- Le taux de survie de la population : outre l’estimation de la population, la méthode CMR permet également de suivre des paramètres démographiques tels que le taux de survie. L’analyse révèle une baisse significative du taux de survie des reproducteurs. Ce taux est estimé à 62 % pour la période 2019-2023 (intervalle de 56-69 %), reflétant une mortalité globale (toutes causes confondues) de 38 %, soit le seuil limite que peut supporter une population de loups. Cette évolution coïncide avec un niveau de prélèvements dérogatoires fixé à 19 % de la population depuis 2019. Pour l’année 2025, le plafond de tir dérogatoire a été fixé à 19 % de la population estimée, soit 192 individus.

 

- Les objectifs du réseau loup-lynx : structure multipartenariale, le réseau poursuit deux objectifs à long terme : 1) suivre l’évolution de la répartition géographique de l’espèce, 2) surveiller les paramètres démographiques, dont l’estimation des effectifs. Ces suivis réguliers sont essentiels pour évaluer l’état de conservation du loup. Le réseau reste un outil indispensable pour produire ces indicateurs et garantir une gestion adaptée des populations.

 

Consultation du public

Et ces données tombent bien, puisque a été lancée le 22 décembre, la consultation ouverte au public jusqu’au 17 janvier 2025. Fondée sur l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, elle porte sur un projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 21 février 2024 fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup.

 

Pour voir le projet d’arrêté modificatif, c’est ICI