Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Var : reprises et réintroduction de lapins de garenne

Mise en place par Vinci autoroutes avec la collaboration de la FDC du Var, de la DDTM et de l’OFB, des lapins de garenne ont été repris en bordure de l’autoroute A8. Trois mâles et quatre femelles ont été délocalisés sur les hauteurs de Rougiers, un secteur d’où ils sont absents. Les lagomorphes vivaient dans des terriers creusés à même les talus de l’A8, et allaient se nourrir chez l’agriculteur voisin, qui en avait compté plus de 600 sur son terrain, occasionnant des dégâts conséquents. C’est la 3ème phase d’un plan initié en 2021, et qui doit se poursuivre encore sur deux années. « La population de lapins a explosé après la guerre » a expliqué Jean-Noël Philibert, technicien en charge du petit gibier à la FDC du Var précisant : « Dans les années 1980, l’espèce s’est retrouvée en surpopulation et comme presque partout, a été décimée dans un premier temps par la myxomatose, puis dans un second temps par la VDH (Viral haemorrhagic disease). De là est née la volonté de lancer ce programme de réintroduction ». Après leur transport de Pourrières à Rougiers, les lapins ont découvert leur nouvelle installation, une garenne spécialement créée pour eux. Bien évidemment, sur ces zones de lâchers, la chasse du lapin est interdite jusqu’en 2026. Chez Vinci autoroutes, Aurélie Guignon, chargée de communication décrit ce plan de réintroduction comme « une démarche environnementale dont les premiers résultats sont encourageants ».

Quand les ours font la « Une »

En Italie, quand une ourse a tué un randonneur, le 5 avril dernier dans le Trentin, les pro-ours ont manifesté peu d’émotions envers la victime. Il n’en est pas de même avec ce « crime injustifiable » d’une ourse tuée la semaine dernière, qui suscite une vague de colère. Une femelle ourse marsican, une sous-espèce de l’ours brun, a été abattue à la périphérie de la ville de San Benedetto dei Marsi, dans les Abruzzes, a annoncé vendredi le Parc National des Abruzzes, du Latium et du Molise, duquel elle était sortie avec ses deux rejetons. L’agence de presse italienne Ansa rapporte que l’auteur du tir a expliqué avoir trouvé l’animal dans l’enceinte de sa propriété, à l’extérieur du Parc national et a déclaré : « J’ai tiré parce que j’ai eu peur ». Les pro-ours sont furieux devant cet incident qui a créé une vague d’émoi dans le pays, alors que « l’ourse Amarena n’avait jamais posé de problèmes aux personnes, et rien ne justifiait qu’elle soit abattue ». L’ONG « World Wide Fund » (WWF) Italie, dans un communiqué, a annoncé son intention de poursuivre en justice l’auteur du tir. Vivement qu’un ours marsican pénètre dans leurs bureaux…

En Espagne, c’est par une voiture qu’un ours a été heurté et tué, dans la nuit de vendredi à samedi, sur la route AS-15, entre Zarréu et Degaña, dans les Asturies, au nord-ouest de l’Espagne, ont annoncé les autorités locales, précisant que « les occupants du véhicule sont sortis indemnes de la collision, bien que les dégâts matériels soient très importants ». L’accident a eu lieu en pleine nuit, vers 1h30. Une autopsie a été ordonnée sur le cadavre de l’animal. Rappelons que la population ursine espagnole, dans la chaîne de montagnes cantabrique, est de l’ordre de 330, auxquels il faut ajouter les 76 recensés qui vivent sur les versants français des Pyrénées.

Le repas d’Obélix…

Depuis plus de quinze ans, l’Amicale des chasseurs des Gorges du Bournac, regroupant les villages lotois de Cènevières, Crégols, Limogne et Lugagnac, organise son « repas d’Obélix », un grand moment de convivialité et de partage. Cette équipe, qui chasse le grand gibier d’une manière éthique, a une conception du partage qui mérite d’être mise en lumière et… en valeur. Ce repas, véritable institution locale est aussi un grand moment de travail, car pendant une semaine, il mobilise l’action d’une trentaine de bénévoles, chasseurs et non-chasseurs ainsi que leurs épouses, pour les préparatifs et les diverses installations. Sur le terre-plein jouxtant la cabane de chasse de l’équipe, un grand chapiteau, propriété d’un collectif de communes, prêté gracieusement pour les manifestations locales, est déployé pour ce festin « cynégétique » qui réunit plus de 300 convives, des chasseurs, des sympathisants, des touristes et d’autres personnes extérieures au monde de la chasse et c’est tant mieux !

Par Pierre Périé

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Bouches du Rhône : découverte d’un charnier à ciel ouvert

C’est la forte odeur de charogne qui a attiré l’attention, et permis, le 11 août dernier, la découverte d’un charnier composé de carcasses de sangliers, de chevreuils et de renards en décomposition. Accompagné par les gendarmes de Lançon-Provence, André Bertero, maire de la commune d’Aurons, s’est rendu sur les lieux, et a décidé de porter plainte, compte tenu du risque de contamination de l'eau communale. « Il y avait une forte odeur de charogne. Nous avons découvert des peaux d'animaux et des restes de carcasses accrochées aux branchages. C'est intolérable » a-t-il déclaré, ajoutant : « L’action humaine ne fait aucun doute. Nous avons constaté la présence d'une rampe bétonnée, servant probablement à évacuer des carcasses d'animaux morts », confirmant une suspicion de braconnage « orchestré à grande échelle ». Le procureur de la République a été alerté et a demandé à l’OFB, en relation avec la gendarmerie nationale, l’ouverture d’une enquête. Jusqu’à présent, aucune contamination de l'eau n'a été constatée, mais, avec l’arrivée des pluies, la surveillance est renforcée.

La gale du renard

Principalement au nord de la Loire, et depuis le retour des pluies orageuses, l’humidité est revenue dans les terriers, réactivant une infection de gale chez les renardeaux, qui passent beaucoup plus de temps sous terre que les adultes. Dues à la variété de « Sarcoptes scabiei vulpis », ces atteintes montrent des dépilations étendues, voire des alopécies complètes, allant du museau au bout de la queue. Des formations crouteuses brunes, très adhérentes à la peau, apparaissent sur le museau, les joues, l'encolure, et gagnent tout le corps. S’ensuit un état de misère corporelle, consécutive à une obligation de grattage permanent. Ces renards décharnés, dépouillés et crouteux, ont bien piètre allure en étirant derrière eux une queue dépoilée, leur donnant l’apparence d’un gros rat dégingandé. Les populations vulpines sont fortement impactées par cette maladie, et la mort par étisie des sujets gravement atteints est la règle quasi générale, dans les périodes de disette, où il ne suffit pas de se gratter pour se nourrir. Que faire si on constate que les cas se multiplient ? Si les populations sont abondantes, il convient rapidement de faire baisser les densités, ce qui freinera les contacts entre individus et réduira les risques de contagion. Dans le cas contraire, il faut savoir que des effectifs effondrés ne se reconstruisent qu'à grand peine, au fil du temps.

Journée internationale de sensibilisation aux vautours

Le premier samedi de septembre de chaque année est la « Journée internationale de sensibilisation aux vautours ». Ils constituent, affirment les spécialistes, un groupe écologiquement vital, confrontés à de nombreuses menaces dans bien des zones où ils se trouvent. Les populations de ces oiseaux nécrophages sont sous pression et certaines espèces sont menacées d’extinction. Une journée internationale de sensibilisation aux vautours » est donc l’occasion d’en apprendre un peu plus, ce qui est le but du programme « Birds of Prey de l'Endangered Wildlife Trust » en Afrique du Sud et le « Hawk Conservancy Trust » en Angleterre, qui ont décidé de travailler ensemble et d'étendre l'initiative en un événement international. Si l’initiative est tout à fait louable, déplorons cependant que, chez nous, ceux qui veulent sauver les vautours aujourd’hui sont ceux qui ont failli causer sa perte il y a une quinzaine d’années, en militant pour une nature « propre » et l’interdiction de laisser des cadavres d’animaux dans la nature, ce qui était la nourriture de base de ces oiseaux. Sans prédateur, ils se sont multipliés, mais sans ressources alimentaires suffisantes, ils ont attaqué des troupeaux domestiques, faisant d’eux, non plus des auxiliaires des éleveurs, mais des ennemis. Encore un beau loupé à mettre au compte des écolos-dingos !

Consultations en ligne : personne n’est dupe !

La consultation en ligne des citoyens, ce qui démocratiquement est une bonne chose, a cependant montré ses limites. Constatant des détournements de plus en plus fréquents de l'objet des consultations publiques qui deviennent « le théâtre d'actions concertées de la part de réseaux associatifs nationaux », la FNC avait déposé, en février 2022, un recours visant à réformer le dispositif réglementaire encadrant ces consultations publiques, sur les projets de textes en matière d'environnement. Elle avait également posé une QPC (question prioritaire de constitutionnalité) portant sur l'article L. 123-19-1 du code de l'environnement, estimant que le législateur n'avait pas défini les garanties légales suffisantes, relatives à la fiabilité des avis exprimés, pour assurer l'exigence constitutionnelle du principe de participation prévu à l'article 7 de la Charte de l'environnement, « une même personne pouvant, autant qu’elle le veut, exprimer son avis » avait relevé le rapporteur public du Conseil d'État, Stéphane Hoynck. Mais, le Conseil d'État a refusé de transmettre la QPC au Conseil constitutionnel, estimant qu'elle ne présentait pas un caractère sérieux. Par sa décision en date du 27 juillet 2023, le Conseil d’Etat a donc rejeté la requête de la FNC visant à faire annuler le refus du Premier ministre d'abroger l'article D. 123-46-2 du code de l'environnement, qui encadre les consultations du public, et validé le dispositif. Puisque les pratiques dénoncées par les uns et par les autres se retrouvent dans les deux camps, la Haute Chambre les a renvoyés dos à dos. Le truquage est donc légalisé…

Progrès lents, mais confirmés sur la « Grande Muraille Verte d'Afrique »

En 2007, l'Union africaine engageait la lutte contre l'aridification du Sahel, en décidant de construire une « muraille verte » de 8 000 kilomètres de long, allant de Dakar à Djibouti. Ce « mur vert » s'est lentement transformé, mais pas au rythme espéré, en un concept socio-économique plus flexible, pour en faire une mosaïque de terres forestières, entrecoupées de terres agricoles et de prairies profitant aux communautés locales, réparties sur 780 millions d'hectares. A ce jour, alors que la fin des travaux était annoncée pour 2030, seulement 15% sont réalisés. Officiellement connu sous le nom d’« Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel » (GGWSSI), plus de 20 pays africains se sont associés à plusieurs agences internationales, instituts de recherche et organisations de la société civile. Malgré les obstacles (insécurité, manque d’eau, problèmes de coordination, surveillance…) et au fur et à mesure de l’avancée des travaux, les parcelles de terre changent de couleurs, passant d’un jaune-brun aride à une grande variété de verts. L'obtention des financements demeure le défi majeur. Cependant, l’espoir demeure…

Gabon : 1 000 barrières électriques pour limiter les conflits hommes/animaux

La décision a été confirmée au cours d’une conférence de presse organisée par le ministère des Forêts du Gabon, et l’organisation kényane « Space For Giants » (SFG) qui apportera son appui technique pour l’installation de ces clôtures. Devant la menace que les éléphants font peser sur les populations locales, le gouvernement gabonais a donc pris cette mesure, pour protéger les habitants, mais aussi pour réduire les risques de braconnage, de construire, plus de 1 000 barrières électriques autour des plantations villageoises. Il s’agit de clôtures électriques mobiles, facilement transposables, et de clôtures fixes à haute spécification (4 fils et antennes HT) qui ceintureront de vastes superficies. Selon SFG, 277 clôtures électriques mobiles ont déjà été installées dans le pays depuis le mois de mars 2022, ainsi qu’une vingtaine de clôtures à haute spécification. SFG prévoit d’installer 500 clôtures électriques mobiles avant la fin de l’année 2023 et 500 autres en 2024, ces clôtures ayant prouvé leur efficacité avec un taux de plus de 90% de succès.

Joe Biden en champion de l'environnement

Le Président des Etats-Unis, Joe Biden, s’est offert, mardi dernier, le cadre somptueux du Grand Canyon, pour détailler son programme de lutte contre le changement climatique, et, campagne électorale en vue, se démarquer ainsi de la droite républicaine. Faisant face au Grand Canyon, le démocrate de 80 ans, a signé l'acte de naissance de cette zone protégée dans un paysage de broussailles et de formations rocheuses. « Préserver ces terres n'est pas seulement bon pour l'Arizona et la planète. C'est bon pour l'économie. C'est bon pour l'âme de notre nation », a-t-il déclaré. Le territoire créé mardi, vaste de plus de 400 000 hectares, portera le nom de « Baaj Nwaavjo - I'tah Kukveni », ce qui, dans la langue des indiens Havasupai, signifie « la terre des tribus - Dans les pas de nos ancêtres ». Puis, plus politique en faisant référence aux tribus indiennes chassées de leurs terres, Joe Biden a fustigé, sans les nommer, les responsables de certains Etats conservateurs qui « cherchent à interdire des livres et à enterrer l'histoire ». Puis confirmant la promesse de diviser par deux, d'ici 2030, les émissions de CO² du pays, le Président Biden a ajouté : « Nous sommes sur la bonne voie », sans doute pour justifier « L’inflation Reduction Act », un plan de 370 milliards de dollars d'investissements dans la transition énergétique, notamment pour la fabrication de batteries pour voitures électriques et les panneaux solaires.

Aude : pas de chasse aux sangliers sur les terres du Conservatoire du littoral

A la fin juillet 2023, la FDC de l’Aude alertait sur les nouvelles conditions de chasse imposées par le Conservatoire du littoral. Et depuis, il semble que les choses dans ce domaine n’aient pas évolué. A la veille de l'ouverture de la chasse du sanglier dans le département, Yves Bastié, président de la FDC 11 a déclaré : « le désaccord étant persistant, aucun prélèvement de grand gibier ne sera effectué sur les terres relevant du Conservatoire du littoral, qui historiquement, nous demandait d'aller chasser dans ses secteurs pour réguler la population de sangliers. Mais maintenant, il exige, en plus du service rendu, que l'on paye pour pouvoir réguler ! ». La redevance exigée est jugée « inacceptable », non seulement par les chasseurs, mais également par le Syndicat des vignerons et le sénateur Sébastien Pla qui partagent leur position. Toujours est-il que, malgré la réunion en visioconférence en présence de représentants du Conservatoire et du ministère de la Transition écologique, et en dépit des courriers du député à la secrétaire d'Etat et du président de la FDC à la directrice du Conservatoire, la redevance est toujours d'actualité. Les chasseurs maintiennent donc ce qui avait été annoncé : « Ces territoires ne seront pas chassés. En revanche, la FDC se retournera contre le Conservatoire du littoral afin qu'il paye l'addition, en cas de dégâts causés par les sangliers ».