Au cours de la saison de chasse en battue, en général de septembre à février, les températures oscillent considérablement. Parfois chaudes en début de saison, elles plongent bien en dessous du 0° en janvier et février. Et durant ces deux mois, elles peuvent même, au cours de la journée, subir des écarts importants, avec les variations correspondantes de la pression atmosphérique et de l'hygrométrie. Faut-il s'en préoccuper et modifier les paramètres initiaux de réglage d’une carabine ? Pour y répondre, nous allons chiffrer les conséquences des variations de l'atmosphère terrestre sur le résultat final d'un tir. Les données balistiques fournies par les fabricants de munitions sont ordinairement basées sur une atmosphère dite standard, au niveau moyen de la mer. En Europe, c’est un air sec à 15° C, sous une pression barométrique de 1013,25 hPa. Aux Etats-Unis et îles britanniques, la température est de 59° F (15° C) sous une pression de 29,53 in Hg (750 mm Hg ou 999,92 hPa) et un taux d’humidité relative de 78%. Bien entendu, ces conditions normalisées sont utilisées comme référence, ce qui permet de comparer les performances aérodynamiques des munitions entre elles, ou lorsque les circonstances atmosphériques réelles ne sont pas connues.
Balistique de but… pour gagner en efficacité