes d’objectifs… » déclarait Simon Stiell, secrétaire exécutif de l'ONU sur le changement climatique.

Espaces protégés : bilan de la campagne nationale de contrôles

L’OFB a lancé une vaste opération nationale de prévention et de contrôle sur l’ensemble du territoire, du 15 juillet au 1er septembre dernier, dans les espaces naturels protégés, pour sensibiliser la population aux enjeux de protection de la nature. L’OFB est aussi intervenu en soutien d’autres acteurs, responsables de la gestion de certains espaces naturels comme les parcs nationaux ou les parcs naturels régionaux, les conservatoires ou l’Office national des forêts. Au total, près d’un quart des contrôles auxquels ont participé les services de l’OFB ont été menés avec des partenaires (gestionnaires d’espaces naturels, polices municipales ou gendarmerie nationale). Les partenaires des parcs nationaux se sont également emparés de cette dynamique collective, réalisant plus de 300 opérations, donnant lieu à 6 800 contrôles. Au bilan de l’opération « AIRPRO 2024 » puisque c’est ainsi qu’elle était baptisée, 1 273 opérations ont été menées au cours des sept semaines de campagne, aboutissant à 14 700 contrôles répartis en tous points du territoire, des plages du littoral aux forêts en passant par la mer, la montagne et le long des cours d’eau dans la métropole et les Outre-mer. 294 infractions ont été constatées, dont 24 délits, principalement pour : pêche en eau douce illégale, atteintes aux espèces et habitats protégés, allumage de feu en forêt en zone à risques, circulation à moteur dans des espaces naturels protégés, camping ou bivouac non autorisé.

Le projet « Herbiland » tourne à plein régime…

En 2023, le CREA Mont-Blanc a lancé son nouveau programme « HerbiLand », afin d’étudier les dynamiques de population entre les grands herbivores sauvages des montagnes et la communauté végétale présents dans les landes montagnardes. Dans ce cadre, les bouquetins, les chamois ainsi que les cerfs seront observés durant 4 années dans leur milieu naturel en pleine évolution. Pour étudier cette dynamique des populations, plusieurs outils sont mis en place dans les landes des massifs du Mont-Blanc, des Bauges ainsi que de Belledonne. Les scientifiques ont disposé des pièges photographiques afin de récolter des informations sur la présence des différentes espèces, leurs activités ainsi que leurs déplacements. En outre, pour cette année 2024, les chercheurs ont mis en place une étude de terrain afin de récolter des « laissées », entre le mois de juin et le mois d’octobre. « C’est pour mieux caractériser leur régime alimentaire au cours des saisons et pour déterminer si une compétition du régime alimentaire existe entre les herbivores sauvages et les herbivores domestiques présents dans les milieux pastoraux » a expliqué Laura Touzot, chargée de recherches du projet. Pour récolter les nombreuses données des pièges photographiques et des crottes des herbivores, le CREA Mont-Blanc fait appel à la science participative. De nombreux bénévoles sont présents pour analyser les photographies et pour partir sur le terrain chercher les fèces des animaux. L’ensemble de ces données permettra d’observer l’évolution des grands mammifères herbivores dans leur habitat, dans le but de proposer une nouvelle gestion des interactions entre les herbivores sauvages, les herbivores domestiques présents dans les milieux pastoraux ainsi que les activités récréatives humaines.

Chats errants : un appel à projets pour soutenir l’action des communes et des établissements publics (EPCI)

Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a ouvert, lundi dernier 2 septembre, un appel à projets visant à soutenir les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) volontaires dans la gestion des chats errants. En application de la loi de finances pour l’année 2024, le ministère mobilise à cette fin une enveloppe de trois millions d’euros. Les demandes de financement visent principalement les actes vétérinaires d’identification et de stérilisation des chats errants, et les éventuels frais connexes. Le taux de financement est fixé à 100% pour les dépenses éligibles, sous réserve d’un plafond de 100 000 € pour les projets les plus importants. Dans les départements et régions d’Outre-Mer (DROM), des modalités particulières peuvent être mises en place sous la responsabilité des préfets de région. Ainsi, en fonction des spécificités de ces territoires, les chiens d’espèce domestique peuvent être éligibles, en plus des chats, pour les projets portés dans les DROM. Ce financement est attribué dans le cadre de l’expérimentation prévue par la loi du 30 novembre 2021, visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes. Cette loi prévoit en effet la mise en place de conventions entre l’État et les maires, ou les présidents des collectivités territoriales et EPCI volontaires, afin d'améliorer la gestion et la prise en charge des populations de chats errants ou en divagation, et d'articuler les compétences et les moyens de chaque signataire dans cet objectif. Pour solliciter une subvention, les communes et EPCI doivent répondre à l’appel à projets avant le 10 octobre 2024.

Scientifiques et forestiers font le point sur les peuplements forestiers mélangés

Face au changement climatique, une des solutions envisagées est la diversification des peuplements. Cependant, la mise en place et le maintien de peuplements mélangés, dans des contextes différents (régénération naturelle, plantation simultanée de plusieurs essences, enrichissement en essences d'un peuplement existant) font s'interroger les gestionnaires. Bien conscients des difficultés et des risques pour l’avenir, le séminaire « CALIFE » qui se déroule aujourd’hui et demain, fait le point sur les projets scientifiques en cours : COMFOR, MIXFORCHANGE, FORMIX, MELBAC, ENRICHIRR, EGIDE, REGEFOR, qui traitent la question de l'installation du mélange dans les peuplements à des échelles spatiales différentes, et dans des contextes variés. Pouvoir mettre en commun l'ensemble des initiatives et résultats est l'ambition de ce séminaire issu du Réseau Mixte Technologique AFORCE. La journée du 10 septembre est dédiée à la présentation de ces projets, et celle du 11 septembre sera consacrée au retour d’expériences des groupes de travail constitués de chercheurs, de gestionnaires et d'experts, qui ont œuvré en amont du séminaire. A l'issue de ce grand temps fort, l'objectif est de maintenir le collectif de travail sur la thématique de l'installation des peuplements mélangés, et d’en publier la synthèse qui visera à faire le point sur les connaissances existantes, en identifiant les lacunes et les besoins. Ce travail permettra de poser les bases de futurs projets.

Suspension de la chasse d’une espèce : une obligation d’information des chasseurs par leur fédération

Par une décision du 1er juillet 2024, la Cour d’Appel de Nancy a jugé que les fédérations de chasseurs avaient pour obligation d’informer leurs adhérents de la suspension de la chasse d’une espèce, notamment par le biais de leur site Internet. A la suite de la suspension de la chasse à l’alouette des champs par le Tribunal administratif de Nancy, une fédération de chasseurs du Grand-Est n’avait pas mis à jour son site Internet. Comme les besoins financiers des associations anti-chasse sont immenses et que tout est bon pour recueillir des fonds, une association a donc fait faire un constat, afin de porter l’affaire devant les tribunaux. Considérant que la loi confie aux fédérations de chasseurs le soin d’apporter leur concours à la prévention du braconnage en conduisant des actions d’information du public et des chasseurs, le Tribunal judiciaire et la Cour d’Appel de Nancy ont jugé qu’il appartenait à la fédération en question de s’assurer de la véracité, et de l’exactitude des informations publiées, sur son site Internet. Compte tenu de la médiatisation de cette affaire à l’échelle locale, les juges ont considéré que la FDC en question avait commis une faute ayant entrainé un préjudice moral pour l’association anti-chasse en question… qui percevra donc des dommages et intérêts.

Haro sur les souris !

Depuis le 19ème siècle et les grandes expéditions, des souris ont été introduites, involontairement par l’homme, et se sont acclimatées et reproduites. Aujourd’hui, elles sont tellement nombreuses (entre un et deux millions) qu’elles menacent les oiseaux de l’île Marion, une ile australe sud-africaine de l'océan Indien, à 1800 km de Port Elizabeth, classée réserve naturelle depuis 1995. Ces mignonnes petites souris, pour se nourrir, s’attaquent aux œufs et aux oiseaux, menaçant la survie et la pérennité de plusieurs espèces. Pour tenter de les sauver, un projet porté par le gouvernement sud-africain et BirdLife South Africa, une branche de l’ONG BirdLife International, vise l’éradication complète des petits destructeurs. Baptisé « Mouse-Free Marion » et d’un coût de 29 millions de dollars, ce projet prévoit la dispersion sur l’ile de 600 tonnes de granulés contenant des rodenticides au cours de l'hiver, période durant laquelle les souris sont les plus affamées. « Il faut s’en débarrasser, jusqu’à la dernière. S'il ne restait qu’un seul mâle et une seule femelle, l’opération serait un échec car les souris recommenceraient à se reproduire… Depuis 2003, les souris se sont mises à dévorer les poussins d'oiseaux de mer vivants et, dix ans plus tard, elles ont découvert que s'attaquer aux adultes n’était pas une mauvaise idée. Elles grimpent sur les oiseaux, les mordent et les mangent lentement jusqu'à ce qu'ils succombent. Nous perdons ainsi des centaines de milliers d'oiseaux marins chaque année à cause des souris », a déclaré M. Anderson, le responsable de l’opération.

Petit gibier : toujours dans l’impasse

Depuis des années, les instances cynégétiques affichent comme priorité la restauration des populations de petit gibier. Mais entre vœu pieux et réalité, le fossé est loin d’être comblé. Perdrix, lièvres, faisans, lapins souffrent d’une absence de politique nationale volontariste, leur sort n’étant plus que dans les mains de rares passionnés inconditionnels, curieusement abandonnés dans leurs efforts méritoires. En ce début de saison de chasse, revient encore cette constatation : faute de données objectives, il est impossible d’établir un état des lieux fiable, compte tenu des critères d’appréciation et de l’hétérogénéité des situations. Pourtant, il y a peu de temps encore, la restauration du petit gibier devait être l’un des moteurs de la reconquête des effectifs de chasseurs, mais dans ce domaine il faut bien admettre que le monde cynégétique piétine. Alors de deux choses l’une : ou la transformation des campagnes induit inévitablement l’effacement d’un certain nombre d’espèces, dont le petit gibier. Dans ce cas, à quoi bon espérer inverser la tendance. Ou la reconquête est possible, à condition de mettre en œuvre des mesures qui compensent le bouleversement des habitats, cause principale du déclin. Malheureusement, dans cette option, les oppositions et difficultés apparaissent rapidement à travers ces quatre freins :

- l’appréciation des territoires chassables et leur regroupement,

- la répartition des aménagements,

- la gestion des prédateurs,

- et enfin dans le prélèvement… qui ne peut être que proportionnel aux densités…

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