Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Modification des interactions prédateurs/proies

En tuant et en instillant la peur chez leurs proies, les grands carnivores terrestres façonnent la structure et la fonction des écosystèmes, à l’échelle mondiale. Par la prédation et les changements de comportement des proies, les carnivores de grande taille modifient la composition des communautés animales et les processus écosystémiques. Parmi les plus menacés, en raison de la modification et de la destruction de leur habitat, de l'épuisement des proies et de la persécution directe résultant des conflits entre l'homme et la faune, la raréfaction des grands prédateurs, voir leur disparition dans certaines régions, présentent des défis sociaux, économiques, politiques, de conservation et de gestion. Gérer ces défis nécessite donc une compréhension globale du réseau complexe d'interactions au sein des communautés écologiques. Dans la synthèse des études effectuées sur ce sujet depuis 2004 (Jethva & Jhala), 2009 (Nilsen), 2011 (Vucetich), 2012 (Wittmer, Elbroch et Marshall), 2013 (Smith, Wang et Wilmers), 2015 (Tallian), 2017 (Prugh & Sivy), 2021 (Allen, Elbroch & Wittmer), les taux de mortalité, généralement mesurés comme le nombre de proies tuées par prédateur individuel et par unité de temps, fournissent une mesure clé pour comprendre ces interactions écologiques, et fournir des informations précieuses aux gestionnaires du gibier et du bétail, aux écologistes et aux praticiens de la conservation…

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29ème édition des « Heinz Awards 2024 »: les femmes à l'honneur

Les « Heinz Awards » sont des distinctions individuelles décernées chaque année. Elles récompensent des personnes exceptionnelles pour leurs contributions novatrices dans cinq domaines : arts et sciences humaines, environnement, condition humaine, politique publique, technologie, économie et emploi. Ce prestigieux prix a été créé en 1993 par Teresa Heinz, en l'honneur de son défunt mari, le sénateur H. John Heinz. Considéré comme l'un des plus grands prix individuels au monde, il honore cette année, dans la catégorie environnement, Amira Diamond et Melinda Kramer, les fondatrices de « Women's Earth Alliance », une organisation qui œuvre pour la protection de l'environnement, la fin de la crise climatique et la garantie d'un monde juste et prospère en soutenant les initiatives climatiques et les éco-entreprises menées par des femmes. WEA a travaillé avec plus de 250 partenaires dans 31 pays, permettant aux femmes d’atteindre plus de 24 millions de personnes en leur fournissant de l’eau potable, un accès à l’énergie, des pratiques agricoles régénératrices et des initiatives climatiques. Les dirigeants de WEA s’emploient à protéger les forêts et les rivières, à sauver les semences indigènes menacées, à lancer des fermes durables, à préserver les récifs coralliens et à protéger les droits fonciers. Ils favorisent la résilience climatique grâce à des pépinières, des banques de semences et des technologies de cuisson propres, et ils soutiennent le développement de microentreprises, améliorent la stabilité financière et inspirent les jeunes générations.

Contre la régulation du loup, cinq associations saisissent le Conseil d’État

Pas contents les défenseurs du loup, en aucune façon concernés par les dégâts que font ces prédateurs. Ils devraient pourtant savoir que la biodiversité ne s’achète pas sur le marché. Dans leur communiqué, ils écrivent : « Alors que le loup, espèce strictement protégée, est encore loin d’avoir atteint un bon état de conservation en France, le gouvernement s’entête à poursuivre un usage abusif des tirs dérogatoires, négligeant l’avis des scientifiques et bafouant même le droit européen. Il décrète par exemple, sans aucune argumentation, que certains troupeaux seraient non protégeables, offrant ainsi la possibilité d'abattage de loups sans aucune mise en place préalable de moyens de protection ! Au regard de la situation démographique actuelle des loups en France et des jurisprudences récentes, rendues par la Cour de justice de l’Union européenne, la LPO, l’ASPAS, FERUS, FNE et Humanité & Biodiversité ont saisi, le 15 août 2024, le Conseil d’État d’un recours contre le gouvernement français pour excès de pouvoir… ». Suivent les chiffres qui font état d’une baisse « fort inquiétante de 9 % en 2023 » des effectifs de loups, mais pas un mot sur les éleveurs qui en ont « en ras la casquette » de subir les nuisances de ces parasites qui coûtent une petite fortune tous les ans aux contribuables. Et toujours ce même espoir complètement utopique de « coexistence avec le prédateur ». Mais le coup de grâce vient avec leur conclusion : « Pour les scientifiques, le loup ne serait dans un état de conservation favorable en France qu’à partir d’une population de 500 individus reproducteurs, soit une population totale d’au moins 2 500 individus matures sexuellement ». Non, on ne rêve pas : illuminés, mais aussi incultes sur la biologie et l’éthologie du loup.

 

Leur but ne serait-il pas de tuer l’élevage ? Voir ICI

Tous en forêt avec l'ONF le mercredi 25 septembre prochain...

L’Office national des forêts renouvelle sa grande opération d’accueil et de rencontre avec le public. Réchauffement climatique, accueil, protection de la biodiversité, coupes d’arbres, destination des bois… Pour ce qui concerne la chasse, elle se pratique, en métropole, sur 1,75 million d'hectares de forêts domaniales, soit 11% de la forêt française métropolitaine. Sa pratique permet de réguler l’équilibre forêt-gibier. Présents en trop grand nombre, les grands animaux (cerfs, chevreuils, sangliers) pourraient compromettent la régénération naturelle en consommant les jeunes semis, entrainant ainsi une baisse de la biodiversité. En forêt domaniale, c’est l’Office qui est le détenteur du droit de chasse et y mène la gestion cynégétique en partenariat avec les acteurs de la chasse. La diversité des forêts domaniales, la variété des gibiers et les différents modes d'exploitation du droit de chasse proposés, suscitent de la part des chasseurs une forte demande. Ils sont près de 100 000 chaque année à chasser avec l'ONF. Face aux questions qui se posent sur les forêts, leur avenir et leur gestion, les forestiers sont sur le terrain et donnent rendez-vous à tous ceux qui cherchent les réponses le mercredi 25 septembre prochain, à partir de 14 heures. Les usagers pourront les rencontrer au cours d’une opération originale en forêts domaniales, communales et régionales d’Île-de-France, de Normandie, des Hauts-de-France, en Bretagne, dans les Pays de la Loire, en Aquitaine et même en Auvergne Rhône Alpes, de l’Ouest, en passant par le Centre, l'Aquitaine et jusqu'en Savoie. Si ces sujets vous passionnent ou vous inquiètent, ce sera l’occasion de venir en parler !

 

Pour voir la liste des rendez-vous par région, c’est ICI

Enquête Limat : dénombrer les limicoles et anatidés nicheurs de France

Il semblerait que, concernant la chasse du gibier d’eau, les décisions se précipitent. Malheureusement, une fois encore, les chasseurs ne sont pas dans le coup, mais, et c’est certain, en subiront le contrecoup… L’enquête Limat a pour but d’estimer les effectifs nicheurs des différentes espèces d’anatidés et de limicoles sur le territoire métropolitain, soit près de 45 espèces. Ce suivi des populations, lancé au printemps 2021 conjointement par l’OFB et… la LPO, sera réitéré tous les 6 ans pour permettre le rapportage des effectifs au niveau européen. Tous les six ans donc, dans le cadre de la Directive Oiseaux, les états membres de l’Union Européenne doivent rapporter le nombre d’oiseaux nicheurs présents sur leur territoire. À l’exception de certaines espèces très localisées et bien suivies, la France ne disposait pas jusque-là d’information précise pour la plupart des oiseaux d’eau que sont les limicoles (petits échassiers) et les anatidés (canards, oies, cygnes). Les données transmises à l’Europe se basaient donc sur l’extrapolation d’enquêtes locales et du dire d’expert, parfois très imprécis…

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Comment concilier les travaux DFCI et la préservation de la biodiversité et des paysages…

Depuis quelques décennies, une augmentation des risques d’incendies de grande ampleur est observée, notamment dans les régions méditerranéennes où la végétation combustible augmente en raison du recul des activités pastorales. Les espaces naturels protégés du sud sont particulièrement touchés par ce phénomène. Un cycle de 7 webinaires est organisé sur l'année 2024 par l'OFB, en collaboration avec le groupe de travail « aires protégées et incendies ». L'objectif est d'informer et de partager des retours d'expérience pour améliorer la prévention et la gestion du risque, dans ces aires fragiles. Les replays sont disponibles pour les 3 premiers webinaires constituant le premier volet de cette série - 1) Aléa feu de forêt et de végétation : connaissance du risque et des facteurs de vulnérabilité des milieux (27 juin 2024),

- 2) Présentation de la politique générale DFCI et des principaux acteurs associés aux 3 étapes du cycle « prévention – lutte – et post-incendie (4 juillet 2024),

- 3) Focus sur l’étape de prévention du risque incendie : quelle gouvernance et réglementation concernant les aires protégées (9 juillet 2024).

Autonomes entre eux, ce cycle de 7 webinaires se poursuit avec le 4ème volet : « Comment communiquer et sensibiliser sur la gestion du risque incendie ? » qui se déroulera le lundi 23 septembre 2024, de 9h30 à 11h. Il traitera des retours d’expérience de gestionnaires sur des actions de communication et sensibilisation liées à la gestion du risque, avec :  

- Lilian Car (chargé de mission Forêts, Natura 2000, ABC au Parc naturel régional du Luberon),

- Léna Faury (chargée de mission Paysage, patrimoine et sensibilisation à l'environnement au Site classé des Gorges de la Vis et du cirque de Navacelles),

- Cyril Forchelet (chargé de mission scientifique à la Réserve naturelle nationale de l'étang de Cousseau).

Semaine européenne du développement durable

Initiée par la France en 2003, la semaine du développement durable vise à sensibiliser le plus grand nombre aux 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030. Elle encourage une mobilisation concrète à toutes les échelles, individuelles et collectives, en promouvant, via un espace dédié, les initiatives en faveur du développement durable : conférences, expositions, organisation de marchés, projections de films, projets d’éducation, défis… Porteur d’espoir, l’événement est devenu européen en 2015 et poursuit, année après année, son objectif. En 2023, la Semaine européenne du développement durable a recensé plus de 5 000 projets au niveau européen, dont 400 en France. Pour cette année 2024, la SEDD commencera demain, mercredi 18 septembre, et se poursuivra jusqu’au 8 octobre. Des événements, mettant en avant le développement durable, seront organisés à cette occasion par des collectivités, des associations, des écoles, des entreprises, des élèves ou étudiants, afin d’encourager la réalisation d’actions concrètes par les citoyens, les administrations et les entreprises. Organisé pour la première fois en 2023, le concours photo commun à la Semaine européenne au développement durable (SEDD) et à la Semaine européenne de la mobilité (SEM) est reconduit cette année. Pour y participer :

- inscrivez votre événement sur l’espace dédié SEDD ou sur la plateforme de la SEM,

- sélectionnez une à trois photographies de votre évènement 2024 ou des années antérieures,

- envoyez la ou les photos avant le 31 octobre à minuit à l’adresse : semaine-europeenne-du-developpement-durable.datpa.ddd.cgdd@developpement-durable.gouv.fr avec les mentions suivantes : un titre, une courte description, le lieu, la date, le lien vers l'évènement, les ODD concernés. Au fur et à mesure de leur réception, les photos seront mises en ligne sur la plateforme Klaxoon, et les internautes sont invités à indiquer « J’aime » sur les photos qu'ils préfèrent. Dix clichés seront sélectionnés en fonction de leur originalité et de leur qualité, et recevront l’un des deux prix : le prix du Ministère et le prix du public.

Label « Engagés pour la nature »

Le label « Engagés pour la nature » est une initiative du Ministère de la Transition écologique, portée par l'OFB. Son objectif est de renforcer la mobilisation des territoires, des entreprises, et de partenaires, autour de la biodiversité et de la restauration du vivant. Le programme s’ouvre à tout type de structure juridique en France. L’adhésion se déroule en 3 étapes :

- 1 : l’adhésion : signer les 10 principes communs suffit à adhérer au programme ;

- 2 l’engagement : un plan d'actions SMART (des objectifs Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, avec un horizon de Temps) est attendu en faveur de la biodiversité, comprenant au moins deux actions, dont une en lien avec votre cœur de métier. La durée est fixée en autonomie (4 ans au maximum) ;

- 3 la reconnaissance : un bilan d'exécution du plan d'action se fait tous les deux ans et un bilan final est attendu.

L’OFB est chargé de l’évaluation, et octroie ensuite un niveau de « reconnaissance » en fonction des résultats.

Etre « engagés pour la nature » autorisera le titulaire reconnu à utiliser le tampon « Entreprises engagées pour la nature » et à communiquer sur cette base. L'entreprise est également référencée sur le site dédié de l’OFB…

 

Pour en savoir plus, c’est ICI

14èmes Assises nationales de la biodiversité

Selon l'Observatoire national de la biodiversité, 18% des espèces ont disparu et 78% des habitats sont dans un état de conservation défavorable. En principale cause, les activités humaines qui sont responsables de cette érosion. Après Marseille, ces 14èmes Assises nationales de la biodiversité se tiendront du 18 au 20 septembre 2024 à La Rochelle. Autour du fil rouge 2024 : « La nature clé de voûte de l'humanité », sera explorée la manière dont l'humain interagit avec le vivant à travers 3 axes :

- la résilience de la nature,

- la protection de la nature,

- les actions de restauration et de renaturation.

Au programme de ces journées : des séances plénières, des ateliers, des échanges et des retours d'expériences qui permettront de découvrir les richesses d’un territoire, et les dernières avancées en matière de protection de la biodiversité. En parallèle, l'espace de rencontre sera aménagé pour accueillir les stands des partenaires institutionnels et des partenaires associatifs, afin de proposer des échanges et des animations aux congressistes et au grand public invités sur l'événement. L'occasion pour les curieux de découvrir comment œuvrent les collectivités, les privés et les associations pour améliorer la place de la nature dans leur quotidien. Ces assises accueilleront également la 8ème édition des Assises Nationales des Espaces Naturels Sensibles (ANENS), organisées en partenariat avec Départements de France, l'Association du Réseau Technique Interdépartemental pour la Nature (ARTEINA) et le Département de la Charente Maritime.

Journées du Patrimoine 2024 au musée de la Chasse et de la Nature

Depuis son ouverture, en 1967, le musée de la Chasse et de la Nature a pour ambition de documenter les rapports de l'homme à la nature au fil des siècles, de l'Antiquité à nos jours. A l'occasion des « Journées du Patrimoine » qui auront lieu le week-end prochain, 21 et 22 septembre 2024, la visite du musée et de son exposition sera libre et gratuite. A travers la riche collection d'œuvres d'art exposées, anciennes, modernes ou contemporaines, et sans cesse alimentée par les propriétaires du musée, labellisé « Musée de France », les visiteurs découvriront des éléments d'inspiration qui font de ce musée, installé en plein cœur du Marais, dans les hôtels particuliers de Guénégaud et de Mongelas, une sorte de reproduction du monde animal dans son environnement (Asie, Afrique, Amérique) ainsi que des armes de collections, des peintures et de nombreux objets se rapportant ou ayant servi à la chasse. Cerise sur le gâteau : l’exposition temporaire de l'artiste Tamara Kostianovsky, qui invite à une rencontre introspective avec notre propre corps et, plus intimement, avec le sien. Ses créations sont conçues comme une autobiographie textile, rompant avec les habituels mémoires littéraires. Dans ses oeuvres, que ce soient les souches d'arbres ou les carcasses d'animaux, l'artiste insuffle la vie, et met en exergue le concept de « chair du monde », développé par le philosophe Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) : percevoir le monde à travers notre corps. Ce sera les 21 et 22 septembre 2024, au Musée de la chasse et de la Nature, 60 rue des Archives, 75003 Paris 3.

Les faits divers de la semaine

- Aisne : Maitre Guillaume Demarcq, l’avocat de Sébastien Van den Berge, le maître d'équipage du Rallye La Passion, injustement impliqué dans l’affaire qui a causé la mort d’Elisa Pilarski, a annoncé qu’il allait déposer une plainte contre Christophe Ellul, mis en examen pour homicide involontaire, dans la forêt de Retz, le 16 novembre 2019. Ce jour-là, dans les minutes qui ont suivi ce drame, Christophe Ellul mettait en cause les chiens du Rallye La Passion, entrainant sur cette fausse piste les médias qui reprenaient en chœur l’accusation avec tous les dérapages qui ont suivi. Au terme de l’instruction qui va envoyer Christophe Ellul devant le tribunal correctionnel, rappelons que Sébastien Van den Berge n'a jamais été mis en examen dans ce dossier, il a simplement été placé sous le statut de témoin assisté.

 

- Allier : avec ses dix mille chasseurs, la FDC revendique son rôle positif au service de la biodiversité, qu’il s’agisse de gérer les dégâts de gibier ou d’agir pour la restauration de la nature. Vitrine de cette expertise, son siège, à Toulon-sur-Allier, vient d’être labellisé « espace naturel sensible » par le Conseil départemental. Au siège de la FDC, au domaine des Sallards à Toulon-sur-Allier, les aménagements, commencés en 2019, touchent à leur fin. Etangs, observatoire, sentiers pédagogiques, panneaux ludiques… enrichissent les connaissances des visiteurs, dont pour l’année scolaire 2023/2024, plus de 4 000 élèves issus 33 classes de 18 écoles. Pour Jean-Pierre Gaillard, président de la FDC : « Il faut que l'on donne une image irréprochable de la chasse. Je veux qu’elle soit mieux perçue car on n’a pas à rougir de notre activité. Elle est saine et a beaucoup de vertus sociales. La chasse, c'est du lien dans les villages, et un véritable combat pour maintenir et restaurer la biodiversité… ».

 

- Alpes de Haute-Provence : les éleveurs de bovins de la vallée de Seyne-les-Alpes sont inquiets et en colère, après plusieurs attaques imputées aux loups. Avec des troupeaux de bovins, les chiens de protection ne sont pas envisagés, et si les vaches peuvent se défendre, les conséquences de la présence du loup ne sont pas négligeables. Les animaux, qui sont stressés, adoptent des comportements agressifs, pouvant présenter des risques pour les randonneurs quand une vache veut défendre son veau. Les éleveurs espèrent et attendent des solutions fortes de la part de l'État afin de pouvoir continuer leur métier de plus en plus menacé.

 

- Hautes-Alpes : Le PGHM est intervenu, le dimanche 8 septembre, vers 11 heures, pour secourir un chasseur, un homme âgé de 55 ans, qui avait chuté dans un terrain raide, dans le secteur des Gicons, à Dévoluy. Souffrant d’une fracture du tibia, cet habitant du Dévoluy a été assisté par deux hommes du PGHM de Briançon et un médecin du Smur qui ont prodigué les premiers soins et l’immobilisation du membre cassé sur place, avant de procéder au transfert du blessé vers le centre hospitalier de Gap.


- Ardèche : à Saint-Fortunat-sur-Eyrieux, près de Privas, un chasseur d’une quarantaine d’années a été blessé samedi dernier, chargé par un sanglier. Comme aucun témoin visuel n’a vu la charge de l’animal, les conditions dans lesquelles cet accident s’est passé, sont encore floues. Victime de nombreuses plaies, le blessé a été transporté à l’hôpital de Privas...

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L’avenir de la chasse ne pourra passer que par la gestion adaptative

La gestion adaptative des espèces, des habitats et des prélèvements est basée sur une réglementation définie en fonction d'objectifs croisés avec les données annuelles, traduites en modèles mathématiques. La stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) est venue récemment confirmer un engagement fort des pouvoirs publics en faveur de la gestion adaptative. S'appuyant sur le témoignage d'experts internationaux, l’ouvrage de Matthieu Guillemain et Michel Salas de l’OFB, propose un état des connaissances sur cette forme de gestion. Son ambition : contribuer à une mise en œuvre partagée entre tous les acteurs en France, pour gérer les prélèvements d’espèces et les écosystèmes, et plus largement pour faciliter la coexistence entre les activités humaines et la biodiversité. L'ouvrage s’adresse aux associations, aux filières socioprofessionnelles, aux scientifiques, aux acteurs politiques impliqués dans la gestion des espèces ou des habitats et, plus globalement, à tous ceux qui s’y intéressent. Ce document constitue une synthèse du colloque « Gestion adaptative : pour une gestion concertée des espèces, de leurs habitats et de leur exploitation » organisé par l’OFB, les 15 et 16 décembre 2022, à la demande, et avec le financement de la Direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires…

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