Selon une estimation rendue publique jeudi dernier, il y aurait 1003 loups sur notre territoire, soit une baisse de 9% de la population. C’est une bonne nouvelle pour les éleveurs, qui laisse évidemment les défenseurs de ce prédateur consternés, mais relativisons sur cette information, reprise par le WWF France, la Ligue de protection des oiseaux (LPO), France Nature Environnement (FNE), Ferus, l'Aspas et Humanité et biodiversité. Certes, ces associations ne supporte plus de voir l’Etat donner des autorisations de tir, fixées à 19% de l'effectif estimé, mais si l’on se réfère aux chiffres publiés par l’OFB le 7 septembre 2023, le nombre de loups étaient de 1 104 en métropole, un chiffre revu à la hausse par rapport à l’estimation provisoire de 906 individus présentée début juillet 2023. Les chiffres de 2022 ont également été mis à jour, dénombrant en réalité 1096 loups sur l’ensemble du territoire et non 926. La hausse en un an serait donc de 0,73%. Les chiffres annoncés ne sont pas nouveaux, mais ont été ressortis juste avant la réunion du Groupe national loup (GNL) qui s’est tenue à Lyon, vendredi… sans la présence de ces associations qui ont claqué la porte du GNL en septembre dernier. « Pour 2024, on est sur une hausse des constats et des victimes » a confirmé à l'AFP Claude Font, référent du dossier prédation à la Fédération nationale ovine (FNO) qui ajoute : « Si on reste à 19% de prélèvements sur l'estimation de la population de loups, on ne va pas enrayer le nombre de brebis prédatées au niveau national ». Mais les pro-loups en remettent une couche : « recrudescence de braconnage et d'empoisonnement » selon le président de la LPO, jugeant inacceptable le nouveau Plan national loup 2024-2029...
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs