" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

 

 

Bouquetin : nouvelle réintroduction programmée pour juillet en Ariège

En 2014, le bouquetin faisait son grand retour sur les hauteurs d’Ustou, en Ariège. Un premier lâcher d’animaux venait d’être effectué. Après un siècle d’absence, l’espèce se porte bien et pour fêter le succès de cette réintroduction et les dix ans de son retour, le parc entend organiser sur place à Ustou une belle fête le 31 juillet prochain, avec l’ensemble de ses partenaires. Pour l’occasion et le symbole, il sera également procédé à une nouvelle réintroduction d’une dizaine de têtes. Si le programme de cette journée entre randonnées, conférences et moments festifs, se peaufine encore, ce sera « l’occasion d’une belle fête autour de la valorisation du bouquetin et de la biodiversité. On fêtera nos jeux olympiques à nous » savoure déjà Kamel Chibli. Nul doute que de nombreux amoureux apprécieront avec lui, au premier rang desquels le regretté André Rouch, premier président du PNR des Pyrénées Ariégeoises, le « père » de cette réintroduction. En 1910, disparaissaient les derniers bouquetins pyrénéens qui vivaient encore aux environs du lac de Gaube, près de Cauterets. Un siècle plus tard, en 2014, la France et l’Espagne donnaient leur feu vert à l’introduction de bouquetins ibériques dans le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Les premiers individus relâchés en 2014, sur la commune d’Ustou, dans le cirque de Cagateille, proviennent d’Espagne, de la sierra de Guadarrama. Ce projet, mené en collaboration avec le Parc national des Pyrénées, connait un succès certain, notamment au travers des naissances des premiers cabris, et aujourd’hui la population, régulièrement renforcée, est estimée à près de 400 têtes.

L’OFB a confié sa communication sur les médias sociaux à « Conversationnel » (groupe Ceetadel)

La digitalisation de la dernière décennie a totalement rebattu les cartes du secteur de la communication. Le nombre de canaux pour communiquer a véritablement explosé, de nouvelles technologies ont émergé, et, dans leur sillage, de nouveaux usages, de nouvelles expertises et bien sûr une nouvelle génération de communicants. Dans ce contexte, le groupe Monet, devenu Ceetadel, continue à structurer son offre de services pour les grands comptes. Spécialiste des contenus et médias sociaux, il vient de remporter l’appel d’offre lancé par l'Office français de la biodiversité (OFB), et ce, pour les quatre années à venir. L’agence, dirigée par Robin Coulet, fondateur de Conversationnel dont il reste le directeur, est entré en 2023 au capital du groupe Ceetadel de Julien Monet, avec la mission de développer le pôle social media qui compte désormais 40 personnes, après fusion des équipes. En pleine croissance, « Conversationnel » accompagnera l’établissement public OFB, dédié à la protection et la restauration de la biodiversité en métropole et Outre-mer, et se voit confier la charge de structurer la posture de l’OFB sur les réseaux sociaux et de mettre à disposition des moyens permettant de rendre efficace sa présence sur les plateformes.

Sanglier : des ultrasons pour protéger les cultures

La protection des cultures, sans avoir à clôturer les parcelles, est suivie de près par les chasseurs. A Rochefort-du-Gard, l’entreprise Repzen, dirigée par Orsolya Sabourin, teste l’efficacité d’appareils à ultrasons, dont une cinquantaine a été déployée, en partenariat avec la FDC 30. Repzen, créé il y a deux ans, est l’unique distributeur en France de ces effaroucheurs conçus en Hongrie par Vadalarm. Si le principe des ultrasons est déjà bien connu, notamment avec les sifflets pour chiens, son adaptation à la protection des cultures mérite que l’on regarde de plus près ce qui coûte aux chasseurs français quelque 70 millions d’€ par an. « Chaque appareil a une portée de 100 à 150 mètres, et pour que ça marche, il faut le placer à la hauteur des oreilles des animaux : 60 cm pour le sanglier, 150 cm pour le cerf, et l’orienter vers la provenance des animaux » précise Orsolya Sabourin qui ajoute : « les résultats sont difficiles à quantifier puisqu’on parle du vivant, mais nous avons des exemples probants, comme celui d’un champ de 50 ha de pois-chiches à Calvisson, visité tous les ans par les sangliers. Nous avons placé 15 appareils sur la parcelle et quatre semaines après le semis, aucun dégât n’a été constaté. Idem pour une pépinière de la Bambouseraie, protégée également par ces effaroucheurs à ultrasons. C’est une méthode qui va venir compléter les autres moyens d’effarouchement ».  Du côté de la FDC du Gard, on confirme que les essais qui ont été effectués sur des parcelles de maraichages et semis ont donné des résultats satisfaisants, à la condition cependant que les appareils soient bien installés en milieu dégagé, au risque de perdre en efficacité s’il y a des obstacles. L’investissement n’est pas anodin, puisqu’on parle de 150 à 400 € par appareil. Reste donc à appréhender le facteur temps de ces deux éléments : la fiabilité et la durée de vie, pour cette technologie qui semble avoir des atouts dans ce complexe domaine des dégâts de gibier.

La chasse en Autriche

Pays de grande tradition cynégétique, l’Autriche vient de prendre connaissance du sondage commandé par Jagd Österreich (la Fédération autrichienne des chasseurs) et soutenue par la FACE. Avec plus de 70% d’avis favorables, cette enquête, qui reflète les attitudes européennes plus larges, met en évidence la position de leader de l’Autriche dans la promotion de pratiques de chasse durables et éthiques. Le questionnaire comprenait cette question : « Quelle que soit votre opinion sur la chasse, acceptez-vous que des chasseurs étrangers viennent chasser dans votre pays s'ils le font conformément aux lois et réglementations sur la chasse ? ». Le résultat est éloquent puisque 13% n’y sont pas favorables, 16% se sont abstenus, et 71% ont approuvé. Maximilian Mayr-Melnhof, président de Hunting Austria, a salué les résultats de l'enquête, soulignant l'engagement en faveur de la faune sauvage et la lutte contre la désinformation. L'enquête met également en lumière l'importance mondiale de la chasse pour la conservation, en abordant en particulier la question controversée de la chasse aux trophées, cible fréquente des organisations anti-chasse. Mais le désir légitime des chasseurs de conserver un souvenir de leur chasse est largement soutenu, comme l’indiquent les résultats de l’enquête. À la lumière de ces conclusions, la FACE réaffirme son engagement à promouvoir une chasse et une conservation durables. En lançant des initiatives éducatives et en engageant un dialogue transparent, la FACE vise à faire mieux comprendre au public les impacts positifs de la chasse sur la biodiversité et la santé des écosystèmes. Ces efforts sont cruciaux pour dissiper les mythes et favoriser un discours clair et bien informé sur les pratiques de chasse et de conservation à l’échelle mondiale.

L'OFB et l’INRAE signent un nouvel accord-cadre

En présence de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Philippe Mauguin, président-directeur général d’INRAE, et Olivier Thibault, directeur général de l'OFB, ont signé, au Salon de l’agriculture, un nouvel accord-cadre témoignant de la volonté des deux établissements d’unir leurs compétences et expertises en appui aux politiques publiques, et au plus près des problématiques des acteurs des territoires. Déjà engagées conjointement suite à la signature en 2020 d’un premier accord-cadre, les priorités de travail s’articulent désormais autour de 4 thèmes stratégiques majeurs, couvrant la préservation des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques, la biodiversité terrestre, la transition agroécologique et les approches intégrées pour une transition écologique à l’échelle des territoires. L'OFB, en tant qu'acteur majeur de la préservation de la biodiversité en France, et l’INRAE, leader mondial de la recherche dans les domaines de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, unissent donc leurs forces pour relever les défis posés par le dérèglement climatique et les pressions anthropiques sur les écosystèmes. L’agence de programmes « Agriculture et alimentation durables, forêt, et ressources naturelles associées », dont l’INRAE a la charge, a pour mission de connaître et coordonner l’ensemble des forces de recherche nationales sur les thématiques de son périmètre, de construire des priorités de recherche sur des enjeux clés de société, et de participer à établir une vision stratégique nationale sur ces sujets. Le partenariat renouvelé s’inscrit dans cette dynamique, avec l’ambition commune de valoriser, diffuser les connaissances et résultats qu’ils produisent le plus largement possible, au profit des acteurs publics et, au-delà, de l’ensemble de la société.

6ème session de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement

Cette réunion du « Parlement mondial de l'environnement » s'est tenue la semaine dernière à Nairobi, au Kenya. Plus de 6 000 délégués venus de 182 pays y ont participé, pour faire face à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la nature et de la pollution. S’adressant à la presse internationale, Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE, déclarait : « Nous avons tous ressenti, et vu, les effets du changement climatique : chaleur accablante, tempêtes intenses, disparition de la nature et des espèces, sols dégradés, air sale et mortel, océans remplis de déchets plastiques et bien plus encore. Aujourd’hui, plus personne n’est à l'abri » a-t-elle ajouté. Ce fut l’occasion, pour les dirigeants réunis, d’aborder les engagements des pays aux accords de protection de l’environnement, mais aussi de discuter des voies et moyens pour renforcer les ambitions en vue de répondre aux défis croissants du changement climatique. Cette session s’est également penchée sur l’examen et l’adoption de plusieurs résolutions et décisions portant sur le rôle du multilatéralisme et l’importance des actions durables, inclusives et efficaces. Puis, à tour de rôle, les dirigeants des pays se sont succédé à la tribune, pour rappeler l’urgence de répondre au danger commun qui est le réchauffement climatique, à travers la promotion des projets des énergies propres, notamment d’énergies solaires, éoliennes et géothermiques. Organe décisionnel le plus important au monde en matière d'environnement, l’assemblée se réunit tous les deux ans pour fixer les priorités environnementales mondiales, et développer le droit international de l'environnement. 

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Salon de l’environnement 2024 de l’EGPN à Aix en Provence

Organisé tous les ans, dans la ville de Aix-en-Provence, par des étudiants en École de Gestion et de Protection de la Nature (EGPN), cet événement est l’occasion d’en apprendre davantage sur les actualités et les progrès du moment. Ce salon de l’environnement est un outil de sensibilisation pour petits et grands, professionnels ou simples curieux, afin de discuter et d’accompagner les visiteurs à travers un monde en perpétuel changement. Il ouvrira ses portes les 8 et 9 mars 2024, au cœur même du Campus Diderot Éducation, avenue du Club Hippique, à Aix-en-Provence. Du sol aux prédateurs, en passant par leurs menaces et leurs utilisations, les découvertes récentes vous surprendront. Parmi les thèmes qui seront abordés :

- les sols, fondement de la vie sur Terre, regorgent de vie microscopique et de nutriments. De l’agriculture aux écosystèmes, ils sont essentiels…

- les écosystèmes forestiers, complexes et variés, sources de diversité des écosystèmes et des habitats,

- la faune sauvage : discussion ouverte sur nos relations avec les prédateurs,

- l’Homme et la forêt : seront abordés les problématiques liés aux activités de l’Homme, les impacts, et les mesures à mettre en place pour les sauvegarder,

- les forêts primaires : sensibiliser le public face à leur importance en tant que foyer de biodiversité.

Cette édition 2024 sera placée sous le patronage de Marc-André Selosse, professeur du Musée National Histoire Naturelle (MNHN) à Paris.

La « Proposition Wolf » : un nouvel outil de conservation

C’est une initiative de la Commission européenne qui vise à moderniser la gestion du loup dans toute l’Europe, en proposant une approche équilibrée qui respecte les objectifs de conservation existants, tout en abordant les défis pratiques de la coexistence. Concernant le loup en Europe, dans le cadre juridique actuel, ces prédateurs sont strictement protégés par l’Annexe II de la Convention de Berne et l’Annexe IV de la Directive Habitats de l’UE. Ce statut a considérablement limité la flexibilité des États membres pour adapter leurs pratiques de gestion à l'augmentation des populations de loups, entraînant des défis administratifs et juridiques. Ces restrictions ont, non seulement imposé une charge aux États membres, mais ont également eu un impact localement sur les loups eux-mêmes. La « Proposition Wolf » permet donc aux Etats membres, sous certaines conditions, de déroger aux interdictions du régime de protection stricte, notamment pour protéger les intérêts socio-économiques. Les points clés de la proposition :

- solidarité et choix : les États membres ne sont pas obligés de modifier leur statut de protection. Mais pour ceux qui possèdent des loups dans un état de conservation favorable, et qui souhaitent un changement de statut, une voie vers une plus grande flexibilité s’ouvre désormais, créant la possibilité de modifier le statut de protection, éventuellement à l’avenir ;

- balancing Act : il vise à équilibrer la conservation avec les besoins pratiques de gestion, en facilitant la résolution des conflits dans les zones rurales, sans compromettre les objectifs de conservation ;

- considérations sur l'état de conservation : malgré la croissance continue de la population, la proposition note que cela ne se traduit pas automatiquement par un état de conservation favorable. Il faut également prendre en compte l'habitat et les menaces de l'espèce. En termes simples, à mesure que la population de loups augmente en Europe, cela se traduit par un nombre croissant d'évaluations d'un état de conservation défavorable au niveau biographique.

Mission d’inspection croisée en Antarctique

Dans le cadre de la mise en œuvre du « Traité sur l’Antarctique », la France et l’Australie effectuent une inspection croisée de leurs installations en Antarctique pendant la saison polaire 2023-2024. L’objectif de cette démarche est de s’assurer de la conformité des activités humaines avec les dispositions du « Traité sur l’Antarctique » et de son « Protocole de Madrid » relatif à la protection de l’environnement. Cette inspection est conforme aux engagements internationaux de la France pour la promotion des plus hauts standards de soutenabilité, notamment s’agissant des activités ayant un impact sur la cryosphère, comme rappelé dans « l’Appel de Paris » pour les glaciers et les pôles lancé lors du One Planet-Polar Summit. Une équipe d’observateurs français a donc été constituée pour procéder à l’inspection de la station scientifique australienne Casey qui s’est déroulée du 21 au 28 février 2024. Coordonnée par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (direction des affaires juridiques), elle était composée d’agents de l’institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV), de Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires (direction de l’action européenne et internationale). L’équipe d’inspection australienne s’était, quant à elle, rendue à la station française Dumont d’Urville en décembre 2023. Parmi les points cruciaux de ces inspections croisées : - la protection de l’environnement, - la vérification des infrastructures (transport, stockage, production d’électricité), - la gestion des déchets, - le respect des principes de non-militarisation et non-nucléarisation de l’Antarctique.

Le laboratoire « Labocéa », en vedette au Salon de l’agriculture

Les portes du salon se sont refermées sur un bilan, somme toute assez satisfaisant, malgré l’ambiance des premiers jours plombés par la crise agricole. Cependant, dans ce contexte, quelques vitrines ont élégamment sorti leur épingle du jeu, ce qui fut le cas du laboratoire public « Labocéa », le plus important labo de santé animale qui traque les épidémies dans les élevages. « MHE », « BVD », « PPA », « FCO », « IAHP »… voilà des appellations inconnues du grand public, mais qui sont la hantise des éleveurs, car derrière ces abréviations menacent de terribles maladies comme la peste porcine africaine ou la grippe aviaire, qui font planer de lourdes menaces sur les cheptels et bien des espèces de faune sauvages. Répartis sur cinq sites en Bretagne, les 600 collaborateurs de « Labocéa » traquent sans relâche les dangers qui pèsent sur les animaux, mais également sur les humains dans le cas de zoonoses, ces maladies transmissibles à l’homme. Agréé par les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, chaque site du laboratoire possède son propre champ d’intervention : porcs et volailles à Ploufragan (Côtes-d’Armor), poissons à Quimper, ruminants à Fougères (Ille-et-Vilaine), environnement, qualité de l’eau, agroalimentaires à Brest et biologie végétale à Combourg…

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Signature d’une convention-cadre entre l’ONF et la Fondation François Sommer

Vendredi dernier, 1er mars 2024, Valérie Metrich-Hecquet, directrice générale de l’ONF et Alban de Loisy, directeur général de la Fondation François Sommer, ont signé une convention cadre en présence de Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, lors du salon international de l’Agriculture. Prévue pour une durée de 5 ans, cette convention a pour but de renforcer les liens existants entre l’établissement gestionnaire des forêts publiques françaises, et la Fondation reconnue d’utilité publique, qui gère le musée de la Chasse et de la Nature à Paris, l’Ecole et Domaine de Belval dans les Ardennes et le Parc national de Gilé au Mozambique. « Dans le contexte de l’adaptation des forêts au changement climatique et de la mobilisation de l’Etat en faveur de la résilience des forêts, l’équilibre sylvo-cynégétique est plus que jamais un enjeu majeur pour réussir le renouvellement forestier. Ce partenariat amplifié avec la Fondation Sommer permettra de partager nos connaissances, de développer les expérimentations et de réaliser des formations communes » déclarait Valérie Metrich-Hecquet. Elle était suivie en cela par Alban de Loisy : « Cette convention-cadre confirme au niveau national une collaboration déjà forte à Belval, notamment sur la thématique du maintien de l’équilibre forêt-gibier, d’une meilleure connaissance scientifique des écosystèmes forestiers et de pratiques sylvicoles expérimentales. L’ouverture, en 2026, du nouveau centre de formation et de recherche de la Fondation à Belval, sera l’occasion de renforcer encore davantage ce partenariat avec l’ONF »...

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Les faits divers de la semaine

- Aisne : un sanglier en liberté fait la manche auprès des automobilistes du côté de Soissons. N’ayant aucune crainte, ni de l’homme ni du véhicule, l’animal vraisemblablement apprivoisé, a été filmé et photographié à Longpont. Echappé ou abandonné, son comportement inquiète néanmoins et une association tente de le capturer pour éviter une collision ou autre incident du genre.

 

- Alpes-Maritimes : une ponette pleine, qui aurait dû mettre bas en avril, a été tuée et dévorée par une meute de loups, dans le PN du Mercantour. Ce nouvel incident, qui est à mettre sur le compte de cet inutile prédateur, grand destructeur de tout ce qui bouge dans la faune sauvage et les animaux domestiques, s’est passé dimanche dernier. Selon le communiqué, c’est un agent de la DDTM qui a relevé les premières constatations qui semblent ne faire aucun doute sur la responsabilité des loups.

 

- Ardennes : un accident de chasse s'est produit à Senuc, le dimanche 25 février. Un chasseur a été blessé à la cuisse par l’explosion du canon de son arme. Sérieusement touché, son état a nécessité son transport à bord de l'hélicoptère de la structure mobile d'urgence et de réanimation (Smur) vers le CHU de Reims. La gendarmerie était présente sur les lieux pour sécuriser la situation et établir les circonstances de l'accident. 

 

- Ardennes encore : en partenariat avec la FDC 08, l’Association  Ardennes Gibier d’eau » a confectionné une bonne centaine de nids, destinés à accueillir les futurs canes couveuses des lacs, étangs et autres plans d’eau du département. Réalisés par un groupe de jeunes bénévoles de l’association, sous l’œil bienveillant du président Loris Savart, ils sont à la disposition des chasseurs qui en feront la demande au 03 24 59 85 20, et ce gratuitement, mais sous réserve de simplement s’engager en retour à signaler à l’association si ces nids ont été occupés ou non… Cette opération intitulée « Balance ton nid ! » est renforcée par le regarnissage de près de 20 autres nids tubulaires anciens.

 

- Aube : la semaine dernière, la photo d’un sanglier « monstrueux » de 196 kg, tué en forêt de Clairvaux, était diffusée sur Facebook. L’évènement était repris par des médias qui en rajoutaient une louche, en précisant que l’animal était très bien armé, et qu’il était à mettre au palmarès d’un invité. Il ne s’agissait en fait que d’une plaisanterie de fin de saison, une fausse annonce pour un vrai canulard de potache. Précisons donc que le record est toujours ce sanglier de 171 kilos, prélevé sur ce même massif il y a une vingtaine d’années… un jour de Saint-Nicolas !

 

- Dordogne : des sociétés de chasse du sud-ouest du département dénoncent la hausse de la taxe territoriale et demandent notamment une mutualisation des coûts des dégâts. Une vingtaine de signataires ont adressé en ce sens un courrier à leur FDC, lundi dernier, pour faire part de leur mécontentement. En ligne de mire, la hausse de 300 %, dans les secteurs les plus touchés, de la contribution territoriale due au titre des dégâts du grand gibier qui est passée de 0,35 €/ha à 1,08 €/ha. Alors qu’une quarantaine d’agriculteurs ont manifesté le jeudi 22 février devant la FDC, les présidents des associations se disent « conscients du problème » et en appellent à davantage de solidarité départementale.

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