Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

Faits divers et accidents de la semaine passée

- Aude : les faits ont eu lieu le dimanche 22 octobre au matin, au cours d'une chasse organisée à Mazerolles-du-Razès. Un rabatteur a été chargé par un fort sanglier, au cours d'une chasse organisée au domaine de Buscail. Le chasseur s’en est sorti sans trop de casse, ce qui ne fut pas le cas du sanglier qui, sur la bascule, accusa le poids honorable de 146 kg…

- Bouches du Rhône :  un riverain du 8e arrondissement de Marseille a eu la peur de sa vie, lundi soir, lorsque peu après 20h, il a entendu une détonation et un choc dans sa maison qui jouxte le collège Marseilleveyre. Une balle venait de traverser ses volets pour finir sa course dans un mur du logement. L'homme, heureusement indemne, a aussitôt appelé la police… qui a vite trouvé l’auteur, un louvetier en mission de tir de nuit qui venait de tuer un sanglier, mais la balle a ricoché et terminé sa course dans le mur du voisin. Le lieutenant de louveterie a été entendu par la police et a fait l'objet d’un test d'alcoolémie, négatif. Il sera néanmoins reconvoqué ultérieurement par la police.

- Cher : un homme de 57 ans a été blessé au thorax par trois plombs, le samedi 21 octobre, lors d’une partie de chasse, à Brinon-sur-Sauldre. L’auteur du tir, âgé de 40 ans, chassait à ses côtés. La victime a été prise en charge par les pompiers. Son pronostic vital n’était pas engagé.

- Dordogne : une habitante de la Chapelle-Aubareil (Dordogne) a publié sur un groupe Facebook, la photo de la voiture de son compagnon, lunette arrière cassée et un trou percé dans la tôle. Selon elle, il a été victime d'un tir accidentel de chasse le dimanche 22 octobre en fin de matinée. Les photos montrent les impacts de la balle avant qu’elle ne finisse dans le dossier du siège passager. À partir de cette publication, l'OFB a entamé une procédure judiciaire mardi dernier et tous les protagonistes de l'affaire entendus par les inspecteurs de l’Office. Aucun signalement n’ayant été fait, l'enquête devra déterminer dans quelles circonstances s'est produit l'incident.

1- Haute-Garonne : à Aulon, au sud de Toulouse, au lieu-dit Lassère d’Audun, un homme de 70 ans a été victime d’un malaise cardiaque dans une palombière. Pour lui porter secours, le GRIMP a été mobilisé sur cette intervention à 20 mètres de hauteur. Mais, malgré les soins pratiqués sur place, et en arrêt cardio-respiratoire, l’homme n’a pas pu être ranimé.

Chasse de la marmotte : la justice refuse de suspendre l'arrêté

Mardi dernier, en Savoie, le Tribunal administratif de Grenoble a rejeté le recours déposé par six associations (Justice Animaux Savoie, ASPAS, Animal Cross, AVES, FNE Savoie et One Voice), pour suspendre l'arrêté préfectoral, autorisant la chasse de la marmotte. Ces associations s’appuyaient sur l’argumentation : « On ne l'utilise plus pour la manger, ni pour sa graisse, ni pour sa fourrure », mais la juge des référés a considéré : « qu'il n'y avait pas urgence à suspendre l'exécution de l'arrêté, car l'état de conservation de l'espèce ne justifie pas cette suspension », a déclaré l'avocate des associations. Le Tribunal administratif doit dorénavant statuer sur le fond du recours, lors d’une audience qui devrait être programmée dans les prochains mois. La marmotte des Alpes (Marmota marmota) est un mammifère fouisseur de l'ordre des rongeurs. Elle a un poil qui peut être brun, noir ou marron, un corps trapu, des oreilles rondes, des membres courts et puissants et une longue queue. Sa taille est de 46 à 66 cm pour un poids de 2 à 9 kg. Surnommé « le siffleux » par les locaux, elle sonne l'alerte en cas de danger…

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Sangliers en ville : les habitants excédés !

Résultat d’une « protection » irresponsable en zones urbaines et péri-urbaines, les sangliers prennent désormais leurs aises en ville. Si, au départ les quelques bêtes de compagnie ont amusé la galerie qui les nourrissait et les protégeait des « méchants chasseurs », ces animaux se sont reproduits et ont fait de leur environnement, le terrain de vie de leur progéniture. Maintenant, ces animaux, qui n’ont jamais mis une patte en forêt, mais usent leurs onglons sur le macadam, font, sur les pelouses et jardins, les vermillis et boutis que les habitants ne supportent plus. Le comble, c’est que bien souvent les victimes d’aujourd’hui sont les protecteurs inconscients d’hier, qui s'opposaient à leur chasse, mais accusent maintenant les chasseurs de ne pas faire le job. Ainsi l’un d’eux a même déclaré : « Ce n'est pas à moi de prendre un fusil... Il existe des organismes administratifs censés gérer ces situations. Cela ne devrait pas incomber aux particuliers. Je fais ma part en payant mes impôts à l'État, et il est de leur devoir de résoudre ces problèmes… ». Et ça ne va pas rassurer les victimes des dégâts causés par Sus scrofa, de savoir que toutes les tentatives d’effarouchement sont vouées à l’échec. Peut-être les animaux s’éloigneront-ils d’un milieu apparemment hostile quelques jours, mais ce sera pour mieux y revenir. Alors pas de solution ? Bien sûr que si, et c’est peut-être le moment, pour la FNC, d’investir dans quelques containers transformés en cages-pièges, joliment peints extérieurement aux couleurs de notre Fédération nationale, qu’elle pourrait mettre à la disposition des FDC qui en auraient besoin. Déposés à proximité des lieux où les bêtes noires trouvent de la nourriture, et appâtés à l’intérieur, le succès est garanti en quelques jours. Reste à savoir ensuite que faire des animaux capturés…

Loup : la pression européenne s'intensifie…

Dans toute l’UE, l’expansion rapide du prédateur, en nombre et en étendue géographique, nécessite une gestion rigoureuse des populations, car, bien que prévues dans la directive Habitats de l'UE, les annexes n'ont pas été révisées en raison des progrès réalisés depuis son adoption en 1992. Mais la nature n’est pas restée statique et le loup prolifère désormais. L'interprétation stricte de la directive a entravé la gestion du loup et sa chasse est aujourd’hui une revendication appuyée par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Quatre mesures concrètes sont nécessaires, qui donneraient à chaque État membre la possibilité de réguler et de gérer la population de Canis lupus :

- Changer de toute urgence le statut de protection juridique des populations de grands carnivores ayant un état de conservation favorable de l'annexe IV à l'annexe V de la directive Habitats de l'UE.

- Permettre une évaluation de l’état des grands carnivores, le cas échéant, sur la base du niveau de population, comme cela a été fait dans le cadre de l’évaluation de l’UICN. Cette approche devrait tenir compte de la nature transfrontalière de ces espèces tout en reconnaissant les circonstances uniques des populations isolées et de certaines sous-populations.

- Reconnaître les implications de l'augmentation rapide des populations de grands carnivores et utiliser les dernières données scientifiques lors de la création ou de la mise à jour des politiques.

- Autoriser des dérogations flexibles dans l'article 16 de la directive Habitats de l'UE pour les populations de grands carnivores afin de tenir dûment compte des exigences économiques, sociales et culturelles des populations locales les plus touchées par les grands carnivores, comme l'exige l'article 2.3 de la directive.

Des organisations de chasseurs de Lettonie, d'Espagne, de Suède et de France (représentée par Nicolas Rivet, directeur de la FNC), se sont réunies la semaine dernière à Värmland, en Suède. Leur message principal est clair et bénéficie d’un fort soutien de la part de nombreux autres pays : « La population de loups augmente rapidement dans toute l'Europe. Cela peut entraîner une anxiété et des dégâts qui touchent une partie de la population humaine, notamment les éleveurs et les chasseurs… Chaque État membre doit avoir la possibilité de gérer ses grandes populations de carnivores ayant atteint un état de conservation favorable… Les signataires appellent les décideurs politiques nationaux et internationaux à donner aux États membres de l’UE les moyens de gérer efficacement les loups… ».

La lune gibbeuse a-t-elle une influence sur la chasse ?

La lune gibbeuse, c’est la lune du chasseur. Visible demain (si le ciel est dépourvu de nuages), elle fait référence à la première pleine lune qui suit la fin des récoltes, généralement en octobre. Elle est ainsi nommée pour sa luminosité car, pleine lune, elle offre aux chasseurs d’oiseaux migrateurs les meilleures conditions pour la chasse crépusculaire et le tir de nuit. A son origine, elle désignait également la chasse d’automne, autrefois indispensable pour faire des réserves de viande de gibier avant les rigoureux mois d'hiver, principalement de sanglier généralement en porchaison à cette période de l'année. Puis, jusqu’au 19e siècle, cette lune du chasseur était l’occasion de festivités, c’est dire si son importance était reconnue dans les traditions et la croyance populaire. Aujourd’hui, les chasseurs, hormis ceux qui pratiquent l’affût, les valets de limiers et les sauvaginiers, sont de moins en moins nombreux à questionner le ciel. Dommage, car il réserve toujours son lot de surprises. Et bien que les observations de l’influence de la lune sur le comportement du gibier soient moins importantes qu’elles ne le furent sans doute auparavant, voyons ce que l’on peut en retenir, notamment pour les quatre principales phases lunaires…

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Plus on protège les forêts, moins il y a d'arbres...

Le constat est affligeant. Malgré toutes les belles promesses, et les financements accordés pour mettre un terme à la déforestation, celle-ci se poursuit sur tous les continents. Dans un nouveau rapport « Evaluation de la déclaration forestière 2023 », publié le 24 octobre, le consultant de « Climate Focus », Erin Matson, l’un des principaux auteurs, écrit : « La déforestation a augmenté de 4% dans le monde en 2022, assombrissant les perspectives de mettre fin à la perte de forêts d’ici 2030 ». Suivent des constatations inquiétantes : le monde a perdu 6,6 millions d’hectares de forêt ; une grande partie de la perte de forêt s'est produite sous les tropiques, et près des deux tiers de cette perte concernaient des forêts primaires relativement intactes ; sur les 145 pays qui s’étaient engagés à mettre fin à la déforestation d’ici 2030, seuls 50 d’entre eux sont parvenus à seulement la réduire. Les causes sont toujours les mêmes : les forêts laissent leur place à des cultures vivrières et fourragères comme le soja, ainsi que pour les pâturages pour le bétail… ». L'évaluation de la Déclaration forestière de 2023 a également examiné, de plus près, les forêts en dehors des tropiques. « Si la déforestation pose moins de problèmes dans les régions boréales et tempérées du nord, la dégradation causée par l’exploitation forestière et les incendies de forêt est grave. Là où ils sont encore debout, les arbres perdent du carbone, perdent leur intégrité structurelle, perdent de la biodiversité année après année » peut-on lire.

Paradoxalement, pour le WWF qui a publié également son premier rapport « Forest Pathways » le 23 octobre, la situation est moins sombre. Fran Price, responsable mondiale des pratiques forestières au WWF a déclaré : « … une dynamique positive est créée. Elle nous donne de l’espoir… maintenant, nous devons poursuivre sur cette lancée… La Malaisie et l’Indonésie ont réussi à réduire la déforestation sur plusieurs années, ce qui a permis à la région Asie de rester sur la bonne voie. Quant au Brésil, qui possède plus de forêts tropicales que tout autre pays au monde, il a intensifié ses efforts pour lutter contre l'augmentation des taux de déforestation, stimulé en partie par un changement de direction du pays… ». Et on en revient, comme toujours, au nerf de la guerre, puisque, pour les experts : « Arrêter la déforestation d’ici 2030 nécessitera probablement un financement vert annuel de 460 milliards de dollars… ». On est loin des 2 milliards qui y sont consacrés aujourd’hui…

Restauration du monde naturel de l’Ukraine : la FACE plaide pour une approche européenne…

En Ukraine, un consortium d'organisations internationales, dont la FAO, s'est réuni avec des chasseurs ukrainiens et des représentants nationaux des pays voisins. L'accent était mis sur l'élaboration de stratégies pour la restauration des populations d'animaux sauvages en Ukraine, et sur le partage des meilleures pratiques issues des expériences mondiales. Invitée à participer à cette rencontre, et représentée par le conseiller politique Tristan Breijer, la FACE a partagé des réussites européennes en matière de réhabilitation de la faune et de ses habitats ainsi que de réintroduction d'espèces dans des régions où la biodiversité a considérablement diminué. Selon les rapports de l'UICN, plus de 70% des mammifères, oiseaux et amphibiens du monde se trouvent actuellement dans des zones de conflits, confrontés à de graves risques en raison des possibilités de conservation limitées. Selon Vasyl Novytskyi de l'Université nationale agraire, plus de 80 espèces sont menacées d'extinction à cause du conflit russo-ukrainien, et 20% des zones protégées sont touchées par la guerre. La FACE s'est donc engagée à fournir des conseils essentiels à ses membres en Ukraine, dans une situation aussi critique. Il est clair que les chasseurs ont un rôle clé à jouer dans les efforts de restauration de la nature, et des efforts de collaboration seront essentiels pour atténuer ces impacts.

Cameroun : un projet d’élevage de la grenouille goliath pour satisfaire la demande…

Très prisée par les communautés locales pour sa chaire riche en protéines, l’énorme grenouille goliath (Conraua goliath), présente uniquement au Cameroun et en Guinée Équatoriale, est menacée par la perte de son habitat, le braconnage et la pollution des cours d’eau. Trois bonnes raisons pour qu’un chercheur camerounais, Ebénézer Nkouateu Tchoudja, focalise ses travaux sur un projet d’élevage en milieu protégé, pour venir en aide au batracien, régulateur de l’écosystème local par son régime alimentaire varié, et qui a perdu 70% de ses effectifs au cours des 15 dernières années. La grenouille goliath, qui peut peser jusqu’à 3,5 kilos et mesurer 30 cm de long, lutte contre la prolifération des mauvais insectes en consommant leurs larves, se nourrit des mauvaises espèces de poissons, mais se monnaie à près de 15€ du kilo, ce qui suscite des vocations… Classée « espèce menacée », selon la dernière évaluation par l’UICN, son élevage en captivité permettrait de réduire la pression sur les populations sauvages. Dans la ferme expérimentale en cours de création, toutes les étapes seront réalisées sur place, de la ponte à la récolte. Petit point sombre cependant pour le chercheur, trouver des partenariats locaux pour mener ce projet à bonne fin.

Thaïlande : découverte d’une espèce de tarentule luminescente

Une équipe de l'Université de Khon Kaen en Thaïlande, dirigée par Narin Chomphuphuang, a mené une expédition scientifique dans la province de Phang Nga. Ils y ont repéré, dans une forêt de mangrove, une étonnante mygale qui monte dans les arbres pour échapper aux marées. Baptisée « Chilobrachys natanisharum », ce curieux animal est connu dans les commerces, mais n’avait jamais été observée dans la nature par les scientifiques. Véritable joyau d’un bleu électrique, l'une des couleurs les plus rares dans la nature, sa coloration ne réside pas dans la présence de pigments bleus, mais plutôt dans la structure unique de ses poils, qui incorporent des nanostructures qui manipulent la lumière pour créer cet aspect bleu saisissant. D'autres poils donnent également une coloration violette sur différentes parties du corps de l'araignée, qui varie selon l'âge et le sexe de la mygale. Menacées elles aussi par la destruction des habitats naturels, leur importation et leur exportation nécessitent désormais une licence. « Il est crucial de conserver ces espèces en protégeant leurs habitats par la création de zones protégées et la mise en œuvre de plans de gestion des espèces… » a précisé le directeur des recherches, Narin Chomphuphuang.

Belgique : haro sur le ragot !

Dans son communiqué, le Royal Saint-Hubert Club de Belgique informe ses adhérents que : « Le Gouvernement wallon s’est mis d’accord sur deux arrêtés qui concernent la destruction et le nourrissage du sanglier. Ceux-ci ont été approuvés en deuxième lecture et sont envoyés pour avis au Conseil d’État avant leur publication. D’autre part, le Gouvernement rédigera sous peu un arrêté qui devrait prolonger la chasse au sanglier, et celle des petits cerfs (coiffés et non-coiffés) jusqu’au 20 février 2024. Au niveau de la destruction du sanglier, les principales modifications sont : possibilité du tir de nuit en plaine, moyennant les dispositions suivantes : uniquement en plaine et à plus de 100 mètres de la limite du territoire voisin. L’usage d’une source lumineuse indépendante ou couplée à l’arme à feu, ainsi que celui d’un appareil de vision thermique, indépendant de l’arme sont autorisés. Une lunette thermique sur l’arme n’est donc pas autorisée…

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Au nord de la Loire, mortalité anormale des lièvres

Quasiment tous les départements situés au nord de la Loire sont touchés, et plus on monte vers les Hauts de France, plus l’hécatombe semble grave. Bien que la tularémie (bactérie Francisella tularensis) soit endémique, la surmortalité de cette année laisse présager de la présence d’un virus de type hémorragique (EBHS), touchant particulièrement les levrauts. « Là où on voyait cent lièvres les années précédentes, on en voit entre 5 et 10 aujourd’hui » déclarait un chasseur du Nord. EBHS est le sigle de « European brown hare syndrome » (syndrome du lièvre brun européen). Il s’agit d’une hépatite virale qui touche particulièrement le lièvre, réduisant, là où elle passe, les efforts de gestion à néant. En Europe, le nombre de cas est plus élevé à l'automne, de fin septembre aux premières chutes du thermomètre sous les -5° C. Cyclique, selon les conditions climatiques, des mortalités importantes sont constatées depuis 2010 en France, causées par la même souche virale qui a émergé en 2004 dans le sud-est du pays. Actuellement, des cadavres sont récupérés à des fins d’analyses, pour déterminer le taux de mortalité chez les juvéniles. L’EBHS n’est pas transmissible à l’homme, mais il est fortement conseillé de respecter les précautions sanitaires d’usage : désinfection des mains et port de gants.

A Saint-Etienne, remise d’outils au lycée Benoît Fourneyron

Labellisé en 2013, le lycée Benoît Fourneyron est le seul établissement, en France, à proposer une formation aux métiers de l'armurerie. Tous les ans, cette section très spécialisée prépare une vingtaine d’élèves, les menant au CAP et au brevet des Métiers d'Art (BMA), formant ainsi la prochaine génération d'armuriers talentueux. Le mercredi 11 octobre dernier, les étudiants, les professeurs et les personnalités invitées ont assisté à une remise d'outils offerts par la Fondation Verney-Carron (en cours de constitution). Chaque élève a reçu un tablier et un lot d’outils d’une valeur de 500 €, composé de limes, gouges, forêts et outils spéciaux. A Saint-Etienne, les liens entre la ville et les armes remontent au 15e siècle. La région offrait effectivement tout ce qui était nécessaire à la production et transformation des métaux : bois, charbon de bois, fer, acier, houille et… le Furan, un affluent de la Loire qui traverse la cité et dont la qualité exceptionnelle de l’eau fut un atout décisif dans la production des armes blanches. François 1er ne s’y trompa pas, et dépêcha un de ses ingénieurs pour y organiser la fabrication d'armes à feu, ce qui fit de Saint-Etienne la grande ville manufacturière du royaume. A la fin du 18e, l’armurerie constituait sa principale activité et en 1793, la ville fut baptisée « Armeville » au moment où elle devenait l’arsenal des conquêtes napoléoniennes, puis coloniales...

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