Le lendemain d’un jour de chasse, selon les résultats, nous sommes nombreux à essayer de comprendre pourquoi le gibier a été manqué, ou pire, blessé. Certes, le risque de mal toucher un animal est inhérent à la chasse en général, mais plus encore en battue, où les projectiles génèrent trois types de blessures :
- celles qui tuent instantanément ou dans les quelques secondes qui suivent,
- celles qui amèneront la mort par effets secondaires,
- celles qui, au terme de longues souffrances, guériront, mais laisseront souvent des séquelles handicapantes.
Tous les projectiles, lorsqu’ils atteignent leur but, provoquent un orifice d'entrée, puis un trajet de cheminement interne, et quelquefois un orifice de sortie qui est inconstant. Le caractère principal du pouvoir de pénétration dépend donc de la masse et de la vitesse de la balle qui perce, vrille et ondule à l’intérieur du corps, causant des ravages dont la finalité, ne l’oublions pas, est de causer la mort le plus rapidement possible. L’orifice d’entrée aura, lui, toujours trois éléments constants :
- l’orifice central (légèrement plus petit ou de même taille que le projectile),
- une collerette érosive,
- une ecchymose péri-orificielle...