Une instruction interministérielle conjointe des ministres de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire a ravivé le débat autour des cirques avec animaux en France. Cette directive, adressée aux préfectures, encourage les communes à accueillir les cirques itinérants, même ceux utilisant des animaux sauvages, jusqu’à l’entrée en vigueur de l’interdiction, prévue pour 2028. Elle réaffirme également le pouvoir de contrôle des préfets sur les décisions municipales divergentes. L’instruction est catégorique : elle vise à « faciliter l’accès des professions foraines et circassiennes au domaine public », une mesure applaudie par les représentants des cirques traditionnels confrontés à des défis économiques croissants. Pour eux, cette initiative gouvernementale représente un soutien crucial dans une période de transition complexe, marquée par la nécessité de s’adapter à des normes changeantes, tout en préservant une forme de patrimoine culturel profondément enracinée. Bien évidemment, cette instruction étatique a suscité une forte opposition de la part des défenseurs des droits des animaux qui dénoncent une trahison aux engagements précédents en matière de bien-être animal. Les mesures d’interdiction des cirques, décidées par des autorités locales pourront donc être revues et annulées par les préfets. Cela laisse donc peu de marge de manœuvre aux opposants qui espéraient une transition plus rapide et ferme vers des spectacles sans animaux. Il leur faudra attendre 2028...
Avant l'échéance de 2028, l’Etat donne un coup de pouce aux cirques avec animaux...
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Avant l'échéance de 2028, l’Etat donne un coup de pouce aux cirques avec animaux...