Le petit journal de la chasse et de l'environnement - tourisme

 

La fourmi de feu est arrivée en Europe…

Les spécialistes sont catégoriques, cette arrivée est une catastrophe pour l’environnement. La fourmi de feu est l’une des espèces les plus invasives au monde. Jusqu’à présent, l’Europe avait été épargnée, mais son installation sur le vieux continent interpelle. Originaires d’Amérique du Sud, les fourmis de feu se sont répandues en Australie, en Chine, dans les Caraïbes et aux États-Unis. Celles qui viennent d’être trouvées en Sicile arrivent des USA, mais aussi de Chine et de Taïwan, d’après les tests ADN effectués. Le transport maritime est suspecté d’avoir débarqué ces petites bêtes, livrant désormais les Européens à ses piqûres très douloureuses. « Elles sont réputées pour posséder l’un des venins les plus irritants au monde, et peut provoquer des chocs anaphylactiques. Mais c’est surtout du côté de nos écosystèmes et de l’agriculture qu’il faut s’inquiéter. La fourmi de feu est un véritable prédateur, et là où elle s’installe, elle provoque une diminution de la diversité des invertébrés et des petits vertébrés » a expliqué Mattia Menchetti, coauteur de l’étude qui ajoute : « Grâce au venin contenu dans leur dard et aux colonies pouvant atteindre des centaines de milliers d’individus, ces fourmis peuvent impacter les animaux jeunes, faibles ou malades. Aux États-Unis, les dommages qu’elles causent dans le secteur de l’agriculture et les efforts déployés pour les contrôler coûtent 6 milliards de dollars par an… ». Les auteurs de l’étude ont identifié 88 nids de fourmis de feu dans la province de Syracuse, en Sicile…

Le retour des algues vertes ?

C’est l’inquiétude qui revient dans les Côtes d’Armor, après la découverte, dimanche dernier, d’un cadavre de sanglier sur la plage de la Granville, à Hillion. L’animal mort a été signalé par un promeneur qui a alerté les autorités, et pour cause… Cette plage de la Granville est située à l’embouchure du fleuve côtier Le Gouessant, tout au fond de la baie de Saint-Brieuc, une zone régulièrement impactée par des dépôts massifs d’algues vertes et dans laquelle une hécatombe animale avait été constatée à l’été 2011. Trente-six sangliers avaient été trouvés morts, asphyxiés par l’hydrogène sulfuré dégagé par des algues vertes en décomposition, en l’espace de quelques semaines, dans la vasière s’étendant de part et d’autre de l’estuaire, vasière, qui débute à une centaine de mètres de la découverte de dimanche. Un technicien en identification criminelle s'est rendu sur place pour effectuer de multiples constatations et relevés. Le cadavre du sanglier a été enlevé par l’OFB, et placé sous scellé. Une enquête de gendarmerie a été ouverte et une autopsie devait être réalisée lundi afin de déterminer les causes exactes de la mort de cet animal.

Samsung reconduit le programme « Wildlife Watch »

Samsung a annoncé l’extension de son projet de surveillance de la faune sauvage, en partenariat avec Africam et l’unité anti-braconnage des Black Mambas, afin de lutter contre le braconnage des animaux dans la brousse sud-africaine. Lancé en 2021, ce programme exploite la technologie Samsung comme système de surveillance en direct, pour permettre d’observer la faune de la réserve naturelle de Balule en Afrique du Sud. Cette expérimentation avait connu un véritable succès et contribué à protéger l’un des animaux les plus menacés, le rhinocéros. « Depuis le lancement du projet, aucune tentative de braconnage n’a été observée dans la réserve » a déclaré Leitah Mkhabela, ranger et membre de l’unité des Black Mambas. Dotés de la dernière technologie de Samsung en termes de photo et de vidéo, les appareils filment la savane en direct de jour comme de nuit. Ils aident également les gardes forestiers en améliorant la qualité des preuves qu’ils collectent dans le cadre d’enquêtes sur des faits de braconnage. Les internautes deviennent ainsi des gardes forestiers virtuels et participent à la surveillance des animaux depuis le site « wildlife-watch.com ». Ils peuvent également alerter les gardes forestiers s’ils voient des animaux en danger, ou des signes de braconnage, via un bouton disponible en bas de la page. Le site permet par ailleurs de partager ce qu’ils voient par le biais d’instantanés sur les réseaux sociaux afin d’encourager d’autres personnes à participer.

L’État réautorise, à titre expérimental, certaines chasses « traditionnelles », jusqu’au 20 novembre

Les chasses traditionnelles (tenderie aux vanneaux et pluviers dans les Ardennes) et alouette à l’aide de filets et de cages, sont interdites, mais une étude est menée jusqu’au 20 novembre pour mesurer leur impact. La chasse traditionnelle de l’alouette est l’une des pratiques qui oppose régulièrement les défenseurs des oiseaux et les amateurs de leur capture à l’aide de pantes (filets) ou de matoles (cages). Selon les opposants, cette chasse n’est pas suffisamment sélective et ne permet pas de différencier les espèces piégées. Afin de vérifier si la sélectivité des captures est avérée, une étude, est menée jusqu’au 20 novembre par le ministère de la Transition écologique et la FNC. Elle autorise, par arrêtés préfectoraux (Gironde, Landes, Lot et Garonne, Pyrénées Atlantiques), sur quelques points tests de ces départements, la capture de 6 000 alouettes à l’aide de ces techniques, qui seront sous la surveillance et le contrôle de l’OFB. Laurent Vicini, président de la FDC du Lot-et-Garonne, précise : « Ce n’est pas de la chasse mais une expérimentation, car toutes les prises sont relâchées, après avoir été contrôlées par des agents de l’OFB, pour démontrer que nous ne tuons pas d’espèces non ciblées, et que si un autre oiseau qu’une alouette est attrapé, il est relâché sans dommages ». Malgré ces propos destinés à calmer les ardeurs des anti-chasse à l’alouette, Henri Sabarot, président de la FDC de Gironde est moins serein. Il a écrit, dans un communiqué daté du 11 octobre : « Dans le cercle cynégétique, la FDCG se sent isolée et ne peut se résoudre à l’unique stratégie reposant sur un protocole expérimental pour étudier la sélectivité des filets, d’autant plus que la LPO (Ligue de protection des oiseaux) a déjà annoncé attaquer juridiquement les arrêtés préfectoraux qui autoriseront cette étude. Néanmoins, la FDCG réalisera avec sérieux cette étude – parisienne -, malgré sa complexité ».

Le Parlement européen a adopté la loi « Nature restoration law »

Pour protéger l’environnement, les députés européens ont voté en faveur de la loi « Nature restoration law » qui sera prochainement intégrée au sein du Pacte Vert Européen. Ce dernier constitue une feuille de route visant à protéger l’environnement et à décarboner les secteurs polluants des 27 pays membres. Proposée par la Commission européenne en juin 2022, cette loi vise notamment à obliger les États membres à préserver et restaurer au moins 20% des terres et des mers d’ici 2030, puis 60% d’ici 2040. Les autorités européennes soulignent que près de 80% des habitats sont menacés en Europe, principalement en raison de la pollution humaine, du changement climatique, de la destruction des habitats et de la prolifération des espèces envahissantes, qui contribuent au déclin de la biodiversité mondiale. La loi prévoit donc d’inciter les pays membres à entreprendre des projets pour :

- restaurer les zones humides, les zones côtières et les habitats marins,

- réintégrer les espèces terrestres et marines indigènes,

- entretenir durablement les forêts,

- végétaliser davantage les villes,

- supprimer les obstacles artificiels aux cours d’eau afin de créer 25 000 km de rivières libres d’ici 2030. (Nous reviendrons sur ce sujet, véritable catastrophe écologique, qui va précipiter l’assèchement des cours d’eau et des zones humides…).

La loi a été adoptée avec 336 voix pour, 300 contre et 13 abstentions.

Faut-il simplifier le plan de chasse « cerf » ?

On constate encore que, dans certains départements, le plan de chasse cerf peut parfois supporter jusqu’à six types de bracelets différents. Si elle est souvent pétrie de bonnes intentions, cette multiplicité pose tout de même la question de sa réelle utilité. Si « abondance ne nuit pas », il faut aussi reconnaitre que « le mieux est l’ennemi du bien ». Force est donc de constater que le plan de chasse cerf illustre cette contradiction d’objectifs. L’intention est certes louable, dans le sens où elle vise généralement à répartir les prélèvements entre les classes d’âge et de sexes, mais dans bien des cas, elle freine la réalisation. Il faut garder à l’esprit que le prélèvement national est de l’ordre de 70%, et que pour la saison 2020/2021, il a été attribué, toutes classes confondues, 102 636 bracelets pour 69 876 réalisés. Cela représente un déficit de 32 760 animaux. La question se pose alors tout naturellement : ce déficit important est-il dû à des attributions quantitatives trop importantes, ou à un qualitatif trop ambitieux ? Le tableau de chasse ne parvient donc pas à coller au plan de chasse. Dans ces conditions, pourquoi attribuer autant de bracelets sachant qu’un tiers ne sera pas réalisé ? Ne vaudrait-il pas mieux en octroyer moins, et mettre en place un plan de chasse qualitatif moins strict ? Compte tenu de la difficulté engendrée par un nombre de catégories de bracelets trop important, il apparaît clairement que la peur de la sanction fait son œuvre auprès des chasseurs. Pour éviter les ennuis, ils s’abstiennent tout simplement de tirer. Pourtant les spécialistes du cerf l’affirment, les grands cervidés pourraient être gérés à partir de 3 types de bracelets :

- un JCB : pour les faons des deux sexes, les daguets, les bichettes et les biches, (2/3 des attributions),

- un CEM : pour les cerfs de moins de x cors (10, voir 12), (20% des attributions),

- un CR : pour les cerfs de plus de x cors (10 voir 12), (10% des attributions, utilisable également pour baguer un CEM),

Ainsi, l’appréhension de l’éventuelle erreur de tir s’en trouverait très fortement amoindrie, et les plans de chasse se réaliseraient plus facilement.

Afrique australe : 22 000 éléphants victimes de la sécheresse

Au Zimbabwe, qui compte plus de 100 000 éléphants, les autorités ont signalé une surpopulation dans des régions telles que Hwange qui en abrite environ la moitié. Mais, constatant une diminution régulière du cheptel, les autorités ont diligenté une enquête pour en déterminer les causes. Les recherches se sont focalisées sur la zone de conservation transfrontalière de Kavango-Zambezi, l’une des plus grandes au monde, couvrant 520 000 km² (52 millions d’hectares) à l’intérieur des frontières des cinq États. Trois raisons étaient avancées : le braconnage, le déplacement massif des populations d’éléphants ou une mortalité anormale. Les deux premières ont vite été abandonnées devant : « … le nombre élevé de carcasses retrouvées, laissant supposer une menace potentielle majeure pour la santé et la stabilité de la population d'éléphants », indique le rapport. C’est donc la surpopulation, le manque d’eau et de nourriture, qui ont eu raison de quelques 22 000 éléphants, morts de faim et de soif, a expliqué Tinashe Farawo, porte-parole de l'Autorité de gestion des parcs et de la faune du Zimbabwe (Zimparks). « Nous avons déjà mis en place des mesures d’atténuation, mais certaines choses nous dépassent, comme l’absence de pluie. Nous dépendons désormais davantage de l’eau artificielle provenant de forages, mais c’est un processus coûteux » a-t-il ajouté. Et une fois de plus, on en revient à l’absence de gestion cynégétique et la responsabilité des écolos, étrangement silencieux devant cette hécatombe… Si la moitié des éléphants décimés par la sécheresse avaient été attribués à la chasse, à raison de quelques trente mille euros de recettes par tête pour le pays, ce sont 300 millions d’€ qui seraient arrivés dans les caisses de l’Etat du Zimbabwe. De quoi œuvrer pour étancher la soif des autres…

Engrillagement : accélération de la construction de clôtures

Les acteurs locaux, associations et Région notamment, ont rencontré le ministre de la Transition écologique sur « l'impérieuse nécessité de faire respecter la loi ». Six mois après le vote de la loi qui devait contribuer à stopper les engrillagements, le constat est alarmant reconnaissent les élus. Au contraire d'avoir mis fin au phénomène, la nouvelle législation a eu pour effet de déclencher une accélération de la construction de nouvelles clôtures. C'est cette situation de terrain que le président de la région Centre-Val de Loire, François Bonneau, le réalisateur Nicolas Vanier et les associations du territoire sont allés exposer à Christophe Béchu, le mercredi 4 octobre. La loi adoptée le 2 février 2023 impose la mise en conformité de l'ensemble des clôtures existantes depuis moins de trente ans, avant le 1er janvier 2027. Sur le terrain, les propriétaires semblent vouloir prendre de vitesse le calendrier, constatent des associations telles que les Amis des chemins de Sologne et l'Acasce. Espérant sans doute que l'ampleur de la tâche de contrôle sur le terrain ne permette pas de les sanctionner, à partir de 2027. « Non seulement, ils ne démontent pas leurs clôtures, mais au contraire ils accélèrent les constructions illégales » constatent la Région et les associations dans un communiqué commun. Selon eux « le ministre s'est engagé à mobiliser avec une intensité décuplée et dans les plus brefs délais l'OFB pour intervenir directement face aux pratiques contraires à la loi, et a annoncé la publication d'un décret permettant de renforcer les conditions et les moyens d'application de la loi ».

Biodiversité en danger : « il faut monter le son » plaide le nouveau président du Muséum National d'Histoire Naturelle

Pour alerter le public sur l'érosion de la biodiversité et la « perte de chance » que cela représente pour l'humanité, Gilles Bloch, nouvellement nommé pour quatre ans à la tête du Muséum National d'Histoire Naturelle, a lancé cette phrase choc, lors de la présentation de la saison 2023/2024 : « Il faut qu'on monte le son ! ». Ce polytechnicien, médecin et chercheur venu de l'Inserm, a pris les rênes d'une institution vieille de presque quatre siècles, aujourd'hui plébiscitée par le public. « En 2022, les 12 sites du MNHN en France, dont la Grande galerie de l'évolution, le Musée de l'Homme, le parc zoologique de Paris et l'arboretum de Versailles-Chèvreloup, ont drainé 3,5 millions de visiteurs payants. Un sommet historique ! » se félicite Gilles Bloch qui entend porter certains thèmes tels que l'alimentation et les zoonoses. « Le grand enjeu, c'est de comprendre les dynamiques de circulation des pathogènes depuis les réservoirs animaux vers les populations humaines, et d'expliquer que, si on ne prend pas garde à préserver les habitats naturels de la faune sauvage, ce qu'on a vécu en 2020 va inéluctablement se reproduire. L'exposition phare de la nouvelle saison, - Mondes disparus -, traverse en réalité virtuelle l'évolution de la planète sur des milliards d'années, façon d’expliquer, avec de la pédagogie mais aussi de l'émerveillement, comment arriver à faire accepter à nos concitoyens des mesures contraignantes contre l'anthropisation des espaces naturels » a-t-il ajouté.

Une alternative éthique à l'huile de palme ?

Si elle fait le bonheur des industries agro-alimentaire et cosmétique, le revers de la médaille est dévastateur pour l'environnement et la faune sauvage, avec des déforestations incontrôlées en milieu tropical. De 2004 à 2017, selon les estimations de « National Géographic », plus de 43 millions d’hectares ont été perdus. Pour cultiver ces palmiers à huile, des millions de m3 de bois sont brulés sur place, ce qui génère l'augmentation des gaz à effet de serre, une pollution atmosphérique, une perte de la ressource alimentaire pour les animaux, une perte de 90% de la biodiversité et la pollution des sols. Alors, pour tenter de remédier à cette catastrophe écologique, des scientifiques écossais planchent pour lui trouver une alternative éthiquement plus acceptable. Des chercheurs de l'Université Queen Margaret d'Edimbourg sont parvenus, sans utiliser d’arôme ni de conservateur chimique, à fabriquer une sorte de « mayonnaise » à partir des déchets générés par l'industrie du lin, de l'huile de colza, et des fibres naturelles. Appelé « palm-alt », ce produit est dans la même lignée que la découverte de la start-up américaine « C16 Biosciences », qui a mis au point une huile de synthèse capable de remplacer l'huile de palme, le « palmless », dans laquelle Bill Gates a investi 20 millions de dollars… Pizzas, plats cuisinés, crèmes de beauté… même parfum !

La « Fondation Airbus » et la « Connected Conservation Foundation » ont annoncé la deuxième édition de leur « Satellites for Biodiversity Award »

Un appel à candidatures a été ouvert au début du mois, visant à encourager l’utilisation de l’imagerie satellite à haute résolution à des fins de conservation de la biodiversité. Les chercheurs individuels ainsi que les organisations à but non lucratif ont jusqu'au 15 décembre pour envoyer leurs propositions. Trois projets seront retenus et donneront accès aux satellites Airbus Pléiades et Pléiades Neo, le premier fournissant des images avec une résolution de 50 centimètres (20 pouces) et le second offrant une résolution encore plus fine de 30 cm (12 pouces). Les équipes gagnantes recevront également un financement de 6 000 $ chacune et un accès gratuit aux logiciels de cartographie mondiale et d’analyse spatiale d’Esri. « La fourniture de données inestimables à nos gagnants, associée à l'échange ouvert d'idées et de connaissances, vise à cultiver une efficacité accrue et des progrès dans l'utilisation de ces techniques pour les initiatives de conservation » a déclaré Sophie Maxwell, directrice exécutive de Connected Conservation Foundation, dans un communiqué de presse conjoint des deux fondations. La Connected Conservation Foundation est une organisation à but non lucratif basée au Royaume-Uni, qui travaille avec les communautés locales pour encourager l'utilisation de la technologie dans la conservation de la faune. L’année dernière, l’organisation s’est associée à la Fondation Airbus, la branche philanthropique de l’entreprise aérospatiale européenne, pour lancer le « Prix Satellites pour la Biodiversité ».

Victoire historique pour les peuples autochtones du Brésil

La Cour suprême brésilienne a donné raison aux peuples autochtones, en rejetant définitivement la thèse dite du « cadre temporel », qui menaçait leurs terres et ouvrait la voie à la déforestation. Une victoire saluée par Kleber Karipuna, directeur exécutif de l’Association des peuples indigènes du Brésil : « Ce jugement est une réponse très importante aux menaces et à la criminalisation que nous avons vécues ces quatre dernières années », a-t-il déclaré. Le procès, entamé en août 2021, a été plusieurs fois suspendu avant que six des onze juges de la Cour décident de voter contre la thèse du cadre temporel. Pour rappel, cette thèse proposait de reconnaître comme terres indigènes uniquement celles occupées ou revendiquées officiellement en 1988, date de la promulgation de la Constitution brésilienne. La juge Carmen Lucia a souligné l’impossible dette à payer envers ces communautés qui subissent depuis longtemps les conséquences de la déforestation et la destruction de leur habitat. La décision de la Cour suprême représente une avancée majeure vers la préservation des terres et des droits des peuples autochtones.