Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Création de l’Observatoire des énergies renouvelables et de la biodiversité

La loi du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables (ENR) l'avait prévu. Le décret créant l'Observatoire des ENR et de la biodiversité est donc paru au Journal officiel du 7 avril, avec près d'un mois de retard par rapport à l'échéance limite inscrite dans la loi. Le texte assigne deux missions à cet observatoire : la synthèse des connaissances disponibles au travers des études et données existantes sur les incidences des ENR terrestres sur la biodiversité, les sols et les paysages et la diffusion auprès du public et des parties prenantes de l'ensemble de ces informations. L'observatoire est mis en œuvre conjointement par l'OFB et l'Agence de la transition écologique (Ademe), sous le pilotage des ministres chargés de l'Énergie et de l'Environnement. Son comité stratégique, coprésidé par ces derniers et associant les deux établissements publics et des représentants des services déconcentrés de l'État, doit organiser une fois par an une assemblée de parties prenantes, afin de leur présenter les travaux de l'observatoire. Même si le décret prévoit que ces dernières puissent être associées à l'élaboration et au suivi de son programme de travail, la gouvernance de l'observatoire reste exclusivement aux mains de l'État et de ses établissements publics.

Le projet de loi d’orientation agricole renvoyé devant le Conseil Constitutionnel

Lors de la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale, les groupes d’opposition, LFI en tête, ont décidé, mardi dernier, de renvoyer le projet de loi d'orientation agricole devant le Conseil constitutionnel, estimant que l'étude d'impact du gouvernement est insuffisante et insincère, empêchant, à ce stade, l'inscription du projet de loi « d'orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture » à l'ordre du jour du Palais-Bourbon. La cheffe de file de LFI avait écrit, la veille, à la présidente de l'Assemblée nationale pour soulever la question de « l'insincérité de l'étude d'impact » s’appuyant sur les réserves émises par le Conseil d'Etat, qu'elle cite dans son courrier : « Dans un avis du 21 mars, celui-ci estime, par exemple, que certaines mesures proposées par le gouvernement, pour l’accélération des contentieux en cas de recours contre des projets de stockage d'eau ou de bâtiments d'élevage, sont susceptibles de présenter des risques de constitutionnalité »… La conférence des présidents de l'Assemblée, réunie mardi, a donc débattu de cette question, et a décidé, en vertu de l'article 39 de la Constitution, que le Conseil constitutionnel devrait se prononcer sur le respect - ou pas - de ses obligations en matière d'étude d'impact par le gouvernement. Si le Conseil constitutionnel valide l'étude d'impact, le projet de loi pourra alors être inscrit au menu du Palais-Bourbon.

Mais cela ne doit pas masquer, dans un autre domaine, cette bonne nouvelle pour le monde agricole : les députés ont adopté définitivement, et à une large majorité, la proposition de loi relative à la responsabilité pour troubles anormaux de voisinage. De ce fait, les activités agricoles à l'origine de nuisances seront plus difficilement attaquables en justice. « Oui, il est ubuesque que certains, dérangés par le bruit des tracteurs et des moissonneuses, s'attaquent à ceux qui nous nourrissent alors même qu'ils avaient connaissance de l'environnement dans lequel ils s'installaient ! Désormais, cela ne sera plus possible, et c'est heureux » s’est félicité le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, devant l'Assemblée nationale.

Les salons du week-end prochain...

Indre : Salon de la chasse à Châteauroux

Ce 14ème salon de la chasse sera également le 22ème « Rendez-vous des cerfs » qui ouvrira ses portes les 13 et 14 avril prochains, dans le hall des expositions de Belle-Isle, à Châteauroux. Les visiteurs, passionnés du grand cervidé, pourront y découvrir :

- la présentation des trophées de cerfs prélevés au titre de la campagne 2023-2024, soit plus de 900 (dont les extra-cynégétiques), identifiés par classes d’âges grâce à l’étude de leurs mandibules et regroupés en une présentation méthodique, esthétique et pédagogique ;

- un espace « acteurs de la ruralité », regroupant différentes structures œuvrant sur notre territoire ;

- un espace « dédicaces », consacré à des auteurs aux styles différents ;

- un espace réunissant nos représentations départementales des associations cynégétiques nationales spécialisées ;

- un espace « photos » exclusivement réservé aux photographes amateurs, ainsi que l’habituel concours dont les thèmes retenus cette année concernent : - la chute des bois, - en plein vol, - le rut du brocard ;

- un espace « commercial » où les exposants y proposeront divers produits et services à destination des visiteurs : vêtements, chaussures, articles de cuir, gastronomie, mobilier… ;

- un espace « savoir-faire » où les divers artisans et artistes (peintres animaliers, sculpteurs, couteliers, maroquiniers) travailleront en direct devant le public.

La partie « en fanfares » de l’inauguration sera assurée par les trompes du Cercle Saint-Hubert Bas-Berry, et l’animation sonore des deux journées par la délégation de l’Indre de la Fédération Internationale des Trompes de France.

 

Corse : Caccia d’Oru à L’Île Rousse

Cette deuxième édition de Caccia d'Oru, de L'Île-Rousse, ouvrira ses portes demain vendredi 12 avril, et se tiendra jusqu’à dimanche soir sous le chapiteau dressé sur l'esplanade du parking Napoléon. « Nous avons une cinquantaine de stands, un peu plus que l'an dernier, et davantage d'animations » a précisé Gilbert Barrachina, le président de l'association des commerçants et des artisans de L'Île-Rousse, en charge de l'organisation. Il est vrai qu’avec 18 000 permis de chasser validés, la Corse est un terrain privilégié pour les insulaires. « Pour que les chasseurs viennent au salon avec leur famille, il faut des animations qui plaisent à tout le monde, et comme l'an dernier, il n'y aura pas de restauration sur le salon puisque nous sommes dans une ville dotée de nombreux restaurants, et que notre but est aussi de faire travailler le commerce » ajoute Gilbert Barrachina.

Le programme :

- Vendredi 12 avril : ouverture du parc, bénédiction et inauguration à partir de 10 heures. Démonstrations de forge, de sculpture sur bois et de recherche de sanglier sur piste naturelle durant l'après-midi. Apéro concert animé par Jean-Charles Avazeri à 18 h 30.

- Samedi 13 avril : durant toute la journée, démonstrations de forge, de sculpture sur bois et de recherche de sanglier sur piste naturelle. Un commissaire-priseur réalisera une expertise gratuite d'armes anciennes. A midi, apéro concert animé par le groupe Desk. Tournage en direct de la chaîne Seasons à 14 h 45. Concert des Chjami Aghjalesi à 21 heures (entrée 20 €).

- Dimanche 14 avril : durant toute la journée, démonstrations de forge, de sculpture sur bois et de recherche de sanglier sur piste naturelle. À 14 h 30, rencontre avec Marc Money, de la chaîne Seasons.

De l’eau du Rhône pour les Pyrénées Orientales

La région Occitanie et l’Etat vont financer une étude préalable à l’extension d’Aqua Domitia, un ouvrage qui s’arrête aujourd’hui au niveau du département de l’Aude. Bien que la Provence ait enregistrée en mars, des records de précipitations de cinq à six fois supérieurs à la normale, les vents contraires repoussent les nuages loin des Pyrénées-Orientales qui guettent désespérément le ciel. Depuis deux ans, la pluviométrie s’est effondrée de près de 50%, créant des zones de sécheresse chronique, avec les modifications souterraines qui vont avec, et dont on ne mesurera les effets que lorsque la pluie reviendra. En attendant que les cieux déversent ce que les nuages voudront bien libérer, ce projet reprend le principe des grands transferts d’eau des régions les plus arrosées vers d’autres, en manque du précieux liquide. En Occitanie, la solution qui semble s’imposer consiste précisément à prolonger le réseau Aqua Domitia vers Perpignan, via Narbonne, où le niveau des nappes souterraines et le débit des rivières sont historiquement faibles. Actuellement, « Aqua Domitia » puise de l’eau dans le Rhône en amont d’Arles (Bouches-du-Rhône), et l’envoie dans la station pompage à Mauguio (Hérault), d’où elle est poussée vers Montpellier. Sa distribution se répartit entre eau potable (40 %), irrigation agricole (40 %) et « volumes de substitution » (20 %), qui permettent de puiser moins dans des environnements vulnérables.

Premier stage de citoyenneté pour des auteurs d'atteintes à l'environnement

Lundi dernier, plusieurs auteurs ayant reconnu avoir commis un acte répréhensible par la loi et préjudiciable pour l'environnement, ont assisté au premier stage de citoyenneté organisé par le parquet de Metz. Au programme : rappel de la loi, des enjeux climatiques, de l'effondrement de la biodiversité et déplacement sur le terrain, dans la nature. Ce stage, qui a été dirigé, entre autres, par des membres de l'OFB de la Moselle, s’est tenu à Vigy, au siège de l'Adeppa (Association Départementale d’Éducation Populaire et de Plein Air). Présenté comme une alternative à la sanction pénale, ce moyen est amené à être utilisé régulièrement désormais par toutes les juridictions de Moselle, c'est-à-dire les tribunaux de Metz, Thionville et Sarreguemines, en attendant sans doute que d’autres juridictions en reprennent le principe. Pour cette première, les stagiaires étaient tous volontaires, et avaient reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Ils étaient donc sept autour de la table : agriculteurs, chefs d'entreprises ou responsables d'associations, comme ce président d’un club de foot qui reconnaissait avoir commis une infraction l'an passé, en arrosant le terrain en dehors des horaires prévus par l'arrêté préfectoral, lors de l'épisode de sécheresse. Avec ce stage, qui lui est facturé 150 €, il a tout de même évité la case tribunal, et une amende qui aurait pu atteindre 7 500 €.

Des fusils de chasse pour abattre… des drones

L’emploi des fusils de chasse pour la protection à courte portée est aussi vielle que l’existence même de cette arme, qui a trouvé ses premières lettres de noblesse dans l’Ouest américain. Contrairement à la légende, les pionniers et autres cow-boys n’avaient pas l’argent nécessaire pour s’acheter beaucoup de munitions, et s’entrainaient donc peu au tir. Le fusil de chasse palliait à leur médiocrité en tant que tireur, car la gerbe de plombs permettait une visée plus approximative. La version à canons courts, appelée « coach gun » vient du fait que cette arme était utilisée et appréciée par les conducteurs de diligences. La première application militaire répertoriée a eu lieu lors de la guerre menée par les États-Unis aux Philippines, de 1899 à 1902. Comme le célèbre pistolet semi-automatique « Colt 45 », le fusil de chasse à pompe (en référence à son fonctionnement pour introduire une cartouche dans le canon depuis le magasin) fit preuve de son efficacité dans les combats au corps à corps contre des nationalistes philippins fanatisés. Utilisé plus tard par les forces de police anti-émeute, on lui donna alors le nom de « riot gun ». Ces expériences conduisirent les forces armées américaines à doter en 1917 leurs « nettoyeurs de tranchées » de riot guns, équipés d’une baïonnette. Le premier modèle standard fut le Winchester Modèle 1897 qui sera complété par le Winchester M12 (mis en service en 1912). Une version améliorée, sans marteau extérieur qui pouvait être source d’incidents, permettait de tirer rapidement les six cartouches contenues dans le magasin tubulaire. Il suffisait de maintenir la queue de détente enfoncée, et de manipuler la pompe pour que chaque coup parte…

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Boire de la bière pour protéger l’eau potable !

Géniale idée qui nous vient du Luxembourg, quoique… Dans un article publié par le journal « Le Quotidien », on apprend que : « Le Mullerthal, géoparc global Unesco depuis avril 2022, est une magnifique région, riche de paysages assez incroyables, mais aussi de grandes ressources en eau potable. Grâce à sa géologie et au grès de Luxembourg, l’eau de surface s’infiltre dans les pores de la roche, entre le calcaire et le sable, ainsi que dans ses nombreuses failles. Grâce à la couche d’argile imperméable située juste en dessous, l’eau est stockée naturellement et ne s’échappe qu’à travers les multiples sources qui jalonnent l’horizon… ».  Mais comme partout, les protecteurs de l’environnement veulent tout protéger. Ils ont donc une association, la « Fläschegeescht » qui vient de démontrer que la fabrication d’une bière locale pouvait contribuer à la protection des sources. Au départ, il s’agissait de faire pousser de l’orge, moins gourmand en engrais, et très vite la question fut posée : que faire avec cette céréale ? C’est donc l’Echternacher Brauerei, à Bech, qui a brassé les 200 kg de malt, qui ont produit 54 caisses de 24 bouteilles, dont les étiquettes, conçues par Michel Sabbadini, reprennent l’idée du génie de lampe, tout en intégrant une foule de détails qui caractérisent le Mullerthal : sa faune (les chauves-souris, les hérons, les libellules…), sa flore (les arbres, les fougères…), ses champignons, ses fossiles (ammonites), ses cours d’eau, ses moulins… Un condensé du géoparc qui montre bien que l’on boit une bière portant l’identité de toute sa région ! Ça coule de source…

La jeunesse s'engage pour la planète…

Christophe Béchu et Sarah El Haïry ont lancé, le lundi 8 avril 2024, le dispositif du « Service civique écologique » à l’occasion d’une table-ronde réunissant les parties prenantes. Annoncé par le Premier ministre, Gabriel Attal lors de sa déclaration de politique générale, ce Service civique écologique a pour objectif de proposer à 50 000 jeunes, d’ici 2027, de s'engager concrètement dans la lutte pour le climat auprès d’associations, de collectivités ou d’opérateurs publics. Ces missions, d’une durée de 6 mois à 1 an, s’adresseront aux jeunes de 16 à 25 ans. « Dans un contexte d’urgence écologique qui inquiète fortement les jeunes, il est nécessaire de leur offrir des opportunités d’engagement plus nombreuses et plus pertinentes par rapport à leurs intérêts » déclarait Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires en décrivant ce programme novateur, dont les contours et les ambitions seront dévoilés lundi après-midi à partir de 14h45, Hôtel de Roquelaure, 246, Boulevard Saint-Germain à Paris. Cette table ronde sera animée par Sylvain Waserman, président de l’ADEME, avec la participation de : - Nadia Bellaoui, présidente de l’Agence du service civique ; - Jean-Pierre Bouquet, maire de Vitry-le-François, président des Eco Maires ; - Catherine Lescure, directrice RSE d’Enedis ; - Juliette Focki, jeune en service civique ; - Gilles Vermot Desroches, directeur du développement durable de Schneider-Electric, co-président de la commission Entreprises dans la société et insertion du MEDEF ; - Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO.

Les faits divers de la semaine

- Hautes-Alpes : le 23 novembre 2023, le maire de Châteauroux-les-Alpes et son fils, avaient été placés sous contrôle judiciaire dans le cadre d'une enquête pour braconnage portant sur plusieurs années. Ils avaient été dénoncés par des lettres anonymes et des rumeurs qui avaient déclenché, dès 2020, une surveillance de l'OFB. L’enquête avait permis d'observer début septembre 2023, neuf jours avant l'ouverture officielle de la chasse, le fils du maire « sortir une arme de son sac à dos avant de tirer… » selon le témoignage d'un inspecteur de l'environnement à l'audience qui s’est tenue jeudi dernier. Le tribunal correctionnel de Gap a mis son jugement en délibéré au 6 juin.

- Bouches du Rhône : dans l’après-midi du mardi 2 avril, le patron de l’armurerie « JLou » située avenue Roger Salengro à Aubagne, a vu un jeune homme pénétrer dans son établissement. « Il a fait mine de vouloir acheter un aérosol de défense. Mais quand je lui ai demandé sa pièce d’identité, il a sorti un pistolet automatique » raconte l’armurier qui s’est alors entendu intimer : « Bouge pas, ou je te flingue ». S’en est suivi un corps à corps, mais un complice qui était resté à l’extérieur a surgi dans le magasin et a asséné plusieurs coups de crosse au propriétaire des lieux, ainsi que des coups avec un tube en alu. Dix-sept points de suture plus tard, l’armurier a repris ses activités le lendemain matin… « avec des ecchymoses et encore un peu choqué… » a-t-il a reconnu.

 

- Hérault : dans un communiqué, un élu montpellierain du Parti animaliste, a réagi à la demande du préfet d'intensifier la chasse aux lapins de garenne et tire à boulets rouges sur le maire de Baillargues pour sa campagne publicitaire dénonçant les méfaits des lagomorphes. Le sujet est récurrent, et la mesure prise par la préfecture en début d’année autorise le piégeage toute l’année et la « destruction par tir » pendant une grande partie de l’année des lapins de garenne. Mais l’élu du parti animaliste, Eddine Ariztegui, vise surtout Jean-Luc Meissonnier, maire de Baillargues, qui a fait réaliser et apposer des affiches pour montrer l’ampleur des problèmes causés par les lapins et déclare : « Le Parti animaliste ne pense pas que cela fasse rire les Baillarguois que leurs impôts locaux soient utilisés pour les blagues du maire. Le Parti animaliste propose également une recette aux Baillarguois et Baillarguoises pour réguler leur édile : monter une liste concurrente aux prochaines élections municipales, ce qui n’était pas le cas lors des précédentes ». Avec ou sans fondement, le cou du lapin est toujours derrière la tête !

 

- Lot et Garonne : la FDC demande le retour des chevrotines ! Comment peut-on souhaiter le retour de ces plombs qui ne tuent pas, car c’est bien pour ça que les responsables cynégétiques, dans les années 1980, avaient demandé l’interdiction de cette munition non létale. Elles ont laissé sur le terrain des milliers et des milliers d’animaux blessés, qui crevaient de leurs blessures après des jours d’agonie, dans les souffrances que l’on peut imaginer. Croire que l’efficacité des chasseurs sera plus grande avec ces cancers de plomb est encore une erreur magistrale, qui renvoie l’éthique aux oubliettes à l’heure où l’on ne parle plus que de « bien-être animal ». Mais où sont donc les associations dont l’un des buts était de promouvoir une chasse propre, qui tue sans souffrance inutile, telle l’ANCGG, étrangement silencieuse depuis bien trop longtemps ?

 

- Oise : pas de « Fête des Cochons » à Crépy en Valois, et pas de « Fête de la Chasse et de la Ruralité » à Compiègne cette année. Les forces de l’ordre étant mobilisées pour les Jeux olympiques et paralympiques, ces deux manifestations (et peut-être d’autres à venir) ont été annulées, et reportées à l’année suivante. Ni grognement, ni couinement n’amuseront les visiteurs dans le parc Sainte-Agathe de Crépy-en-Valois. « C’est une décision que nous avons prise en concertation avec la mairie » a précisé Michel Fessart, le président de l’association « Les Cochons de Crépy », qui organise cette fête chaque année depuis 1996. Espérons donc que les bruits qui viendront de la capitale seront aussi sympathiques et empreints de cette bonne humeur que l’on retrouvera à Crépy en août 2025.

 

- Seine et Marne : une battue s’est déroulée jeudi dernier au matin, dans le parc public de 150 hectares situé en bord de Marne, complètement bouclé par la police municipale. Un arrêté préfectoral autorisait la destruction des oies bernaches, considérées « espèce invasive » et vecteurs de risques sanitaires, en trop grand nombre dans ces lieux. Bien évidemment, des écolos ont dénoncé la mesure prise n’hésitant pas à déclarer, comme s’ils l’avaient vécue, la guerre de 1914. L’intervention, encadrée par le lieutenant de louveterie du secteur, assisté de trois chasseurs a permis l’élimination d’une cinquantaine de bernaches. Pour la mairie de Meaux : « L’abattage de ces oiseaux était une nécessité absolue… La ville est confrontée à une recrudescence alarmante de la population de ces oies bernaches et leurs déjections modifient la composition des sols et uniformisent les plantes qui y poussent ensuite. Les excréments, de plus, peuvent engendrer des problèmes sanitaires en favorisant le pullulement de bactéries dans l’eau de la Marne, précisément là où les vacanciers se baignent chaque été à la plage de Meaux… ».

Mais d'où vient ce vent fou qui souffle sur la chasse ?

Les chasseurs ont-ils déjà perdu ce pour quoi ils existent encore : la régulation, saine et propre, de la faune sauvage ? Après les départements de l’Eure, du Lot, des Pyrénées-Atlantiques et de la Somme, ce malaise, dont on ne sortira pas intact, touche maintenant les Deux-Sèvres et la Haute-Marne. Sous certaines conditions, selon les départements : « les chasseurs sont autorisés à pratiquer des tirs de destruction de l’espèce sanglier, de jour uniquement et à poste fixe, en complément des tirs de nuit pratiqués par les lieutenants de louveterie » et ce, jusqu'au 31 mai 2024. Et on tombe de haut quand on apprend que ce sont des présidents de FDC qui sont demandeurs : « Afin de limiter les dégâts causés aux cultures agricoles, des mesures de destruction de l’espèce sanglier sont mises en œuvre par les chasseurs sur l'ensemble du département… ». Nous y sommes donc, et devons reconnaitre que 10 mois de chasse dans l’année ne suffisent plus pour enrayer la démographie de la bête noire, soulignant ainsi notre incompétence, et justifiant les mesures qui ne manqueront pas d’être prises et/ou renforcées, prochainement. Alors que depuis des années, les autorités fédérales se sont cassées les dents pour venir à bout des porcheries à ciel ouvert, ou de faire abandonner ces consignes inconsidéres et désormais stupides de protection des laies de plus de X kilos, elles tirent maintenant un trait sur la chasse propre, sur l’éthique, sur le respect de la faune sauvage en pleine période de naissances. Pour ces deux mois, non pas de chasse, mais de destruction, nos adversaires vont nous étriller… Mais là, il faut bien admettre que nous ne l’aurons pas volé !

Société de Vénerie : un premier bilan de la saison qui vient de s’achever

Au terme de la saison 2023/2024, qui s’est terminée le 31 mars, la Société de Vénerie, dans son communiqué, tire un bilan somme toute apaisé, de la saison. Ainsi Antoine Gallon, responsable de la communication, écrit : « Une saison empreinte de sérénité s’achève… Durant plus de six mois, 350 équipages ont découplé dans toute la France, organisant près de 17 000 journées de chasse à courre. La vènerie est un acte de chasse naturel et la prédation en est la conclusion. Elle implique le respect des autres usagers de la nature et des ayants-droits des territoires : riverains, promeneurs et chasseurs à tir locaux. Le droit de suite n’est jamais acquis sans l’autorisation du propriétaire, les veneurs y sont attentifs. La vènerie s’inscrit pleinement dans la gestion de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique des massifs dans lesquels elle découple ». Puis se tournant vers l’avenir : « L’intersaison procure aux veneurs l’opportunité de renforcer leurs compétences grâce au programme des formations proposées par la Société de Vènerie. Toujours progresser dans la gestion de leurs chiens et de leurs chevaux, dans le respect du bien-être animal, telle est bien la ligne de conduite que les veneurs se sont fixée. Ces formations très pratiques complètent l’information réunie sur les chiens de vènerie et les chevaux de chasse… »...

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Moselle : à l’avant-garde de l’équilibre forêt/gibier

A l’occasion de l’exposition départementale des trophées de cerfs qui s’est tenue à Dabo le 16 mars dernier, l’Association départementale des chasseurs de grand gibier, présidée par Thierry Jung, a tenu son assemblée générale annuelle. En complément du programme statutaire, les responsables avaient tenu à mettre en avant la problématique de l’équilibre forêt gibier (EFG), en invitant Pierre Brossier et Jacky Pallu qui ont présenté leur démarche, dont les fondamentaux reposent sur une sorte d’audit, effectué sur une situation d’alerte avec des outils simples, validés, et utilisés par toutes les parties prenantes, propriétaire, chasseur et administration de la chasse et des territoires. Les résultats de cette première évaluation, sont classés en trois tranches : 1) en dessous de 15 % de dégâts : pas de problème réel d’EFG ; 2) de 15 à 25 % : il faut penser à réagir car l’aggravation est probable ; 3) au-dessus de 25 % : l’investissement est en péril, il est nécessaire d’agir rapidement. Le second temps de la démarche est celui de l’interprétation des causes du déséquilibre, au nombre de trois également : 1) la gestion sylvicole et forestière ; 2) la gestion administrative et fédérale ; 3) l’organisation de la chasse…

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