- Tarn : au sud d’Albi, au bord de la RN 88, un sanglier qui voulait échapper à une battue, s’est retrouvé piégé entre un grillage et la route, face au restaurant Buffalo Grill. Pour que l’inévitable accident ne se produise pas, la DIRSO (Direction des routes du sud-ouest) a mis en place une déviation, le temps que le lieutenant de louveterie appelé ne mette fin à la cavale du sanglier blessé.
- Ardèche : rebondissement dans l’affaire des 7 chiens massacrés le 16 décembre dernier. Alors que le tireur-tueur est poursuivi pour « atteinte volontaire à la vie d’un animal domestique » et sera jugé le 19 mars prochain, la communauté Longo Maï, par la voix de son avocat, a annoncé qu’elle portait plainte contre les deux propriétaires des chiens pour mise en danger d’autrui et fait état d’un préjudice d’au moins 10 000 €, pour des frais vétérinaires et de justice.
- Pyrénées Atlantiques : dans la nuit de vendredi à samedi 2 février, vers minuit, sur l’autoroute A64 qui relie Tarbes à Pau, une automobiliste et sa passagère ont eu la peur de leur vie, quand elles se sont retrouvées face à une compagnie d’une douzaine de sangliers, en divagation sur la chaussée. Le choc a été sévère, faisant partir la voiture en tonneaux. Mais si les deux dames s’en sont sorties avec seulement quelques ecchymoses, les sangliers ont payé leur audace, puisque les secours ont ramassé les carcasses de neuf sangliers, quatre adultes et cinq marcassins.
- Seine et Marne : le mardi 6 février, un renard a été trouvé blessé à la suite d’une collision avec une voiture. La police municipale a prévenu les pompiers, mais les secouristes ne sont pas intervenus. Le lendemain, une plainte était déposée contre deux pompiers par l’association Stéphane Lamart, parce que l’animal n’avait pas été transféré là où il aurait pu recevoir des soins, estimant que : « le canidé se trouvant sur la voie publique, il était du devoir des secouristes de le prendre en charge ». Le SDIS 77 a donc répondu à ces hurluberlus : « Nous n’intervenons, pour les secours animaliers, que dans des cas précis ou lorsque des associations ou des organismes habilités ne sont pas en capacité d’agir… Nous ne fixons pas les règles, mais nous devons les suivre ».
- Eure : à la suite du décès d’un chasseur victime d’un malaise cardiaque, le maire de la commune de Malleville-sur-le-Bec, par ailleurs président d’une société de chasse, demande que les chasseurs soient formés aux gestes de premiers secours. Depuis plusieurs années, l’édile affirme réclamer auprès de la FDC de l’Eure l’organisation de stages pour toutes les sociétés de chasse afin qu’au moins une personne soit formée au sein de chaque équipe. « Quand on parle de sécurité, il n’y a pas que le maniement des armes. Il faut savoir réagir et les premières minutes sont déterminantes » soutient-il. Président de la FDC de l’Eure, Dominique Monfilliatre a confirmé : « C’est une très bonne idée, mais je pense qu’il faut la coupler avec autre chose, dans un cadre plus large… Par exemple, il faudrait aussi faire une formation pour savoir comment réagir à l’attaque d’un grand cervidé ou d’un sanglier, ce qui arrive également… » promettant de soumettre la proposition du maire au Conseil d’administration de la FDC.