Reconduit dans ses fonctions de ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu se voit confier un portefeuille élargi à la mer, l’efficacité énergétique et la sûreté nucléaire. L’équipe est donc au complet, avec la nomination de deux ministres délégués et d’un secrétaire d’Etat. Bien que la production énergétique ait été confiée à Bercy, la volonté du gouvernement en matière environnementale reste floue. Guillaume Kasbarian est le nouveau ministre délégué chargé du logement, Patrice Vergriete le ministre délégué chargé des transports, et Hervé Berville, le secrétaire d’Etat chargé de la mer et de la biodiversité. Une autre ministre déléguée (Dominique Faure, chargée des collectivités territoriales et de la ruralité) et une autre secrétaire d’Etat (Sabrina Agresti-Roubalche, chargée de la ville) seront partagées avec le ministère de l’intérieur. Les enjeux, que devra gérer Christophe Béchu, se sont multipliés avec notamment l’immense dossier de l’atténuation des gaz à effet de serre. Le dérèglement climatique affecte, et affectera aussi le monde économique, en raison de ses effets sur les conditions de travail en période de forte chaleur, sur l’intensification des sinistres (risques plus élevés d’inondations, d’incendies), sur la disponibilité en eau (sécheresses), sur les infrastructures d’énergie et de transport ou sur la fiabilité des chaînes logistiques. Afin d’appréhender ces défis liés aux risques climatiques, les ministres Le Maire et Béchu ont réuni des représentants des organisations patronales et syndicales ainsi que des représentants des filières économiques les plus exposées au changement climatique (notamment tourisme, industrie, construction/BTP, eau, logistique, commerce, transports, énergie, assurances). Cette réunion de travail a permis de :

- sensibiliser les représentants du monde économique aux enjeux de l’adaptation,

- présenter les principaux enjeux de l’adaptation au dérèglement climatique pour le monde économique,

- d’échanger sur les priorités et premières propositions des représentants du monde économique pour mieux protéger les entreprises et les salariés face aux risques climatiques.

Ces échanges se poursuivront dans le cadre de l’élaboration du plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC), dont le projet sera officiellement soumis à consultation en mars pour un objectif de finalisation à l’été.