Le petit journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement

Surveillance et gestion des bécassines : bilan et perspectives...

Depuis sa création en 2006, le réseau bécassines s'est engagé à collecter des données importantes pour la gestion des bécassines des marais et des bécassines sourdes, en France. Le projet Balise, lancé en 2017, vise à identifier les zones de reproduction sur le territoire français et à étudier la migration de ces oiseaux. La saison 2024-2025 s'est révélée exceptionnelle, marquant un succès avec la capture, sur 51 départements, de 3 181 bécassines (2547 bécassines des marais, et 634 bécassines sourdes), le deuxième plus grand nombre depuis l'établissement du réseau. La lettre d’informations de l’OFB présente un bilan détaillé des captures à l'échelle nationale et régionale, ainsi que des résultats sur le ratio d'âge et les reprises de bagues. Elle aborde également les expériences originales, telles que les captures en milieu urbain et par drone, ainsi que les développements récents du programme Balise. Dans une perspective européenne, le groupe d'experts NADEG s'intéresse également à la durabilité de la chasse des espèces migratrices, incluant la bécassine des marais. La France, en tant que l'un des principaux préleveurs européens, est particulièrement concernée et pourrait être amenée à adopter des mesures de régulation, bien que l’analyse menée par le CNRS/CEFE, ne montre pas de déclin significatif, ni d'amélioration notable, depuis 2006-2007. Des données supplémentaires sont donc nécessaires pour une évaluation plus précise, soulignant l'importance continue des efforts de collecte de données, mais nul doute que là encore, l’étau se resserre...

COP 15 : Renforcer l'engagement mondial pour la protection des zones humides est acté...

La 15e Conférence des Parties sur les zones humides (Convention de Ramsar), qui s'est conclue le 31 juillet à Victoria Falls, au Zimbabwe, a marqué un engagement mondial accru en faveur de la conservation des zones humides. Sous le thème évocateur « Protéger les zones humides pour notre avenir commun », cet événement a réuni des représentants gouvernementaux, des experts et des membres de la société civile, unis par leur détermination à sauvegarder ces écosystèmes fragiles, et indispensables pour la biodiversité mondiale. Les discussions ont mis en lumière le rôle vital de ces zones, comprenant des habitats tels que les marais, mangroves, et lacs, dans la régulation climatique, la préservation de la biodiversité et la réduction des risques de catastrophes naturelles. La COP15 a adopté plusieurs résolutions, incluant l'accélération des actions nationales et régionales, l'amélioration des systèmes de suivi et de partage d'informations, ainsi que le renforcement des capacités pour la conservation des zones humides. Un des moments forts a été la « Déclaration de Victoria Falls », appelant à une mobilisation renforcée des ressources financières et politiques pour la restauration et la gestion durable des zones humides à travers le monde. Evelyn Ndlovu, ministre zimbabwéenne de l'Environnement, du Climat et de la Faune, et présidente de la COP15, a souligné l'importance de cette initiative et encouragé les pays participants à intégrer ces engagements dans leurs politiques nationales. L'accent a également été mis sur la protection des espèces menacées comme les oiseaux migrateurs et les dauphins de rivière, considérés comme des indicateurs clés de la santé des écosystèmes des zones humides intérieures. Enfin, la conférence a appelé à renforcer la coopération internationale et à créer des synergies avec d'autres initiatives environnementales mondiales pour mieux répondre aux défis globaux tels que le changement climatique et la pollution plastique.