Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement - Je sonne de la trompe -

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Séminaire technique international « Zones humides Ramsar »

Alors que les deux tiers des zones humides de la planète ont disparu depuis les années 1970, et que leur dégradation et disparition, causée par l’activité humaine, demeure constante, la restauration des milieux humides est désormais une priorité. Ce sera sur ce concept « l’eau, c’est la vie » que se déroulera, du 22 au 24 mai à Saint-Paul de la Réunion, le séminaire international Ramsar. Ce grand rendez-vous international portera sur la restauration de ces écosystèmes essentiels à la vie. L’évènement s’inscrit dans la décennie des Nations unies 2021-2030 sur la restauration des écosystèmes, ainsi que sur le plan stratégique 2016-2024 de la Convention de Ramsar. La convention de Ramsar définit la restauration dans son sens le plus large, incluant les activités favorisant un retour aux conditions avant détérioration, et celles améliorant le fonctionnement d’une zone humide. Ce thème fédérateur s’applique d’une part aux opérations de gestion (lutte contre les espèces exotiques envahissantes, reconnexion hydraulique, plantation d’espèces types de zones humides) et d’autre part aux actions de sensibilisation et de mobilisations citoyennes. Cette édition 2024 sera copilotée par le groupement d'intérêt public de la RNN ESP, engagé dans la valorisation des zones humides et du label Ramsar au niveau de La Réunion, en partenariat avec Ramsar France, le ministère de la Transition écologique et la cohésion des territoires (MTECT), le pôle relais Zones humides tropicales (PRZHT) et les collectivités impliquées dans ces démarches. Le séminaire rassemblera élus et techniciens des collectivités concernées, représentants des sites Ramsar en France, les services de l’État (national, région, département), les associations et les acteurs du territoire intéressés. Il s'ouvre également à l’international avec 60 à 70 gestionnaires de sites Ramsar du sud-ouest de l'Océan Indien : île Maurice, Madagascar, Mozambique, Afrique du Sud, Tanzanie, Kenya et Seychelles.

Loi sur la restauration de la nature : Christophe Béchu apôtre européen de l’Environnement…

« Nous devons agir de toute urgence…». Les ministres de l’Environnement de onze pays, dont la France, ont envoyé une lettre à leurs homologues, mardi dernier 14 mai, pour tenter de sauver la loi européenne sur la restauration de la nature. Ce texte clé du « Pacte vert » doit permettre de restaurer les écosystèmes européens, dont 80 % sont en mauvais état en Europe, allant des champs surexploités aux fonds marins abîmés, en passant par les forêts outrageusement exploitées et coupées. Après de multiples compromis, le texte avait été adopté dans une version édulcorée en novembre dernier par le Parlement européen. Reste désormais à obtenir l’ultime feu vert des 27, pour valider son entrée en vigueur. Mais problème, les ambassadeurs des États membres n’arrivent pas à se mettre d’accord, et la majorité requise (15 pays représentant 65 % de la population de l’UE) n’a toujours pas été atteinte. C’est donc face à ce blocage, que l’Irlande a eu l’idée de rédiger une lettre commune avec dix autres États favorables à l’entrée en vigueur du texte. Ainsi, l’Allemagne, la France, l’Espagne, la République tchèque, le Luxembourg, l’Estonie, la Lituanie, le Danemark, la Slovénie, Chypre et l’Irlande ont signé le courrier, envoyé aux 16 autres États membres (Suède, Pays-Bas et Italie qui sont opposés au texte ; Belgique, Autriche, Pologne, Finlande, Hongrie, Bulgarie, Croatie, Grèce, Lettonie Malte, Portugal, Roumanie, Slovaquie, qui s’abstiennent à ce sujet).

A Limoges, les veneurs sous terre ont reçu le soutien qu’ils méritent…

Le tribunal judiciaire de Paris, saisi en urgence par l’ASPAS, a ordonné à la FDC de la Haute-Vienne, le mardi 14 mai : - de retirer toute communication concernant la « Journée mondiale des blaireaux » ; - de publier un communiqué judiciaire sur leur site Internet ; - de reverser à l’ASPAS un euro symbolique pour préjudice économique et moral, cela ne fera pas oublier le « bide » retentissant de discrétion de One Voice, qui mène le même combat, dimanche dernier, place des Bancs à Limoges, où une poignée de militants de cette association, semblaient « terrés » de consternation, pour dénoncer la chasse sous terre, bien pâle image d’une idéologie aussi absurde qu’irrationnelle.

 

En revanche, hier après-midi à Limoges, c’est une autre tonalité qui a résonné dans les rues de la ville, fière de l’aide apportée aux agriculteurs et aux collectivités victimes des dégâts occasionnés par les taissons, dans les champs, sous les routes, les voies ferrées, les ouvrages d’art. Ils étaient environ cinq cents, certains venus de fort loin, pour soutenir les chasseurs de Haute-Vienne, bien que le tribunal de Paris leur ait interdit de faire référence à la « journée mondiale des blaireaux ». Selon Natacha Poirier, porte-parole de la Fédération des chasseurs de Haute-Vienne : « Cette technique de chasse est tout à fait légale, et c'est la seule possible pour le blaireau, animal nocturne… qui a causé l’an passé sur le département plus de 130 000 € de dégâts aux agriculteurs. L'objectif n'est pas d'éradiquer les blaireaux, mais de gérer leur population ». Ce qui est bien le but de la préfecture du département, qui a pris en début de semaine, un arrêté autorisant l'ouverture d'une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau dans le département, du 15 juin au 14 septembre 2024.

Loi « engrillagement » : les premiers dégâts collatéraux ?

S’estimant trahi par la Société de Vénerie dont il est administrateur, Jean-Noël Cardoux vient de démissionner. En cause, un article publié le 14 mai par la République du Centre, qui laisse entendre que la Société de Vénerie aurait initié une « QPC » (question prioritaire de constitutionnalité) sur la loi dite « engrillagement » dont l’ancien sénateur du Loiret est l’un des piliers. Dans la foulée, Antoine Galon, chargé de communication de la Société de Vénerie, démentait les allégations publiées par la République du Centre. Sous le titre : « Un malentendu regrettable autour de la loi sur les engrillagements : la Société de Vènerie rejette toute responsabilité » on peut lire ceci : « La Société de Vènerie apporte le plus ferme démenti aux allégations diffusées par la République du Centre dans son édition du 14 mai. Il y est prétendu que la Société de vénerie a initié une question prioritaire de constitutionnalité sur la loi dite engrillagement, portée par Jean-Noël Cardoux, ex-sénateur Les Républicains du Loiret. » C’est totalement faux. Une question prioritaire de constitutionnalité a bien été posée sur la loi relative aux engrillagements, initiée par le sénateur Cardoux. Elle est le fait d’un collectif constitué de propriétaires forestiers et agricoles, soucieux d’en vérifier la constitutionnalité relativement au droit de propriété et à sa rétroactivité ; d’ailleurs, le collectif ne remet pas en cause le bienfondé de cette loi sur le plan cynégétique et n’évoque en aucun cas la vénerie ou la pratique de la chasse en général. La Société de Vènerie a travaillé, durant de nombreuses années, en parfaite confiance et sincérité avec Jean-Noël Cardoux, alors président du groupe chasse au Sénat. Le texte de loi relatif aux engrillagements a ainsi fait l’objet, au moment de sa rédaction, de plusieurs échanges entre la Société de Vènerie et l’auteur du texte. Ce dernier a d’ailleurs accepté de prendre en compte certaines de nos propositions, concernant notamment l’entrainement de nos chiens ; nous lui en sommes reconnaissants. La Société de Vènerie regrette profondément ce malentendu ».

La plume est ferme, mais ne peut masquer le malaise qui a irrité l’ancien sénateur. Il y devine une complicité avec quelques grands propriétaires terriens, membres de la Société de Vénerie, qui voudraient, avant de mettre leurs clôtures aux normes, être certains que la loi « engrillagement » est bien conforme à la Constitution. A quelques jours de l’assemblée générale de la Société de Vénerie qui se tiendra le samedi 25 mai à Fontainebleau, cette démission d’un grand serviteur de la chasse fait quand même un peu désordre…

Stratégie « Ecophyto 2030 »

Rendue publique le 6 mai 2024, cette stratégie « Ecophyto 2030 » acte un changement de méthode. Elle fixe des objectifs de réduction des risques et des usages de produits phytopharmaceutiques cohérents avec nos engagements européens et internationaux en matière de lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité, tout en donnant aux agriculteurs les moyens de cette transition, par le développement de méthodes alternatives et le renforcement de leur accompagnement dans le changement de pratiques. Conformément au droit européen, la stratégie « Écophyto 2030 » constitue la feuille de route de la France pour atteindre l’objectif ambitieux de réduction de l’utilisation et des risques globaux des produits phytopharmaceutiques, tout en respectant l’objectif de souveraineté alimentaire. Elle traduit la triple ambition de la France en matière agricole :

- préserver la santé publique et celle de l’environnement,

- soutenir les performances économique et environnementale des exploitations,

- maintenir un haut niveau de protection des cultures par une adaptation des techniques utilisées.

Avec cette stratégie, la France poursuit son objectif d’une réduction de 50% de l’utilisation et des risques globaux des produits phytosanitaires, tout en se plaçant dans le respect d’un principe : « pas d’interdiction sans solution ». Elle s’inscrit également dans une perspective d’alignement européen, nécessaire à la cohérence des politiques publiques menées au niveau européen aux fins de conjuguer ambition environnementale et concurrence loyale. Cela doit se traduire dans la poursuite des objectifs de réduction des risques liés à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et dans le calendrier futur de réévaluation des substances aux niveaux national et européen. Pour Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire : « Nous devons à notre agriculture et aux agriculteurs de réussir une transition écologique juste et soutenable. La recherche en est l’une des clés. Elle apporte des réponses concrètes pour réduire l’impact environnemental des activités en faisant émerger des pratiques alternatives et des technologies qui ne dégradent pas la productivité. La stratégie Écophyto 2030 est un acte essentiel pour amplifier nos efforts en la matière et réunir l’ensemble des parties prenantes. Elle nous permettra de transformer durablement notre agriculture vers un système plus durable et résilient ».

La guerre de l’eau n’aura pas lieu…

Alors que sur tout le territoire métropolitain, nous sommes en déficit chronique d’hygrométrie, une embellie apparait enfin. Les « écol’eau », qui depuis 15 ans ont saccagé sur les cours d’eau bien trop d’ouvrages qui maintenaient des niveaux hauts et facilitaient l’infiltration vers les nappes phréatiques, s’attaquent désormais aux bassines. Heureusement, ils sont de moins en moins nombreux (à peine 2 000 samedi dernier) à ne pas encore avoir compris que, pour que l’eau reste, il faut la retenir, sinon elle retourne d’où elle vient, sans délivrer ses bienfaits. Interrogé sur ces contestations, le Premier ministre a déclaré : « depuis l’Antiquité, les hommes stockent de l’eau pour leurs besoins… Je rappelle que l’on se bat tous les jours pour la souveraineté alimentaire en France, pour notre agriculture, et dans ce domaine l’eau est devenue un enjeu absolument majeur. Les stockages d’eau permettent de capter les fortes pluies l’hiver pour les utiliser l’été au moment des sécheresses ». C’est tellement évident qu’il faut être bien godiche pour ne pas l’admettre. Quant au ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, il confirmait : « Il nous faut des Sainte-Soline… et nous n’avançons pas assez vite sur ces dossiers. Ces stockages ne sont pas faits n’importe comment. La doctrine est simple : quand un stockage est nécessaire et que la science nous dit qu’il est possible, après des études géologiques et hydrologiques, on le soutient. Et quand les enquêtes publiques sont faites et que les autorisations ont été délivrées, notre rôle c’est de faire respecter la loi ». Un décret, publié samedi dernier au Journal officiel, « adapte les règles du contentieux administratif principalement s'agissant d'ouvrages hydrauliques agricoles et d'installations d'élevage » et s’appliquera aux décisions administratives prises, à compter du 1er septembre 2024 ».

Commercialisation de la venaison : déclaration des chambres froides

Depuis le 1er juin 2021, si vous commercialisez du gibier, vous devez déclarer votre chambre froide en « Centre de collecte ». Cette disposition obligatoire permet de tracer le gibier destiné à un centre de traitement où il est obligatoirement contrôlé par les services de l'État. Un « centre de collecte » est un local équipé d'une chambre froide, où le gibier tué par action de chasse est stocké, et si nécessaire, éviscéré conformément aux règles de l'hygiène, avant sa commercialisation à un consommateur final (particulier), à un commerce de détail (boucher / traiteur/ restaurateur), à un atelier de traitement du gibier par l'intermédiaire (ou non) d'un collecteur professionnel. Un « Centre de Collecte » est soumis à déclaration auprès de la Direction Départementale de l'Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations (DDETS-PP). La déclaration doit se faire selon les modalités prévues dans le formulaire Cerfa 13984. L'exploitant d'un centre de collecte doit respecter les dispositions de l'annexe I du règlement (CE) N° 852/2004, et les dispositions générales du code rural et de la pêche maritime, en particulier :

- le bon entretien général et la propreté des locaux ;

- la disponibilité d'eau potable en quantité suffisante ;

- le respect de la chaîne du froid, les modalités de surveillance des températures, et les actions correctives mises en œuvre en cas d'anomalie ;

- l'identification correcte de la venaison entreposée (individuellement pour le grand gibier et par lot pour le petit) ;

- l'absence d'opérations effectuées sur les venaisons, à l'exception de l'éviscération du grand gibier.

- la congélation du gibier en peau est interdite et la température de stockage doit être de 7°C pour le grand gibier et de 4°C pour le petit gibier. Pour les associations de chasse ne disposant pas de N° de SIRET, la déclaration peut se faire en adressant le Cerfa 13984 directement à la DD(ec)PP du département. Et pour celles disposant d’un N° de SIRET, la déclaration d'activité peut se faire en complétant le formulaire accessible via le site « Mes démarches » du ministère de l'Agriculture. A noter que le partage convivial entre chasseurs n'est pas concerné par cette réglementation.

Pollution plastique : ça ne s’arrange pas !

Les négociations mondiales sur la pollution plastique, à Ottawa, ont pris fin, mais l’ambiance reste amère. Si les 170 États présents ont pu aborder le fond du sujet, les différences de stratégie ont trop souvent laissé la place à un affrontement d'idées, qui n’a pas permis de bien clarifier les positions de chacun. Cependant, quelques progrès sont à noter. Ils mettent en lumière l'ampleur de la tâche qui reste à accomplir pour parvenir à un accord d'ici à la fin de l'année, puisque l'objectif est d’être en mesure de finaliser le texte du futur accord, à Busan (Corée du Sud), du 25 novembre au 2 décembre prochains, cela conformément au mandat adopté lors de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement de mars 2022, qui prévoyait d'aboutir à un accord fin 2024. « Le temps joue contre nous » alertait Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l'environnement (Pnue) avant l’ouverture des débats. Petite satisfaction cependant, puisque, au terme des travaux, les 66 États de la « High Ambition Coalition for a Plastic Treaty » (HAC), à laquelle adhèrent notamment l'Union européenne et ses États membres, constataient que les pays « réfractaires » de la « Global Coalition for Plastics Sustainability » lancée par l'Iran, avec la Chine, la Russie, l'Inde et l'Arabie saoudite avaient cessé leur stratégie d'obstruction. À l'issue des négociations, ils repartent avec un projet de traité consolidé, simplifié et partiellement renégocié ligne par ligne. Nul doute que l’ambiance sera chaude en fin d’année à Busan en Corée du Sud, où là, on parlera des financements…

« Biodiversa +» : le partenariat européen pour la biodiversité (2021-2028)

Porté dans notre pays par l’OFB, le partenariat européen pour la biodiversité dit « Biodiversa + » vise à améliorer les connaissances et la surveillance de la biodiversité, pour en augmenter l'impact sur la société et les politiques à travers l’Europe. L'objectif est d’associer la science, les politiques publiques et la surveillance sur le terrain, pour mettre en place des changements transformateurs. Ce partenariat, cofinancé par la Commission européenne à hauteur de 800 MF sur 7 ans, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l'UE pour la biodiversité à l'horizon 2030, qui vise à la mettre sur la voie du rétablissement dans les années à venir. Il rassemble actuellement 81 partenaires, agences de financement de la recherche et acteurs des politiques environnementales de 40 pays. En France, 4 partenaires sont impliqués : l’OFB, la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires (MTECT) et l’Agence nationale de la recherche (ANR). Cinq objectifs principaux ont été déterminés :

- planifier et soutenir la recherche et l'innovation sur la biodiversité à travers une stratégie commune,

- mise en place de programmes harmonisés pour améliorer la surveillance de la biodiversité et des services écosystémiques à travers l'Europe,

- contribuer à des connaissances de haut niveau pour le déploiement de solutions fondées sur la nature et la valorisation de la biodiversité dans le secteur privé,

- assurer un soutien scientifique efficace à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques en Europe,

- renforcer la pertinence et l’impact de la recherche paneuropéenne sur la biodiversité dans un contexte mondial.

 

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Quand les pachydermes communiquent entre eux...

Si les scientifiques avaient consulté les chasseurs, ils auraient gagné du temps… Dans une étude publiée le 9 mai dans « Communications Biology », ils font l’inventaire des signaux utilisés par les éléphants pour s’identifier. Ils ont ainsi constitué un répertoire des communications entre ces animaux, dont les signaux prennent plusieurs formes : acoustiques, visuels, tactiles, olfactifs, et sismiques quand ils martèlent le sol. « Des comportements qui servent à renforcer les liens sociaux entre congénères » écrivent-ils. Mais les chercheurs du département de biologie comportementale et cognitive de l’Université de Vienne trouvent cependant le menu un peu trop ragoutant, quand ils précisent que les pachydermes défèquent et urinent dans près des trois quarts des rencontres, et qu’ils utilisent leur trompe pour mieux s’imprégner des odeurs du congénère. De là à savoir si l’ordre utilisé dans les signaux a un sens, l’étude admet que les paris restent ouverts. Alors les chasseurs pourraient leur rappeler les paroles mises sur l'air de la fanfare des « Honneurs » qui prouvent que, de longue date, les veneurs ont perçu la subtilité des effluves… Jugez-en vous-même :

 

Connaissez-vous la charmante manière,

Dont se saluent nos amis les chiens,

Ils se sentent d’abord le derrière,

Avant de se serrer la main.

 

Comment vas-tu ? Sens donc mon cul !

Tout va très bien, Sens donc le mien !

Et les enfants ? De vrais trésors,

Et ton mari ? Renifle encore…

 

Connaissez-vous la charmante manière...

Contre-manifestation pour défendre la chasse sous terre, mais pas que…

« Pour contrer les associations écolos qui fêteront le mercredi 15 mai, la « Journée Mondiale des blaireaux », la FDC de la Haute-Vienne a décidé d’organiser une contre-manifestation en soutien à la vénerie sous terre, qui voit les arrêtés départementaux autorisant la chasse en période complémentaire (à partir du 15 mai) cassés les uns après les autres. Mais, alerte Jean Masson, le président des veneurs sous terre : « Le contentieux période complémentaire pose la question de la chasse des jeunes des espèces gibier. Il remet aussi en cause la distinction chasse/destruction… ». En Haute-Vienne, précise le président de la FDC, Christian Lafarge : « Nos veneurs haut-viennois n’auront pas l’autorisation de déterrer à partir du 15 mai. La plupart des FDC, dont la nôtre, contribuent actuellement à élaborer des dossiers scientifiques pour aider les DDT et les Préfets à prendre des arrêtés d’ouverture complémentaire… Le blaireau est très présent dans notre département… Ceux qui le défendent sont en fait des incompétents qui jouent sur la sensiblerie et ne connaissent absolument rien sur cet animal… Le blaireau ne consomme pas que des lombrics, comme l'avancent les pseudos scientifiques des associations animalistes, c’est aussi un opportuniste qui mange tout ce qui lui tombe sous le museau : petits oiseaux nichant au sol (alouettes, faisans, perdreaux, cailles, oiseaux d'eau) et autres petits mammifères (levrauts, lapereaux, faons, agneaux). Récemment, même un veau nouveau-né a été attaqué à la tête et tué par des blaireaux dans notre département. Des brebis, couchées sur le dos et ne pouvant se relever ont été attaquées au niveau du pis par des blaireaux, et en sont mortes. Les dégâts sur les maïs sont spectaculaires et de plus en plus nombreux, sans omettre la tuberculose bovine dont l'espèce blaireau est un réservoir… Compte tenu de ces considérations, et pour tous ceux qui veulent encore défendre la chasse, la FDC de la Haute-Vienne invite ses adhérents et tous les autres sympathisants des autres départements, à apporter leur soutien à la vènerie sous terre, via une grande manifestation populaire qui se déroulera à Limoges, le mercredi 15 mai, pour marquer les esprits et rassurer les consciences… ».

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Haute-Marne : samedi et dimanche prochains : « Nature et Chasse en fête »

Cela se passera le samedi 18 et dimanche 19 mai, dans le magnifique cadre du château du Grand Jardin, à Joinville, ancien rendez-vous de chasse des ducs de Guise, à l’occasion de l’exposition annuelle des trophées, organisée par la FDC 52. Au programme de ces deux journées consacrées à la nature et à la chasse, outre l’exposition des trophées de cerfs récoltés au cours de la précédente saison de chasse, il y aura :

- exposition de photos et peintures (qui pourra être enrichie d’une visite guidée du château et de son patrimoine),

- le marché de terroir, avec la présence de 70 exposants et artisans locaux (produits de bouche, vannerie, décoration, gravure sur verre et sur bois, armurerie et accessoires de chasse, élevage avicole…)

- la présence, entre la Marne, le Rognon et la Blaise de la Fédération Départementale de Pêche qui, comme l’an passé, mettra en place une animation spécifique dans un stand « au bord de l’eau »,

- l’Association des archers,

- l’Association française pour l’avenir de la chasse aux chiens courants (AFACCC),

- des stands « buvette et restauration » avec « food truck de gibier » pour faire découvrir la venaison.

- un Rallye Nature sera organisé pour les enfants le samedi après-midi, encadré par des animateurs de la FDC,

- et durant les deux jours une animation grand public « chasse au trésor » dans le parc du grand jardin sur un thème… à découvrir.

- un collectif d’artistes musicaux, « les Comètes », animera le samedi la manifestation avec déambulation musicale et concert guinguette de 17 à 19h,

- et le dimanche, les sonneurs de trompe qui animeront les allées du parc.

Accès gratuit pour tous, ouverture le samedi de 10 à 20h, et le dimanche, de 10 à 18h. Possibilité de restauration sur place.