La recherche du grand gibier blessé est aussi ancienne que la chasse elle-même. L’essor des armes à feu a laissé croire que l’on pouvait s’en passer, mais il n’en fut rien. Ce sont les Allemands qui se sont orientés les premiers vers la recherche au sang, et ont sélectionné des chiens d’arrêt et broussailleurs (tous d’ailleurs d’origines françaises), ainsi que leurs chiens de terrier, vers une polyvalence qui intégrera la recherche du grand gibier blessé. Statistiquement parlant, on admet aujourd’hui qu’une balle sur quatre blesse, et qu’une sur sept, tue. Voilà qui mérite quelques explications : supposons qu’au cours d’une battue, 40 balles soient tirées. Elles feront, d’après les statistiques, 10 animaux blessés (40/4), dont 6 morts (40/7). Il y aura donc potentiellement 4 animaux (10-6) susceptibles d’avoir été touchés plus ou moins gravement, donc devant faire l’objet d’un contrôle de tir, et ensuite d’une recherche, s’il y a lieu. Si vous êtes responsable de chasse, enregistrez sur votre portable les numéros des conducteurs auxquels vous pourrez faire appel, et veillez à ce que tous vos chasseurs soient munis d’éléments non polluants pour marquer l’endroit du tir et/ou des premiers indices. Un moyen pour marquer l'anschuss, qui ne coûte pas cher à fabriquer, consiste à couper un rouleau de papier toilette en deux ou en trois. Les bandes de papier déposées pour indiquer au conducteur de chien de sang le lieu du tir et éventuellement la direction de fuite du gibier, tiendront jusqu’au lendemain, et se dégraderont ensuite rapidement, ce qui n’est le cas des morceaux de tissus, de ficelle ou autre matière plastifiée.
Chasse du sanglier : retrouvez le réflexe « recherche du gibier blessé »
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