Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Biodiversité : convention de partenariat entre l’OFB et les parcs naturels régionaux

La Fédération des parcs naturels régionaux de France et l’OFB ont signé, le mercredi 12 juin, une convention-cadre de partenariat pour la période 2024-2027, qui vise à renforcer leur collaboration pour la protection et la valorisation de la biodiversité sur l'ensemble du territoire. Dans un communiqué commun, les signataires expliquent : « « Les enjeux de cette convention sont multiples. D'une part, il s'agit de coordonner et d'optimiser les efforts de conservation et de gestion des espaces naturels, tout en favorisant la restauration des écosystèmes dégradés. D'autre part, cette convention entend renforcer l'intégration des enjeux de biodiversité dans les politiques publiques et sectorielles, telles que l'agriculture, la forêt, l'urbanisme et l'énergie, en mobilisant l'ensemble des acteurs concernés, des collectivités locales aux citoyens, en passant par les entreprises et les institutions internationales.

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Game Fair 2024 : sous le signe du succès

Rendez-vous incontournable de la chasse et de la nature, les passionnés ont parcouru, durant ces trois journées, les allées du Game Fair à Lamotte Beuvron, dont c’était la 40ème édition. Tous les espaces thématiques (Village Premium, Village Chiens, Village Chasse à l’Arc, Village Pêche, Village Artisans couteliers, Organisateurs de chasse…) étaient pris d’assaut par la foule des visiteurs, ce qui n’était pas pour déplaire aux 600 exposants présents. Armes, optiques, munitions, vêtements, accessoires, trompes de chasse, véhicules, chiens, institutionnels (FNC, OFB, FDC, SCC, FEPAM, SIA…) et les grandes associations cynégétiques (FACCC, ANCGG, ANFA, ASCA…) répondaient aux demandes, renseignaient, conseillaient et distillaient le petit plus attendu. Pays à l’honneur, la Roumanie a su montrer les facettes insoupçonnées de ses prestigieux paysages et destinations de chasse, ainsi que la qualité de sa faune sauvage. Bref, un climat bon enfant dans les allées, ce qui n’était pourtant pas le cas dans les coulisses de nos institutions cynégétiques, où le résultat de l’élection européenne a fait plus de dégâts que les façades ne veulent bien le montrer. La valse des hésitations et des ambitions a commencé, mais comme il est trop tôt pour « rendre hommage à Willy Schraen », il n’y a pas encore de candidat(s) pour donner l’estocade. Cependant, dans les starting blocks, la pression monte, et le premier qui se manifestera sera aussitôt coiffé de la casquette à double visière… Comme en politique, les alliances vont donc se faire et se défaire. Souhaitons que cette période de turbulence ne dure pas trop longtemps, et que les « égos frustrés » digèrent rapidement leur déception…

 

 

Les faits divers de la semaine

- Alpes-Maritimes : les secours et l'OFB sont intervenus, mardi dernier, à Cannes, pour saisir un jeune fennec détenu illégalement et en mauvaise santé, chez un particulier, qui a été placé en garde à vue. Au domicile du Cannois, ils ont découvert également une poule, détenue dans des conditions sanitaires douteuses. Les deux animaux ont été importés illégalement d'Algérie, et le fennec était détenu sans autorisation, alors que sa détention est strictement réglementée. Les animaux ont été transportés et confiés au zoo de Fréjus.

 

- Aveyron : au début du mois d’avril dernier, la FDSEA et les JA demandaient au préfet l’intervention immédiate de la brigade loup, suite à sept attaques sur des ovins qui touchaient six exploitations aveyronnaises. Le week-end dernier, de nouvelles attaques ont eu lieu, se soldant par deux brebis mortes et une disparue à Sainte-Eulalie-de-Cernon. Et concernant les vautours, deux vaches et leur veau respectif d’une même exploitation ont été attaqués à Ségur, plus une brebis tuée à Curan, et à Sévérac, une brebis tuée et deux blessées. « A cette allure, quel sera le bilan du nombre d’animaux victimes du loup et du vautour en 2024 ? » interrogent les deux syndicats agricoles.

 

- Côte d’Or : passionné de photos, Jean-Pierre Dambrun a eu la chance d'observer un vautour fauve, le dimanche 9 juin, sur une falaise, près de Mâlain en Côte-d'Or. Contacté par France 3, il raconte : « Je me suis rendu dans la matinée sur des falaises calcaires proches de Mâlain, à la recherche des faucons pèlerins qui y nichent depuis de nombreuses années. Après 2 heures d'affût, j’ai vu une tache énorme, de la taille d'un mouton, sur le rebord de la falaise. Il n'y avait pas de doute sur l'espèce… Il est resté sur place pendant 45 minutes. Les photos ne sont pas très nettes… » regrette le photographe qui se trouvait entre 150 et 200 mètres du vautour…

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Mort de Morgan Keane en 2020 : audience sur les intérêts civils

Le mercredi 12 juin, s’est tenue devant le Tribunal judiciaire de Cahors, une audience sur les intérêts civils, après la mort de Morgan Keane, tué le 2 décembre 2020, par la balle d’un chasseur. Une demande d'indemnisation de plus d'un million d'euros avait été demandée contre l’auteur du coup de feu et l'organisateur de la battue, déjà condamnés pénalement en janvier 2023, respectivement à deux ans et 18 mois de prison avec sursis. Lors de l’audience de mercredi dernier sur les intérêts civils, l'avocat de la défense a réclamé solidairement au chasseur et au directeur de battue, la somme de 1 442 588 € au titre du préjudice subi par la victime, et du préjudice moral subi par son frère Rowan. « Les assurances n’ont pris aucune initiative pour proposer des solutions, alors que le dommage est reconnu dans un jugement pénal devenu définitif. Ça en est presque indécent » déplorait Me Benoit Coussy, portant au cœur des débats les barèmes d'indemnisation des assurances, argumentant que : « Pour que ça change, il faut taper au porte-monnaie ». Et, dans la logique de sa plaidoirie, il demandait « l'application symbolique des plafonds de garantie à double titre. Le premier, parce que ces plafonds devraient être applicables en cas d'homicide, car rien d'autre n'a plus de valeur que la vie d'un être humain. Et le second, car il vise à responsabiliser l'ensemble des chasseurs… » ajoutant : « Si les plafonds de garantie sont appliqués, cela va avoir des répercussions sur les polices d'assurance. Elles vont augmenter significativement… et les chasseurs y réfléchir à plusieurs fois avant de tirer… En touchant au porte-monnaie, on responsabilise chaque chasseur lors des parties de chasse à venir ». Quant au montant d'indemnisation proposé par les parties adverses, il est très loin de celui réclamé par la partie civile. La décision sera rendue le 5 août 2024.

FNC : un communiqué en trompe l’œil… de lynx ?

A la suite de « l’Atelier international Lynx » qui s’est tenu mardi dernier à Remiremont, dans les Vosges, la FNC s’est fendue de ce très (trop ?) bienveillant communiqué :

« Lynx : un atelier international qui réaffirme le rôle des chasseurs et le besoin du collectif

L’atelier international Lynx qui s’est déroulé, à Remiremont, dans les Vosges a accueilli une centaine de participants dont des intervenants de Lettonie, de Slovénie, de Suisse et du Palatinat Allemand. Il a été co-organisé par la FNC et les Fédérations départementales des chasseurs très investies dans les projets Ecolynx (FDC 25, 39 et 88). Son objectif : permettre un approfondissement de la réflexion autour de cette espèce protégée. Les participants du réseau fédéral de la chasse, de l’OFB et des DREAL, travaillant au sein du plan national et du plan régional d’actions lynx se sont déclarés unanimes sur la nécessité de partager les données en temps réel afin de pouvoir adapter les plans de chasse de grands ongulés aux prélèvements de proies opérés par les lynx. En effet, ce grand prédateur peut exercer une pression importante sur les ongulés sauvages (chamois et chevreuils). Les intervenants ont aussi présenté les résultats de projets scientifiques ambitieux au sein desquels les chasseurs jouent un rôle clé, en acteurs responsables et en toute transparence avec leurs partenaires. La question de la gouvernance de ce type de projet a été longuement évoquée. Les derniers résultats du plan national et du plan régional d’actions lynx ont été présentés avec en particulier une restitution du volet ECOLEMM (Etude chasse ongulés lynx dans un écosystème de moyenne montagne), composante du projet Ecolynx porté par la FNC et de nombreuses Fédérations des chasseurs dans le cadre du dispositif écocontribution. Ecolynx a pour objectif de perfectionner la connaissance de l’espèce et de son comportement et de tracer des pistes de coexistence. La journée s’est conclue par la projection du film de Laurent Geslin « le retour fragile du lynx » qui montre, notamment, l’intérêt des chasseurs à s’impliquer sur l’ensemble de ces programmes et à être étroitement associés à la gestion de l’espèce ».

Bien évidemment, le lynx est un magnifique animal, qui a toute sa place dans la nature. Mais on comprendrait mieux de telles positions de la part des instances dirigeantes cynégétiques si les chasseurs étaient véritablement impliqués dans la gestion de ces grands prédateurs… 

En Espagne : l’interdiction de chasser dans un PN déclenche une plainte auprès de la Commission européenne

Une plainte a été déposée auprès de la Commission européenne, à la suite de dommages importants causés à un Parc national en Espagne, sur lequel la chasse est interdite. En cause, l’absence de gestion adéquate des ongulés, qui a mis le Parc national de Cabañeros dans un état d'abandon, causant des dommages écologiques à la faune et à la flore de la zone protégée. La législation européenne, et espagnole, stipule cependant que les administrations publiques sont responsables de la gestion du Parc et de la fourniture des ressources nécessaires pour maintenir ses intérêts écologiques. Mais après trois saisons au cours desquelles aucune activité de gestion appropriée n'a été réalisée, l'association des parties concernées du Parc national de Cabañeros a franchi une étape importante, en déposant une plainte officielle auprès de la Commission européenne concernant : « la mauvaise et négligente gestion » du PN. Cette action met en évidence le besoin urgent de résoudre le problème, et de redonner au parc un écosystème fonctionnel. Le manque de gestion des ongulés réduit la quantité de nourriture et entraîne la transmission de certaines maladies entre espèces, réduisant ainsi la viabilité d’autres types d’animaux sauvages. Cette situation a particulièrement touché des espèces telles que l'aigle impérial et le lynx ibérique, dont les habitats ont été gravement compromis. Avant son interdiction dans ce PN, la chasse contribuait à maintenir un équilibre utile à toutes les espèces, ce qu’a souligné la Fédération royale espagnole de chasse (RFEC) et la FACE qui soutiennent activement les actions entreprises par l'association, et demandent le retour de la gestion par la chasse.

Des tiques géantes envahissent l’Europe

Après les punaises d'eau géantes à la morsure très douloureuse, un autre animal inquiète les scientifiques. Depuis plusieurs mois, la tique géante Hyalomma lusitanicum, venue d'Afrique et d'Asie, est en train de coloniser l'Europe. Elle est caractérisée par sa taille impressionnante, qui va de 4 à 5 millimètres avant repas, à plus d’un centimètre quand elle est gorgée de sang. Quant à son aspect, il n’est pas des plus sympathique puisque cette tique dispose d’un hypostome (partie buccale qui harponne et pénètre dans la proie) relativement long, des yeux globuleux, et des pattes avec des bandes colorées. Ainsi dotée, elle est donc au moins quatre fois plus grosse que les tiques que nous trouvons habituellement sur le territoire français. Bien évidemment, comme les autres espèces de tiques, Hyalomma lusitanicum peut être porteur de maladies graves, comme la fièvre de Crimée-Congo et la maladie de Lyme. Il est donc essentiel de réagir rapidement si une tique s'accroche à vous, ou à votre animal de compagnie… 

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Alaska : la fonte du pergélisol colore les eaux des rivières

Depuis quelques années, des dizaines de rivières et de ruisseaux de la chaîne Brooks et du Parc national de Kobuk Valley, prennent une teinte orange alarmante. Selon une nouvelle étude publiée dans la revue « Communications Earth and Environment », ce phénomène serait causé par le dégel du pergélisol, qui expose des minéraux auparavant gelés, désormais lessivés dans, et par, les cours d’eau. Chercheur à l'université d'Alaska à Anchorage, Patrick Sullivan écrit : « D'après des relevés effectués sur la rivière Salmon, le pH, qui permet de déterminer la qualité de l'eau, était de 6,4, soit environ 100 fois plus acide que la rivière dans laquelle le cours d'eau se déversait. Autre marqueur inquiétant, la conductivité électrique des métaux était plus proche de celle des eaux usées industrielles que de celle d'un ruisseau de montagne ». D'après l’équipe de recherche, le parc national de Kobuk Valley s'est réchauffé de 2,4°C depuis 2006, et cette élévation de température a déjà fait fondre 40% du permafrost. D'après Patrick Sullivan, la coloration des eaux peut s'expliquer par la présence de fer, mais d’autres chercheurs pensent que la prolifération de bactéries ferreuses, non-dangereuses pour les espèces aquatiques et la santé humaine, est une autre piste probable. Quant à estimer ce que pourrait être l'impact écologique de ce phénomène, il faudra attendre encore un peu…

Game-Fair 2024 : la grande fête des chasseurs se prépare...

C’est la Roumanie qui sera à l’honneur du Game Fair 2024. Pays de chasse, la Roumanie est un carrefour culturel au cœur de l’Europe. Situé entre la Hongrie, la Serbie, la Bulgarie, la Moldavie et l’Ukraine, la Roumanie détient la plus grande surface de forêt naturelle de toute l’Europe, réparties en 2 200 territoires de chasse. La diversité faunistique, présentée dans le village dédié, est d’une richesse incomparable : chamois, chevreuils, cerfs, daims, sangliers, mais aussi lynx, loups et ours, dont 8 000 sujets peuplent la région des Carpates, ce qui n’est pas sans poser de problèmes à la population. Côté petit gibier, le delta du Danube possède des concentrations exceptionnelles de sarcelles, siffleurs, pilets, chipeaux et autres souchets. Mais le Game Fair, c’est aussi plus de 80 000 visiteurs qui parcourent les allées des stands des 580 exposants présents. On y trouve toutes les nouveautés : armes, optiques, munitions, vêtements, accessoires ou encore aménagements du territoire, et de nombreux espaces consacrés aux chiens, à la chasse à l’arc, à la pêche, aux couteliers… Durant ces trois jours, de nombreuses animations seront proposées : ball-trap, sanglier courant, tir à l’arc, tir à la carabine à plomb, concours de trompes, concours de chien de chasse, vente aux enchères, messe de Saint-Hubert, vide grenier, spectacle…

Tarifs : billet un jour, vendredi ou dimanche : adultes 16 €, enfants de 10 à 16 ans 13 € (gratuit pour les moins de 10 ans). Samedi : adultes 18 €, enfants de 10 à 16 ans 15 € (gratuit pour les moins de 10 ans). Forfait trois jours : 25 euros. Horaires : vendredi 14 de 10 h 30 à 21 h 30, samedi 15 de 9 h à 20 h, dimanche 16 juin de 9 h à 18 h. Programme complet sur : www.gamefair.fr

Election européenne : Willy Schraen, victime de ses cris sans thème…

Le résultat des élections européennes n’a surpris personne. Avec 2,36%, Jean Lassalle ne siègera pas au Parlement européen, à Strasbourg, et Willy Schraen n’a pas quitté lundi matin, comme il l’avait annoncé à plusieurs reprises, la présidence de la FNC. Le mélange des casquettes a eu raison de ce qui a été, depuis le départ, un « truc » mal ficelé et mal ciblé, déclenchant une vague catastrophique de démissions. De crédible, l’objectif initial ne faisait plus que des incrédules… Il va donc falloir reconstruire sur des fondations fragilisées, les vrais maux dont souffrent les chasseurs ayant été ignorés tout au long de cette campagne, où primaient plus les ambitions politiques que l’intérêt cynégétique. Pour avoir mis de côté l’un des principaux piliers porteurs de la ruralité, les deux colistiers, initiateurs de cette entrée avortée au Parlement européen, ont oublié que, dans les pavillons de chasse, se côtoient en harmonie tous les milieux sociaux et toutes les appartenances politiques. La seule bonne nouvelle de cette élection est l’affaiblissement bien mérité des verts, qui paient l’écologie punitive qu’ils veulent imposer, dont nous commençons seulement à payer le prix fort… et ça n’est pas fini. Les partis politiques de tous bords vont nous ignorer le temps de la campagne des législatives, et auront à se mettre au travail dès l’été. Que se passera-t-il après ?

Symposium International One H 2024

Le symposium international « One H » organisé par l’Anses, le laboratoire d’analyse Labocea, le technopole Innozh et le Palais des congrès et des expositions de Saint-Brieuc, rassemblera les acteurs de la santé animale, environnementale et humaine, pour mener une réflexion globale sur la transmission des maladies infectieuses des animaux aux êtres humains. Du 12 au 14 juin, à Saint-Brieuc, des scientifiques, des professionnels du secteur privé et des responsables politiques échangeront sur les principaux défis à relever pour lutter contre les maladies infectieuses. Les questions abordées se déclineront en cinq thématiques :

- l’influence des changements liés au climat, à la biodiversité et à la destruction des habitats,

- les nouveaux outils disponibles ou nécessaires pour relever les défis liés au One Health, avec des exemples sur la collecte, la gestion et l’analyse des données,

- des exemples d’applications réussies du concept One Health,

- l’amélioration de la surveillance transversale entre les secteurs de la santé animale, de la santé humaine et de l'environnement,

- la perception du risque, sa communication et sa gestion transdisciplinaire, avec un apport des sciences humaines et sociales.

 

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Au menu des loups, c’est 83% d’animaux sauvages et 17 % d’animaux de rente…

En Suisse, une étude menée au plan national sur les proies consommées par les loups, a livré quelques surprises. Sur 347 échantillons de fèces de ces prédateurs analysées, 83% des proies sont des animaux sauvages et 17% des animaux de rente. La fondation Kora, qui publie l'étude, précise toutefois que rien ne permet d'affirmer que tout ce qui a été mangé a été tué par les loups, qui peuvent aussi consommer de la charogne. Dans le détail, les loups suisses mangent en moyenne 36% de cerfs, qui constituent leur principale source de nourriture. Les chamois et les chevreuils complètent le podium avec respectivement 20% et 18%, les renards 3%, les sangliers 2%, et les lièvres, marmottes et bouquetins 1% chacun. Enfin, pour ce qui est des animaux de rente, les repas des loups se composent de 11% de moutons (15% l'été et 9% en hiver) et de 3% de bovins. En Valais, c'est le chamois qui est le plus consommé (30%), alors que le taux de moutons est légèrement plus élevé que la moyenne nationale suisse, avec 13%. À noter que les analyses ont été réalisées par l'Université de Lausanne. Actuellement, 35 meutes de loups évoluent sur le territoire suisse, dont plusieurs sont transfrontalières avec la France et l’Italie. La majorité des meutes sont comptabilisées dans les Alpes, au sud de la Suisse : 13 sont installées en Valais et 15 autres aux Grisons, au Tessin et dans le canton de Glaris.