" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Gers : 5 élevages de gibier cessent, ou ont cessé leurs activités

Signe des temps peut-être, mais aussi orientation différente pour les éleveurs, sans repreneur pour certains arrivés à l’âge de la retraite, et d’autres qui changent de métier. La préfecture vient donc de prononcer la fermeture définitive de cinq élevages d'animaux dits « gibier », dans le département du Gers, et a acté leur fin par plusieurs arrêtés :

- à Courties : la fermeture de l’établissement découle du décès de l’exploitant, Max Serres, il y a déjà plusieurs années. L’activité d’élevage de sangliers n’a jamais été reprise, et la préfecture a donc acté sa fermeture définitive.

- A Simorre : il s’agit de l’EARL La Manon, qui a signifié qu’il arrêtait d’élever des daims, mettant fin à deux décennies d’autorisation préfectorale.

- à Tournan : un éleveur avait aussi des daims depuis une vingtaine d’années au lieu-dit Gariac. IL a mis fin à cette activité d’élevage.

- à Gaujan : c’est un élevage de cerfs qui cesse après presque trente ans de fonctionnement au lieu-dit Le Sarrot.

- à Mirande : c’est le lycée agricole qui stoppe également son élevage de cerfs.

Neuf pays s’allient pour tenter de sauver les dauphins d’eau douce

Neuf pays d’Asie et d’Amérique du Sud se sont mis d’accord, la semaine dernière à Bogota, pour tenter de sauver les dauphins d’eau douce, espèces menacées d’extinction dont les effectifs ont chuté de près de 75% depuis 1980, selon le journal colombien « El Espectador ». La Colombie, le Brésil, la Bolivie, l’Équateur, le Venezuela, le Bangladesh, le Cambodge, l’Inde et le Népal ont signé une « Déclaration globale sur les dauphins de rivières », qui cherche à sauver de l’extinction les six espèces restantes dans quatorze pays à travers le monde. La surpêche et la pollution de l’eau menacent ces animaux d’eau douce, de même que le changement climatique, qui n’est pas étranger à la mort d’une centaine de dauphins roses, dont les cadavres ont été retrouvés fin septembre dans un lit asséché de l’Amazone. Parmi les mesures contenues dans la « Déclaration », on trouve notamment la création d’un réseau d’habitats fluviaux protégés, le développement d’études sur ces mammifères, ainsi que l’éradication de mauvaises pratiques de pêche et la collaboration avec les peuples amérindiens pour garantir la préservation de ces espèces. Certes, c’est une mesure d’urgence tant la situation est critique, mais souligne « El Espectador », il reste de l’espoir… d’autant plus que le Pérou et le Pakistan devraient prochainement se joindre à la Déclaration.

MHE : 3 729 élevages touchés en France

Le ministère de l’Agriculture a recensé 3 729 foyers de la maladie hémorragique épizootique (MHE) qui touche les bovins, les ovins, les caprins et les cervidés, au 11 janvier 2024. Si la majeure partie des foyers sont situés dans le sud-ouest de la France où 20 départements sont touchés (Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Gers, Landes, Ariège, Aude, Tarn, Lot-et-Garonne, Gironde, Tarn-et-Garonne, Dordogne, Corrèze, Vendée, Deux-Sèvres, Loire-Atlantique, Lot, Haute-Vienne, Morbihan et Pyrénées-Orientales) les regards se tournent désormais plus au nord, où en Bretagne un premier cas vient d’être signalé. Le ministère de l’Agriculture a annoncé, vendredi, que l’État rembourserait aux éleveurs, pour l’ensemble des cas constatés jusqu’au 31 décembre 2023, 80 % des soins vétérinaires liés à cette maladie et également 80% du prix de l’animal en cas de mort. Les éleveurs pourront d’ailleurs déposer leurs dossiers d’indemnisation dès le début du mois de février précise le communiqué. Le ministère indique également que : « la solidarité professionnelle prendra le relais, avec l’appui de l’État, pour les foyers intervenus à compter du 1er janvier 2024, au travers du Fonds de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE), qui indemnisera au même taux, les frais vétérinaires et les animaux morts ». La maladie se caractérise par une forte fièvre, de la fatigue, un manque d'appétit. Une diarrhée hémoragique peut apparaitre et conduit bien souvent à la mort chez le cerf. Les ruminants de rente peuvent aussi présenter des symptômes (comparables à ceux de la FCO : virus génétiquement proches, signes cliniques comparables (fièvre, lésions des muqueuses buccales, boiterie), vecteurs identiques et cycles de développement proches.) qui peuvent entrainer des pertes de production considérables et justifient une importante vigilance.  A ce jour, chez les cervidés sauvages, un seul foyer a été détecté en milieu ouvert en Italie, mais l’Espagne inquiète et des enquêtes de mouvements de bovins et ovins introduits en France depuis ce pays sont en cours. Par ailleurs, les recherches épidémiologiques en Espagne se poursuivent, avec un nombre élevé d'élevages suspects, et la situation n’est pas stabilisée. L’hypothèse d’une introduction due au transport de moucherons infectés du Maghreb par les vents est fortement probable et tout signe clinique évocateur de cette maladie doit être immédiatement rapporté au vétérinaire de l'élevage, au GDS ou à la DDecPP.

Société Centrale Canine : le calendrier ACACED 2024 est en ligne…

Les activités d’élevage de chiens, à partir de deux portées par an (vente, garde, éducation, dressage, gestion de refuge ou de fourrière, vente et présentation au public d’autres animaux de compagnie d’espèces domestiques) doivent être déclarées auprès de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) ou de la Direction Départementale de la Cohésion sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP) du département où elles s’exercent. Cette déclaration doit être effectuée avant le démarrage de l’activité commerciale en lien avec les animaux de compagnie, et renouvelée à chaque changement d’exploitant ou lors de modification dans la nature de l’activité ou lors de toute modification affectant de façon substantielle les conditions d’hébergement des animaux. Depuis le 1er janvier 2016, il n'est plus nécessaire de demander un certificat de capacité auprès du Préfet, et seule l’attestation de connaissances obtenue après les sessions de formation « ACACED » délivrée par la DRAAF est nécessaire. Pour l’obtention de cette attestation, la Centrale Canine organise des sessions de formation ACACED (Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d'Espèces Domestiques).

 

Pour voir le calendrier 2024, c’est ICI

Des cornes de rhinocéros cultivées en laboratoire ?

Depuis une dizaine d’années, afin de lutter contre le braconnage des rhinocéros, trois sociétés américaines « Rhinoceros Horn LLC », « Ceratotech » et « Pembient » cherchaient à produire en laboratoire, le principal composant de la corne, la kératine. L’affaire semblait juteuse, et portée par une opinion publique manipulée par des associations de protection et d’autres anti-chasse, des millions de dollars ont été investis. Mais, les labos s’y sont cassés le nez… « Rhinoceros Horn LLC » a cessé ses activités en 2016, « Pembient » a annoncé se retirer de la course cette année, et seul « Ceratotech » reste actif, mais peine à trouver de nouveaux financements pour faire avancer ses recherches. En cause, l’opposition des associations de protection des rhinocéros, qui voient dans ces travaux de recherche  la fin des programmes qu’elles ont mis en place, et surtout la fin ou la réduction des sommes colossales qui sont recueillies chaque année auprès des « généreux donateurs » qui souhaitent sauver l’espèce. Pour ces recherches « malavisées », le responsable du programme du groupe de conservation « WildAid » a déclaré à « Ceratotech » : « Vous n’avez pas le droit à l’erreur, et si vous voulez que nous expérimentions cette technologie, faites-le avec une autre espèce qui ne sera pas anéantie d’ici cinq ans si les choses tournent mal ». A 400 000 dollars le kilogramme de kératine, les intérêts des uns écrasent ceux des autres et tant pis pour les rhinocéros, toujours victimes des braconniers…

Loup : au Sénat, le ministre de l'Agriculture précise les évolutions à venir…

La sénatrice des Alpes-Maritimes, Dominique Estrosi-Sassone, a organisé, la semaine dernière au Sénat, en présence de Marc Fesneau ministre de l’Agriculture, un débat sur le loup intitulé « Face à la prédation du loup, comment assurer l’avenir du pastoralisme », s’appuyant sur le constat largement partagé que la protection des loups a conduit à un important développement numérique et géographique de l’espèce. Marc Fesneau, a donné des éléments sur les évolutions envisagées par le gouvernement, notamment sur le statut des chiens de protection des troupeaux. « Entre 12 000 et 14 000 animaux d’élevage sont tués chaque année », a reconnu le ministre, qui confirme que le gouvernement « souhaite faire passer le prédateur du statut d’espèce très protégée, à espèce protégée, ce qui changerait tout, puisque cela permettrait de passer de tirs dérogatoires défensifs, à des tirs de gestion préventifs ». Dans ce débat, la question du statut des chiens de protection des troupeaux a été longuement abordée, puisqu’on apprenait que les 6 500 chiens de protection de troupeaux « perçoivent toute présence comme une menace, y compris celle des promeneurs », ce qui amène des litiges avec leurs propriétaires en cas de morsures. Dans un rapport établi en juin dernier par le CGAAER (Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux), intitulé « Mission de conseil relative au statut des chiens de protection des troupeaux », la question est examinée sous toutes ses facettes, les rapporteurs concluant que l’élaboration d’un statut de chien de travail est une voie « complexe et hasardeuse juridiquement », voire « inefficace ». Les rapporteurs rappellent d’ailleurs que le CRPM prévoit déjà (article L211-23) qu’un chien assurant « la garde ou la protection d’un troupeau » ne peut être considéré comme « en état de divagation ». Une autre évolution préconisée dans ce rapport, et reprise par le ministre lors du débat, est celle de la réglementation des ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement). En effet, en l’état actuel du droit, tout établissement détenant 10 chiens et plus entre dans la catégorie ICPE. Or, soulignent les rapporteurs, « le seuil de 10 chiens est de plus en plus souvent atteint par des éleveurs ou des bergers, dès lors qu’aux chiens de protections s’ajoutent les chiens de conduite des troupeaux, les chiens de chasse ou les chiens qu’ils possèdent pour leur seul agrément ». Ces éleveurs se retrouvent de ce fait soumis à la réglementation très complexe des ICPE… en l’ignorant le plus souvent. Pour conclure, le ministre a déclaré : « Toutes ces étapes réglementaires seront à suivre dans les mois qui viennent, et la plus longue sera certainement le changement de statut du loup. Fin janvier, le Conseil Environnement se prononcera à la majorité simple. À Berne, il faudra ensuite une majorité des deux tiers. Cela reviendra enfin au Conseil Environnement, où il faut l'unanimité. D'ici juin, il pourrait donc y avoir une évolution…». 

Publication du rapport « Politique de prévention et de lutte contre l’incendie de forêt »

Dans un contexte d’extension et d’intensification du risque dû au changement climatique, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer, Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ont annoncé la publication de ce rapport, commandé par le gouvernement en mars 2022 à l’Inspection générale de l’Administration (IGA), au Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux (CGAAER) et à l’inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD). La mission a rencontré près de 1 000 acteurs des territoires et du niveau national, dont des scientifiques, et s’est appuyée sur une plateforme documentaire de plus de 1 400 pièces. La mission propose une feuille de route structurée autour d’un noyau dur de 27 recommandations, dont certaines d’entre elles ont déjà été prises en compte dans la loi adoptée le 10 juillet 2023. Les autres s’inscrivent dans le prolongement des mesures engagées par le gouvernement. Le rapport se compose de deux tomes : « Faire face à court terme » et « S’adapter au changement d’ère : apprendre à vivre avec le feu pour les moyen et long termes ». La mission propose une synthèse des travaux scientifiques les plus récents sur les projections climatiques, et recommande, dans le cadre d’une stratégie de protection des forêts, une action publique de grande ampleur sur tout le territoire.

Les faits divers de la semaine

- Pyrénées-Atlantiques : le dimanche 14 janvier, à Sainte-Colome, un chasseur qui participait à une battue a tiré sur un sanglier, mais il a manqué sa cible et la balle est venue se ficher dans le mur du salon d’une maison proche de-là. Pas de blessé, mais une belle frayeur rétrospective. La gendarmerie a confirmé qu’une plainte avait été déposée lundi dernier par le locataire de la maison. Le tireur a été identifié et une procédure judiciaire est en cours.

- Côte d’Or : à Saint-Marie-sur-Ouche, le dimanche 14 janvier, un cerf blessé a tenté de franchir le canal de Bourgogne, pris par la glace. Dans l’impossibilité de rejoindre l’autre rive, les pompiers ont dû intervenir avec un véhicule d'opérations diverses, une embarcation, un chef de groupe et une équipe spécialisée de plongeurs, en provenance des centres du Val d'Ouche, de Dijon Nord et du Transvaal (Dijon centre), soit en tout 7 personnes. Mais l’animal, trop gravement touché a finalement été euthanasié par un chasseur.

- Meurthe et Moselle : à Gondreville, localité située entre Toul et Nancy, un chasseur âgé de 72 ans est décédé en fin de matinée le dimanche 14 janvier, victime du tir d’un autre chasseur du groupe. Rapidement sur les lieux les pompiers et le SMUR ont procédé aux premiers soins d’urgence, mais l’homme n’a pas survécu, trop grièvement blessé. Selon les premiers éléments communiqués par la FDC 54, la victime a été touchée dans des circonstances que la gendarmerie, saisie de l’enquête, devra déterminer, et le tireur présumé a été mis en examen. Le précédent accident mortel sur ce département remonte à 2003.

- Charente-Maritime : « si c’est une plaisanterie, elle est stupide » a déclaré un chasseur du groupe auquel des restes d’éviscération et de dépeçage ont été soustraits à Ecoyeux, probablement dans le cadre d’une action anti-chasse. Certes, il y a déjà eu des antécédents du genre, mais c’est la première que ces « trophées » ont été dispersés à proximité de la cabane de chasse. Personne ne semble avoir été visé en particulier, et aucune revendication n'a été retrouvée sur place.

- Bas-Rhin : une réalisation insuffisante du plan de chasse a valu au locataire de l’ONF, une battue punitive dans la forêt de La Petite-Pierre. Une trentaine de forestiers, accompagnés de dix traqueurs, sont intervenus le lundi 15 janvier pour, a précisé Franck Jacquemin, directeur d’agence Nord Alsace à l’ONF : « faire une battue de substitution pour réguler les trois espèces d’ongulés, chevreuils, sangliers et cerfs, puisque le locataire n’a pas réalisé ses 70% du plan de chasse ». Alerté l’avant-veille, le locataire, chasseur depuis 25 ans sur le lot en question s’est dit choqué par cette décision. « Si le gibier avait été là, bien évidemment qu’on l’aurait tiré, mais que faire quand on ne voit pas d’animaux ? ». Argument repris par la FDC 67 qui dénonce « un mécontentement général au sein des chasseurs qui n’acceptent pas ce type d’intervention » ajoutant : « comment peut-on croire que les quatre cervidés, non prélevés à l’heure actuelle par le locataire, mettent toute la forêt et son équilibre en péril ? ».

- Yonne : mardi dernier, l'Office français de la biodiversité a transmis un rapport au parquet, après avoir reçu un signalement pour un possible loup écrasé dans le secteur de Tonnerre. Des témoins de la collision auraient signalé l’incident à l’OFB, affirmant que l’animal était un loup. Afin de vérifier ces déclarations, les inspecteurs de l'OFB cherchent à découvrir l'identité de l'animal percuté, entendre les témoins et déterminer si la collision était volontaire ou pas.

- Seine-Maritime : dans l’affaire du braquage mortel dans une armurerie près de Rouen, on apprenait, la semaine dernière, que le troisième suspect, en fuite depuis l’agression, s’était rendu à la gendarmerie, le lundi 15 janvier 2024, en début d'après-midi. « … Placé en garde à vue, il a reconnu sa participation aux faits » a indiqué le procureur de la République de Rouen, Frédéric Teillet, dans un communiqué. Présenté au juge d’instruction le mercredi 17 janvier, le fuyard a été mis en examen pour tentative de vol avec arme en bande organisée, association de malfaiteurs, recel de vol et destruction par moyens dangereux, et placé en détention à la demande du parquet.

Landes : : hier, dimanche 21 janvier, à Carcen-Ponson, un accident de chasse a fait un blessé grave. L’homme a été victime du tir d’un autre chasseur, qui l’a atteint au niveau du bas ventre. Le blessé a été transporté en urgence absolue à l'hôpital de Dax (Landes). Quant à l’auteur du tir, il a été placé en garde à vue, comme l’exige la procédure. Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de Rion des Landes.

- Canada : le fou de l’allumette a craqué ! Un homme de 36 ans a reconnu avoir, au cours de l’été dernier, allumé plus de 700 feux, dont certains se sont transformés en feux de forêt, détruisant plusieurs milliers d’hectares et obligeant des centaines de personnes à quitter leur domicile. L’accusé a plaidé coupable pour 13 chefs d’accusation d’incendie criminel, et un chef d’accusation d’incendie criminel avec mépris de la vie humaine.

Chasse à courre : le juge du TA valide une interdiction d’accès aux bois et forêts

Dans cette affaire qui remonte à 2020, un requérant anti-vénerie a demandé au tribunal administratif d’annuler l’arrêté par lequel la préfète de l’Oise avait interdit temporairement l’accès du public à certaines zones de la forêt domaniale, durant les opérations de chasse à courre, les mercredis et samedis, du 15 septembre 2020 au 31 mars 2021. Pour interdire temporairement l’accès du public à certaines zones de la forêt pendant la saison de chasse, l’arrêté, après avoir rappelé les perturbations de chasses à courre, et les affrontements entre les militants anti-chasse et les veneurs qui se sont produits, se fonde sur la persistance de « la détermination des militants anti-chasse et du climat délétère qui règne entre les deux parties » et « les risques pour la sécurité du public (…) pendant les chasses à courre, en particulier dans les parties identifiées comme étant les plus probables pour l’hallali ». Le juge relève que la matérialité des faits allégués, non sérieusement contestée par l’appelant, est établie par les articles de presse et les comptes-rendus d’associations auxquels la préfète renvoie dans son mémoire en défense. Le juge rajoute également que les mesures de police administrative, et notamment les interdictions d’accès des bois et forêts au public, ne doivent pas présenter un caractère général et absolu, et porter une atteinte manifestement disproportionnée à des droits et libertés, notamment la liberté d’aller et venir et le principe d’égalité…

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La nouvelle cheffe de l'Organisation météorologique mondiale déclare la guerre aux gaz à effet de serre

« Le monde doit faire plus pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, alors que les températures grimpent de façon très inquiétante » a prévenu mardi dernier, la nouvelle cheffe de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU. Celeste Saulo, 59 ans, a jugé que l'humanité affrontait un de ses plus grands défis, et qu'elle avait le devoir de bâtir un avenir meilleur. Selon elle, s'adapter au changement climatique n'est plus un choix, mais une nécessité, et il faut améliorer la capacité à résister et se remettre de ces désastres climatiques. « Nous renforcerons les systèmes d'alerte précoces, améliorerons l'accès aux données et rendrons accessibles à tous et dans les temps, les informations scientifiques qui sauvent des vies. Ce ne sera pas un chemin facile, mais avec de la force et de la détermination, nous l'emprunterons, pour notre famille universelle et pour les générations à venir » plaidait Celeste Saulo, qui dirigeait le Service météorologique national d'Argentine depuis 2014, avant de devenir la première femme nommée à la tête de l'OMM, où elle a pris ses fonctions il y a quelques jours. Elle a aussi expliqué que 30 pays étaient particulièrement exposés aux risques climatiques et avaient besoin d'une amélioration rapide des systèmes d'alerte, essentiellement des petits états insulaires et des pays africains.

L’arbre de l’année 2023

Après l’enregistrement de 27 555 votes, les lauréats du concours de « L’arbre de l’année 2023 » sont connus. Le « Prix du Jury », le « Prix du Public » et le « Prix Coup de Cœur » ont été choisis parmi les 14 arbres sélectionnés en septembre dernier, sur un total de 140 arbres qui avaient été présentés pour porter les couleurs de leur région. Voici les arbres préférés des votants :

 

« Prix du Public »

Il est attribué au hêtre pleureur du jardin botanique de Bayeux (Calvados), qui représentait la région Normandie. Il a recueilli 8051 suffrages en ligne. Planté il a y plus de 160 ans, cet arbre de 17 mètres de haut, est ceint d’une tonnelle circulaire de près de 40 mètres de diamètre. Il est classé « monument naturel » depuis 1932 et labellisé « arbre remarquable de France » depuis 2000, rappelle la Ville de Bayeux. La circonférence du tronc est de 3,37 m, et celle du houppier, en périphérie de 114 m, soit environ 1 250 m² de surface couverte. Si sa dénomination officielle est celle de « hêtre pleureur », il semblerait que cet arbre soit le résultat d’un greffage entre deux variétés distinctes de hêtre. En effet, son tronc est celui d’un hêtre commun (Fagus sylvatica), alors que ses branchages s’apparentent à une variété très singulière dite Faux de Verzy. Cette variété, dont l’origine est mal définie, viendrait de la forêt de la Marne où elle a été découverte. Elle est constituée d’arbres monstrueux dont les branches tordues forment un amas confus, d’où leur nom de « tortillards »...

(Photo : Emmanuel Boitier).

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Les dernières zones humides sont à l’agonie…

Cette appellation de « zones humides » englobe des habitats extrêmement différents, selon qu’ils concernent la plupart des espèces migratrices, parmi lesquelles on trouve le gibier d'eau, composé de deux groupes morphologiquement et écologiquement différents : les palmipèdes et les échassiers. Comme leur nom l’indique, les palmipèdes ont des pattes palmées, adaptées à un mode de vie majoritairement aquatique, de la petite sarcelle aux cygnes, ou semi-palmées. Les échassiers ou limicoles, sont eux, dotés de longues pattes et longs doigts, du bécasseau au héron. Ainsi, ils peuvent exploiter les ressources naturelles, soit sur des terrains mous exondés, soit dans des eaux de faible profondeur. Cette eau, indispensable à la vie, l'est plus encore pour les palmipèdes, car elle recèle tout ou partie de leurs ressources alimentaires, et offre un lieu de repos et d'occupations de confort, à l'abri des ennemis naturels. Ces oiseaux, s'ils sont relativement maladroits au sol, évoluent sur l'eau avec aisance...

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