- Hautes-Alpes : le 23 novembre 2023, le maire de Châteauroux-les-Alpes et son fils, avaient été placés sous contrôle judiciaire dans le cadre d'une enquête pour braconnage portant sur plusieurs années. Ils avaient été dénoncés par des lettres anonymes et des rumeurs qui avaient déclenché, dès 2020, une surveillance de l'OFB. L’enquête avait permis d'observer début septembre 2023, neuf jours avant l'ouverture officielle de la chasse, le fils du maire « sortir une arme de son sac à dos avant de tirer… » selon le témoignage d'un inspecteur de l'environnement à l'audience qui s’est tenue jeudi dernier. Le tribunal correctionnel de Gap a mis son jugement en délibéré au 6 juin.
- Bouches du Rhône : dans l’après-midi du mardi 2 avril, le patron de l’armurerie « JLou » située avenue Roger Salengro à Aubagne, a vu un jeune homme pénétrer dans son établissement. « Il a fait mine de vouloir acheter un aérosol de défense. Mais quand je lui ai demandé sa pièce d’identité, il a sorti un pistolet automatique » raconte l’armurier qui s’est alors entendu intimer : « Bouge pas, ou je te flingue ». S’en est suivi un corps à corps, mais un complice qui était resté à l’extérieur a surgi dans le magasin et a asséné plusieurs coups de crosse au propriétaire des lieux, ainsi que des coups avec un tube en alu. Dix-sept points de suture plus tard, l’armurier a repris ses activités le lendemain matin… « avec des ecchymoses et encore un peu choqué… » a-t-il a reconnu.
- Hérault : dans un communiqué, un élu montpellierain du Parti animaliste, a réagi à la demande du préfet d'intensifier la chasse aux lapins de garenne et tire à boulets rouges sur le maire de Baillargues pour sa campagne publicitaire dénonçant les méfaits des lagomorphes. Le sujet est récurrent, et la mesure prise par la préfecture en début d’année autorise le piégeage toute l’année et la « destruction par tir » pendant une grande partie de l’année des lapins de garenne. Mais l’élu du parti animaliste, Eddine Ariztegui, vise surtout Jean-Luc Meissonnier, maire de Baillargues, qui a fait réaliser et apposer des affiches pour montrer l’ampleur des problèmes causés par les lapins et déclare : « Le Parti animaliste ne pense pas que cela fasse rire les Baillarguois que leurs impôts locaux soient utilisés pour les blagues du maire. Le Parti animaliste propose également une recette aux Baillarguois et Baillarguoises pour réguler leur édile : monter une liste concurrente aux prochaines élections municipales, ce qui n’était pas le cas lors des précédentes ». Avec ou sans fondement, le cou du lapin est toujours derrière la tête !
- Lot et Garonne : la FDC demande le retour des chevrotines ! Comment peut-on souhaiter le retour de ces plombs qui ne tuent pas, car c’est bien pour ça que les responsables cynégétiques, dans les années 1980, avaient demandé l’interdiction de cette munition non létale. Elles ont laissé sur le terrain des milliers et des milliers d’animaux blessés, qui crevaient de leurs blessures après des jours d’agonie, dans les souffrances que l’on peut imaginer. Croire que l’efficacité des chasseurs sera plus grande avec ces cancers de plomb est encore une erreur magistrale, qui renvoie l’éthique aux oubliettes à l’heure où l’on ne parle plus que de « bien-être animal ». Mais où sont donc les associations dont l’un des buts était de promouvoir une chasse propre, qui tue sans souffrance inutile, telle l’ANCGG, étrangement silencieuse depuis bien trop longtemps ?
- Oise : pas de « Fête des Cochons » à Crépy en Valois, et pas de « Fête de la Chasse et de la Ruralité » à Compiègne cette année. Les forces de l’ordre étant mobilisées pour les Jeux olympiques et paralympiques, ces deux manifestations (et peut-être d’autres à venir) ont été annulées, et reportées à l’année suivante. Ni grognement, ni couinement n’amuseront les visiteurs dans le parc Sainte-Agathe de Crépy-en-Valois. « C’est une décision que nous avons prise en concertation avec la mairie » a précisé Michel Fessart, le président de l’association « Les Cochons de Crépy », qui organise cette fête chaque année depuis 1996. Espérons donc que les bruits qui viendront de la capitale seront aussi sympathiques et empreints de cette bonne humeur que l’on retrouvera à Crépy en août 2025.
- Seine et Marne : une battue s’est déroulée jeudi dernier au matin, dans le parc public de 150 hectares situé en bord de Marne, complètement bouclé par la police municipale. Un arrêté préfectoral autorisait la destruction des oies bernaches, considérées « espèce invasive » et vecteurs de risques sanitaires, en trop grand nombre dans ces lieux. Bien évidemment, des écolos ont dénoncé la mesure prise n’hésitant pas à déclarer, comme s’ils l’avaient vécue, la guerre de 1914. L’intervention, encadrée par le lieutenant de louveterie du secteur, assisté de trois chasseurs a permis l’élimination d’une cinquantaine de bernaches. Pour la mairie de Meaux : « L’abattage de ces oiseaux était une nécessité absolue… La ville est confrontée à une recrudescence alarmante de la population de ces oies bernaches et leurs déjections modifient la composition des sols et uniformisent les plantes qui y poussent ensuite. Les excréments, de plus, peuvent engendrer des problèmes sanitaires en favorisant le pullulement de bactéries dans l’eau de la Marne, précisément là où les vacanciers se baignent chaque été à la plage de Meaux… ».