Si la saison a bien commencé pour certains, d’autres ont déjà fait part de leur déception avec les premiers beaux « ratés » de l’année. Ils laissent souvent une profonde amertume, celle d’avoir laissé échapper un magnifique trophée, ou pire encore d’avoir blessé, sans l’avoir retrouvé, leur animal. La surprise, le stress ou tout simplement une petite négligence dans l’équipement en sont généralement la cause… En action sur le terrain, la première règle à respecter est la discrétion. Inutile donc de porter sur soi les fanfreluches et autres accessoires qui peuvent produire des reflets parasites… En commençant par le haut, un couvre-chef sera toujours très utile car il maintient dans l'ombre le visage du chasseur. Les vêtements doivent être parfaitement silencieux, ce qui est loin d'être le cas avec les textiles modernes, même lorsqu'ils sont traités façon « peau de pêche ». Et c'est bien souvent l'intérieur du vêtement qui est le plus bruyant, ce que les casques antibruit mettent en évidence…
Balistique de but… pour gagner en efficacité

Afin d’anticiper l’interdiction du plomb dans les munitions destinées au grand gibier et évaluer l’efficacité des munitions de substitution, l’ANCGG a lancé, en 2021, une enquête nationale auprès de ses adhérents. De plein fil avec sa charte « utiliser à bon escient les armes et les munitions les plus adéquates », l’association des chasseurs de grand gibier souhaite récolter le maximum d’informations sur les munitions avec et sans plomb utilisées dans tous les modes de chasse :
Tous les chasseurs qui pratiquent en zone de montagne, et qui sont amenés à faire des tirs lointains, se sont posés cette question. Rassurons-les, car entre le niveau de la mer et celui de la moyenne montagne (jusqu’à 1000 mètres environ), l’influence de l’altitude ne se fait guère sentir. En revanche, en haute montagne, les écarts seront d’autant plus perceptibles que le calibre sera fort et le coefficient balistique de la balle, faible. Avec les calibres moyens, comme les 7 mm par exemple, ces écarts peuvent être réduits, surtout si l’on choisit des projectiles bien profilés, au coefficient balistique élevé. Prenons l’exemple d’une balle de 150 grains (9,72 g), CB : 0,536 ; VO 920 m/s ; V 100 : 874 m/s ; V 200 : 822 m/s ; DRO : 190 m, et voyons sa chute à 300 mètres :
Le nouveau système d’information sur les armes (SIA) est accessible aux chasseurs détenteurs d’armes, depuis le 8 février dernier. Pour le moment, ce compte n’est indispensable que pour acheter ou vendre une arme, mais il est préférable de le créer sans attendre, avant que les 200 000 licenciés des fédérations françaises de tir, ball-trap et ski-biathlon y aient accès, en septembre prochain… Ce qu’il faut savoir pour ouvrir son compte SIA…
Quelle mouche a donc piqué Henri Sabarot, le président de la FDC de Gironde, mais aussi ancien président, excusez du peu, de feu l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Avec les connaissances balistiques que nous avons aujourd’hui, comment peut-il demander le retour des chevrotines pour la régulation des populations de sangliers, même si c’est « sous certaines conditions et sur certains territoires » ? Cela fait quarante ans que ces munitions ont été interdites pour la chasse, et pourtant quelques irréductibles les utilisent encore et d’autres militent pour leur retour. Si elles ont été prohibées, rappelons que ce n’étaient pas simplement pour en contrarier certains, mais en raison de leur dangerosité pour l’environnement et leur inefficacité sur les grands animaux. Trois raisons majeures s’opposent toujours à leur retour : la sécurité, la balistique et l’éthique…
On peut envisager deux hypothèses : soit son aptitude à conférer du mouvement, soit son aptitude à produire du travail. Ce double aspect destructeur des effets des projectiles sur un animal existe bel et bien, puisqu'il y a traumatisme balistique provoqué par l’énergie cinétique transformée en travail au moment de l’impact, et choc par impulsion dû à la quantité de mouvement...
Depuis 2008, Bergara a développé plusieurs modèles de carabines de chasse. Parmi elles, la version Timber qui est proposée en 11 calibres, dont les 6,5 Creedmor et 308 Winchester, très à la mode actuellement. L’importateur pour la France est Verney-Carron, qui élargit ainsi son offre d’armes rayées avec les carabines à verrou Bergara. Mais la Timber B14 est aussi chambrée en 338 Winchester Magnum, ainsi qu’en 375 HH Magnum, dont la réputation n’est plus à faire. La Bergara B14 Timber, chambrée dans ce calibre, peut tout faire, y compris servir à l’étranger sur les plus gros animaux chassables, dès que les contraintes sanitaires seront levées. Voici une carabine fiable, apte à satisfaire les chasseurs globe-trotters les plus exigeants…
Conçu pour dépasser les attentes du chasseur, le « Maxus II » de Browning, est la nouvelle référence en termes de fusils semi-automatiques. Il est livré avec cinq chokes, et permet de tirer toutes les cartouches à partir de 28 grammes. Plus d’inquiétude donc pour tirer les charges les plus lourdes, puisque le confort qu’offre cette arme est assuré par sa joue en gel Reactar, et une épaisse plaque de couche qui garantit un recul doux. La crosse est ajustable, grâce à un jeu d’intercalaires livrés avec l’arme. Le « Maxus II » est également très ergonomique, et ses grips surmoulés permettent une préhension optimale. Quant au pontet et au levier d’armement, surdimensionnés, ils assurent une manipulation aisée, même avec des gants. Le système d'emprunt de gaz, la technologie Inflex, la technologie Back-Bored Vector Pro, de Browning, sont ici combinés afin de réduire la force totale du recul de 18% par rapport à n'importe quel autre fusil semi-automatique actuellement sur le marché des armes.
Du talent et des compétences au service des chasseurs
Créateur des méthodes d’entrainement au tir « Eye Bird Shooting » et « High Bird Shooting », Laurent Bertin revient sur ce qui a motivé ses recherches à partir de cette question, qui résume tout le reste : « Comment améliorer son tir en restant chez soi »...