Contrôlez vos optiques de visée

La vérification du réglage d’une optique, avant chaque saison de chasse, est une nécessité. Pour le faire dans les meilleures conditions possibles, le mieux est de vous rendre sur un stand de tir homologué, ce qui garantit les conditions de sécurité indispensables. Afin d’avoir la meilleure stabilité possible, munissez-vous d’un chevalet de tir, et pour la cible, bannissez la boite de conserve ou la boite à chaussures, et travaillez sur une cible de type « C 50 », que vous trouverez chez votre armurier, et qui convient parfaitement pour des réglages allant de 50 à 300 mètres. Le porte cible a également son importance et un simple tréteau de bricolage fera l’affaire. La cible y sera maintenue au moyen d’agrafes ou de pinces...

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Fusils Fossari : du haut de gamme !

Fossari, qui est une marque de F.A.I.R srl, entreprise située dans la province de Breschia en Italie, est spécialisée dans la fabrication de fusils très haut de gamme, destinés à la pratique de la chasse et du ball-trap. L’idée de la création de cette ligne découlait de la nécessité de concevoir un fusil étudié et conçu pour performeurs, toujours à la recherche du nec plus ultra. Le savoir-faire de la marque répondait donc à leur exigence d'atteindre la performance. Parmi les modèles Fossari, le « Sporting CRX9 » mérite une attention particulière. C’est un fusil de luxe, calibre 12/76, conçu pour la chasse au gros gibier. Sa crosse pistolet permet un épaulement rapide et efficace, et grâce à sa bande de visée large et plate, la prise de mire est quasiment instantanée. Ce fusil est équipé d'un bloc mono détente XBD, système amovible et interchangeable rapidement sans aucun outil spécifique. Les canons de 76 cm sont fabriqués à partir d'un acier tri-alliage pour garantir leur résistance, et sont éprouvés billes acier. Les longs cônes de forçage, conçu sous la nouvelle géométrie XBORES, sont entièrement chromées pour assurer une plus grande durabilité et améliorer la perception du recul. Tous les fusils de la marque sont entièrement personnalisables et évolutifs. Ils sont distribués en France par la SIMAC.

Pour en savoir plus : c’est ICI

Benelli : chasser la sauvagine avec les « M2 » Black et Max7

Certaines chasses nécessitent l'utilisation de fusils semi-automatiques polyvalents, robustes et fiables. Dans cet esprit, Benelli a renouvelé et repensé un semi-automatique de sa gamme, le M2, sur lequel l'attention portée aux différentes fonctions, permet d'utiliser l'arme dans toutes les conditions. Le récepteur a été repensé dans des formes optimisant l'équilibre, et avec son canon et le verrou dans des tons noir mat, il définit un style fort et nouveau. Ce semi-automatique, en calibre 12 et calibre 20, en plus de sa légendaire fiabilité et solidité, doit également une partie de son succès à son esthétique soignée. Côté technique, quelques innovations techniques le propulse en tête des armes de ce type, avec sa fermeture à inertie géométrique typique qui est maintenant devenue synonyme de la marque elle-même. Les assemblages sont conçus en fonction du modèle et de la jauge , mais en même temps, ils sont conceptuellement identiques. Cela se traduit par un chargement plus facile et garantit que le pêne sera toujours correctement fermé. Quant à la cinématique Benelli à verrou rotatif, elle peut recevoir toutes les charges commerciales de cette jauge, à la condition cependant qu'elle émette un seuil minimum d'énergie cinétique qui est, pour le 12/76, de 230 Kgm, ce qui le rend compatible avec toute charge de 28 grammes de plombs.

Pour en savoir plus sur cette arme, c’est ICI

La saison approche : faut-il équiper son arme d’un modérateur de son ?

Evacuons de suite le terme de « silencieux » qui ne concerne pas les modérateurs de son, et prenons en compte le bruit émis lors d'un tir avec une carabine de grande chasse. Il est, selon l’arme et les munitions utilisées, de l’ordre de 130 à 160 décibels. Avec un MDS, il pourra être réduit de 30 à 40 db, ce qui laisse un son qui peut osciller entre 90 et 120 db. Cette baisse est certes significative, mais le bruit résiduel est encore à la limite du seuil toléré. Il est donc évident que l'usage d'un MDS ne dispense pas du port d'un casque protecteur. Côté inconvénients, si cet accessoire pénalise souvent les lignes harmonieuses de nombreuses armes, il en modifie aussi l'équilibre, l'encombrement et le poids, car selon le modèle vissé en bout de canon, il faudra compter entre 250 et 500 g de masse supplémentaire et une quinzaine de cm de plus, en longueur. Si, pour la chasse d'affût ce n'est pas vraiment un problème, en chasse d’approche et en battue, ces modifications se feront sentir rapidement. Ensuite, selon le chargement de la munition employée, un nouveau réglage de l'optique sera nécessaire, car le canon vibrera différemment. Pour ce qui est de la pose d’un MDS sur une arme destinée uniquement à la chasse en battue, il convient, là aussi, d’être très prudent. Le diamètre relativement important d’un MDS nécessite souvent que les optiques de type « point rouge » soient rehaussées, de même que certaines lunettes à montage bas. Enfin, l’arme ainsi équipée d’un MDS aura tendance à « piquer du nez » que certains compensent par un contre-poids fixé au niveau de la crosse… ce qui va encore alourdir la charge totale. Si une arme courte, munie d’un MDS, devient une arme d’encombrement normal, une arme normale deviendra une arme longue, plus lourde et encombrante, donc moins maniable. Cet accessoire peut rendre de grands services mais attention, il peut être également source de contraintes… auxquelles il faut penser avant d'équiper une arme.

Caractéristiques des lunettes de visée

Les conditions de luminosité, quand la lumière d’un sous-bois se fait parcimonieuse, rendent le tir aléatoire. Que ce soit à la chasse en battue ou à l’approche, aux heures extrêmes de la journée, le chasseur recherche en permanence des aides qui rendront son tir plus efficace. Il est donc utile d’installer un dispositif capable de réduire l’adversité. Voyons les mystères de la restitution de la lumière...

 

Hubert Buiron

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Calibres conseillés pour la chasse du brocard, en été

Nous allons nous cantonner, ici, dans des calibres connus, dont les munitions sont aisément disponibles. Animal relativement léger, le chevreuil ne nécessite pas de projectiles surpuissants. Cependant, il faut prendre garde aux petits calibres dont les balles trop légères sont extrêmement sensibles au vent et à la moindre brindille rencontrée sur la trajectoire. Du 5,6 mm (.224) au 7 mm (.284) en passant par les .243, .264, .277, le panel est large dans les calibres et encore plus abondant dans les projectiles. Tentons donc de faire le point et de trier… dans tout ce qui est proposé.

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Du nouveau chez Verney-Carron

La bonne nouvelle arrive de Saint-Etienne, où, après une période de restructuration, Verney-Carron vient de sortir son nouveau catalogue. « En cette année 2023, nous avons le plaisir de vous présenter notre catalogue 2023 ainsi que les nouveautés qui l'accompagnent. Parmi celles-ci, nous sommes heureux de vous annoncer l'arrivée de notre nouveau fusil semi-automatique à inertie Matrix dans notre gamme Vercar. Nous sommes également fiers de vous présenter nos éditions limitées, disponibles en quantité limitée :

- Linergie Fusion, carabine à réarmement linéaire,

- Speedline Dark Gator : carabine à répétition manuelle système Stop&Go®,

- Sagittaire eXS Jaspé : carabine superposée,

- Sagittaire Black Edition : carabine à répétition manuelle système Stop&Go®,

- Impact NT Edition Forêt : carabine semi-automatique,

- Impact Diamant : carabine linéaire à répétition manuelle.

Pour voir le catalogue Verney-Carron 2023 : c’est ICI

Fin… de saison pour la chasse à tir

Hormis quelques départements qui vont jouer les prolongations, pour la plupart d’entre nous, la saison de chasse à tir 2022/2023 est terminée. Quel que soit le bilan, il faut maintenant remiser les armes après l’entretien nécessaire pour la retrouver, dans quelques mois, en parfait état de fonctionnement. L’une des pièces maitresses est le canon, auquel on n’apporte pas toujours les précautions qu’il mérite, mais il ne faut jamais oublier que c’est lui qui dirige le projectile vers la cible, ce qui nous amène à parler de la balle à l’impact... 

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Balistique : quid en 12 réponses…

Les causes d’un loupé sont le plus souvent dues à l’endroit de l'impact, le point visé n'étant pas le point touché, lequel est forcément différent à chaque tir. Or, un bon tir devrait être reproductible à volonté, et donc, en aucun cas, tributaire du hasard. Pour cela, une chose est certaine, une pratique courante est absolument nécessaire, ce qui, sur le terrain, limitera d'amers ratés. C'est pourquoi il est utile de rappeler quelques règles fondamentales, en termes de balistique appliquée à la chasse…

 

Par Roger et Christian Tack

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Les tirs manqués... par derrière et par dessous

Le tir transversal d’un grand gibier n’est pas simple, en témoignent les nombreuses balles qui frappent dessous ou derrière… Si l’animal n’est pas touché, ce ne sera qu’un splendide raté, mais s’il est blessé sans être stoppé, l’acte de chasse prendra une toute autre physionomie, par les souffrances qu’il inflige et qu’il conviendra d’abréger le plus vite possible. Plusieurs facteurs se conjuguent pour conduire au tir qui passe derrière ou sous l’animal. Il y a tout d’abord la mauvaise appréciation de la vitesse du gibier. En général, il s’agit plutôt d’une sous-estimation. Les animaux se déplacent plus vite qu’on ne le pense couramment. Il faut avoir à l’esprit qu’un sanglier peut courir à une vitesse de l’ordre de 12 m/s. Simultanément, une balle dont la vitesse est de 800 m/s met donc 1/16e de seconde pour atteindre un tel animal situé à 50 mètres. Mais, pendant ce très court laps de temps, il a avancé de 75 cm. Si aucune correction n’est faite, la balle destinée à frapper à l’épaule va, au pire, atteindre le cuissot, au mieux passer derrière…

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Histoire anglaise

Un des derniers chapitres de l'ouvrage « Record Bags and Shooting Records » publié à Londres en 1922, constitue un recueil des incidents les plus étranges et des coups… les plus curieux. II est toujours intéressant de se replonger dans ce livre qui évoque les vieux châteaux anglais, les battues aux grouses, les Lords à favoris, l'odeur de poudre noire et de neige, les bonnes histoires racontées devant une cheminée à feu de bois, verre de whisky en main. Nous ne nous arrêterons pas aux exploits de tir façon far-west, avec la piécette lancée en l'air et percée par une balle avant qu’elle ne touche le sol, ou le tir aux pigeons… à balles. Même pour un bon tireur ou un bon chasseur, ces exploits à la Buffalo Bill paraissent exagérés. Plus amusante est l'histoire de ce pari entre Lord Alvaney et Lord de Ross. Il était convenu qu’au retour de chasse, chacun ramènerait le gibier tué par l'autre. C'est Lord Alvaney qui fut le vainqueur de cette amicale compétition en abattant… un âne. Il gagna le pari, mais eut à payer, et fort cher parait-il, la bête, improbable gibier d’un jour.

Bonnes et mauvaises balles

Le lendemain d’un jour de chasse, selon les résultats, nous sommes nombreux à essayer de comprendre pourquoi le gibier a été manqué, ou pire, blessé. Certes, le risque de mal toucher un animal est inhérent à la chasse en général, mais plus encore en battue, où les projectiles génèrent trois types de blessures :

- celles qui tuent instantanément ou dans les quelques secondes qui suivent,

- celles qui amèneront la mort par effets secondaires,

- celles qui, au terme de longues souffrances, guériront, mais laisseront souvent des séquelles handicapantes.

Tous les projectiles, lorsqu’ils atteignent leur but, provoquent un orifice d'entrée, puis un trajet de cheminement interne, et quelquefois un orifice de sortie qui est inconstant. Le caractère principal du pouvoir de pénétration dépend donc de la masse et de la vitesse de la balle qui perce, vrille et ondule à l’intérieur du corps, causant des ravages dont la finalité, ne l’oublions pas, est de causer la mort le plus rapidement possible. L’orifice d’entrée aura, lui, toujours trois éléments constants :

- l’orifice central (légèrement plus petit ou de même taille que le projectile),

- une collerette érosive,

- une ecchymose péri-orificielle...

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La collection « The African Lion Rifle » mise aux enchères…

Il aura fallu cinq ans et des centaines d'heures de travail au maître armurier John Bolliger Jr. et aux graveurs, pour créer « The African Lion Rifle Collection », un ensemble unique de cinq armes qui sera présenté à la convention SCI 2023 à Nashville, avant d’être mis aux enchères. « Ce projet a été le plus beau de ma carrière, et de loin le plus difficile à produire… » a déclaré John Bolliger. Pour la réalisation, il a acquis 5 ébauches consécutives d'un seul noyer turc âgé de 300 ans. Cela signifie que le côté gauche d'une arme reflète le côté droit de l'autre. Il a ensuite approché Winchester pour obtenir cinq blocs modèle 70, avec des numéros de série consécutifs et personnalisés, ce que lui a accordé la firme en raison de son statut de meilleur fabricant de fusils personnalisés au monde. Quant aux canons, ils ont été fabriqués à partir d'ébauches Krieger de 3 pouces de diamètre, sur commande spéciale, avec les rayures les plus fines disponibles. Les anneaux et les bases de la lunette sont des pièces exclusives, subtilement mises en valeur par les gravures réalisées par cinq grands maîtres graveurs américains. L'ensemble complet de ces cinq armes sera un seul article mis aux enchères, et l’heureux, et sans doute richissime propriétaire, prendra possession de son achat le 25 février 2023. Les armes sont réalisées dans les calibres suivants : - 7 Rem Ultra Mag ; - .300 Rem Ultra Mag : - .338 Rem Ultra Mag ; - .375 Rem Ultra Mag : - .450 Rem Ultra Mag.

La portée des tirs à la chasse au grand gibier

Au moment de tirer, le chasseur responsable doit se poser la question : où peut aller ma balle si elle manque sa cible ? De la position du canon à l’épaulé de l’arme et de la configuration du terrain, selon un tir parfaitement horizontal ou dirigé, ne serait-ce que légèrement vers le haut, va dépendre la dangerosité du tir. Cela s’explique d’abord par une plus grande portée des munitions utilisées. Cette portée et l’élévation maximale des projectiles conditionnent l’enveloppe dite sécuritaire, à l’intérieur de laquelle il est impératif de vérifier si on peut tirer en toute sécurité, voire même décider de s’abstenir si le résultat est incertain. Une balle qui n’atteint pas sa cible devient une balle perdue, donc par essence potentiellement dangereuse. Il ne faut donc jamais perdre de vue que nos projectiles modernes, tirés dans certaines conditions, vont très très loin en conservant leur potentiel en énergie. Un moyen simple et rapide pour se donner une idée de la portée maximale d’un projectile, tiré sous un angle positif de 30°, est de multiplier la longueur du projectile, en mm, par un facteur 100. Pour se donner un ordre de grandeur et de comparaison, voici la portée maxi qui peut être atteinte par quelques projectiles, choisis pour leur grande différence : 1) balle de 22 LR (longueur de 2 calibres) : portée possible de 1350 mètres, 2) balle de .338 (longueur de 4 calibres) : portée possible de 4800 mètres, 3) balle de 12,7 (longueur de 5 calibres) : portée possible de 6000 mètres. C’est cette portée qui va déterminer la sécurité des tirs dans le plan horizontal, sans autre obstacle que la cible clairement identifiée. La sécurité dans le plan vertical dépend bien évidemment de l’angle d’incidence de la ligne de visée sur l’horizon, mais surtout de l’altitude du lieu où s’effectuent les tirs. Pour une altitude donnée, l’élévation maximale sera donc atteinte pour un tir vertical vers le haut…

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