" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

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Un dauphin à pouces observé au large de la Grèce

Au large de la Grèce, des scientifiques ont filmé un mammifère dont les nageoires pectorales semblent ornées de pouces. Cette découverte, unique au monde, a été faite dans le golfe de Corinthe par des océanologues grecs qui relativisent cependant cette curiosité de la nature. Dans l'article de « Live Science » qui a médiatisé l’information, la scientifique Lisa Noëlle Cooper pense que la particularité de ce mammifère, constatée sur ses deux nageoires pectorales, est d'origine génétique, ces pouces n’étant pas mobiles. Et pour qu’ils le deviennent, « il faudrait que cette morphologie rare se propage dans la population, afin de permettre une évolution ultérieure. Mais cela est très théorique et je doute que cela se produise… » a confirmé Alexandros Frantzis, le directeur scientifique de l'Institut de recherche sur les cétacés Pelagos. Dans les mers grecques, presque toutes les populations de cétacés connaissent un déclin spectaculaire, et celui en question est le représentant de l'une des espèces qui vivent dans le golfe de Corinthe, où évoluent aussi le dauphin commun à bec court (Delphinus delphis) et le dauphin de Risso (Grampus griseus). Dans le golfe de Corinthe comme ailleurs, la pression anthropique sur ces populations est de plus en plus forte, et il n'y a pas de mesures de protection spécifiques pour préserver ces animaux, représentatifs de l’état des mers.

Changement climatique et dépérissement : pourquoi il faut agir en forêt

La santé des forêts françaises se dégrade et, malgré l’incertitude du lendemain, les équipes de l’Office national des forêts préparent l’avenir. Le pari est risqué et la responsabilité immense, d’où le besoin d’expliquer aux élus, aux partenaires et au grand public, les raisons précises de cette action et de l'urgence à agir. « Durant ces trois derniers siècles, la forêt française s’est fortement étendue. Aujourd'hui, elle couvre un peu moins d’un tiers du territoire. Mais à mesure que les températures et les sécheresses augmentent, sa santé se dégrade. Face à un tel défi, des solutions se dessinent pour renforcer la résistance de ces écosystèmes précieux. Depuis 2018, plus de 300 000 hectares de forêts publiques, en France, ont subi un taux de mortalité inédit. Et le mouvement se poursuit. D'ici 50 ans, la moitié de la forêt française pourrait donc avoir changé de visage. La liste des conséquences dues à l’accélération du changement climatique s'allonge : dépérissement de peuplements forestiers, parasites et insectes ravageurs, extension des feux de forêt, sécheresses récurrentes… Contrairement à un phénomène naturel ponctuel, ce n’est pas près de s’arrêter. Cela ne touche pas que certaines régions, puisque quasiment tous les territoires le sont, et toutes les essences sont concernées, feuillus et résineux. Les premières touchées sont celles qui ont le plus besoin d’eau, comme le hêtre, essence emblématique de nos forêts » constate Olivier Rousset, directeur général adjoint à l’ONF, qui ajoute : « Alors, pourquoi ne pas faire confiance aux seules capacités naturelles de résilience ? Parce que ces mécanismes d’adaptation naturelle sont en moyenne 10 fois trop lents, au regard de la rapidité prévisible d’évolution du climat, même s’il demeure encore des incertitudes sur l’ampleur et la rapidité de ces phénomènes…»...

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Les chasseurs belges sont bien vus… mais quand même sanctionnés !

En Belgique, une nouvelle enquête vient de révéler une attitude extrêmement positive du public à l'égard de la chasse. Commandée par Hubertus Vereniging Vlaanderen (HVV) et le Royal Saint-Hubert Club de Belgique (RSHCB), menée par le cabinet réputé et indépendant YouGov, cette enquête indique un niveau important de neutralité ou de soutien aux pratiques de chasse au sein de la société belge. Les chiffres sont éloquents puisque 77% des personnes interrogées sont favorables ou neutres à l'égard des chasseurs, quand la chasse est pratiquée légalement et dans le cadre réglementaire. L'enquête a également mis en lumière la nécessité d'une sensibilisation et d'une éducation accrues sur la chasse, 90% des participants à l'enquête reconnaissant leur compréhension limitée du sujet. Cela représente une opportunité vitale pour le HVV et le RSHCB de collaborer sur des initiatives éducatives plus larges de la chasse, y compris ses contributions à la biodiversité et aux efforts de conservation.

En revanche, l’enquête a porté aussi sur la perception du public selon laquelle les chasseurs conservent des parties d’animaux chassés légalement comme « trophées », à condition que de tels actes contribuent à la conservation. Un nombre encourageant de 68% des participants ont exprimé leur neutralité ou leur accord avec cette pratique, soulignant l'importance des efforts de conservation en cours. Mais cela n’a pas empêché, mardi dernier, la Commission parlementaire belge d’approuver un projet de loi visant à interdire l’importation de trophées de chasse d’animaux exotiques ou menacés, entre autres le lion et l’éléphant d’Afrique. Le texte de loi interdira donc les trophées de chasse de plus de 600 espèces animales, notamment les ours polaires, les tigres, les lions, les rhinocéros, les hippopotames ou encore les léopards.

Conseil stratégique pour l’usage de produits phytosanitaires

Toute entreprise utilisatrice de produits phytopharmaceutiques (exploitations agricoles, jardiniers professionnels, etc…) est tenue de suivre un « conseil stratégique » avec un spécialiste agréé pour élaborer sa stratégie de protection des cultures. Une attestation est nécessaire pour renouveler le « certiphyto » dont les agriculteurs ont besoin pour acheter, et utiliser, des produits phytopharmaceutiques. Cependant, l’offre de conseil a connu un déploiement moins rapide que prévu, et certains agriculteurs pourraient rencontrer des difficultés à obtenir un rendez-vous rapidement. Afin de ne pas bloquer le renouvellement de ce « certiphyto », un délai supplémentaire vient d’être accordé, à titre transitoire, par les pouvoirs publics. Afin de relancer la dynamique et de ne pas bloquer le renouvellement, le gouvernement a décidé d’adapter le calendrier de mise en œuvre du dispositif et d’accorder un délai supplémentaire aux entreprises pour respecter cette obligation (un décret a été publié le 28 décembre au Journal officiel). Ainsi, les agriculteurs et autres utilisateurs professionnels, qui n’auraient pas réussi à obtenir un rendez-vous de conseil stratégique préalablement à leur demande de renouvellement de certiphyto, recevront un certificat provisoire d’une année. Les modalités de mise en œuvre sont les suivantes…

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Prix CIC Jeune 2024

Si vous êtes étudiant universitaire travaillant sur la gestion de la faune, ou passionné par l’utilisation durable et la conservation de la biodiversité, vous pouvez postuler pour le « Young Opinion Research Award 2024 ». Organisé chaque année par le Groupe de travail « Jeune Opinion du CIC » (Conseil International de la Chasse et de la Conservation), le « Prix Recherche Jeune Opinion » vise à soutenir les chercheurs dont les projets contribuent à l’utilisation durable des ressources fauniques. L’objectif est de promouvoir la recherche scientifique, conformément à l'esprit des travaux et aux convictions du CIC. Les sujets de recherche peuvent couvrir tout ou partie des trois principaux piliers de la gestion durable de la faune : économique, sociétale et écologique. Les participants devront envoyer un résumé de leur projet de recherche, expliquant l'objectif, les méthodes et les conclusions du projet. Que vous soyez dans un programme de baccalauréat, de maîtrise ou de doctorat, et si vous avez moins de 35 ans, le CIC vous invite à soumettre vos travaux. Le jury, composé d’un comité d'experts du CIC déterminera le gagnant, qui sera récompensé par un prix de 750 €, une publication dans la prochaine Newsletter Jeune Opinion et l’opportunité de présenter son projet au Portugal, lors de l'assemblée générale du CIC, où il pourra entrer en contact avec des représentants clés et experts dans le domaine de la gestion durable de la faune. La date limite des candidatures est fixée au 31 janvier 2024.

 

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Etats-Unis : des drones pour aider à la récupération du gibier…

Après l’Ohio qui a déjà autorisé l’utilisation de drones pour récupérer le gibier tué à la chasse, et souvent tombé dans des zones difficiles d’accès, un sénateur de l’état de Pennsylvanie a lancé un projet de loi qui vise à autoriser ces engins, mais uniquement pour faciliter la récupération des animaux abattus et gagner un temps précieux pour la valorisation de la venaison. Cette proposition soutient que les avancées technologiques des drones sans pilote peuvent être exploitées pour accélérer et améliorer ce processus. On n’en est pas encore au drone capable d’extraire un animal du fourré dans lequel il est tombé, mais simplement d’aller larguer à proximité du gibier abattu, une balise de localisation qui fera gagner un temps précieux lors du ramassage. Afin de mettre en lumière cette question, Le sénateur Jarrett Coleman, qui représente le comté de Bucks, a souligné un incident récent où un résident de Pennsylvanie a été accusé de plusieurs infractions après avoir utilisé un drone pour récupérer un cerf abattu. Ces accusations comprenaient l’utilisation d’un dispositif illégal, la perturbation du gibier et de la faune sauvage, ainsi que des restrictions sur l’utilisation de projecteurs récréatifs. Le sénateur Coleman estime que de telles sanctions sont excessives, compte tenu des avantages potentiels et de l’efficacité offerts par les drones dans la récupération du gibier. Le projet de loi proposé vise donc à remédier à ces problèmes en autorisant les chasseurs à utiliser ces engins. En adoptant cette technologie, les chasseurs disposeraient d’un outil supplémentaire à leur disposition, ce qui pourrait réduire le nombre d’animaux morts perdus. Cela profiterait non seulement à la communauté des chasseurs, mais aurait également un impact positif sur la préservation de la faune. Bien que certaines préoccupations concernant la vie privée et la sécurité puissent survenir avec l’utilisation des drones dans la chasse, le projet de loi comprend des lignes directrices et des réglementations strictes pour garantir une utilisation responsable. Ces dispositions visent à trouver un équilibre entre les avancées technologiques et les pratiques de chasse éthiques, tout en atténuant les risques potentiels ou les abus.

Le régime français d’aides au développement de la sylviculture validé par la CE

La Commission européenne a validé, le 4 janvier, le régime cadre sur les aides au développement de la sylviculture, améliorant la résilience et l’adaptation des forêts au changement climatique pour la période 2023-2029. Ce régime-cadre donne donc une base légale pour tous les dispositifs d’aide portant sur les investissements. Avec ce régime, ce sont jusqu’à 450 M€ d’aides à l’investissement qui pourront potentiellement être apportées au secteur forestier sur les six prochaines années. Concrètement, cette approbation par la Commission européenne va permettre :

- l’engagement et le paiement des dossiers déposés au second semestre 2023 dans le cadre de la mesure de renouvellement forestier du plan d’investissement France 2030, et qui visent, d’une part à adapter les peuplements identifiés comme vulnérables face au changement climatique et, d’autre part, à améliorer, enrichir et convertir les peuplements forestiers pauvres, pour améliorer leur contribution à l'atténuation au changement climatique.

- assurer le déploiement, en 2024, de la mesure en faveur du renouvellement forestier qui est pérennisé dans le cadre de la planification écologique et qui permettra d’accompagner financièrement les investissements sylvicoles des propriétaires forestiers publics et privés pour adapter les forêts identifiées comme vulnérables face aux effets du changement climatique, et pour améliorer la qualité des peuplements pauvres ou à potentiel.

- de manière plus générale, d’offrir un cadre au financement de l’ensemble des dispositifs d’aides portant sur les investissements améliorant la résilience et l’adaptation des forêts au changement climatique qui pourraient être mis en place par l’Etat ou les collectivités locales d’ici au 31 décembre 2029, garantissant ainsi la visibilité et la stabilité des règles nécessaires à la réalisation des investissements forestiers.

« L’approbation de ce régime par la Commission européenne constitue une excellente nouvelle, nous permettant d’accompagner l’adaptation de la forêt française au changement climatique… » a déclaré Marc Fesneau.

Remaniement ministériel : Christophe Béchu reconduit au ministère de la Transition Écologique

Gabriel Attal, nouveau Premier ministre a confirmé dans son gouvernement la nomination de Christophe Béchu qui reste ministre de la Transition Écologique. Il occupe le poste depuis juillet 2022, après avoir été pendant deux mois, ministre délégué chargé des collectivités territoriales. S’il a eu des débuts assez difficiles, car trop discrets au goût de certains, il a ensuite soutenu et autorisé, à la demande du Président de la République, localement plusieurs techniques de chasse traditionnelles à l’alouette, interdites dans le reste de l’Union européenne, ce qui lui a valu les vertes critiques des mouvements écolos, mais une reconnaissance certaine des chasseurs, bien que rien ne soit réglé dans ce domaine. Plus partisan de chercher et trouver des solutions plutôt que d’imposer la sobriété, le ministre, s’il n’a pas signé de grandes réformes, n’a cependant pas commis de faute politique, restant dans le sillage d’Emmanuel Macron et du gouvernement.

Sur le plan international, Christophe Béchu a obtenu de s’occuper des négociations sur le climat pour la prochaine COP29, après en avoir discuté avec le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Les discussions pour les COP (Conférences de l’ONU sur le climat), avaient été confiées dans le précédent gouvernement à la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Mais Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a récupéré le portefeuille de l’énergie à la faveur du récent remaniement. Des décrets d’attribution doivent clarifier, dans les jours à venir, la répartition des tâches entre les divers ministères. La tutelle de la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), administration clé, reste à déterminer. La question de savoir qui représentera la France dans les négociations pour la COP29 prévue en novembre prochain à Bakou, en Azerbaïdjan, a d’ores et déjà été tranchée vendredi en fin de journée.

Et en France, dans la continuité des actions du ministère, l’appel à projet « Sentiers de Nature » est ouvert jusqu’au 31 octobre 2024, pour créer ou restaurer 1 000 km de sentiers de randonnée et préserver les patrimoines naturels, culturels et paysagers aux abords des sentiers. Cet appel à projet s’inscrit dans le cadre du Plan de reconquête et de transformation du tourisme (plan Destination France) et a pour but d’encourager et de développer la pratique de la marche, de favoriser la préservation ou la restauration de la biodiversité et des paysages, de renforcer le lien entre zones habitées et naturelles. Dix millions d’euros sont consacrés à cette opération. Qui peut candidater ? Cet appel à projets est à destination des maîtres d’ouvrage publics (collectivités et leurs groupements, syndicats, établissements publics…), des associations agréées de protection de l’environnement, ou gérant des itinéraires de randonnée pédestre, situés en France métropolitaine et en Outre-mer. Les candidatures se font en ligne sur le site du Cerema jusqu’au 31 octobre 2024, et les travaux pourront se dérouler jusqu’au 31 décembre 2025.

Les faits divers de la semaine

- Aube : vendredi dernier, dans l’après-midi, un homme qui chassait sur le secteur de Lhuître, à proximité d’Arcis sur Aube, a trébuché, et, malencontreusement actionné son arme. Sérieusement blessé à la main, il a été pris en charge par les secours et hospitalisé.

- Essonne : la préfecture a confirmé que les deux chiens de chasse, morts en novembre dernier, étaient bien contaminés par la maladie d'Aujeszky, dite aussi « pseudo-rage ». Après Fontainebleau où quatre chiens ont péri du même mal et un autre à Compiègne, les autorités recommandent de limiter, autant que possible, les contacts entre les chiens de chasse et les sangliers.

- Nord : un homme originaire de Dunkerque a été condamné à deux amendes, l’une de 500 € et une autre de 300 € en « compensation à la LPO du Nord », pour avoir tué trois goélands, en juillet 2022. L’homme avait été filmé en train de tuer ces oiseaux, dans la cour du domicile de sa fille, par une sympathisante de la LPO qui a prévenu l’association, qui elle-même a alerté l’OFB.

- Seine-Maritime : le malfaiteur tué mardi dernier lors du braquage d’une armurerie à Eslettes était recherché dans le cadre de l'enquête sur la mort d'un adolescent début décembre dans le Val-de-Marne, victime d’un coup de couteau. Quant au salarié de l’armurerie, auteur du coup de feu mortel, il a été mis en examen pour homicide volontaire avec arme et placé sous contrôle judiciaire a annoncé le parquet de Rouen. Les premières investigations ont permis d’établir qu’il est « instructeur de tir et expérimenté dans le maniement des armes » et l’enquête en cours se poursuit pour « déterminer si ces tirs ont été effectués en état de légitime défense ».

- Manche : invité à une partie de chasse dans un gabion, un chasseur a voulu repartir tôt le matin et s’est égaré et peut-être envasé dans la baie des Veyx, entre le Calvados et la Manche. C’est lui-même qui a alerté les secours vers 6h30, et malgré l’intervention rapide de la gendarmerie épaulé par un hélicoptère de la Marine nationale équipé d’une caméra thermique, et des pompiers du Calvados et de la Manche, l’homme n’a pas pu être localisé. Les recherches se sont poursuivies toute la journée avec le renfort de la brigade nautique, mais en soirée le chasseur était toujours introuvable. Ce n'est que samedi en soirée, trois jours après sa disparition que l'homme a été retrouvé mort par les gendarmes et les pompiers.

- Pas-de-Calais : le garde-chasse qui avait abattu un cochon asiatique en pleine rue à Calonne-Ricouart, le 26 octobre dernier, a écopé de 6 mois de prison avec sursis, pour sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif, ayant entraîné la mort. Le garde avait, ce jour-là, tiré sur « Colhain », un cochon vietnamien appartenant à une famille de la commune et qui s’était échappé de son enclos. Appelé par des riverains, l'homme avait fait feu à 3 reprises sur l'animal qu’il avait, a-t-il déclaré, « confondu avec un sanglier ». Outre les six mois de prison avec sursis, il perd son agrément de garde-chasse, et l’interdiction de détenir une arme pendant 5 ans.

- Landes : samedi, les secours ont été dépêchés pour prendre en charge un sexagénaire victime d’un malaise cardiaque, lors d’une sortie de chasse, route d’Azur à Castets. Malgré les soins prodigués par les pompiers pour le ranimer, le sexagénaire est décédé.

- Somme : samedi encore, un jeune homme s'est blessé, lors d'un accident de chasse, à Bray-sur-Somme. Selon les premiers éléments, la victime se serait blessée elle-même avec son arme, et a été touchée au visage. Transporté à l'hôpital en hélicoptère, les jours du blessé ne sont pas en danger. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances précises de cet accident et confiée à la communauté de brigades de gendarmerie d'Albert.

- Gard : samedi toujours, les secours sont appelés vers 12h pour un accident de chasse survenu à Tavel. À leur arrivée, les secouristes ont prodigué les premiers soins à un homme âgé de 50 ans, gravement touché à l'abdomen. Il a été héliporté vers l'hôpital de Nîmes. Selon les premiers éléments de l'enquête, le quinquagénaire, en pleine partie de chasse, a trébuché et c’est une balle de son arme qui l’a touché.

Wildlife Photographer of the Year 2023 : découvrez les photos en lice pour le Prix du Public

Le Muséum d'Histoire naturelle de Londres a dévoilé les 25 clichés d'animaux sauvages en lice pour le Prix du Public. Dans le cadre du concours « Wildlife Photographer of the Year » le public va donc avoir à les départager avant le 31 janvier à 14 heures, clôture officielle des votes. Comme chaque année, les photographies sélectionnées nous mettent face à la réalité de l’impact de l’Hommme sur la vie de ces animaux, tel ce macaque à crête des Célèbes, entouré de déchets plastiques, ou cet ours polaire qui semble paisible, mais vit les derniers moments du frêle iceberg qui le porte. Le grand gagnant de ce prestigieux concours sera annoncé le 7 février 2024. Parmi les 25 photos sélectionnées pour ce Prix du Public, vous découvrirez des images drôles ou émouvantes, mais qui questionnent aussi l'impact délétère des actes de l'homme sur le monde sauvage, et qui ne peuvent laisser indifférent.

 

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Décarbonation mondiale

Selon les prévisions du cabinet « ABI Research », 4 090 milliards de dollars d’investissement seront consacrés à la décarbonation de l’industrie dans le monde, d’ici à 2032. La société de conseil note que le marché des technologies de la décarbonation est très dynamique, puisqu’il avait déjà atteint 1 450 milliards de dollars en 2022, dominé par la croissance des technologies d’électrification, notamment les énergies renouvelables et les machines électriques industrielles. Celles-ci représentaient 71,5% du marché en 2022, et devraient contribuer à l’essentiel de la réduction des émissions nécessaire pour atteindre zéro émission nette d'ici à 2050. Les technologies d'efficacité énergétique, telles que les systèmes de stockage et de gestion de l'énergie, détiennent la deuxième part de marché avec 23,6%, suivies par les carburants à faible teneur en carbone avec 4,6%, et le captage, l'utilisation et le stockage du carbone avec 0,3%.

Dotation des Parcs nationaux pour 2024

Pour ce qui concerne les parcs nationaux français, l’arrêté du 29 décembre fixe les modalités de la contribution financière de l'Office français de la biodiversité aux établissements publics des parcs nationaux pour l'année 2024. Dans ses articles, l’arrêté précise :

1) Le montant total des contributions de l'Office français de la biodiversité aux ressources budgétaires des onze établissements publics de parcs nationaux est fixé à 73 500 000 euros pour l'année 2024.

2) Les établissements publics des parcs nationaux se voient attribuer pour l’année 2024 : Parc national des Calanques : 6 191 461,64 € ; Parc national des Cévennes : 7 171 729,95 € ; Parc national des Ecrins : 7 316 136,97 € ; Parc national des Forêts : 4 157 331,34 € ; Parc national de la Guadeloupe : 7 093 955,84 € ; Parc amazonien de Guyane : 8 179 020,98 € ; Parc national du Mercantour : 7 045 174,11 € ; Parc national de Port-Cros : 6 011 110,94 € ; Parc national des Pyrénées : 6 949 124,37 € ; Parc national de La Réunion : 7 132 181,49 € ; Parc national de la Vanoise : 6 252 772,37 €.

3) La contribution, pour chaque établissement public de parc national, fera l'objet de neuf versements effectués les : 15 janvier, 15 février, 1er mars, 15 avril, 15 mai, 1er juillet, 1er août, 1er octobre et 4 novembre 2024.