" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Chasse : une plateforme internet pour distribuer du gibier

La FDC du Cher a lancé, depuis début novembre, une plateforme en ligne permettant de céder de la venaison aux particuliers. Cette initiative « Gibier pour tous » met en relation des chasseurs qui proposent de la venaison, et des particuliers qui en recherchent. L'inscription en ligne est gratuite, et depuis son lancement, le site compte 240 inscrits (27 territoires de chasse et 213 particuliers). « L'idée est née de la hausse du nombre de territoires de chasse sur lesquels le gibier abonde, et les chasseurs jouent le jeu… » raconte Christophe Bouilly, technicien à la FDC 18. La plateforme permet donc aux responsables de chasse d'éviter les gâchis et de valoriser cette viande on ne peut plus naturelle. La plupart des sociétés de chasse proposent de céder gratuitement le gibier, laissant aux bénéficiaires, s’ils le souhaitent, verser une petite participation, le coût reste toujours très modéré. Une belle opération à l’approche des fêtes de fin d’années où le gibier est roi sur les tables. A noter toutefois que les animaux, ivrés par carcasse entière, sont simplement éviscérés, la réglementation interdisant la découpe hors laboratoire agréé.

 

Pour s’inscrire, c’est ICI

Un des derniers caribous de la Gaspésie abattu par des braconniers

Alors que la population de caribous de la Gaspésie est au bord de la disparition, des braconniers ont abattu le mois dernier une des dernières femelles de cette population d’environ 30 bêtes. Selon les informations publiées lundi par le ministère de l’Environnement, des agents de protection de la faune ont saisi de la viande de ce caribou et ont rencontré des porteurs d’armes qui auraient abattu l’animal… muni d’un collier télémétrique servant au suivi de ses déplacements. « Il s’agit de l’une des femelles capturées et mises en enclos à l’hiver 2022/2023. Elle a été libérée avec les autres femelles à la fin du mois d’août, après les recommandations d’un comité scientifique consultatif externe », précise le ministère dans son communiqué. « La Protection de la faune du Québec assure un suivi serré de ce dossier et les agents de protection de la faune prendront tous les moyens à leur disposition pour ce faire », ajoute le Ministère, précisant que le gouvernement avait l’intention de renforcer les mesures de protection des caribous de la Gaspésie, qui passent une partie de l’année en dehors du territoire protégé du parc national de la Gaspésie. « Le gouvernement n’a pas voulu s’avancer sur d’éventuelles mesures de protection visant à prévenir l’extinction du cheptel, tout en réitérant que la « stratégie » de protection des caribous sera déposée sous peu » a simplement confirmé le cabinet du ministre de l’Environnement du Québec, Benoit Charrette.

Agriculture : d’après le CGAAER, il y aurait près de 3 millions d’ha de terre abandonnés en France

Ce sont les estimations du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), qui s’appuie sur la tendance des dix dernières années au cours desquelles, en moyenne, 20 000 hectares de terres agricoles sont délaissés tous les ans. « Globalement, entre 2,7 et 3 millions d’hectares de terres agricoles seraient en état d’abandon, l’équivalent d’un peu plus de 10% des surfaces travaillées pour l’agriculture » précise le CGAAER dans un rapport intitulé « Stratégies d’usage des terres en France dans l’objectif d’assurer la souveraineté alimentaire et de préserver la biodiversité ». Pour les hauts fonctionnaires, cet abandon est un angle mort du débat sur « l’usage des terres agricoles et son optimisation », dans lequel plane une certaine inquiétude sur l’insuffisance du foncier agricole pour nourrir une population croissante. Ces terres sans usage, hors artificialisation ou reboisement, pourraient-elles retourner à l’agriculture ? « On n’est pas sur les mêmes qualités de terrain » a souligné Nicolas Agresti, directeur des études à la Fédération nationale des Safer, qui distingue trois types de friches :

- les parcelles qui sont devenues définitivement inexploitables, comme des terrains pollués,

- les parcelles où l’agriculture a eu des difficultés à maintenir sa présence (terrains en coteaux, petites parcelles difficiles d’accès, recul d’une activité d’élevage),

- les parcelles liées à la rétention foncière, notamment en bordure de zone urbaine, avec des propriétaires qui espèrent que leur terrain sera un jour classé dans la catégorie « terrain à bâtir.

Pour le CGAAER : « dans le débat sur les usages des sols, en particulier en faveur de la biodiversité, on ne peut négliger ces terres abandonnées, ni celles qui retrouvent un état forestier… ».

A Marseille, un arrêté interdit de nourrir les animaux sauvages

Les sangliers colonisent les villes et apparemment ça surprend beaucoup de monde. Il y a deux raisons à cela, dont on ne veut pas parler, et pour cause… La première est l’accueil, qu’ont réservé des habitants aux premiers visiteurs porcins. Au lieu de les encourager à regagner la forêt proche, ils les ont incités à rester, en leur distribuant friandises et nourriture. Cet accueil chaleureux, après le couvert, leur a permis de trouver le gite. Naturellement, ils se sont reproduits, tellement bien et tellement vite, qu’ils sont devenus embarrassants, voir même gênants. Mais c’est trop tard, ils sont là, et ce ne sera pas une mince affaire de les déloger. A Marseille comme ailleurs, trop c’est trop, et un arrêté vient d’être signé, qui interdit de nourrir ces bêtes noires et autres animaux sauvages (pigeons, renards, etc). La deuxième raison est plus discrète et on feint de l’ignorer : c’est la présence des prédateurs. Pour les fuir et tenter de leur échapper, les animaux proies s’approchent des zones habitées pour y trouver la protection de l’homme, et pour les opportunistes sangliers, les zones péri-urbaines sont une aubaine. Pas de chasse, pas de prédation naturelle, et en permanence ils y trouvent de la nourriture. « Ce n'est pas rendre service aux animaux sauvages que les nourrir » a justifié Christine Juste, l'adjointe à l'environnement à la ville de Marseille qui ajoute : « La ville de Marseille veut d'abord faire de la pédagogie, expliquer les dangers de nourrir les sangliers et au-delà tous les animaux sauvages. Mais si le message ne passe pas, il y aura verbalisation car l'objectif est bien d'éviter de tuer des animaux trop envahissants en ville ». Bref, encore une demie mesure qui n'est pas près de résoudre le problème...

Nos amis belges se sont-ils trompés ?

A Villers-le-Bouillet, de curieux panneaux sont apparus en bordure de chaussée, rue du Progrès, à proximité de l’entreprise « Peche Beton ». Pouvant prêter à confusion, on y voit ce qui ressemble à la silhouette d’un pachyderme, mais derrière, point de savane, et encore moins les neiges du Kilimandjaro. Il parait que ces panneaux ont été posés sans même que la municipalité en soit informée, ce qui a créé une certaine agitation sur les réseaux sociaux. Les images ont été postées sur Facebook depuis un profil anonyme, et sous l’un des deux panneaux on peut y lire : « m’as-tu vu ? ». Défense de rire, nos amis belges n’ont pas fini de nous étonner !

Le Sénat supprime le loto de la biodiversité…

Cependant, les joueurs n'ont pas d’inquiétude à avoir pour cette décision purement politique, puisque les sénateurs eux-mêmes ont déclaré que l’Assemblée nationale allait s’asseoir sur leur motivation, et rétablira ce jeu de grattage. On ne saura donc jamais qui aurait pu répondre à la question : ça vous chatouille ou ça vous gratouille, en évoquant bien évidemment la biodiversité. Dans le cadre de l’examen du budget : « Ce n’est pas une bonne chose de mêler la biodiversité avec des loteries », a estimé le rapporteur LR, Jean-François Husson. Décidé l’an dernier dans le précédent projet de loi de finances (PLF), ce loto pour la biodiversité a été lancé le 23 octobre dernier, et comme le loto du patrimoine, il vise à faire entrer un peu plus d’argent pour la défense de la biodiversité et, plus globalement, à donner un coup de projecteur au sujet. Le Sénat a donc adopté un amendement de suppression de l’article du PLF, qui prévoit de prolonger d’un an le jeu de grattage. « Il était expérimental pour un an. Je ne vois pas ce qu’il a prouvé en invitant les joueurs à faire du grattage pour soi-disant donner quelques centimes d’euros à la biodiversité », a déclaré Jean-François Husson, avant d’ajouter : « La biodiversité est un sujet, mais il mérite d’être abordé autrement que par des jeux de loterie et de hasard… ». Quant au ministre Thomas Cazenave, il déplorait : « L’eau et la biodiversité, sur le PLF 2024, c’est 264 millions d’euros. Pourquoi se priver de ces 6 millions apportés par ce jeu ? ». Réponse mouchetée de Ronan Dantec, sénateur écologiste de Loire-Atlantique qui a lancé : « Monsieur le ministre, on peut vous faire une proposition : vous intégrez la biodiversité dans le loto du patrimoine, comme ça, on dira bien clairement que la biodiversité fait partie du patrimoine… ».

Chasse du Rallye Combreux en forêt d'Orléans : communiqué de la Société de Vénerie

Les anti-chasse à courre, sans doute en manque d’idées et d'arguments, prennent décidemment leurs désirs pour des réalités. Lors de la chasse menée par le Rallye Combreux, le samedi 25 novembre, on peut voir sur des images relayées par les réseaux sociaux : « Ils l'auraient saigné ici ! ». Ce conditionnel, au demeurant fort mal employé, a fait réagir la Société de Vénerie qui, dans son communiqué, démonte ces accusations mensongères et diffamatoires. « Difficile de démêler le vrai du faux dans la vidéo de propagande publiée en milieu de semaine par le collectif AVA, qui prétend faire interdire la chasse à courre », écrit Antoine Gallon, qui ajoute : « y sont relatés des événements qui se sont produits en forêt d’Orléans le samedi 25 novembre en s’appuyant essentiellement sur des images d’archives où apparaissent des veneurs (maître d’équipage et piqueux) qui ne sont plus en fonction depuis bien longtemps au sein de l’équipage incriminé, et qui ne pouvaient donc pas, en tout état de cause, être présents sur les lieux ce samedi. Soucieuse de rétablir la vérité des faits, la Société de Vènerie a donc diligenté une enquête interne de laquelle il ressort les faits suivants : 

1) Le Rallye Combreux chassait à courre le samedi 25 novembre en forêt d'Orléans, sur des territoires où il dispose de toutes les autorisations requises.

2) L’animal chassé est entré dans un jardin situé dans Ingrannes, commune située au cœur du massif forestier d’Orléans où de nombreuses habitations jouxtent la forêt.

3) Les veneurs ont mis fin à la chasse et ont gracié le cerf qu’ils chassaient.

4) Celui-ci est reparti libre en forêt dans la soirée.

La Société de Vènerie s’élève en faux contre les allégations proférées à l’encontre du Rallye Combreux par une propagande mensongère à propos de cette chasse. En effet, l’arrêté ministériel du 25 février 2019, « relatif à l’exercice de la vénerie et visant à limiter les incidents en fin de chasse à proximité des lieux habités » stipule que les équipages de vènerie ont l’OBLIGATION légale de gracier un animal pénétrant à proximité des habitations. Depuis plus de quatre ans, cet arrêté a été scrupuleusement respecté par tous les équipages de France. Il est parfaitement malhonnête de laisser entendre que l’équipage aurait servi ce cerf : c’est simplement contraire à la loi. Le maire d’Ingrannes, interrogé le jeudi 30 novembre par un journaliste de France 3 Centre Val de Loire sur la nécessité de prendre un arrêté d’interdiction de la chasse sur le territoire de sa commune, faisait connaître son embarras. Et pour cause ! La loi encadre déjà très précisément l’exercice de la chasse, dans le souci du respect du droit des citoyens. Point n’est besoin d’y ajouter de nouvelles dispositions. Au 21ème siècle, comme tout au long de sa longue histoire, la vénerie s’attache à s’intégrer dans son environnement, en respectant les sensibilités diverses de ses contemporains ».

Ça s’est passé la semaine dernière…

- Charente : les gendarmes et l'OFB ont contrôlé une trentaine de chasseurs lors de plusieurs battues au grand gibier. Ils ont vérifié la bonne application du « schéma départemental de gestion cynégétique », et ont contrôlé le rayon des tirs autour des habitations, le respect des angles de tirs, le port du gilet ou veste rouge ou encore la présence d'un directeur de battue. Ils ont également porté une attention particulière au bon respect des règles concernant les armes. Sur les 31 contrôles effectués, il y a eu 3 verbalisations pour non-respect de la matérialisation des angles de tir, déplacement d’un animal mort avant la pose du bracelet de marquage, et le transport d’une arme chargée dans un véhicule.

- Marne : une destruction d’objets en ivoire a été organisée conjointement mardi dernier à Reims, par le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), une ONG dont le siège français est à Reims, et par l'OFB. En 2015, l'IFAW a lancé la campagne « Je donne mon ivoire » pour inciter les particuliers à remettre leurs objets, afin de les faire détruire… pour lutter contre le braconnage d’éléphants. Un véritable gâchis organisé et qui ne sert en aucun cas la cause prétendue, plaident des détenteurs de véritables œuvres d’art, réduites en poussière. Réalisée au lendemain de la présentation, par la première ministre, de la « Stratégie nationale biodiversité », cette destruction doit contribuer à la réussite « de la transition écologique, que ce soit chez nous ou dans des pays plus lointains » a déclaré Loïc Obled, directeur général délégué de l'OFB. 

- Finistère : un wallaby est mort dans la nuit de lundi à mardi 27 novembre, après avoir été percuté par une voiture à Arzano dans le Finistère. Il s'agissait de « Skippy », un kangourou échappé du parc animalier de Meslan (Morbihan). Ce sont les pompiers du Finistère qui ont reçu l’appel d’un automobiliste signalant un wallaby blessé sur le bas-côté de la route départementale 22, à la sortie d'Arzano. Ils ont rapidement identifié le propriétaire, le parc animalier « Chez dame nature », tenu par Thierry Le Marre, qui a vite emmené son wallaby chez le vétérinaire. Malheureusement, les blessures étaient trop graves et l’animal n’a pas survécu.

- Hautes-Pyrénées : trois personnes parties écouter le brame du cerf sont décédées après une chute de 300 mètres dans un ravin. Cela devait être une sortie entre copains, à Berbérust-Lias, mais probablement en raison de la nuit noire, le conducteur du véhicule n’a pas vu le ravin au bout du pré et la voiture a dévalé sur près de 300 mètres. Ils n’ont été retrouvés que le lendemain matin, quand la mère de l’une des victimes et son oncle ont aperçu la voiture en contrebas. Ils ont alors donné l'alerte. D’importants moyens ont été déployés, mais les secouristes n'ont pu que constater les décès des trois jeunes hommes, qui avaient été éjectés de leur véhicule dans la violence de la chute. Une enquête de gendarmerie est en cours pour tenter de reconstituer les circonstances de ce drame.

- Indre et Loire : alors qu’il chassait à Marray, dans le nord du département, un chasseur a reçu un éclat de balle dans la cheville. D’après les premiers éléments recueillis sur place, le projectile serait venu de son arme quand le coup est parti accidentellement. Légèrement blessé, il a été pris en charge par les secours et conduit à la clinique de l’Alliance à Saint-Cyr-sur-Loire.

- Drôme : suspecté de braconnage, un homme de 72 ans a été placé en garde à vue, après avoir été surpris de nuit dans le Vercors. Dans son véhicule se trouvait une arme équipée d'un silencieux à portée de main. Appréhendé par des inspecteurs de l’OFB, l’homme déclarait être sorti pour tirer le renard. L’information est remontée jusqu’au tribunal de Valence qui décida de confier une enquête à la compagnie de gendarmerie de Romans. Au domicile du septuagénaire, les forces de l'ordre ont découvrent six armes, 900 munitions et plus de 4.000 euros en liquide. Le suspect est convoqué pour comparution, en juin prochain, pour des faits de « braconnage et transport d'arme non démontée et non placée sous étui ».

- Aveyron : baptisé « Romain » par ceux qui suivaient ses déplacements, le cerf équipé d’un collier de localisation a été retrouvé mort, la mâchoire fracturée, probablement à la suite d’un combat avec un concurrent, lors du brame. Dans l’incapacité de se nourrir, il est mort de fatigue et de dénutrition. Pendant près de deux mois, les déplacements de Romain étaient suivis pour en apprendre un peu plus sur leur comportement pendant le brame. Ce sont les chasseurs qui ont annoncé, fin novembre, que Romain avait quitté son aire d’évolution habituelle pour se rendre dans le bois de la Bosse, dans les hauteurs de Brameloup. Ce secteur lui aura donc été fatal. (Photo FDC 12 : lors de la pose du collier GPS)

Abandon d’armes : 1 500 pièces sauvées de la destruction seront confiées aux musées

Lors de la campagne d’abandon simplifié d’armes, fin 2022, plus de 150 000 armes de toutes natures avaient été déposées dans les lieux de collecte. Si la très grande majorité d’entre elles (99%) étaient destinées à la destruction, le 1% restant, présentant un intérêt historique ou patrimonial a été sauvé du pilon, tel ce pistolet de cavalerie de la fin du XVIIIe siècle, ou ce fusil Chassepot de la guerre de 1870, etc… Ces armes ont été présentées au « Milipol », salon de la sûreté et de la sécurité de Villepinte, où Jean-Simon Merandat, chef du Service central des armes et des explosifs (Scae), entité du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, a expliqué la démarche. « Cette opération nationale nous a permis de collecter 150 000 armes et quasiment cinq millions de munitions. Ce sont des chiffres colossaux. Cela correspondait à un besoin de nos concitoyens qui avaient des armes héritées, de pouvoir très simplement, sans formalité administrative, peur du policier ou du gendarme, les abandonner. On évite ainsi des accidents domestiques, mais aussi que ces armes disparaissent à l’occasion d’un cambriolage, et soient utilisées dans le cadre de conflit intrafamiliaux ou de voisinage… On ciblait avec cette opération des gens honnêtes, qui voulaient les abandonner ou même les déclarer pour les conserver en toute légalité (75 000 armes ont ainsi été enregistrées). Au total, quelque 225 000 armes sont donc sorties de la clandestinité à cette occasion-là, dont 1 516 à haute valeur historique ou patrimoniale… Pour s’assurer qu’on ne passait pas à côté de ces pépites, nous avions décidé d’expertiser la totalité des 150 000 armes vouées à la destruction. Cela nous a pris trois mois. Nos experts du Service central des armes et explosifs et du musée de l’Armée ont réalisé un tour de France des lieux d’entreposage. Toutes ont fait l’objet d’un examen précis. Et on en a retiré 1 % qui sera conservé. Ces armes sont destinées à être présentées dans des musées nationaux, départementaux et locaux. Cela se fait à titre gracieux, sous l’égide et le contrôle du musée de l’Armée, car maintenant toutes ces armes sont tracées… ».

Est-ce que ça va sentir la poudre chez les buralistes ?

Il parait que l’idée a germé en Corse, chez un buraliste qui s'est souvenu qu'au siècle dernier, son papa vendait des cartouches (de chasse) aux chasseurs. Toujours est-il que : « A partir du premier janvier 2024, des munitions de chasse - catégories C et D - pourront être vendues par les buralistes » (enfin, par ceux qui le souhaitent… et qui auront obtenu la certification et l’agrément de la préfecture, à l’issue des deux journées de formation). Bien évidemment les armuriers, qui sont soumis à une réglementation draconienne, ne sont pas contents, mais que pèse ce millier de commerçants devant les 25 000 buralistes français ? Et que dire aux petits armuriers de campagne qui ont du mal à joindre les deux bouts, que quelques-uns ne survivront pas à cette décison aussi stupide qu’inapplicable, si les autorités exigent les mêmes conditions de sécurité ? Le gouvernement a sans doute vu là, un moyen gratuit de faire plaisir à une profession qu’il malmène et néglige depuis des décennies. A la bourre pour lui venir en aide, il ne faut pas manquer de culot pour regrouper sous une même enseigne tout ce qui porte le nom de cartouches. Est-ce de la poudre aux yeux, ou l’amorce d’une orientation nouvelle, ou tout simplement un écran de fumée ?

Un nouveau partenariat entre Ramsar et le CIC

Le CIC a été accepté comme organisation intergouvernementale observatrice de la Convention de Ramsar sur les zones humides, une décision prise dans le cadre de la 62ème réunion du Comité permanent. Ce nouveau partenariat a formalisé une relation de longue date, les membres du CIC ayant joué un rôle clé dans l'établissement de la Convention en 1971. Le directeur général du CIC, Sebastian Winkler, et le secrétaire général de Ramsar, Dr Musonda Mumba, se sont rencontrés la semaine dernière à Gland, en Suisse, au siège de Ramsar, pour identifier les domaines clés de collaboration, en mettant particulièrement l'accent sur la façon dont le CIC peut tirer parti de son réseau étendu pour soutenir la Convention. Dans un avenir immédiat, le CIC sera présent et fournira une contribution technique à la 26e réunion du Groupe d'évaluation scientifique et technique de Ramsar, par l'intermédiaire de sa Division des sciences appliquées du CIC, qui se tiendra en février 2024. Des domaines de collaboration communs ont également été identifiés en ce qui concerne One Health, en particulier sur les questions liées à la grippe aviaire, à la surveillance des voies de migration et à la conservation des hippopotames, Ramsar exploitant une base de données sur la population d'hippopotames sur les sites Ramsar.

Fausti Arms fête ses 75 ans

En 1948, l'armurier Stefano Fausti ouvrait une petite boutique dans une ville du nord de l'Italie, connue pour son accès au fer et à ses artisans de classe mondiale. Trois quarts de siècle plus tard, le petit commerce, qui est devenu la belle entreprise Fausti Arms, toujours et fièrement détenue, et exploitée par la famille, vient de fêter son 75e anniversaire à Marcheno, Val Trompia. Aujourd'hui, « Fausti Arms » emploie 40 salariés, et fabrique annuellement environ 5 000 fusils de chasse, qui allient technologie et beauté, pour offrir aux chasseurs et aux tireurs, le fusil de leurs rêves. Fausti a construit son essence sur trois piliers : la fierté de son passé, un présent organisé et une orientation vers l'avenir, l'objectif étant de permettre aux passionnés de choisir depuis les modèles de base, déjà expression et synthèse de normes de haute qualité, jusqu'aux fusils les plus raffinés. La société a donc développé des produits uniques au monde, divisés en deux gammes : Core et Boutique. Si la ligne Core est l’entrée de gamme de la marque, les armes « Boutique » sont de haute finition, avec des gravures d'auteur et des crosses de qualité supérieure, où les niveaux d'excellence atteints sauront satisfaire les plus exigeants. Ainsi, dans chaque produit Fausti, se trouve une phase de conception minutieuse et complète, du choix des matériaux à l'étude des formes, capables de créer des armes d'une qualité exceptionnelle.