Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Journée mondiale de l’eau

A l’occasion de cette journée qui a été célébrée partout dans le monde vendredi dernier, le réseau des sites « Ramsar » français s’est agrandi, au titre de la Convention internationale sur les zones humides. Le site des Marais et Tourbières des montagnes du Bugey (Ain) est labellisé et celui du Lac du Bourget-Marais de Chautagne au Marais de Lavours (Ain, Savoie) est étendu. Le nouveau site, d’une superficie totale de 1 050 hectares, s’étend sur les montagnes du Bugey, au sein des plis du massif jurassien. Les conditions géologiques ont favorisé la présence d’un réseau de zones humides, lacs et tourbières encore assez bien préservé et d’une grande richesse écologique, dont deux caractéristiques majeures : une altitude supérieure à 750 mètres et la présence de systèmes tourbeux et marécageux. Il est également riche de flore, (Liparis de Loesel, iris de Sibérie, œillet superbe, gentiane pneumonanthe…) et de faune (bécassine des marais, azuré de la Sanguisorbe, azuré des paluds, écrevisse à pattes blanches…). Quant au site « Lac du Bourget – Marais de Chautagne et de Lavours », labellisé en 2003, il gagne près de 1 500 ha qui englobent le marais de Lavours (l’un des derniers grands marais continentaux d’Europe occidentale), les îles de la Malourdie et de nouveaux secteurs du marais de Chautagne. Avec le Lac du Bourget, plus grand lac d’origine naturelle de France, et les deux marais de Chautagne et de Lavours, ce nouveau site présente une forte cohérence écologique et fonctionnelle, mais aussi historique, du fait de l’interconnexion de l’ensemble par la nappe phréatique du Rhône.

CIC : un nouveau chef de délégation pour le Kazakhstan

Biologiste de la faune, Aibat Muzbaz a rejoint le CIC à la tête de la toute nouvelle délégation du Kazakhstan, reflétant le réseau et la présence croissants du CIC en Asie centrale. Ce scientifique a consacré les sept dernières années aux efforts de conservation de la faune au Kazakhstan tout en plaidant activement en faveur de pratiques d'utilisation durable. « Je crois fermement qu’une conservation réussie de la faune implique plus, que la simple protection des espèces. Cela nécessite d’éduquer les individus et les organismes gouvernementaux sur l’utilisation durable des ressources… » déclarait-il lors de sa prise de fonction. Puis, parlant de ses projets pour la délégation, Aibat Muzbaz a souligné son objectif principal d'amplifier la culture de la chasse et les voix des chasseurs, tout en favorisant l'appréciation des pratiques d'utilisation durable. Il a également souligné la nécessité de parvenir à l’harmonie entre les humains et la faune sauvage comme une question d’importance vitale. « Afin d'atteindre ces objectifs, la délégation connaîtra une expansion et des renforcements actifs, avec l'ambition de recruter des scientifiques et des experts en politiques publiques, ainsi que des chasseurs, en tant que membres du CIC. Le Kazakhstan possède un large éventail d'espèces sauvages et, avec la mise en œuvre de stratégies appropriées, nous avons le potentiel de servir de modèle à de nombreux pays en développement » devait-il ajouter.

« Alliance rurale » : c’est la débandade !

Les prochaines élections européennes tournent au cauchemar pour la liste « Alliance rurale », et le plaquage de l’ex-rugbyman du Stade Toulousain, Louis Picamoles, qui vient lui aussi de quitter la barcasse qui prend l’eau de toutes parts, ne va rien arranger. Il avait rejoint le mouvement en décembre dernier déclarant à l’époque : « C’est une opportunité de découvrir un monde que je ne connais pas ». Apparemment, il apprend vite, comme Laurent Jaoul, Jean-Michel Ladet, Robert Margé, et Henri Itier, tous originaires d’Occitanie, qui ont pris une décision identique. Si certains invoquent des raisons personnelles et professionnelles, d’autres affirment clairement des motifs politiques, dénonçant notamment le processus de désignation de Jean Lassalle comme tête de liste. Willy Schraen en est donc réduit à regarder le bout de ses chaussures, responsable en grande partie de ce fiasco politique, crédité de 0,5% des voix le 9 juin prochain, selon un récent sondage Ipsos-Cevipof-Institut Montaigne-Fondation Jean-Jaurès. Mais qu’à cela ne tienne, Jean Lassalle en a vu d’autres, et en vieux bosco expérimenté, il va pouvoir faseyer à sa guise, heureux d’avoir trouvé une place de tête d'affiche, dans cette pièce de théâtre qui sera probablement le « navet » de l’année…

Les prochaines étapes pour la conservation et la gestion du loup en Europe

L'intergroupe « Biodiversité, chasse, campagne » du Parlement européen, en collaboration avec la Fédération européenne pour la chasse et la conservation (FACE) et l'Organisation européenne des propriétaires fonciers (ELO), a organisé, la semaine dernière, un événement en ligne qui a été suivi par plusieurs centaines de personnes, preuve que le loup est, partout en Europe, au centre des préoccupations. Un panel d'intervenants de haut niveau composé de membres du Parlement européen, de la Commission européenne, d'experts en conservation de la faune sauvage et de parties prenantes concernées ont partagé leurs points de vue sur les défis et les opportunités pour la conservation et la gestion du loup en Europe. Une grande partie des discussions a tourné autour de la proposition de la Commission européenne visant à modifier le statut international des loups dans le cadre de la Convention de Berne. Les mots forts des intervenants :

 

- Alberto Arroyo Schnell, responsable du programme et des politiques au Bureau européen de l'UICN, modérateur de l'événement : « Grâce aux efforts de conservation réussis, les populations de loups ont considérablement augmenté au cours des deux dernières décennies. Compte tenu du rôle important qu’ils jouent dans nos écosystèmes, nous devons réfléchir à la manière de coexister avec eux... ».

- Elsi Katainen (Finlande), députée européenne : « J'accueille chaleureusement la proposition de la Commission sur le changement de la Convention de Berne... En tant que décideurs politiques, nous nous souvenons toujours des connaissances scientifiques et des développements et améliorations récents. C'est aussi la question qui se pose aujourd'hui avec les populations de loups [..] et la situation est très différente de celle d'il y a 30 ans. Assurer une gestion strictement réglementée et durable […] serait un outil supplémentaire pour assurer l’inclusion et l’autonomisation des populations rurales tout en garantissant la conservation du loup »…

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Les faits divers de la semaine

- Ardèche : le procès de Manuel Merlhiot, soupçonné d'avoir tué sept chiens de chasse le 20 décembre dernier à Chanéac, devait se tenir mardi dernier 19 mars, au Tribunal judiciaire de Privas. Mais compte tenu de l’ampleur de l’affaire, il a été repoussé au 19 novembre 2024, au motif que ce procès risque de durer plus longtemps que prévu, vu le nombre de parties civiles, et les nouveaux éléments que la défense souhaite apporter.

 

- Bouches du Rhône : probablement lâchés volontairement à Marignane il y a une quinzaine d’années, des porcs se sont reproduits, et ensauvagés à moitié, sous les regards bienveillants des protecteurs des animaux qui les nourrissaient. Mais leur prolifération a poussé les plus curieux toujours un peu plus loin, y compris dans la ville, près d’une zone commerciale. Acculée, la mairie de Marignane avait organisé une vaste opération de castration pour tenter d’endiguer la prolifération de ces animaux. Un partenariat avait même été passé avec l’association « Krokmou », spécialisée dans la protection des animaux abandonnés et errants, pour tenter d’enfermer les bêtes dans des enclos, mais sans succès. Le problème était donc loin d’être réglé, puisque, selon la mairie de Marignane, en décembre dernier, pas moins de 600 cochons ont été dénombrés dans la ville. Craignant que ces divagations ne causent des accidents de la route, la municipalité avait finalement procédé à l’euthanasie de 350 cochons sauvages en décembre dernier. Le cœur sur la main, et la main en quête de dons de généreux donateurs, la Fondation Brigitte Bardot, fière de cet exploit, a pris en charge 125 de ces cochons, et a placé ces animaux « qui ne sont pas à jour du point de vue sanitaire, qui ne sont pas vaccinés, pas suivis, pas identifiés » dans une exploitation du nord du département… Légalement, on devrait pouvoir mieux faire ! D'après nos information, il y en aurait encore une centaine en divagation...

 

- Dordogne : leur précédente lettre envoyée à la FDC étant restée sans réponse, une trentaine de responsables de sociétés de chasse ont signé un nouveau courrier pour dénoncer les augmentations financières, notamment celles liées aux dégâts de grand gibier. Lancée fin février dans le Bergeracois et le Montponnais, la fronde des présidents de société de chasse ne s’est pas calmée, loin de là. Motif de la fronde : une hausse de 300 %, pour certains, de la contribution territoriale due au titre des dégâts du grand gibier.

- Gard : dimanche dernier, dans la matinée, les sapeurs-pompiers ont procédé à un sauvetage un peu particulier. Quatre sangliers étaient piégés dans le canal BRL, entre Bellegarde et Saint-Gilles. Mais l'équipe animalière, ce sauvetage accompli, a dû faire face à une vindicte passagère, puisque les bêtes noires, peu reconnaissantes des efforts déployés pour les sortir de l’eau, ont chargé leurs sauveteurs. Tout le monde est reparti de son côté sain et sauf, même les sangliers qui ont rapidement rejoint les couverts environnants.

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Les Français disent « oui » à la chasse

Dans la série des enquêtes consacrées à la chasse dans les pays européens, la dernière en date, menée par YouGov, a dévoilé des informations significatives sur la perception qu'a le public français de la chasse, y compris les pratiques qui consistent à conserver des parties d'animaux chassés légalement comme souvenirs, souvent appelées « trophées ». Cette enquête, commandée par la Fédération Nationale des Chasseurs, en coopération avec la FACE, cherchait à comprendre l'acceptation générale de la chasse dans les cadres légaux et réglementaires en France et à l'étranger. Dans ses principales conclusions, YouGov précise :

- Acceptation générale de la chasse : une majorité de la population française, avec 70% d’avis favorables, se déclare d'accord ou neutre, et soutient l'idée de la chasse, à condition qu'elle soit pratiquée légalement et dans le respect des lois et réglementations locales. Cela démontre un niveau considérable d’acceptation et de compréhension de la chasse en tant qu’activité réglementée dans le pays.

- Familiarité avec les pratiques de chasse : plus de la moitié des répondants (54%) ont déclaré être au moins assez familiers avec les pratiques et les lois de chasse en France, soulignant une conscience générale de la chasse en tant qu'élément du paysage culturel et juridique.

- Soutien à la chasse et à la conservation internationales : interrogés sur l'acceptabilité de ramener chez soi des parties d'animaux chassés légalement à l'étranger (peaux, bois, cornes, dents…), à condition que ces pratiques contribuent aux efforts de conservation et respectent les réglementations internationales, 58% des personnes interrogées étaient d'accord ou neutre. Cela reflète une compréhension et une acceptation nuancées du rôle de la chasse dans les efforts de conservation et de ce que l’on appelle souvent la chasse aux « trophées »…

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Les agriculteurs ont boudé l’Elysée, mais se sont rendus à Matignon…

Au Salon de l’Agriculture, Emmanuel Macron avait donné rendez-vous aux agriculteurs « dans trois semaines ». Ce délai écoulé, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a donc fait savoir que la réunion prévue le mardi 19 mars à l’Élysée avait été reportée par l’exécutif car «  les conditions pour sortir de la crise agricole n’étaient pas réunies ». Emmanuel Macron renonçait à recevoir les représentants syndicaux avant que la crise ne soit réglée. « Les choses ont pris plus de temps » justifiait, le dimanche 17 mars, une source ministérielle, précisant que cette réunion à l'Elysée avait surtout pour but de « bâtir la stratégie nationale et européenne avec également les inter-professions et les filières ». Cela n’a pas empêché Arnaud Rousseau de rencontrer le Premier ministre, Gabriel Attal, pour lui présenter ses priorités afin de sortir de la crise agricole. Cinq « blocs » ont été abordés :

- l’élevage, avec une mise en route jugée poussive du plan élevage annoncé,

- les moyens de production, notamment le stockage de l’eau et l’usage des pesticides,

- la compétitivité », avec des mesures fiscales réclamées pour les éleveurs,

- les mesures de trésorerie : prêts bonifiés et accompagnement pour les entreprises nécessitant une restructuration,

- la dignité du métier, avec une clarification attendue sur les retraites agricoles.

Le terrain ne peut plus attendre a redit le patron de la FNSEA. Quant au ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, il ira clôturer, le 28 mars prochain, le congrès du premier syndicat agricole français, signe évident que les négociations sont sur la bonne voie. 

Du côté de l'OFB, qui avait été la cible de nombreuses protestations, la FNSEA avait demandé son désarmement au gouvernement, lors des contrôles opérés dans les exploitations. C'est par un refus catégorique qu'a répondu Olivier Thibaut, directeur de l'OFB, qui a précisé : « Pour nous, c'est une ligne rouge. La police de l'environnement, c'est une police qui doit avoir les moyens de faire respecter ses missions. Nos agents sont régulièrement en situation de vrai risque », rappelant les 85 agents tués dans l'exercice de leurs fonctions.

Un rarissime éléphant rose photographié en Afrique du Sud

Un éléphanteau, de couleur rose, a été observé et filmé dans le parc national Kruger, en Afrique du Sud. D’après un article de la revue « Live Science », ce jeune mâle, âgé d’environ un an, doit sa couleur de peau, ainsi que ses poils blancs, à un cas d’albinisme héréditaire et rarissime. L’albinisme est une maladie génétique interrompant la production de la mélanine, molécule responsable de la pigmentation des yeux, des cheveux et de la peau. Comme l’a rappelé Théo Potgieter, l’organisateur de safari qui a capturé l’image de l’animal, l’albinisme « ne se produit qu’une fois sur 10 000 naissances » chez les mammifères sauvages. L’éléphanteau rose avait été repéré à plusieurs reprises depuis la fin de l’année 2023. Au sein de son troupeau, le jeune mâle semble encore parfaitement accepté par ses congénères, avec lesquels il joue et grandit. « Lors des deux observations récentes, le reste du troupeau semblait très protecteur et patient face à la présence de ce jeune individu », a indiqué l’organisateur de safari. Ce n’est malheureusement pas le cas de tous les animaux atteints d’albinisme, qui sont souvent rejetés par leurs congénères pour l’attention qu’ils attirent sur le groupe. Abandonnés, ils vivent alors une vie de solitaire, en proie à tous les dangers.

La chasse en France

Ce sont les dernières données concernant la chasse en France, communiquées par le ministère de la Transition écologique au début de ce mois de mars 2024. On peut y lire : « La France compte près d’un million de pratiquants de la chasse et le poids économique de ce secteur est estimé à 2,2 milliards d’euros. Au-delà des chiffres, le monde de la chasse est un monde passionnel et multiple, souvent difficile à appréhender. Il existe de nombreuses pratiques de chasse qui ont chacune leur tradition, leur implantation locale, leurs particularités techniques à prendre en compte dans la réglementation. Les espèces chassables, en France, sont au nombre de 89, réparties entre gibier sédentaire, gibier d’eau et oiseaux de passage. C’est l’arrêté du 26 juin 1987 qui fixe la liste des espèces chassables. Un arrêté du 2 septembre 2016 vise à inscrire dans un arrêté distinct les espèces exotiques envahissantes qui peuvent être piégées ou détruites à tir. Il existe actuellement un moratoire sur la chasse de la barge à queue noire, du courlis cendré, de la tourterelle des bois et du grand tétras compte-tenu de leur état de conservation…

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Demain, journée internationale des forêts

Organisée pour la première fois en 2011, l’Organisation des Nations unies a souhaité pérenniser cette journée qui met les forêts à l’honneur. Le 21 mars, jour du printemps, a donc été proclamé « Journée internationale des forêts », et partout dans le monde, sont organisés des événements pour les protéger, les valoriser et les célébrer. En France, ce sera l'occasion de sensibiliser à la multifonctionnalité de ces massifs qui rendent de nombreux services, tant pour l’environnement, l’économie ou la société, ce qui en fait une ressource essentielle pour le développement durable. Jusqu'au 24 mars 2024, des centaines d’activités auront lieu partout dans le pays métropolitain et ultramarin, pour emmener le grand public à la découverte, ou redécouverte, des arbres, pour des moments conviviaux et éducatifs. Collectivités, associations, établissements publics, professionnels de la filière forêt-bois, propriétaires forestiers ou particuliers participent à cette journée internationale, en organisant des activités ludiques.

 

Pour voir les manifestations qui seront organisées près de chez vous, c'est ICI

Voyageurs sans bagage…

D’après les observations des bagues et autres marques alaires posées pour étudier le comportement de la perdrix, on a pu constater que ce gibier sédentaire, en deux ou trois ans, pouvait, au plus, se décantonner d’une vingtaine de kilomètres. En revanche, une étude des reprises de bagues d'oiseaux migrateurs posées en Grande-Bretagne, fait apparaître une dispersion de certaines espèces en Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et même… en Australie. Le gibier d'eau migrateur qui nous concerne, prépare activement son retour à l'ouest du Ienisseï, ligne de partage de la nidification Orient/Asie. Mais il peut y avoir des dérapages, tel celui constaté de ce milouin mâle, bagué le 22 décembre 1967 dans la réserve ornithologique indienne de Kadadéo Ghana, à Barathpur, en Rajahstan. Il fut tué le 23 juillet 1969, en baie de Somme. L'hypothèse la plus vraisemblable, pour cet étonnant périple, tient probablement dans la rencontre, en Asie moyenne, d'une séduisante « milouine » occidentale. Au moment de la migration de retour, le mâle a probablement suivi sa belle par-dessus le « rideau de fer », quand celle-ci regagna l’ouest. Autrement dit, il peut y avoir interpénétration ou échange dans les sous-populations définies par leur stratégie territoriale habituelle. Le baguage à la patte, extrêmement intéressant, fournit donc de précieux renseignements et des enseignements sur le comportement des migrateurs, surtout quand il est apposé sur des poussins au nid. On sait alors exactement d'où ils viennent, où ils passent, où ils hivernent et l’âge qu'ils peuvent atteindre. Jusqu'à la fin mars, les vols vont se succéder, aidés par les vents venus du sud qui pousseront les oiseaux vers leurs lieux de nidification. Dans tous les cas, si vous récoltez un oiseau bagué, faite suivre la marque, précieuse de renseignements, à votre FDC.

Nouvelle détection du virus de la vallée du Seneca

Ce Picornaviridae, qui est à l’origine d’une maladie vésiculaire chez les porcs domestiques et les sangliers, a été détecté en Angleterre, dans plusieurs élevages. Le diagnostic a été confirmé par RT-PCR, à partir d’échantillons de vésicule. Les symptômes observés étaient des boiteries associées à des lésions vésiculaires, qui disparaissent rapidement, principalement chez les truies post-gestation. La présence du virus de façon asymptomatique a aussi été observée chez les jeunes sangliers, marcassins et bêtes rousses. Contrairement à la situation aux Etats-Unis, il n’y a pas eu de mortalité épidémique de nouveau-nés. La contamination peut survenir par contact direct ou de façon indirecte. Le séquençage du virus britannique a permis de déterminer qu’il s’agit d’un clade distinct de celui du virus américain, bien que les deux possèdent une origine commune. Aucun cas de transmission à l’Homme n’est connu à ce jour. Le principal problème avec la circulation de ce virus, est la similarité clinique avec la fièvre aphteuse, la stomatite vésiculeuse et la maladie vésiculaire des porcs (toutes trois notifiables à l’OIE et réglementée).