Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

Sécurité : encore et toujours !

Faut-il passer sous silence les accidents du week-end. Cela vaudrait mieux disent certains, car ça éviterait d’apporter de l’eau au moulin de nos opposants. Non, il faut en parler disent les autres, car il faut rappeler en permanence que la manipulation d’une arme à feu n’est pas anodine…

- Rhône : deux personnes, un père et son fils, ont été blessées le dimanche 15 octobre, à Lacenas, dans le Rhône, par le tir d'un chasseur. Lors d’une bourse aux jouets et vêtements qui se tenait sur la place de l’école, des tirs ont été entendus par les participants, surpris par leur proximité, et c’est à ce moment-là que les deux blessés ont reçu des plombs. Identifié, le tireur a été entendu par la brigade de gendarmerie de Villefranche-sur-Saône. Une enquête a été ouverte pour le chef de « blessures involontaires en action de chasse » par l’OFB.

- Isère : ce même dimanche 15 octobre, dans la matinée, les secouristes en montagne de la CRS-Alpes sont intervenus sur la commune de Proveysieux pour porter assistance à un chasseur. L’homme venait de chuter dans un secteur escarpé et présentait une suspicion de fracture à une cheville. Ramené à la route par les CRS, il a ensuite été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transporté au CHU Grenoble Alpes.

- Ardennes : dimanche dernier, un homme de 70 ans a été retrouvé mort dans la commune de Gespunsart (Ardennes). Le corps a été retrouvé dans un ruisseau situé près de la ruelle des prés. Ce sont les sapeurs-pompiers qui, avec l’aval de la gendarmerie, l’ont sorti du cours d’eau. Une enquête a été ouverte « en recherche des causes de la mort », a indiqué la procureure de Charleville-Mézières. Ce sont les gendarmes de la brigade de recherche de Sedan qui sont en charge des investigations. La victime avait disparu la veille au soir, après avoir participé à une partie de chasse.

- Savoie : samedi, en fin de matinée, un chasseur de 58 ans, victime d’un arrêt cardio-respiratoire, est décédé à Saint-François-Longchamp. Les pompiers, arrivés promptement sur place, ont pratiqué un massage cardiaque pour tenter de faire repartir le cœur de la victime, puis le peloton de gendarmerie de haute montagne accompagné d’un médecin, arrivé par la voie des airs, a pris le relais. Malheureusement, l’homme n’a pas pu être réanimé.

Toujours en Savoie, les pompiers ont été alertés samedi matin également, pour secourir un jeune chasseur de 19 ans, victime d’une chute sérieuse dans un pierrier. L’accident s’est produit sur la commune de Chindrieux, dans le hameau de Chevigneux.  Gravement blessé, il a été évacué par l’équipage de l'hélicoptère Dragon 74, venu à son secours et l’a transporté au centre hospitalier d’Annecy.

Expérimentation sur la sélectivité des chasses traditionnelles

Dans son communiqué du 17 octobre, la FNC (Fédération nationale des chasseurs) revenait sur : l’expérimentation de la sélectivité des chasses traditionnelles et titrait ainsi : « de quoi la LPO a-t-elle peur ? ». Puis elle expliquait : « que cette expérimentation scientifique vise trois de nos chasses traditionnelles (tenderies aux vanneaux, chasse aux pantes, chasse aux matoles), qu’elle est conduite par le ministère de la Transition écologique et la FNC sur chacun des 3 sites retenus sur les 5 départements concernés (Ardennes, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne, Gironde et les Landes). L’objectif est de disposer de données scientifiques sur la sélectivité des chasses traditionnelles et l’effet de la capture sur la santé des oiseaux relâchés. Elle fait l’objet d’un protocole strict (arrêtés préfectoraux) et contrôlé par l’OFB. Bien évidemment, la LPO fait la grimace, et a menacé d’attaquer les arrêtés, se doutant par avance des conclusions de cette étude : les chasses traditionnelles sont sélectives et non destructrices. Nous en saurons plus dans un mois, puisque la date limite de cette « expérimentation » (on pourrait même dire démonstration) a été fixée au 20 novembre prochain…

 

Pour lire l’intégralité du communiqué de la FNC, c’est ICI

Loup : des cadavres et des larmes…

Une bonne centaine d’éleveurs a manifesté mercredi, à l'appel de la FDSEA 05, des Jeunes agriculteurs 05 et de la Coordination rurale 05, devant le service départemental de l’OFB à Gap-Micropollis, en charge des constats, pour protester contre les attaques de loups. Depuis le début de l’année, 737 ont été comptabilisées, et la situation devient ingérable. Pour les éleveurs, il s’agissait aussi de tenter de crever l’abcès avec les agents de l’OFB qui ne prendraient pas assez en compte leur désarroi. Après le mouvement de colère, matérialisé par un dépôt de cadavres de brebis et de vaches devant l'entrée de l’établissement, une discussion de deux heures s'est engagée à huis-clos, avec semble-t-il beaucoup de larmes. C’était prévisible et annoncé depuis des années, après trois décennies de tâtonnement pour apprendre à cohabiter avec les loups, et un demi-milliard d’euros plus tard, le bilan des écolos pro-loups est catastrophique. Dans leur malheur, les éleveurs ont la satisfaction de voir que toute l’Europe est touchée et que Bruxelles cherche maintenant une porte de sortie, confirmant de fait que les 50 générations qui nous ont précédés ne s’étaient pas trompées sur les capacités de nuisances de ces chiens sauvages, qui ne servent à rien, sinon qu’à faire croire que les verts œuvrent pour la biodiversité. Celle-là est la plus facile à faire, ne demande aucun effort et a plongé une profession dans la détresse, laissant aujourd’hui des pans entiers de nature se refermer et des espèces disparaitre…

Drôme : les chasseurs vont continuer à aider le tétras-lyre

Le plan de chasse de « un » tétras-lyre, demandé par la FDC de la Drôme, a été attaqué par la LPO, décidemment bien en manque de lucidité. Ces défenseurs des oiseaux n’avaient, et peut-être n’ont-ils pas encore compris, que ce plan de chasse allait tout simplement permettre à l’espèce tétras-lyre de rester classée dans la catégorie « gibier », et bénéficier ainsi de ce que ces soi-disant défenseurs ne font pas : mettre la main à la poche et se retrousser les manches pour tenter de les sauver d’une disparition quasi inéluctable si rien n’est fait. Rémy Gandy, le président de la FDC, avait pourtant tenter d’expliquer la raison de cette demande d’attribution, en vain. Heureusement, le tribunal n’a pas suivi la demande d’annulation de la LPO, et a validé le plan de chasse, qui ne sera probablement jamais réalisé… L’emblématique oiseau des Alpes est devenu un véritable enjeu de biodiversité, qui demande d’autres efforts que celui de réclamer de l’argent...

Le Kazakhstan va réautoriser la chasse des antilopes saïgas

Le Kazakhstan a annoncé, lundi dernier, réautoriser la chasse de l’antilope saïga, afin de réguler la population grandissante de cette espèce qui menace désormais l’agriculture. Après avoir frôlé l’extinction dans les années 1990, la protection des populations résiduelles de saïga a manifestement porté ses fruits puisque l’espèce est aujourd’hui au bord de l’explosion démographique. « Compte tenu des dégâts que les saïgas causent à l’agriculture, la régulation de cette espèce est devenue indispensable » a déclaré le ministre kazakh de l’Écologie, Erlan Nyssanbaïev, évaluant les dommages causés à douze milliards de tenges (environ 24 millions d’€). L’abattage des saïgas fait régulièrement l’objet de débats au Kazakhstan, le président Kassym-Jomart Tokaïev ayant même l’an dernier réprimandé un ex-ministre de l’Écologie proposant cette option. Le dirigeant avait même déclaré que le saïga était un « animal sacré pour le peuple kazakh ». Mais les deux millions de saïgas, sans prédateur naturel, deviennent encombrantes et, a précisé Erlan Nyssanbaïev : « il y a deux méthodes d’intervention : la capture de jour dans des filets et l’abattage nocturne. Je ne vais pas éluder la question : nous devons aussi utiliser la deuxième option ». Un porte-parole du ministère a précisé que : « jusqu’à 337 500 saïgas devaient être prélevées via ces deux méthodes… ».

Une manifestation pour la protection du loup se transforme en face-à-face avec les anti-loups à Limoges

Le samedi 14 octobre, l'association One Voice organisait une action pour la protection du loup, sur la place des Bancs à Limoges. Mais la dizaine de pro-loups présents a vite été dépassée par le syndicat agricole « Coordination rurale » qui s’est installé à proximité, en montant un stand improvisé. Pour les pro-loups, jamais concernés par les nuisances occasionnées par l’inutile prédateur, « on peut concilier l'élevage et la préservation de l'espèce. C'est ce qu'essaie de mettre en place le gouvernement, en aidant financièrement les éleveurs afin qu'ils puissent installer des clôtures électriques ou acheter des chiens de protection et ainsi se protéger du loup », a tenté d’expliquer Hélène Dupond, co-référente de l'association One Voice en Haute-Vienne. Mais pour les éleveurs, qui sont en première ligne et subissent les dégâts : « C'est beaucoup de travail supplémentaire… Clôturer, puis reclôturer, puis recommencer pour éviter que le loup vienne, on n’en finit pas… » considère Thomas Hégarty, président de la Coordination rurale du département qui avait demandé l’interdiction de cet événement, maintenu par la préfecture au nom de la liberté de manifester. Pendant ce temps, à Bruxelles, on se demande maintenant comment faire pour se débarrasser de l’encombrant prédateur…

Des biologistes suédois tentent d'apprendre aux oiseaux à migrer plus au nord

Dans une étude publiée il y a quelques jours, des scientifiques suédois s’attaquent aux problématiques liées au dérèglement climatique, qui impactent les oiseaux migrateurs. Ces derniers sont les premières victimes d’un printemps trop précoce qui les prive d’un accès suffisant à la nourriture durant la période de reproduction. Les biologistes voudraient donc leur apprendre à migrer plus au nord, afin de retarder la période de reproduction, de façon à ce que les éclosions se fassent quand la source de nourriture est la plus abondante. Et quand les oiseaux venus d’Afrique ratent le début du printemps de Suède, car il est en avance, la réponse est tragique : ils n’ont pas suffisamment de nourriture pour subvenir aux besoins de leurs oisillons car les insectes ne sont plus aussi appétissants qu’aux premiers jours, et les oisillons, affamés, meurent avant même d’avoir pu sortir du nid. C’est une des raisons de la chute vertigineuse des populations des oiseaux dans le monde…

[ LIRE LA SUITE... ]

Le CIC rejoint l’alliance de partenariat « Wild Harvest Initiative® »

La « Wild Harvest Initiative® » vise à évaluer les avantages combinés, économiques, de conservation, et sociaux, des récoltes d'animaux sauvages par la chasse, dans la société nord-américaine moderne. Sur le point de s'étendre en Europe, cette approche scientifique permet de jeter un regard novateur, riche d’enseignements sur la faune, sa gestion à long terme, et sa conservation durable et équilibrée, non seulement pour les chasseurs, mais aussi pour tous les membres de la communauté, y compris ceux qui s'opposent à la chasse. « Si la chasse et la pêche devaient cesser demain, quelles seraient les conséquences ? ». Ce partenariat transatlantique, qui fait entrer l’Europe dans cette même réflexion, constitue une opportunité unique de partage de connaissances et de création de ponts entre les deux continents, créant des synergies qui bénéficieront aux pratiques de gestion de la faune dans le monde entier. Le vaste réseau du CIC, qui couvre plus de 80 pays, contribuera en particulier aux efforts visant à exporter le succès éprouvé du modèle nord-américain de conservation de la faune, dans un contexte européen. Parallèlement à cet élargissement, le CIC étoffera sa présence à Bruxelles, pour travailler sur les questions mondiales liées à la politique de l'Union européenne. Ce développement sera mené en étroite coopération, et en accord, avec la FACE. Le but est de jouer un rôle concret dans l’élaboration des politiques européennes et mondiales en matière d’utilisation durable, compte tenu des menaces croissantes qui pèsent sur la biodiversité. L'Organisation européenne des propriétaires fonciers (ELO) accueillera Alexandra Kalandarishvili, membre du personnel du bureau administratif du CIC, qui s’installera prochainement dans un bureau permanent à Bruxelles, dans le cadre de ce développement.

La fourmi de feu est arrivée en Europe…

Les spécialistes sont catégoriques, cette arrivée est une catastrophe pour l’environnement. La fourmi de feu est l’une des espèces les plus invasives au monde. Jusqu’à présent, l’Europe avait été épargnée, mais son installation sur le vieux continent interpelle. Originaires d’Amérique du Sud, les fourmis de feu se sont répandues en Australie, en Chine, dans les Caraïbes et aux États-Unis. Celles qui viennent d’être trouvées en Sicile arrivent des USA, mais aussi de Chine et de Taïwan, d’après les tests ADN effectués. Le transport maritime est suspecté d’avoir débarqué ces petites bêtes, livrant désormais les Européens à ses piqûres très douloureuses. « Elles sont réputées pour posséder l’un des venins les plus irritants au monde, et peut provoquer des chocs anaphylactiques. Mais c’est surtout du côté de nos écosystèmes et de l’agriculture qu’il faut s’inquiéter. La fourmi de feu est un véritable prédateur, et là où elle s’installe, elle provoque une diminution de la diversité des invertébrés et des petits vertébrés » a expliqué Mattia Menchetti, coauteur de l’étude qui ajoute : « Grâce au venin contenu dans leur dard et aux colonies pouvant atteindre des centaines de milliers d’individus, ces fourmis peuvent impacter les animaux jeunes, faibles ou malades. Aux États-Unis, les dommages qu’elles causent dans le secteur de l’agriculture et les efforts déployés pour les contrôler coûtent 6 milliards de dollars par an… ». Les auteurs de l’étude ont identifié 88 nids de fourmis de feu dans la province de Syracuse, en Sicile…

Le retour des algues vertes ?

C’est l’inquiétude qui revient dans les Côtes d’Armor, après la découverte, dimanche dernier, d’un cadavre de sanglier sur la plage de la Granville, à Hillion. L’animal mort a été signalé par un promeneur qui a alerté les autorités, et pour cause… Cette plage de la Granville est située à l’embouchure du fleuve côtier Le Gouessant, tout au fond de la baie de Saint-Brieuc, une zone régulièrement impactée par des dépôts massifs d’algues vertes et dans laquelle une hécatombe animale avait été constatée à l’été 2011. Trente-six sangliers avaient été trouvés morts, asphyxiés par l’hydrogène sulfuré dégagé par des algues vertes en décomposition, en l’espace de quelques semaines, dans la vasière s’étendant de part et d’autre de l’estuaire, vasière, qui débute à une centaine de mètres de la découverte de dimanche. Un technicien en identification criminelle s'est rendu sur place pour effectuer de multiples constatations et relevés. Le cadavre du sanglier a été enlevé par l’OFB, et placé sous scellé. Une enquête de gendarmerie a été ouverte et une autopsie devait être réalisée lundi afin de déterminer les causes exactes de la mort de cet animal.

Samsung reconduit le programme « Wildlife Watch »

Samsung a annoncé l’extension de son projet de surveillance de la faune sauvage, en partenariat avec Africam et l’unité anti-braconnage des Black Mambas, afin de lutter contre le braconnage des animaux dans la brousse sud-africaine. Lancé en 2021, ce programme exploite la technologie Samsung comme système de surveillance en direct, pour permettre d’observer la faune de la réserve naturelle de Balule en Afrique du Sud. Cette expérimentation avait connu un véritable succès et contribué à protéger l’un des animaux les plus menacés, le rhinocéros. « Depuis le lancement du projet, aucune tentative de braconnage n’a été observée dans la réserve » a déclaré Leitah Mkhabela, ranger et membre de l’unité des Black Mambas. Dotés de la dernière technologie de Samsung en termes de photo et de vidéo, les appareils filment la savane en direct de jour comme de nuit. Ils aident également les gardes forestiers en améliorant la qualité des preuves qu’ils collectent dans le cadre d’enquêtes sur des faits de braconnage. Les internautes deviennent ainsi des gardes forestiers virtuels et participent à la surveillance des animaux depuis le site « wildlife-watch.com ». Ils peuvent également alerter les gardes forestiers s’ils voient des animaux en danger, ou des signes de braconnage, via un bouton disponible en bas de la page. Le site permet par ailleurs de partager ce qu’ils voient par le biais d’instantanés sur les réseaux sociaux afin d’encourager d’autres personnes à participer.

L’État réautorise, à titre expérimental, certaines chasses « traditionnelles », jusqu’au 20 novembre

Les chasses traditionnelles (tenderie aux vanneaux et pluviers dans les Ardennes) et alouette à l’aide de filets et de cages, sont interdites, mais une étude est menée jusqu’au 20 novembre pour mesurer leur impact. La chasse traditionnelle de l’alouette est l’une des pratiques qui oppose régulièrement les défenseurs des oiseaux et les amateurs de leur capture à l’aide de pantes (filets) ou de matoles (cages). Selon les opposants, cette chasse n’est pas suffisamment sélective et ne permet pas de différencier les espèces piégées. Afin de vérifier si la sélectivité des captures est avérée, une étude, est menée jusqu’au 20 novembre par le ministère de la Transition écologique et la FNC. Elle autorise, par arrêtés préfectoraux (Gironde, Landes, Lot et Garonne, Pyrénées Atlantiques), sur quelques points tests de ces départements, la capture de 6 000 alouettes à l’aide de ces techniques, qui seront sous la surveillance et le contrôle de l’OFB. Laurent Vicini, président de la FDC du Lot-et-Garonne, précise : « Ce n’est pas de la chasse mais une expérimentation, car toutes les prises sont relâchées, après avoir été contrôlées par des agents de l’OFB, pour démontrer que nous ne tuons pas d’espèces non ciblées, et que si un autre oiseau qu’une alouette est attrapé, il est relâché sans dommages ». Malgré ces propos destinés à calmer les ardeurs des anti-chasse à l’alouette, Henri Sabarot, président de la FDC de Gironde est moins serein. Il a écrit, dans un communiqué daté du 11 octobre : « Dans le cercle cynégétique, la FDCG se sent isolée et ne peut se résoudre à l’unique stratégie reposant sur un protocole expérimental pour étudier la sélectivité des filets, d’autant plus que la LPO (Ligue de protection des oiseaux) a déjà annoncé attaquer juridiquement les arrêtés préfectoraux qui autoriseront cette étude. Néanmoins, la FDCG réalisera avec sérieux cette étude – parisienne -, malgré sa complexité ».