- Alpes-Maritimes : le 25 juillet dernier, une randonneuse marchait quelques mètres en avant d’un groupe de 5 personnes, quand elle a été attaquée par deux chiens patous, à Saint-Etienne de Tinée. L’éleveur, présent, avait bien vu le groupe de très loin et entrepris de faire remonter son troupeau à l’aide de ses chiens, en prévention, mais il n’avait pas vu la dame de 74 ans, isolée et masquée du fait du relief. C’est en entendant ses chiens, Sarko et Rambo, aboyer furieusement, qu’il les a rappelés immédiatement et s’est précipité pour se porter au secours de la dame, et appeler le Peloton de gendarmerie de haute montagne. Mordue aux membres, la randonneuse a été héliportée vers l’hopital le plus proche, et l’éleveur appelé à comparaitre en justice pour blessures involontaires. L’audience s’est tenue la semaine dernière, les juges se trouvant face à deux mondes : celui de l’élevage et celui des loisirs. Dans ses réquisitions, le procureur a pris en compte les mesures de sécurité prises par l’éleveur et a demandé la relaxe. Le tribunal en a jugé ainsi, a relaxé l’éleveur et renvoyé l’affaire sur les seuls intérêts civils demandés par la plaignante, affaire des assurances…
- Ariège : considéré comme ours à problèmes en raison de ses attaques répétées sur des élevages, l’ours Goiat est absent des écrans radar depuis deux ans maintenant, et l'hypothèse de sa mort n'est plus écartée. Lâché en 2016 depuis la Catalogne, pour remplacer, à terme, le vieux mâle dominant Pyros (géniteur de 85% des ours pyrénéens), Goiat, dit « le Vagabon » est un mâle qui, s’il est toujours en vie, aurait aujourd'hui 18 ans. D'après le réseau Ours Brun, en charge du suivi des plantigrades, l'animal n'a plus été détecté depuis le 25 avril 2022, soit bientôt deux ans, une trop longue discrétion pour cet animal habitué à se faire remarquer en attaquant des chevaux ou en pénétrant dans des bâtiments d'élevage.
- Dordogne : dans la nuit du samedi au dimanche 7 avril, une jeune fille qui roulait à scooter et accompagnée d’un passager du même âge, a percuté un sanglier, près de Villefranche-du-Périgord au lieu-dit Bezet. L’animal a surgi soudainement au beau milieu de la route, ne laissant aucune possibilité à la conductrice de l’éviter. Si le passager s’en est tiré sans mal, la conductrice, à l’arrivée des secours, se plaignait de fortes douleurs au dos et au bassin. Elle a été évacuée au centre hospitalier de Sarlat.
- Gironde : la militante anti-chasse qui avait agressé des chasseurs le dimanche 17 mars dernier, a été reconnue coupable par le Tribunal correctionnel de Libourne. L’avocat de la partie civile a rappelé que les chasseurs étaient dans leurs droits et n’avaient en aucune façon provoqué une telle agression de la part de l’accusée. Même si la défense appelait à la clémence, il a rappelé que le tribunal de Libourne avait là une grande responsabilité à traiter une telle affaire et devait montrer que d’invoquer la légitime défense n’est pas un passe-droit pour agresser gratuitement les personnes avec qui nous avons des désaccords. Malgré tous les efforts de son avocat, la défense n’a pas convaincu le tribunal et devant le manque de remords manifeste de l’accusée, l’a condamnée à 10 mois de prison avec sursis et 10 099 € à verser aux parties civiles.
- Ille et Vilaine : le vendredi 5 avril, en balade avec sa maitresse, un berger australien croisé labrador âgé de 4 ans a été tué par balle dans la commune de Roz-Landrieux. Alors que l’animal n’était qu’à quelques mètres, la dame a entendu 3 ou 4 coups de feu et a vu sa chienne revenir vers elle et s’effondrer, blessée. Contacté en urgence, le vétérinaire n’a pu que constater la mort de la chienne, tuée par un projectile qui a été retrouvé dans le corps de l’animal lors de l’autopsie. Plainte a été déposée et une enquête a été ouverte par la gendarmerie.