- Ille et Vilaine : un homme de 77 ans a perdu la vie, suite à un malaise au volant, le dimanche 19 janvier, en fin de matinée, à Crevin. Revenant d’une battue aux sangliers organisée par l’association locale de chasseurs dont il était membre, son véhicule a subitement dévié vers le fossé. Un autre participant, qui circulait juste derrière lui, a été témoin de l'incident et a immédiatement alerté les secours. Le Samu est intervenu peu avant midi. Malgré leurs efforts pour le réanimer, l’homme n’a pas survécu.
- Indre et Loire : dans la nuit du 18 au 19 janvier, l'armurerie Chasse Nature Passion à Notre-Dame-d'Oé a été la cible d'un audacieux cambriolage. Les malfaiteurs ont utilisé un utilitaire volé pour forcer l'entrée, dérobant au passage 17 fusils de chasse évalués à environ 1 500 euros chacun, ainsi qu'une lunette thermique valant 3 000 euros. Selon les autorités, le préjudice total dépasse les 28 000 euros. Le vol a été momentanément interrompu par le système de sécurité, déclenchant l'alerte et libérant de la fumée dans les locaux à 4h40 du matin. Dans la confusion, les voleurs ont de nouveau utilisé l'utilitaire pour enfoncer le portail du parking commun avant de l'abandonner près d'une grande surface voisine. En plus des pertes matérielles substantielles, la gendarmerie estime que le coût final du vol pourrait augmenter, incluant les dommages à l'armurerie et les véhicules volés. Une enquête a été lancée et confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Tours.
- Loir et Cher : sur fond de litige avec le Schéma Départemental de Gestion cynégétique, Hubert-Louis Vuitton, président de la FDC, a exprimé son désaccord ferme avec la Confédération paysanne, affirmant qu'il n'y avait aucun réel dialogue. Il a révélé sa surprise face à l'action légale engagée par ce groupe, tout en refusant de commenter le fond du litige, laissant la justice faire son travail. Le président Vuitton a souligné que le SDGC avait été approuvé à l'unanimité, à l'exception de la Confédération paysanne, et a critiqué leur opposition constante, bien qu'il affirme ne pas être en guerre contre eux. En réponse à l'action en justice lancée par la Confédération paysanne contre le schéma cynégétique, le préfet Xavier Pelletier n'a pas souhaité commenter. Précédemment, il avait exprimé une volonté forte de réguler la population de sangliers pour réduire les dégâts agricoles, en collaborant avec la FDC et en envisageant des mesures comme le piégeage et les battues administratives.
- Loire-Atlantique : depuis novembre, deux sculptures monumentales d’ours en bronze, signées Michel Bassompierre, accueillent les voyageurs à l’aéroport de Nantes. Ces œuvres, issues de l’exposition « Élégance animale » à Vertou, visent à enrichir l’expérience des visiteurs, selon Vinci Airports. Toutefois, leur présence suscite une vive critique des écologistes locaux qui dénoncent un « greenwashing » et pointe du doigt le paradoxe entre l’aviation, facteur d’extinction de nombreuses espèces, et l’utilisation de symboles de biodiversité pour soigner l’image de l’exploitant. Pour Vinci Airports, l’initiative s’inscrit dans une démarche culturelle visant à faire de l’aéroport un lieu d’échange et de découverte artistique.
- Manche : deux jeunes chasseurs âgés d'une vingtaine d'années ont été retrouvés sans vie dans un gabion des Marais du Cotentin, près de Saint-Fromond, le mercredi 22 janvier au soir. Originaires du La Meauffe et du Hommet-d'Arthenay, au nord de Saint-Lô, ils avaient été signalés disparus par leurs proches vers 21 h. Les autorités, alertées, ont dépêché sur place les pompiers du SDIS 50 et les gendarmes, qui ont malheureusement confirmé leur décès. Le procureur de la République de Coutances a indiqué que les premières informations laissaient penser à un accident, potentiellement lié à une intoxication au monoxyde de carbone, une motopompe à moteur thermique ayant été retrouvée à proximité des corps. Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances exactes de ce tragique événement.
- Pyrénées Orientales : la découverte d'un cadavre décapité de vautour fauve a suscité l'indignation des défenseurs des animaux, et des associations de protection ont décidé de porter plainte contre cet acte, considéré comme une violation grave des lois de conservation. Le vautour fauve est une espèce strictement protégée en vertu de la loi du 10 juillet 1976 qui interdit formellement la capture, la destruction, la détention et le transport de ces oiseaux. Les défenseurs de la cause animale ont saisi le procureur de la République, cherchant ainsi à faire valoir les droits de cette espèce menacée et à obtenir justice.
- Haute-Savoie : c’est une première en France : la FDC innove en installant le premier distributeur automatique de viande de gibier en France. Situé sur le parking de son siège à Villy-le-Pelloux, cet équipement unique sera accessible 24 heures sur 24 pendant la période de chasse. Sur le même site, la FDC dispose déjà d’un atelier dédié à la préparation de venaison (viande de gibier), destinée à la vente aux particuliers et aux professionnels. Cette initiative illustre la volonté de valoriser la filière gibier tout en facilitant l’accès à ce type de produit.
- Seine-Maritime : alors qu'ils étaient dans la forêt de Roumare, dans le secteur de Montigny, près de Rouen, un chasseur a blessé l'un de ses camarades de chasse, le lundi 20 janvier, vers midi. En tirant sur un gibier, le projectile a touché un autre chasseur, le blessant à la jambe. Le blessé, dont le pronostic vital n'est pas engagé, a été transporté au CHU de Rouen, et une enquête a été ouverte par la gendarmerie afin de déterminer les circonstances de cet accident.
- Var : la FDC a réalisé une saison exceptionnelle de capture et de baguage de bécasses des bois pour l'année 2024/2025. Jean-Sébastien Dorier, responsable des opérations, a mené 14 sorties fructueuses à travers divers habitats, capturant 104 bécasses sur les 327 approchées. Les meilleurs résultats ont été enregistrés les 19 décembre 2024 (17 captures), 22 décembre (33 captures !) et 2 janvier 2025 (18 captures). Les oiseaux ont été équipés d'une bague métallique unique, facilitant leur suivi pour étudier leur migration, leur longévité et leurs zones d'habitat. Ces données sont intégrées à une base coordonnée par l'OFB, enrichissant ainsi les connaissances scientifiques sur les espèces sauvages.
- Haute-Vienne : un éleveur installé à Bersac-sur-Rivalier subit depuis octobre 2024 des attaques qui ont causé la mort d'une dizaine d'agneaux. Le mode opératoire des agressions, souvent tôt le matin, et la présence observée des grands corbeaux au-dessus de son troupeau renforcent ses suspicions, bien qu’il n’ait pas jamais vu les attaques. Malgré des chiens dressés pour protéger les brebis, ceux-ci se montrent inefficaces face à la persistance et au nombre des corbeaux. Le doute subsiste quant aux responsables de cette prédation... sous étroite surveillance en attendant l’identification certaine du ou des coupables...
- Vosges : depuis le début de l'année, les attaques de loup ont causé des pertes considérables. Dans le département, une soixantaine d'animaux ont été tués dans des élevages. En 2024, on avait recensé 102 animaux tués lors de 37 attaques. Face à cette situation préoccupante, la préfète des Vosges a annoncé qu’un arrêté préfectoral autorisant un tir de défense simple serait pris. Ce tir vise un loup au comportement qualifié d'« atypique », à l'origine de ces attaques répétées. Cette mesure, prise en réponse aux plaintes des éleveurs, marque une étape importante dans la gestion du prédateur en concurrence avec les activités humaines.
- Yonne : un groupe de vegans a revendiqué la destruction de vingt miradors de chasse dans l'Yonne, une action qu'ils présentent comme une mesure pour protéger la faune locale. Cette opération nocturne, survenue début janvier, a été diffusée sur les réseaux sociaux par le collectif « Unoffensive Animal », connu pour ses positions radicales contre la chasse. La FDC de l'Yonne a signalé une trentaine d’incidents similaires depuis le début de l'année, principalement autour d'Auxerre. ces illuminés feraient bien de manger un peu de viande de gibier. Elle est riche en protéines et c'est excellent contre la connerie !
A l’étranger
- Azerbaïdjan : en 1954, le zoologiste soviétique Nikolai Vereshchagin entreprit de restaurer l’écosystème du Caucase en réintroduisant certaines espèces animales disparues. Ce projet ambitieux visait à enrichir la biodiversité tout en développant des ressources pour la chasse et l’industrie de la fourrure. Parmi ces initiatives, l’introduction du ragondin, un rongeur originaire d’Amérique du Sud, fut marquante. Ce dernier s’acclimata rapidement dans les zones humides d’Azerbaïdjan, dépassant toutes les attentes. Cependant, sa prolifération incontrôlée transforma l'expérience en un désastre écologique. Devenu une espèce invasive, le ragondin perturba les écosystèmes locaux, détruisant la végétation aquatique et menaçant d’autres espèces. Cette introduction mal maîtrisée illustre les dangers des projets de réintroduction sans étude approfondie des impacts à long terme. Aujourd’hui encore, les ragondins représentent une menace pour les écosystèmes humides d’Azerbaïdjan, rappelant l'importance cruciale de la prudence dans la gestion écologique. Une ambition mal calibrée peut avoir des répercussions désastreuses sur l’environnement.
- Suisse : dans les Alpes vaudoises, Daisy, une petite chienne de 7 kg, a été brièvement emportée par un aigle royal, avant d’être « desserrée ». L’incident s’est produit près de La Comballaz, où un jeune aigle probablement en quête de nourriture, a tenté de faire, avec la chienne, un bon repas. Daisy s’en est sortie avec des blessures légères, soignées aux urgences vétérinaires. Ce type d’attaque reste extrêmement rare, bien que les aigles puissent cibler des animaux de plus forte corpulence encore. Les aigles royaux restent une espèce protégée et un élément clé de l’écosystème local.