" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

« Le sanglier, bête noire de nos campagnes ? »

Ce sera le thème de cette 4ème rencontre Homme-Nature, organisée par la Fondation François Sommer, en présentiel et en distanciel, mercredi prochain 22 novembre à 19 heures. Autour du sanglier, et pour percer encore quelques points méconnus sur cet animal qui divise et nous interroge quant à notre rapport à la nature, à la campagne comme en ville, ce sera l’occasion de voir comment les scientifiques peuvent aider les gestionnaires des territoires ruraux et des espaces naturels. Cette dernière « Rencontre Homme-Nature » de l’année 2023 s’annonce riche et passionnante, et sera sans aucun doute l’un des évènements cynégétiques de l’année. Le sanglier, symbole du sauvage, nécessaire aux écosystèmes et au cœur de pratiques de chasses assidues, est devenu un véritable « phénomène de société ». Des chercheurs se passionnent pour cet animal mythique au travers leurs programmes de recherches, allant de la dynamique des populations à l’écologie spatiale, en passant par des enquêtes sociologiques pour mieux comprendre comment il recompose les relations sociales dans les territoires ruraux. La table-ronde sera animée par Coralie Schaub, journaliste environnement à Libération, et autrice de « François Sarano, réconcilier les hommes avec la vie sauvage » (Actes sud).

Vous aurez donc l’occasion de poser vos questions et débattre avec les conférenciers :  

- Eric Baubet, chargé de recherche sur les ongulés sauvages et référent sanglier à l’OFB,

- Marlène Gamelon, biodémographe, chargée de recherche au CNRS et chercheuse associée à l’Université norvégienne de Trondheim, spécialiste du sanglier,

- Raphaël Mathevet, écologue, géographe, directeur de recherche au CNRS et auteur de « Sangliers, géographies d’un animal politique » (Actes sud),

- Franck Vital, ingénieur à la FDC de la Loire, responsable des études environnementales et des dégâts de gibiers.

Inscriptions :

- En présentiel : auditorium Jacqueline Sommer, 62 rue des Archives, 75003 Paris (entrée par le musée de la Chasse et de la Nature) à Paris. Présenter à l’entrée sa place en version imprimée ou sur son smartphone (reçue par mail depuis museechasseetnature@tickeasy.com). 

- En distanciel : webinaire inscription nécessaire pour recevoir le lien de connexion.

 

Pour s’inscrire : c’est ICI

La FACE… face aux loups

Dans une lettre ouverte adressée à Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, Torbjörn Larsson président de la FACE écrit ceci : « Je m'adresse à vous en qualité de président de la FACE, (Fédération européenne de chasse et de conservation), qui représente les intérêts de sept millions de chasseurs en Europe. Je souhaite féliciter la Commission européenne pour avoir lancé sa consultation en septembre, afin de rassembler des données actualisées sur les populations de loups. Il s'agit d'une étape importante en adéquation avec les demandes exprimées par le Parlement européen. Le nombre élevé de réponses reçues témoigne de l'impact du loup sur les communautés rurales. Nous supposons que la majorité des personnes qui se sont mobilisées l'ont fait parce qu'elles avaient le sentiment que leurs voix n'étaient pas entendues, probablement pour plus de 90% des réponses. Nous vous invitons instamment à passer rapidement à l'étape suivante, afin de mettre en place des solutions pratiques visant à établir des cadres de gestion appropriés pour garantir la coexistence. Des systèmes de gestion couronnés de réussite continuent de dévier de l'interprétation de « stricte protection » dans le cadre de la Directive Habitats. Nous espérons que des solutions pratiques seront identifiées et que certaines d'entre elles seront déjà mises en place bien avant les élections européennes. Selon nous, l'UE a besoin d'un « vaste paquet Carnivores » pour :

- amender les Annexes de la Directive Habitats,

- clarifier la flexibilité du document d'orientation de l'UE sur la stricte protection de sorte à ce que ce même document reflète vos déclarations récentes, en particulier au travers du communiqué de presse sur « Les loups en Europe » du 4 septembre 2023, et qu'il leur donne un sens véritable,

- la mise en oeuvre d'une nouvelle approche pour évaluer le statut de conservation du loup en adéquation avec l'écologie transfrontalière.

Nous restons à votre disposition si vous souhaitez des informations complémentaires… ».

Ne rêvons pas, la machinerie administrative européenne est bien trop lourde pour arriver à faire prendre des décisions avant les prochaines élections. D’ailleurs le Parlement est déjà quasiment à l’arrêt. Tant pis pour les éleveurs et les chasseurs qui vont encore devoir supporter un certain temps les méfaits de cette calamité de loup, imposée par des écolos bobos qui n’en ont vu que sur leurs écrans de télé, ou à travers les grillages des parcs animaliers…

Déterrage des blaireaux : le Comité de Berne rejette la plainte des associations

En mai dernier, dix associations de protection de la nature déposaient une plainte qui demandait la fin de la période complémentaire de la chasse des blaireaux qui peut être autorisée à partir du 15 mai, par arrêté préfectoral. Les détracteurs estimaient que la France ne respecte pas les conditions posées par la Convention de Berne, pour déroger à l'obligation de prendre les mesures appropriées pour protéger cette espèce figurant dans son annexe III. Ces conditions consistent en l'absence de menace sur la survie de l'espèce, la sélectivité et l'absence de solution alternative satisfaisante. Le 28 juillet dernier, après que le Sénat et l’Assemblée nationale aient confirmé que la vénerie sous terre était une chasse « utile », le Conseil d'État français avait rejeté un recours de trois des associations plaignantes (Aspas, Aves, One Voice) plaignantes, visant à faire interdire la vénerie sous terre des blaireaux. S’appuyant sur ces décisions, le Comité de la Convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, a rejeté la plainte déposée en mai 2023 par les dix associations de protection de la nature qui ont déclaré, dans un communiqué commun : « Puisque le Comité de Berne se refuse de condamner en quelque façon les agissements de la France… nous nous retournons aujourd'hui vers le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, afin d'obtenir de sa part un acte politique fort à hauteur de la jurisprudence positive accumulée ces dernières années en faveur des blaireaux… ». Fermez le ban !

L’UICN a fêté ses 75 ans à Fontainebleau

Durant trois jours, du 13 au 15 novembre, Fontainebleau a été la capitale mondiale de la conservation de la nature, pour fêter les 75 ans de l’UICN (Union Internationale pour la conservation de la nature). L’UICN a donc fait un retour aux sources, 75 ans après sa création, le 5 octobre 1948, ici même à Fontainebleau, sous le nom de « Union internationale pour la protection de la Nature ». Rebaptisée UICN, elle regroupe aujourd’hui 1 400 organisations et 15 000 experts de 160 pays. Plusieurs tables rondes étaient organisées en présence de l’Émirienne Razan Al Mubarak, présidente de l’UICN, mais aussi de plusieurs ministres (les secrétaires d’État Sarah El Haïri et Chrysoula Zacharopoulou, ainsi que Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique). « C’est une fierté d’accueillir un événement mondial… » déclarait Julien Gondard, le maire de Fontainebleau, à l’ouverture du congrès. L’UICN est à l’origine de la convention sur la diversité biologique, qui est devenu depuis l’accord de Kumming-Montreal, et contribue, aux côtés de l’IPBES, à établir les connaissances sur l’état de la biodiversité. Elle définit, au niveau international, la liste rouge des espèces menacées et la liste verte des espaces protégées. La France décline ces listes au niveau national et construit sur cette base, la politique relative à la protection des espèces menacées. C’est la secrétaire d’Etat Sarah El Haïri qui a ouvert les débats en rappelant le rôle essentiel qu’a eu l’organisation dans le droit international, et Christophe Béchu concluait en dévoilant la plaque commémorative de l’évènement.

12ème édition du Salon International des Artistes Animaliers contemporains

« Animal Art 2023 » se tiendra du vendredi 17 au dimanche 19 novembre à l’Hippodrome d’Auteuil (Paris 16). Organisé alternativement à Bruxelles et Paris, ce salon est devenu la plus grande exposition-vente en Europe, entièrement consacrée à l’art animalier contemporain, avec une dominante faune européenne et faune sauvage (Afrique et autres continents), chasse, chiens, chevaux… Avec le soutien de « France Galop », propriétaire de l’Hippodrome et de nombreux partenaires institutionnels. Durant ces trois journées ouvertes au public, au premier étage de la tribune de l’Hippodrome d’Auteuil (invitation gratuite mais inscription obligatoire), plus de 50 artistes professionnels français et étrangers, sélectionnés par le Comité du salon, seront présents, l’occasion pour les amateurs et collectionneurs d’art animalier de découvrir, ou retrouver, des artistes confirmés et des artistes émergents. Plus d’un millier de gravures, peintures, dessins, sculptures, photographies, objets d’art et de décoration seront exposés et vendus directement par leurs auteurs, sans commission ni intermédiaire. Le président du jury 2023 du salon sera le général Pierre de Villiers, qui présidera la cérémonie de remise des médailles et des prix aux lauréats.

Colombie : "cocaïne hippos", l'héritage de Pablo Escobar

Depuis le début de cette année, En Colombie, les hippopotames de Pablo Escobar donnent bien des soucis aux autorités. À la fin des années 1980, le baron de la drogue avait fait importer illégalement d’Afrique quatre de ces animaux, pour son zoo privé. Mais, après la mort du trafiquant, en 1993, ils ont été lâchés dans la nature, où ils se sont reproduits… au point d'être devenus trop encombrants. L’an dernier, après avoir tenté sans succès un programme de stérilisation, le gouvernement avait déclaré les hippopotames « espèce invasive », ouvrant la porte à la chasse d’une partie des 130 sujets recensés. Un plan de sauvegarde, présenté par le défenseur mexicain de l'environnement Ernesto Zazueta, envisageait le transfert de 70 d'entre-eux. Mais trop difficile à capturer et à transporter, le projet a échoué. Le dernier comptage, faisant état de 169 hippopotames présents dans le fleuve, inquiète le ministère colombien de l’Environnement et du Développement durable qui, dans un communiqué, écrit : « Si on ne prend pas rapidement des mesures fortes, ils pourraient être plus de mille d’ici dix ans… ». L’abattage de ces animaux est donc au cœur des débats, entre scientifiques et défenseurs de la cause animale. Quant aux habitants, pris entre la crainte des hippopotames et le capital sympathie qu'ils dégagent, ils attendent, tout en les redoutant, les décisions…

Prélèvements des ongulés sauvages : bilan officiel de la saison de chasse 2022/2023

L’OFB vient de publier le bilan des prélèvements des ongulés sauvages, effectués lors de la précédente saison de chasse 2022/2023. En préambule, l’Office écrit : « Cette année, les prélèvements des ongulés suivent des tendances variables selon les espèces. Les prélèvements du cerf élaphe, du chevreuil et du chamois continuent d’augmenter et atteignent une nouvelle fois des chiffres jamais enregistrés. Ceux du sanglier sont en baisse et passent sous la barre des 800 000 animaux tués. Ceux du daim et du cerf sika sont en très forte diminution, alors que ceux du mouflon et de l’isard, bien que fluctuants, semblent se stabiliser depuis une décennie… Rappelons que ces chiffres sont issus des données transmises par les interlocuteurs techniques des fédérations départementales des chasseurs. Dans certains départements, ils doivent parfois réaliser des extrapolations à partir de leur connaissance du terrain et des différents éléments administratifs et techniques de leur territoire ».

Dans le détail, on peut noter pour les différentes espèces :

- cerf élaphe : une forte augmentation des réalisations (+ 8,4 %) par rapport à la saison précédente. Les prélèvements dépassent, pour la première fois, les 80 000 animaux prélevés.

- sanglier : avec une baisse de 6,3 % par rapport à la saison précédente, les prélèvements nationaux passent sous la barre des 800 000 animaux tués.

- mouflon : pour la deuxième année consécutive les prélèvements sont en augmentation (+ 9,5 %) et le taux de réalisation passe de 68,2 à 74,5 %.

- daim : pour la saison 2022/2023, l’espèce a été prélevée dans 41 départements, et après quatre années d’augmentation, les prélèvements sont en forte diminution (- 19,4 %).

chevreuil : pour la deuxième année consécutive, les prélèvements sont en légère augmentation (+ 1,4 %) et atteignent pour la première fois, la barre des 600 000 animaux.

- chamois : avec une hausse de 4,6 %, les prélèvements de cette saison atteignent un nouveau record historique dépassant ceux de 2016 et 2017.

- isard : les prélèvements de cette année sont en hausse (+ 3,3 %) pour la deuxième année consécutive, mais globalement, depuis une dizaine d’années, on observe une stabilité du tableau de chasse pour cette espèce.

- cerf sika : cette année l’espèce est prélevée dans 6 départements. Les prélèvements diminuent très fortement (- 52,5 %) et passent sous la barre des 100 animaux tués.

 

Pour voir en détail le bilan 2022/2023, c’est ICI

Un virus hémorragique de type Ebola découvert pour la première fois chez des tiques

Un virus, responsable de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, a été détecté pour la première fois en France. Les porteurs avaient été collectés en 2022 et 2023 dans des établissements agricoles du sud du pays. Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), se transmet généralement par la morsure d'une tique Hyalomma infectée. Bien que des cas humains du virus aient été signalés dans les Balkans, en Espagne, en Russie et en Turquie, un seul mortel a été constaté au cours de l’été 2023, en Macédoine du Nord. En France, il n’y a pas encore eu d'infection humaine. L'homme peut être infecté par ce virus par contact avec des tiques infectées ou du sang animal provenant d'animaux d'élevage tels que les bovins, les ovins ou les caprins. Il peut également être transmis par contact interhumain avec du sang ou des fluides corporels infectés. L'apparition des symptômes est généralement soudaine et commence par de la fièvre, des vertiges, des douleurs musculaires, des yeux douloureux et une sensibilité à la lumière. Selon l'OMS, une personne peut également avoir des nausées, des vomissements, des diarrhées et des douleurs abdominales, le virus pouvant provoquer des « flambées de fièvre hémorragique virale sévère » comme Ebola, avec un taux de mortalité compris entre 5 et 40%.

Festival de la photo à Montier en Der

Sous le générique de « biodiversité », le festival 2023 fera la part belle aux forêts et peuples du Nouveau Monde. Cette 26ème édition sera parrainée par Olivier Larrey, photographe animalier, qui sera accompagné d’Yves Fagniart, peintre animalier, pour leur projet « Terre de Loups ». Au cœur de la grande forêt boréale, ils sont restés cachés 80 jours au total dans le même affût, à différentes saisons. Ainsi, au fil du temps, ils sont rentrés dans la vie d’une meute de loups établie à la frontière russo-finlandaise pour fixer, en photographies pour l’un, en aquarelles pour l’autre, des observations insolites qui ont émaillé cette aventure singulière sous ces hautes latitudes. Autres temps forts : la projection en avant-première, du film réalisé par Tanguy Dumortier et Olivier Larrey, l’exposition photographique de Pascal Maître, grand reporter et photojournaliste, qui proposera des clichés spectaculaires sur la gestion des problématiques environnementales et climatiques, ainsi qu’un projet photographique sur les monarques, une espèce de papillon d’Amérique du Nord. Le festival mettra à l’honneur des territoires riches en biodiversité, et un premier focus sera fait sur les « Forêts et peuples du Nouveau Monde » avec notamment la forêt amazonienne, avec la présence de trois photographes brésiliens (Renato Soarès, Joao Marcos Rosa et Luciano Candisani), 1 photographe indigène (Priscilla Tapajoara) et 2 artistes amazonien (Tiago Ishiyama et Maria Fernanda Paes de Barros), en partenariat avec Amazonie Immersive. Proposer des projets innovants est dans l’ADN du festival de Montier en Der, qui ouvrira ses portes du jeudi 16 au dimanche 19 novembre 2023.

 

Pour en savoir plus, c’est ICI

Etats-Unis : une femme piétinée à mort par un wapiti

Cela s’est passé le 26 octobre dernier dans les montagnes Hualapai, à environ 24 km au sud-est de Kingman, en Arizona. Selon le communiqué du Département de la chasse et de la pêche de l’Arizona, la victime a été attaquée et piétinée par l’animal, alors qu’elle tentait de le nourrir. C’est le mari de la femme qui l’a trouvée au sol, avec des blessures évoquant le piétinement d’un élan, un seau de maïs renversé à proximité. Un agent s’est rendu dans la communauté, a placé des panneaux d’avertissement sur les portes des résidences le long de la route conseillant aux gens de ne pas s’approcher ou de ne pas nourrir les wapitis. C’est le 5ème accident du genre en 5 ans, ont précisé les autorités. « L’alimentation est l’une des principales sources de conflits entre les humains et la faune sauvage. La faune nourrie s’habitue aux humains, avec les risques d’une réaction brutale, imprévisible et incontrôlable. Le public est invité à contribuer à maintenir la faune sauvage à l’état sauvage. La faune sauvage, qui est nourrie par les humains, ou qui tire sa source de nourriture d’articles tels que des déchets non sécurisés ou de la nourriture pour animaux de compagnie, perd sa peur naturelle et devient dépendante de sources de nourriture non naturelles. Nourrir met en danger la personne qui le nourrit, ses voisins et la faune elle-même. S’il vous plaît, ne nourrissez pas la faune » a déclaré l’AZGFD.

Chasse : des contrôles qui se passent pour le mieux…

N’en déplaisent à ceux qui peignent les chasseurs avec un gros nez rouge, une bouteille de blanc dans la poche et qui vont rire jaune en apprenant que, dimanche dernier, dans chaque région administrative, des contrôles d’armes et d’alcoolémie ont été organisés par l’OFB, avec l’appui des gendarmeries locales. Que ce soit en Lorraine, dans le Jura, en Aquitaine, en Bretagne, tous ces contrôles se sont bien passés, aucun d’entre eux n’ayant donné matière à moudre aux anti-chasse. En Meurthe et Moselle, dans le lunévillois, sur les communes de Laronxe et de Fraimbois, Stéphane Bisbocci, inspecteur de l'environnement à l'OFB confirmait : « On est là pour vérifier que tout est bien respecté, mais c'est rare que ça arrive… ». Selon la procédure, lors de chaque contrôle, les agents vérifient que les armes sont bien déchargées et neutralisées, constatent l’absence d’alcoolémie et de stupéfiants. « Bien que les chasseurs ne soient pas vraiment la cible sur les stups, c'est surtout pour l'alcoolémie » confirmait Mélina Claire, la chef d’escadron. Dans le Jura, même procédure pour l’opération « sécurité chasse » dont l’objectif, déclaraient les agents de l’OFB : « est de contrôler les chasseurs, mais c’est aussi faire de la prévention et dialoguer avec eux ». Menée sur le territoire des communes du deuxième plateau du Jura et du Haut-Jura, elle s’est déroulée dans le cadre de la Mission interservices de l’eau et de la nature dimanche dernier, pour laquelle 26 agents des différents services concernés (Gendarmerie, OFB, ONF, DDT), répartis en 7 équipes, ont vérifié le respect de la réglementation en vigueur, et fait œuvre de pédagogie… Là aussi, tout s’est correctement passé.

Belgique : sur le traditionnel marché au gibier à Bouillon

A Bouillon, ville d’où est parti, en 1097 la croisade emmenée par l’intrépide seigneur Godefroy, l’anniversaire de l’armistice de 1918 est très dignement fêté autour du monument aux morts où se rassemblent élus, enfants des écoles et autres habitants. Mais à deux pas de là, un autre évènement attire la foule des grands jours, le marché au gibier qui, dès 10 heures, ouvre ses portes. On y vient de Belgique bien évidemment, mais aussi de France, des Pays-Bas, du Luxembourg et même d’Allemagne pour y faire des achats de venaison, qui figurera, et c’est la tradition, en bonne place sur les menus des fêtes de fin d’année. A côté du gibier, on y trouve tous les produits d’accompagnements issus des productions locales, et des spécialités venues de France, comme les fromages, les vins et le Champagne. Le marché est aussi enrichi de tout ce que l’on peut imaginer, touchant de près ou de loin à la chasse : vêtements, accessoires, coutellerie, arts animaliers et des délices d’après-chasse, dont les cigares de Joseph Martin, dernier planteur et producteur de tabac de Semois, établi à Bohan (maisonmartin.be)

J-M.T.

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