Champagne Laurent Courtillier

Créé en 1994, le domaine Laurent Courtillier est situé dans le vignoble AOC (Appellation d'Origine Contrôlée), en plein cœur de la Côte des Bar, en Champagne. Chez ce « Récoltant-Manipulant », les cuvées sont élaborées dans le plus grand respect de la tradition champenoise, de la taille manuelle à l’assemblage, et, après vieillissement, à la mise en bouteille au domaine.

 

Pour en savoir plus sur ces Champagne de caractère de la Côte des Bar, c'est ICI

Faux animaux sauvages, fausses blessures, faux sang, mais vrai centre de lutte contre la chasse illégale…

Un rhinocéros avec une blessure de balle à la tête, une girafe empoisonnée, un lion mutilé, sont des scènes de crime que l’on peut trouver au « Wildlife Forensics Academy » (WFA), à une heure de route au nord de Cape Town, en Afrique du Sud. Missionné pour lutter contre la chasse illégale, le WFA recrée des scènes de crimes qui auraient pu être commis sur la faune sauvage, afin de perfectionner les étudiants, futurs gardes forestiers, revêtus de combinaisons de protection, à la recherche du plus petit indice : des traces d’ADN. Dans le monde entier, les infractions envers la faune sauvage, y compris le trafic d'animaux et la chasse illégale, sont en hausse et constituent une menace majeure pour la biodiversité de la planète. En Afrique, le rhinocéros est l’un des plus menacés, avec plusieurs milliers de têtes éliminées par la chasse illégale chaque année, dont la majorité en Afrique du Sud. En 2023, plus de 300 animaux ont disparu de la province de KwaZulu-Natal, qui abrite le parc Hluhluwe-iMfolozi, alors que la province n'enregistrait que 49 arrestations liées à ces disparitions. En étoffant la formation calquée sur celle de la police scientifique, Greg Simpson, cofondateur du WFA, espère freiner ce braconnage aveugle qui touche toutes les classes d’âges. Il explique les infractions, forme les premiers intervenants qui, accidentellement, pouvaient perturber la scène du délit et contaminer les preuves…

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Les îles Marquises inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco

Le Comité du patrimoine mondial vient d’inscrire l’archipel des Marquises, en Polynésie française, au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette inscription célèbre l’extraordinaire richesse biologique et culturelle de la France ultramarine, et l’histoire des peuples insulaires du Pacifique. Rassemblé à New Delhi (Inde), du 21 au 31 juillet 2024 pour sa 46e session, le Comité du patrimoine mondial a décidé, à l’unanimité, d’inscrire « Te Henua Enata » (les îles Marquises : Terre des Hommes, en marquisien) au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce Comité, qui rassemble 195 pays sur 197 reconnus par l’ONU, est chargé de la mise en œuvre de la Convention pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel de l’Unesco, seul instrument de coopération internationale visant à concilier la nature et la culture comme patrimoine indissociables de la diversité planétaire. Les îles Marquises deviennent ainsi le 53e bien français inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, dont la candidature a été portée par le gouvernement de Polynésie française et la communauté de communes des îles Marquises, et appuyée depuis 2017 par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et le ministère de la Culture.

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Le loup ne peut être chassé en région lorsque l'espèce est menacée sur le plan national

Sont donc concernés les pays dans lesquels la chasse du loup est autorisée, qui n’ont sans doute pas vu venir l’attaque insidieuse suggérée par les verdâtres : « Canis lupus ne peut être désigné comme une espèce chassable dans une partie du territoire d'un État membre de l'UE lorsque l'état de conservation de l'espèce est défavorable sur le plan national. Et ce, même si le canidé ne bénéficie pas d'une protection stricte dans la région concernée… ». C’est l'interprétation de l'article 14 de la directive Habitats qui a été faite le 29 juillet par la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE), à la demande de la Cour supérieure de justice de Castille-et-León (Espagne). Dans un communiqué, la CJEU rappelle que : « Le but des mesures de gestion d'une espèce est de maintenir ou de rétablir l'espèce concernée dans un état de conservation favorable, et lorsque ces mesures incluent des règles relatives à la chasse, elles doivent être de nature à restreindre, et non à étendre le prélèvement des espèces concernées. La chasse peut donc même être interdite si nécessaire. Et si une décision administrative l'autorise, elle doit être justifiée et fondée sur les données de surveillance de l'état de conservation de l'espèce, en particulier lorsque celle-ci est d'intérêt communautaire… », indique la Cour en rappelant la décision Tapiola (interprétation de l’article 16 de la DH), du 10 octobre 2019, qui n’aurait pas été respectée par la communauté autonome de Castille-et-León, quand elle a adopté un plan d'exploitation du loup permettant de le chasser. Comme dans chaque pays où la chasse du prédateur est autorisée, il y aura forcément une région où il sera moins présent qu’ailleurs, cela signera la fin de la chasse de cet inutile animal sur l’ensemble du territoire du pays concerné. Bien joué les Verts !

33e réunion du Comité pour les animaux de la CITES

Composé d'experts animaliers spécialisés dans les espèces soumises aux contrôles de la CITES, le Comité pour les animaux s’est réuni à Genève. En toile de fond, la gestion des ressources fauniques et comment construire une économie de la faune sauvage par l’utilisation durable de ces ressources naturelles, moyen de subsistance des communautés. Des représentants d’agences gouvernementales, de communautés locales, de groupes autochtones et du secteur privé ont partagé leurs points de vue et leurs expériences sur le sujet. Les discussions ont principalement porté sur les défis et les opportunités associés aux économies basées sur la faune sauvage, les participants donnant également des exemples réussis d’approches innovantes en matière de gestion durable de la faune sauvage. Ivonne Higuero, secrétaire générale de la CITES, a présenté le point de vue de la CITES elle-même. Elle a souligné l’importance de renforcer la confiance entre les secteurs public et privé pour améliorer le financement durable en faveur des peuples autochtones et des communautés locales. Elle a souligné la nécessité d’un flux de revenus régulier pour maintenir la faune sauvage et les services écosystémiques, ainsi que la nécessité de développer ces mécanismes. « Nous devons cesser de penser à court terme. Nous devons penser aux générations futures… ». Le Dr Francis Vorhis , directeur de l’Institut africain pour l’économie de la faune sauvage (AWEI), a ensuite évoqué la pertinence de l’économie de la faune sauvage pour l’Afrique. Il a évoqué l’importance des objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité, tout en donnant des exemples réussis de modèles économiques basés sur la faune sauvage dans les pays d’Afrique australe comme le Kenya, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud. Le programme a mis en avant non seulement les nombreux avantages sociaux, de conservation et économiques de la chasse et de la pêche, mais offre également une plateforme non conflictuelle pour engager des discussions avec les non-chasseurs et les non-pêcheurs, ainsi qu’avec ceux qui s’opposent aux activités traditionnelles d’utilisation durable.

Des scientifiques préviennent : une nouvelle pandémie, plus dévastatrice que le Covid-19, arrive…

A peine remis des ravages causés par la pandémie de Covid-19, une nouvelle menace sanitaire se précise. Signes avant-coureurs, des scientifiques et des épidémiologistes de divers pays ont signalé des épidémies locales de maladies infectieuses émergentes. Ces nouvelles menaces présentent des caractéristiques inquiétantes : taux de transmission élevés, virulence accrue, et résistance aux traitements existants. Parmi ces maladies, certaines sont des zoonoses, c’est-à-dire des maladies transmises des animaux aux humains, un mode de transmission qui a également été à l’origine de la Covid-19. Le professeur Jean-Claude Manuguerra de l’Institut Pasteur, spécialisé en maladies émergentes, explique : « Les agents pathogènes que nous surveillons montrent des mutations qui augmentent leur capacité à infecter les humains, et à causer des maladies graves… ». La nouvelle pandémie a déjà touché plusieurs pays, avec des foyers d’infection significatifs observés dans des régions d’Asie et d’Afrique. Voici un aperçu des pays les plus touchés et du nombre de personnes contaminées :

- Inde : plus de 20 000 cas confirmés avec un taux de mortalité de 15%,

- Chine : environ 18 000 cas confirmés, avec des mesures de quarantaine strictes mises en place,

- Nigeria : 10 000 cas confirmés, avec des efforts intensifiés pour contenir la propagation,

- Indonésie : 15 000 cas confirmés, des campagnes de sensibilisation et de vaccination sont en cours.

Pour le professeur Devi Sridhar, de l’Université d’Édimbourg : « Ces chiffres sont alarmants et nécessitent une réponse rapide et coordonnée à l’échelle mondiale ». La coopération internationale est essentielle pour faire face à cette nouvelle menace. Les gouvernements, les organisations de santé et les institutions de recherche doivent travailler ensemble pour partager des informations, coordonner les efforts et financer les initiatives de santé publique.

La FDJ renouvelle son engagement auprès de l’OFB

Avec un soutien à la hauteur de 700 000 €, le groupe « La Française des Jeux » entend ainsi poursuivre son engagement en tant que « Grand mécène » de l’OFB en soutenant trois nouveaux projets de préservation de la biodiversité :

- la renaturation du canal alimentant en eau les étangs du domaine du Paraclet, un site Natura 2000 situé dans la Somme,

- le suivi des oiseaux migrateurs dans la réserve nationale de chasse et de faune sauvage du golfe du Morbihan,

- la restauration de forêts et d’espèces menacées de Martinique.

Depuis 2023, parallèlement au lancement du jeu « Mission Nature », la FDJ a soutenu deux projets de préservation de la biodiversité forestière et de restauration des écosystèmes marins l’an dernier. Pour Charles Lantieri, directeur général délégué du groupe FDJ : « L’engagement du groupe FDJ en faveur de la biodiversité nous anime depuis de nombreuses années. Nous renouvelons donc notre engagement en tant que « Grand mécène » de l’OFB à hauteur de 700 000 euros. Cette convention de mécénat permettra de soutenir trois projets de préservation de la biodiversité répartis en métropole et en Outre-Mer. En parallèle de notre rôle de mécène, nous nous réjouissons du succès du jeu Mission Nature, qui a permis de collecter plus de 7 millions d’euros en faveur de l’OFB en 2023, et de soutenir 21 projets de restauration de la biodiversité sur l’ensemble du territoire ». Commercialisé en 2023, le jeu de grattage à trois euros « Mission Nature » permet donc d’aider des projets de restauration de la biodiversité sur tout le territoire français. A l’instar de l’offre de jeux « Mission Patrimoine », le jeu à gratter « Mission Nature » voit, en effet, le produit du prélèvement sur les mises revenant normalement à l’Etat affecté à l’OFB pour le financement de projets de restauration de la biodiversité. Pour chaque ticket « Mission Nature », deux tiers de la mise (66 %) retournent aux joueurs sous forme de gains et plus de 14 % sont reversés par l’Etat à l’OFB. La deuxième édition de l’offre « Mission Nature » est prévue à l’automne 2024…

Saint-Honoré les Bains : succès sur toute la ligne…

Quelle fut belle cette 22ème édition consacrée à tout ce qui tourne autour de la chasse. De la trompe de chasse aux chevaux, en passant par les chiens, les présentations, démonstrations et concours se sont succédé au long de ces deux belles journées… couvertes, par moments, de nuages menaçant le samedi, mais sous un ciel dégagé et un soleil généreux le dimanche. Portée de main de maître par les bénévoles de l’ADLC58 (Association de loisirs cynégétiques), tous s’affairaient à leur fonction pour que le public se sente bien et profite au mieux de l’aménagement du site. Déambuler entre les stands, à la grande satisfaction des exposants, permettait de découvrir quasiment tout ce qui concerne la chasse, mais aussi les produits du terroir local, voir même d’un peu plus loin, en témoignent les stands de Champagne et autres grands crus de régions plus éloignées. Le concours de ferme, un des temps forts de la manifestation, a débuté le samedi avec la sélection des 25 finalistes qui se sont, par chien interposé, confrontés le dimanche après-midi, au leurre de sanglier, habilement mené. Jugé sur leur comportement face à une bête noire qui les chargeait dès la sortie du buisson, les chiens dévoilaient leur talent, mais quelquefois aussi leur envie d’aller à la pêche plutôt que d’affronter le redoutable ragot. A ce jeu, les griffons nivernais, bassets des Alpes, Slovenski Kopov, Saint-Hubert, Gascon-Saintongeois, basset Hound se sont faits damer le pion par le vainqueur de cette année, auteur du meilleur score avec 85 points sur cent, un efficace teckel à poil dur, opiniâtre, prudent, persévérant, courageux, prévoyant, esquissant à chaque fois les charges de la bête noire pour revenir la provoquer. Un exceptionnel travail !

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Recrutement de scientifiques à l'EFSA

Depuis le 1er juillet, 180 experts de premier plan ont rejoint les groupes scientifiques de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour un nouveau mandat de 5 ans. Leur fonction principale : proposer des conseils scientifiques indépendants, pour protéger les consommateurs, les animaux et l'environnement au sein de l’Union européenne. « Nous sommes très satisfaits du résultat du processus de renouvellement du panel et du succès de notre récent appel à candidatures. Par rapport à 2017, nous avons attiré 40 % de candidats supplémentaires, dont une plus grande part de femmes. De jeunes scientifiques ont également confirmé leur intérêt à travailler avec nous. Les candidats sont exceptionnellement qualifiés, représentant un large éventail d'expertise dans divers domaines », a déclaré Nik Kriz, responsable du département des services d'évaluation des risques de l'EFSA. Le mandat 2024-2029 comprend 11 groupes scientifiques comprenant de 11 à 21 membres, issus de 26 pays (dont six pays non membres de l'UE), sélectionnés à l'issue d'une procédure d'évaluation rigoureuse et d'un examen de leurs déclarations d'intérêt, dans le respect des règles strictes de l'EFSA en matière de transparence et d'indépendance. Les États membres de l'UE contribuent, de manière significative, à l'expertise scientifique de l'EFSA, avec 38 % des experts entrants affiliés à des gouvernements ou à des instituts de recherche publics, 12 % provenant d'institutions nationales et 10 % de chercheurs retraités ou indépendants. Le comité scientifique de l'EFSA élira son président et ses vice-présidents, lors de sa première réunion plénière, en septembre prochain.

Véhicules à moteur : attention aux contrôles dans les espaces naturels

Depuis le début des vacances d’été, les agents de l'OFB multiplient les contrôles, façon de rappeler que circuler dans un espace naturel à bord d'un « VTM » (véhicule terrestre à moteur), est interdit. « Cette pratique impacte fortement les milieux, la faune sauvage, la flore ainsi que les promeneurs et habitants » prévient l’Office qui rappelle que :

- la circulation des VTM est interdite en dehors des voies classées dans le domaine public routier de l'Etat, des départements et des communes, des chemins ruraux et des voies privées ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur" (loi du 3 janvier 1991),

- la pratique du hors-piste est strictement interdite,

- outrepasser ces règles expose le contrevenant à une amende pouvant aller jusqu'à 1 500 euros, et cette amende peut être assortie de peines complémentaires telles que l'immobilisation du véhicule (pour 6 mois maximum), la suspension du permis de conduire (jusqu'à un an), la confiscation du véhicule à moteur saisi par les agents lors du contrôle,

- enfin, un refus d’obtempérer lors d’un contrôle est un délit qui peut être puni de puni jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.

Le loup en Europe : 20 300 individus présents dans 23 pays…

L’Europe vient de communiquer sur le loup, et le moins que l’on puisse dire est que le prédateur se porte bien. Selon la Commission : « en 2023, Canis lupus a fait son retour dans 23 pays de l'Union européenne, avec une population estimée à environ 20 300 individus. Dans l'ensemble, le nombre de loups dans l'UE augmente… ». Mais cela s’accompagne aussi d’une vague de mécontentement, et ce regain de population lupine ne se fait pas sans heurts, principalement à cause des attaques contre du bétail, donnant lieu à des prises de position parfois enflammées entre partisans et opposants du carnivore. A l'automne 2023, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait personnellement perdu son vieux poney, tué par un loup, dans la propriété familiale du nord de l'Allemagne. Quelque temps après, elle plaidait pour abaisser le niveau de protection des loups gris, aujourd'hui encore « strictement protégé ». Bien que des mesures d’élimination soient plus facilement rendues possibles chez les éleveurs victimes du prédateur, son acceptation passe mal chez les professionnels. « Les relations de proximité entre humains et loups sont très anciennes puisque nos chiens actuels descendent de populations de loups. C’est la plus ancienne domestication animale » précisait Nicolas Lescureux, chercheur au CNRS, qui travaille sur les relations entre humains et animaux. « Dans les années 1970, avec la prise de conscience que l'environnement devenait important, le loup gris a été classé espèce protégée en Europe, par la Convention de Berne » ajoute Guillaume Chapron, chercheur à l'Université suédoise des sciences agricoles. En France, en 2022, selon le rapport d’une parlementaire, chaque loup coûtait la bagatelle de 100 000 € par an…

Avec la FDC42 : « Dessine-moi un chasseur ou une chasseresse »

Tel est le thème du concours réservé aux plus jeunes, et organisé par la FDC de la Loire pour animer sa page « concours photos ». La date limite étant fixée au 1er septembre 2024, il reste donc un mois, aux artistes en herbe, pour mettre en avant leur talent. Repris dans « Le chasseur de la Loire » l’invitation à participer est ainsi rédigée : « Tu as entre 4 et 10 ans, tu écris ton nom, ton prénom, ton âge, le numéro de téléphone et l’adresse de tes parents à l’arrière de ton dessin, tu envoies avant le 1er septembre ton dessin à : FDC 42, 10 Impasse Saint-Exupéry, BP 30152, 42163 Andrézieux-Bouthéon CX. Et maintenant, prends tes plus beaux crayons de couleur et ton inspiration ! On a hâte de découvrir ton talent d'artiste… ». Précisons que tous les dessins des enfants de France seront pris en compte, 10 seront sélectionnés par le jury de la FDC42 pour publication dans la revue fédérale « Le chasseur de la Loire », et dans l’album de la FDC42 sur sa page Facebook. Quant au grand gagnant, il recevra un Kdo surprise…

Les faits divers de la semaine 30

- Ariège : « Si c’est lui, c’est une bonne nouvelle » se sont réjoui les pro-ours à propos de « Cannellito », le fils de Cannelle, tuée en 2004. Survivant de la lignée pyrénéenne, l’animal, aujourd’hui âgée de 20 ans, a été filmé par un membre du collectif Hope, en compagnie d'une femelle. « Il est certain qu'on aimerait bien que ce soit lui, mais tant qu'il n'y a pas de collecte d'échantillons, rien ne peut être affirmé avec certitude. Il n'y a à ce jour aucune preuve tangible… » a déclaré Alain Reynes, directeur de l’association « Pays de l’ours ».

 

- Ariège encore : le 9 juin 2020, des agents de l’OFB découvraient, au lieu-dit Gerac sur la commune d’Ustou, un ours mort en état de putréfaction avancée. L’ursidé présentait une blessure par balle au niveau de l’épaule droite. Quatre ans après la mort de l’ours Gribouille, l’enquête n’a pas permis de désigner un éventuel responsable, et le tireur n'a jamais été retrouvé. L’affaire est désormais officiellement classée sans suite, vient d’annoncer le Parquet de Foix.

 

- Corse du Sud : le lundi 22 juillet vers 20 heures, sur l’aéroport de Figari, un lièvre a empêché un avion de Ryanair de décoller. Les 150 passagers qui devaient rejoindre Toulouse se sont donc retrouvés bloqués à Figari (Corse-du-Sud) après que leur vol ait été annulé en raison d'une panne rocambolesque : un lièvre avait été aspiré par un réacteur. L’incident a nécessité l’intervention d’un technicien envoyé par la compagnie, ce qui a pris du temps. Pas de rable au menu des sinistrés qui ont passé la nuit dans l’aéroport et sont repartis le lundi vers 15 heures, avec plus de 17 heures de retard sur l’horaire prévu.

 

- Haute-Garonne : alors que de nouvelles attaques ont été recensées ces derniers jours dans un élevage d’ovins, la préfecture a décidé de prendre de nouvelles mesures contre le prédateur. Lundi dernier, les services de l’État dans le département ont donc annoncé qu’une « opération d’effarouchement » allait être menée dans le secteur concerné, dans le but d’éloigner le loup des troupeaux concernés par ces attaques. Dans son communiqué, la préfecture indique que cette action sera menée en complément de décisions déjà prises ces dernières semaines dans le dossier de la présence du loup en Haute-Garonne.

 

- Ille et Vilaine : début 2016, après une partie de chasse, un habitant du secteur de Saint-Aubin-du-Cormier a été victime du vol de son fusil de chasse de fabrication artisanale et en superbe état. Une plainte a été déposée et depuis… plus rien. Mais, coup de théâtre, huit ans après le larcin. Le propriétaire du fusil a reçu un courrier l’invitant à se présenter devant le Tribunal correctionnel pour y être entendu en qualité de victime. « Grâce à une enquête rigoureuse et minutieuse de la gendarmerie », précise t-il, son fusil de chasse a été retrouvé.

 

- Isère : une randonneuse de 35 ans qui bivouaquait sur le plateau de Sornin, dans le Vercors au-dessus d'Engins, a été poursuivie par un chien patou en garde de son troupeau. Puis quatre autres patous sont arrivés ne laissant pas le choix à la victime, pour leur échapper, de grimper dans un arbre, heureusement à proximité et accessible. De son perchoir salutaire, elle a pu appeler les secours en montagne qui ont missionné un hélicoptère et des CRS pour la (re)cueillir saine et sauve.

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