" L'Atelier d'Armes" Julien Navarro

La portée des tirs à la chasse au grand gibier

Au moment de tirer, le chasseur responsable doit se poser la question : où peut aller ma balle si elle manque sa cible ? De la position du canon à l’épaulé de l’arme et de la configuration du terrain, selon un tir parfaitement horizontal ou dirigé, ne serait-ce que légèrement vers le haut, va dépendre la dangerosité du tir. Cela s’explique d’abord par une plus grande portée des munitions utilisées. Cette portée et l’élévation maximale des projectiles conditionnent l’enveloppe dite sécuritaire, à l’intérieur de laquelle il est impératif de vérifier si on peut tirer en toute sécurité, voire même décider de s’abstenir si le résultat est incertain. Une balle qui n’atteint pas sa cible devient une balle perdue, donc par essence potentiellement dangereuse. Il ne faut donc jamais perdre de vue que nos projectiles modernes, tirés dans certaines conditions, vont très très loin en conservant leur potentiel en énergie. Un moyen simple et rapide pour se donner une idée de la portée maximale d’un projectile, tiré sous un angle positif de 30°, est de multiplier la longueur du projectile, en mm, par un facteur 100. Pour se donner un ordre de grandeur et de comparaison, voici la portée maxi qui peut être atteinte par quelques projectiles, choisis pour leur grande différence : 1) balle de 22 LR (longueur de 2 calibres) : portée possible de 1350 mètres, 2) balle de .338 (longueur de 4 calibres) : portée possible de 4800 mètres, 3) balle de 12,7 (longueur de 5 calibres) : portée possible de 6000 mètres. C’est cette portée qui va déterminer la sécurité des tirs dans le plan horizontal, sans autre obstacle que la cible clairement identifiée. La sécurité dans le plan vertical dépend bien évidemment de l’angle d’incidence de la ligne de visée sur l’horizon, mais surtout de l’altitude du lieu où s’effectuent les tirs. Pour une altitude donnée, l’élévation maximale sera donc atteinte pour un tir vertical vers le haut…

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Fin du plomb et balistique : les munitions seront-elles aussi performantes ?

La nouvelle réglementation concernant l'utilisation du plomb dans les munitions de chasse sera bientôt applicable. Dans un premier temps, l'interdiction de la grenaille de plomb dans les zones humides entrera en vigueur le 15 février 2023. Puis, dans un second temps, elle s’étendra, selon la proposition en cours, sur les restrictions à l'utilisation du plomb dans les munitions de chasse, le tir sportif en plein air et la pêche. Le partage des connaissances et des meilleures pratiques sur l'utilisation des munitions sans plomb, avec les décideurs et les parties prenantes, y compris les chasseurs, est donc essentiel. À cette fin, la page d'orientation de la FACE fournit des informations utiles sur les risques environnementaux posés par le plomb, l'expérience dans l'utilisation de munitions sans plomb et sur la gestion des risques posés dans la viande de gibier. Pour les fusils de chasse, il est important de considérer que les alternatives à la grenaille de plomb se comportent différemment. Les chasseurs doivent en être conscients. Lorsque des règles de base sont adoptées, les alternatives au « sans plomb » fonctionnent tout aussi bien, comme le montre l'expérience des chasseurs du Danemark, des Pays-Bas et de la région flamande de Belgique. Pour les carabines, les densités plus faibles des matériaux utilisés (cuivre, laiton, etc…) entraîneront une vitesse et un comportement différents à l'impact. Bien que la létalité des alternatives sans plomb ait été démontrée, il est important pour les chasseurs de tester leur nouvelle balle avec leur carabine au stand de tir, pour s'assurer de la précision. Les balles sans plomb sont fabriquées dans au moins 35 calibres moyens à gros, mais les options pour les petits calibres sont encore limitées. Pour en savoir plus sur la nouvelle réglementation concernant les munitions, et connaître les alternatives disponibles, vous pouvez consulter la page Web d'orientation de la FACE qui est régulièrement mise à jour. C’est ICI

Battue et affût : comment optimiser ses tirs…

Prendre une visée à bras franc, debout, lors d’un tir de battue, ou une visée avec appui, assis dans un mirador, sont deux situations trop différentes pour qu’on leur trouve des similitudes. Pourtant, dans les deux cas, il s’agit d’aligner une cible, en l’occurrence un gibier, au moyen d’une hausse et d’un guidon, ou d’un point rouge ou encore d’une lunette de visée… Des bons gestes et de la bonne position du tireur au moment crucial dépendra la réussite du tir…

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Beretta Holding SA investit aux Etats-Unis

L’annonce a été faite la semaine dernière par le président et chef de la direction, Pietro Gussalli Beretta. Après la reprise en mars dernier de la filiale du Suisse Ruag International, Beretta poursuit sa politique d’expansion, et lance un investissement de 60 millions de dollars dans une nouvelle usine de fabrication. Cette unité, à la pointe de la technologie, sera située à Savannah, en Géorgie. « Je suis heureux d'annoncer notre engagement à investir 60 millions de dollars via notre nouvelle filiale américaine de munitions, Norma Precision. Avec ma famille et Beretta Holding, nous sommes très fiers d'ajouter la fabrication de munitions à notre présence aux États-Unis. C'est une période très spéciale, car nous pouvons désormais fournir à nos clients américains une gamme complète de produits haut de gamme fabriqués localement, allant des armes légères, des munitions aux optiques, tous réunis au sein du même groupe. Nous soutenons également l'économie locale en créant des centaines de nouveaux emplois », a déclaré Pietro Gussalli Beretta. Norma Precision, qui fournit des munitions de haute qualité depuis 120 ans, construira une installation ultramoderne qui couvrira l'ensemble de la chaîne de production, d’assemblage et de diffusion. Le groupe Beretta Holding, avec ses vingt filiales, affiche aujourd’hui un chiffre d'affaires de plus de 50 milliards de dollars par an…

​​​​​​​Tir à balle au fusil de chasse : quelle avance prendre ?

Pour des raisons de sécurité, de plus en plus de directeurs de chasse en battue freinent, voir interdisent l’emploi de carabines en plaine. Les chasseurs ressortent donc les armes à canons lisses, mais doivent quasiment réapprendre à s’en servir pour les tirs à balles. Voici donc quelques conseils qui devraient leur éviter le fâcheux loupé. Avec un canon lisse, et quelle que soit la munition employée, y compris les balles sous-calibrées, il ne faut plus espérer faire des tirs de longueur. Les spécialistes considèrent que, avec une arme très performante et munie d’une visée optique adaptée, la distance de 60 mètres semble être un maximum. Considérons donc un tir à cette distance, pouvant se faire en toute sécurité, puisque fichant très près derrière la cible en mouvement, et voyons les paramètres les plus importants à respecter. Si bien connaitre son arme est la base même du tir, ça ne suffit pas. Il faut également s’entrainer, jusqu’à ce que les résultats soient à la hauteur des espérances. Ça prend du temps et ça laisse des boites de cartouches vides, mais le passage à la phase 2 est à ce prix. Ensuite, il s’agit de mettre, sur la réalité physique du déplacement d’un projectile dans l’air (donnée de vitesse fournie par l’encartoucheur), deux estimations. D’une part la distance qui sépare le chasseur de la cible, et d’autre part la vitesse de déplacement de celle-ci… Reprenons en exemple ces trois données : vitesse du projectile (balle de fusil de chasse) : 480 m/s, distance de tir : 60 m, vitesse de déplacement de la cible 20 km/h, soit 5,55 m/s. Pour atteindre la distance de 60 m, la balle mettra 125 millièmes de seconde. Mais pendant ce temps, la cible aura parcouru 0,70 mètre… On voit de suite la difficulté de tirer sur un animal en mouvement. Compte tenu de la longueur moyenne de l’extrémité du groin à l’épaule d’un sanglier de poids moyen (60/80 kg) qui est de l’ordre de 50 cm, il faudra, à 60 mètres d’éloignement, prendre quasiment 20 cm devant le bout de groin… pour le toucher à l’épaule, si l’animal se déplace bien à la vitesse estimée. Dans le cas contraire, la balle pénétrera dans l’abdomen, voir même un peu plus à l’arrière. N’hésitez donc pas à tirer quelques boites de cartouches sur des cibles mobiles. Certes, cela à un coût, mais revenir déçu avec seulement des loupés comme souvenirs est la pire des punitions…

Les balles d’extrémités

Au bout des membres, les blessures des onglons sont très douloureuses et arrêtent rapidement un gibier de grand poids. L'animal, non poursuivi par les courants, cherchera une reposée, pour lécher sa blessure et atténuer sa vive souffrance. Comme chez les humains, l'innervation sensitive des extrémités des membres est particulièrement conséquente, d'où cette sensibilité exacerbée à la douleur, lors d’une atteinte. Néanmoins, la blessure étant peu invalidante, le blessé pourra prendre un grand parti dès le moindre soupçon de recherche, et mettra le plus de distance possible entre lui et ses poursuivants, pour n'être, la plupart du temps, jamais retrouvé. Si on ne dispose pas d'un chien tenace en poursuite et combatif au ferme, ou de chiens forceurs endurants, il ne faut surtout pas manquer le premier ferme, au risque de ne plus jamais le revoir. De nombreux sangliers tués en battues sont porteurs de lésions bien cicatrisées des extrémités des membres (absence complète des deux onglons d'une patte, un onglon arraché ou complètement retourné), et malgré ce handicap, se comportaient normalement dans les compagnies. Cela montre la grande difficulté de leur courir après. Beaucoup de ces sangliers blessés sont recherchés en vain, toujours fuyant loin devant les poursuivants, et la liberté retrouvée leur a permis de soulager leurs maux en une sorte de tampon de peau élastique et dure, parfois posée au sol dans les déplacements.

Un puissant 7 mm : le 28 Nosler

En 1962, lorsque Remington a présenté son 7RM, la manufacture avait pour objectif de supplanter le .270 Winchester ou le .30-06 Springfield. Dans les années qui suivirent, au fur et à mesure que de nouveaux étuis de cartouches et de nouvelles poudres arrivaient sur le marché, ce 7 RM, considéré comme parfait, ne l'était plus, puisqu’étaient prises en compte, outre la vitesse, des nouvelles données : le recul, la précision, la durée de vie du canon et l'efficacité de la cartouche. Aujourd’hui, avec 23 options de poids de balles, le calibre 7 mm retrouve une belle vigueur : 100, 110, 115, 120, 125, 130, 139, 140, 145, 150, 154, 155, 160, 162, 166, 168, 170, 175, 180, 184, 185, 190 et 195 grains sont disponibles sur le marché. Parmi eux, un calibre mérite une attention particulière : le 28 Nosler. Munition mise au point en 2015 par Nosler, elle est intéressante pour le chasseur de grand gibier. Cette cartouche est basée sur l'étui de la vieille .404 Jeffery britannique, avec un collet réduit à 7 mm (0.284"). Il a été raccourci pour pouvoir être chambré dans des mécanismes conçus pour la .30-06. L'épaulement est de 35 degrés, avec un collet allongé pour bien sertir le projectile. Les armes chambrées pour le .28 Nosler ont un rayage d’un tour aux 19 pouces, ce qui donne une excellente précision aux projectiles de 160 grains (10,3678 g). Mais c’est sa flèche de tir qui impressionne le plus, puisqu’elle est donnée, avec cette balle de 160 gr, à +5cm à 100 mètres, +7,6 cm à 200 mètres, et -7,6 cm à 326 mètres. Avec une VO de 960 m/s, pour une énergie initiale de 4777 Joules, ce calibre a incontestablement des atouts pour plaire.

(Source SCI)

La « Lupo Best » de Benelli en 7RM est arrivée !

La carabine Benelli « Lupo Best » est conçue avec un ensemble de solutions intégrées, qui garantit une précision constante avec le « sub-MOA ». Plutôt légère, avec un poids de l’ordre de 3,1 à 3,2 kg, selon les calibres, la Lupo répond aux attentes, d’autant plus qu’elle est proposée depuis cette année en calibre 7RM. Sur le plan de sa conception, le châssis est en aluminium. Il assure la rigidité absolue de l’ensemble de l’arme et une excellente précision. Elle est équipée d’un boîtier de culasse en acier traité thermiquement, et une culasse flutée « BEST » dont la fluidité permet un armement rapide. L’extraction des étuis se fait acier sur acier, ce qui permet une évacuation ferme et sure. Une base de support d’optique Picatinny est intégrée au boîtier de culasse, ce qui permet le montage de tous les systèmes d’aide à la visée (points rouges et lunettes). Le système de verrouillage de la culasse est à trois tenons, garant d’une solidité à toute épreuve. Le canon, qui a bénéficié d’un traitement cryogénique, est flottant, éliminant les vibrations parasites lors des tirs…

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Tirer les deux yeux ouverts

S’il n’est pas instinctif, le tir avec les deux yeux ouverts est beaucoup plus efficace et… sécurisant. Dès qu’il s’agit d’aligner trois points dans l’espace, à travers un dispositif de visée, l’œil non directeur se ferme spontanément. Pourtant, ce réflexe n’est pas forcément garant d’un résultat optimum. Le fait de tirer les deux yeux ouverts présentent plusieurs avantages. Le premier est qu’il agrandit indéniablement le champ de vision au moment du tir. Le second est de mieux apprécier sa vitesse de déplacement et sa situation dans l’espace. En effet, le deuxième œil ouvert apporte une espèce de troisième dimension au champ visuel. Il agrandit la scène qui entoure l’animal ce qui induit automatiquement une meilleure prise en compte de l’ambiance générale. En d’autres termes, le chasseur perçoit nettement mieux ce qu’il y a autour de sa cible, arbres, obstacles et éventuellement des personnes…

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Osez la traque affût !

Invité par l’Association ardennaise des chasseurs de grand gibier (AACGG), pour présenter le concept de traque-affût, Jean-Marc Thiernesse, personnalité bien connue des milieux cynégétiques, spécialiste du grand gibier, a traité avec beaucoup de conviction, et dans toutes ses composantes, les différentes facettes de ce mode de chasse collective, pratiqué couramment en Allemagne depuis plus de 30 ans. Son principe consiste à mettre sur pied les ongulés d’une zone définie, pour les faire aller d’assurance vers des chasseurs, postés généralement sur des installations de type mirador, et à partir desquels ils peuvent tirer des animaux parfaitement identifiés, impérativement arrêtés (petit trot toléré pour le sanglier) et à courte distance, la règle de sécurité étant d’être certain que la balle se fichera en terre, derrière le gibier tiré, au cas où il serait manqué…

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En battue : incidence de la longueur du canon

On lui attribue souvent la responsabilité d’un échec, mais est-ce bien fondé ? Rien n’est moins sûr, car, quand le tir est un succès, c’est aussi grâce à elle… Cette longueur serait-elle un paramètre important, mais sans cesse bafoué, puisque les fabricants d’armes ont élargi leurs gammes et varié l’amplitude. Ainsi, on trouve désormais des longueurs de canons étagées entre le minimum réglementaire en France (450 mm), et les plus longs pour les canons rayés qui sont de l’ordre de 670 mm. Autant dire que la marge est vaste. Partant de ce constat, le premier réflexe est de chercher s’il y a une relation entre la cartouche et la longueur du canon. Faute de pouvoir en établir une règle, contentons-nous donc de décrire les conséquences de la variation de la longueur des canons sur les performances balistiques d’un projectile…

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Balles : comment faire le bon choix ?

Quel que soit l’endroit de l’atteinte, et plus que le calibre employé, c’est le projectile qui occupe la place prépondérante dans la réussite d'un tir. Pour mieux cerner le sujet, il est important de connaître l'architecture d'une balle, qui peut être soit monométal (cuivre ou alliage), soit à noyau de plomb chemisé, indispensable pour prendre le pas de rayures des armes modernes. Or, les vitesses induites aujourd’hui par les poudres avoisinent, voir dépassent les 800 m/s… A l’impact, le projectile provoque des lésions dont le but est d'entraîner la mort dans les plus brefs délais. Mais, plus cette vitesse d'impact est élevée, plus le projectile perd de la matière dans le corps de l’animal. Pour y remédier, les fabricants ont donc augmenté la masse de la balle en veillant toutefois à ce que ce supplément de poids, donc de longueur, ne perturbe pas sa stabilité sur la trajectoire. C’est ainsi que l’on a déterminé qu’une balle ne devait pas avoir une longueur supérieure à 5,3 fois son calibre. Pour matérialiser ce propos, on dira qu'une balle de calibre 7 mm (en réalité 7,21 mm en fond de gorge), ne doit pas avoir une longueur supérieure à : 7,21 x 5,3 = 38,21 mm. Mais, si l'on regarde les nomenclatures des différents fabricants, une balle de chasse de cette longueur est introuvable… pour une simple raison : les pas de rayures des armes n’étant pas identiques, les fabricants ont opté pour le compromis, et sauf exception, dans ce calibre de 7,21 mm, une balle de 175 grains (11,34 g) aura une longueur voisine de 35,56 mm…

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Le renouveau du Marlin de Ruger

En 2020, la division Marlin de Remington Outdoors a été acquise par Ruger, dans le cadre d'une procédure de faillite. Coïncidence ou non, les deux dernières années ont vu un regain d'intérêt pour les fusils à levier, notamment les Marlin, de sorte que la présentation du premier Marlin fabriqué par Ruger, il y a quelques mois, a été particulièrement propice. Le modèle spécifique choisi pour lancer la nouvelle ligne est le « 1895 SBL », qui était le modèle Marlin le plus populaire au moment de l'acquisition par Ruger. Pour une raison qui lui est propre, Marlin a choisi d'utiliser la désignation « 1895 » pour tous les modèles chambrés en .45-70, le suffixe « SBL » désignant un récepteur à canon en acier inoxydable brut satiné, et un chargeur tubulaire, couplés à une crosse laminé noir-gris. Il a fallu 18 mois pour transférer l’outillage de l’usine d'Ilion chez Ruger à Mayodan, en Caroline du Nord, mais une grande partie de la machinerie étant obsolète, il a fallu la rénover ou la remplacer pour répondre aux normes de Ruger. Ainsi, tous les aspects de la conception et de la production ont été revus, et modifiés si nécessaire, tout en conservant tous les éléments de conception d'origine. Ruger a opté pour une grande boucle à levier et un chargeur tubulaire pleine longueur à 6 coups, et le canon de 19 pouces se termine par un capuchon protégeant un museau fileté 11/16×24, destiné à accueillir un frein de bouche. (Source : SCI).

Le tir d’approche

Si la saison a bien commencé pour certains, d’autres ont déjà fait part de leur déception avec les premiers beaux « ratés » de l’année. Ils laissent souvent une profonde amertume, celle d’avoir laissé échapper un magnifique trophée, ou pire encore d’avoir blessé, sans l’avoir retrouvé, leur animal. La surprise, le stress ou tout simplement une petite négligence dans l’équipement en sont généralement la cause… En action sur le terrain, la première règle à respecter est la discrétion. Inutile donc de porter sur soi les fanfreluches et autres accessoires qui peuvent produire des reflets parasites… En commençant par le haut, un couvre-chef sera toujours très utile car il maintient dans l'ombre le visage du chasseur. Les vêtements doivent être parfaitement silencieux, ce qui est loin d'être le cas avec les textiles modernes, même lorsqu'ils sont traités façon « peau de pêche ». Et c'est bien souvent l'intérieur du vêtement qui est le plus bruyant, ce que les casques antibruit mettent en évidence…

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