Champagne Laurent Courtillier

Créé en 1994, le domaine Laurent Courtillier est situé dans le vignoble AOC (Appellation d'Origine Contrôlée), en plein cœur de la Côte des Bar, en Champagne. Chez ce « Récoltant-Manipulant », les cuvées sont élaborées dans le plus grand respect de la tradition champenoise, de la taille manuelle à l’assemblage, et, après vieillissement, à la mise en bouteille au domaine.

 

Pour en savoir plus sur ces Champagne de caractère de la Côte des Bar, c'est ICI

Rapport d'évaluation sur l'utilisation durable des espèces sauvages

L'IPBES procède régulièrement à des évaluations de connaissances sur la biodiversité et les services écosystémiques, qui comprennent des évaluations thématiques, mondiales et régionales complètes. À ce jour, 11 documents ont été réalisés, et le programme de travail 2030 comprend :

- l'évaluation du Nexus : thématique des liens entre la biodiversité, l’eau, l’alimentation et la santé dans le contexte du changement climatique, 

- l'évaluation des changements transformateurs : thématique des causes sous-jacentes de la perte de biodiversité, des déterminants et des options pour atteindre la Vision 2050 pour la biodiversité,

- l'évaluation des entreprises et de la biodiversité : méthodologie de l'impact et de la dépendance des entreprises à l'égard de la biodiversité et des contributions de la nature aux populations,

- l'évaluation sur le suivi de la biodiversité et des contributions de la nature aux populations.

Le rapport complet de l’IPBES sur l’utilisation durable des espèces sauvages est le fruit de quatre années de travail de 85 experts, issus des sciences naturelles et sociales, détenteurs de savoirs autochtones et locaux, ainsi que de 200 auteurs contributeurs, s’appuyant sur plus de 6 200 sources. Demandé par la CITES, il présente également un intérêt immédiat pour ses travaux, met en évidence les facteurs de durabilité, et compare l’efficacité des options politiques pour mieux régir l’utilisation durable des espèces sauvages…

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Morsure de vipère : comment réagir

La vipère aspic est l’un des serpents les plus venimeux d’Europe. Bien que les morsures soient rares, elles peuvent être extrêmement dangereuses et potentiellement mortelles si elles ne sont pas traitées rapidement. Savoir comment réagir, les mesures à prendre et les premiers secours à administrer, faciliteront la prise en charge médicale adéquate. La première étape est de reconnaître les signes distinctifs :

la morsure de vipère aspic se caractérise généralement par deux petites perforations causées par les crochets du serpent. La zone autour de la morsure peut devenir rouge, enflée et douloureuse. Des symptômes supplémentaires peuvent inclure des nausées, des vomissements, des vertiges, une vision floue, et dans les cas graves, des difficultés respiratoires,

- rester calme et immobiliser la victime : l’activité physique peut accélérer la propagation du venin dans le corps. Si possible, allongez la victime sur le dos et élevez légèrement la zone mordue au-dessus du niveau du cœur pour ralentir la circulation du venin,

- ne pas tenter d’aspirer le venin : c'est déconseillé car cette méthode est non seulement inefficace, mais elle peut également introduire des bactéries dans la plaie, augmentant ainsi le risque d’infection. De plus, la succion peut endommager les tissus autour de la morsure,

- ne pas faire de garrot : bien que cela puisse sembler logique pour empêcher la propagation du venin, un garrot peut en réalité aggraver les dommages en coupant la circulation sanguine et en causant des lésions tissulaires,

- appeler immédiatement les secours : fournissez-leur des informations précises sur la localisation de la victime, la nature de la morsure, et tout autre détail pertinent. Les secours pourront alors dépêcher une équipe médicale spécialisée pour prendre en charge la victime,

- surveiller la victime : sa respiration, le pouls et la conscience. Si elle perd connaissance, placez-la en position latérale de sécurité pour éviter l’étouffement. Si elle cesse de respirer, commencez immédiatement la réanimation cardio-pulmonaire (RCP),

- préparez les informations pour l’équipe de secours : heure de la morsure, la localisation exacte de la plaie, et toute autre information utile. Cela peut inclure des détails sur l’apparence du serpent, s'il a été vu, et les symptômes que la victime présente. Ces informations seront précieuses pour les médecins.

Mais la meilleure façon de gérer une morsure de serpent est de la prévenir. Lorsque vous vous trouvez dans des zones où ces animaux pourraient être présents, portez des vêtements protecteurs (pantalons longs et bottes). Évitez de marcher dans des herbes hautes, ou des zones rocheuses, sans une bonne visibilité. Et si vous rencontrez une vipère aspic, restez calme et éloignez-vous lentement. N’oubliez jamais qu’une morsure de vipère aspic est une situation d’urgence médicale, qui nécessite une réaction rapide et appropriée…

Première mondiale : de la viande de poulet cultivée pour les animaux de compagnie...

Certes, cela ne concerne pour le moment que le Royaume Uni et les aliments pour animaux, mais le pas est franchi. Meatly, une entreprise innovante dans le secteur de la viande cultivée, est donc la première société dans le monde, à obtenir l'autorisation réglementaire de vendre de la viande cultivée, destinée à l'alimentation des animaux de compagnie. Cette autorisation, délivrée par plusieurs organismes régulateurs britanniques (Agence des Normes Alimentaires,  Département de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires Rurales,  Agence de Santé Animale et Végétale) marque un tournant significatif pour l'industrie. Au terme du parcours d'approbation, la société a dû prouver que son produit était non seulement nutritif, mais aussi exempt de toute contamination par des bactéries, des virus, des OGM, des antibiotiques et des métaux lourds. Pour cela, l'entreprise a élaboré un dossier de sécurité complet et a mené des tests exhaustifs, garantissant que chaque aspect de la production respecte, ou dépasse, les normes réglementaires. L’entrée de Meatly sur le marché avec cette viande « cultivée » est donc une révolution pour l'industrie de l'alimentation pour animaux de compagnie, qui va devoir s’adapter pour répondre à cette solution, en théorie (mais il faudra attendre la mise sur le marché pour avoir une idée des prix) moins onéreuse à la fabrication. Le premier argument commercial mis en avant vante bien évidemment « une alternative durable à la viande traditionnelle, et des produits plus respectueux de l'environnement », mais en attendant les résultats sur le terrain… nos fabricants de croquettes ont encore de beaux jours devant eux.

Semaine européenne du développement durable 2024 : ouverture de l'espace d’inscription

L'espace européen d’inscription des actions organisées dans le cadre de la « Semaine européenne du développement durable » qui se déroulera du 18 septembre au 8 octobre 2024, est ouvert. Accessible à tous (collectivités, associations, écoles, entreprises, élèves ou étudiants), il permet à ceux qui le souhaitent, d’inscrire une activité, un projet ou un événement. Initiée par la France en 2003, cet événement est devenu eeuropéen en 2015. La « semaine du développement durable » vise à sensibiliser aux 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030, et d’encourager la réalisation d’actions concrètes par les citoyens, les administrations et les entreprises. 

Elle encourage une mobilisation concrète à toutes les échelles individuelles et collectives, en promouvant, via un espace dédié, les initiatives en faveur du développement durable : conférences, expositions, organisation de marchés, projections de films, projets d’éducation, défis… En 2023, plus de 5 000 projets au niveau européen dont 400 en France ont été recensés. Si vous avez l’envie de proposer votre événement, rendez-vous sur l’espace dédié à la SEDD. Pour participer :

- concevez et organisez votre projet,

- enregistrez-le sur l’espace dédié à la SEDD,

- communiquez sur votre évènement grâce au kit de communication téléchargeable sur le site Agenda 2030, rubrique « Mobiliser pour un développement durable/ressources ».

 

Pour proposer votre événement, c’est ICI

La suspension de la chasse du courlis cendré et de la barge à queue noire est actée

Le rouleau compresseur des Verts avance inexorablement, et sous la pression des ONG, l’Etat a cédé pour les quatre espèces suivantes :

- le grand tétras : pour lequel le Conseil d'État a déjà imposé un moratoire de cinq ans,

- le courlis cendré : un moratoire d’un an imposé par l’Etat (interdiction de chasse jusqu’à fin juillet 2025),

- la barge à queue noire : un moratoire d’un an imposé par l’Etat (interdiction de chasse jusqu’à fin juillet 2025),

- et la tourterelle des bois dont la consultation du public a été décalée de 15 jours (jusqu’au 16 août prochain). L’arrêté de suspension devrait suivre…

Les arrêtés concernant le courlis cendré et la barge à queue noire ont été publiés vendredi dernier, 3 août 2024. Et malheureusement ce n’est terminé puisque la LPO demande à l’Etat de retirer toutes les espèces « en mauvais état de conservation » de la liste du gibier chassable. Vous l’avez compris, comme quelque part, il y aura toujours une région en mauvais état de conservation : « Il suffirait à l’Etat de respecter son engagement de 2017, en retirant les espèces d'oiseaux inscrites sur la liste rouge de l'UICN… qui établit un classement de toutes les espèces au niveau mondial, européen et national sur la base de différents critères… » a déclaré la LPO. Timide réaction de la FNC : « Ces listes sont appelées à tort « liste rouge » alors que, pour certaines espèces y figurant, les clignotants sont au vert, car elles bénéficient d'un bon état de conservation… Certaines espèces dites « menacées » selon le classement de l'UICN peuvent donc continuer à être chassées car cette pratique règlementée et encadrée n'a pas d'impact significatif sur leur état de conservation ».

Le cerf de Virginie, nouveau réservoir du Sars-CoV-2

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le cerf de Virginie attire l’attention des scientifiques qui voient en lui un acteur majeur de la diffusion du coronavirus dans le monde. Une étude publiée le 10 juillet dernier, dans Nature, valide le fait que si les Américains ont transmis le virus de la Covid-19 aux cervidés sauvages des centaines de fois, il en est de même dans l’autre sens. Les scientifiques ont ainsi pu retracer la circulation des variants du coronavirus au sein des populations de cerfs de Virginie. Grâce à l’analyse de 8 830 échantillons nasopharyngés prélevés chez cette espèce, des contaminations zoonotiques de l’humain au cerf, puis de cerf à cerf, et du cerf à l’humain ont été constatées pour 944 échantillons positifs. Plusieurs souches virales semblent également encore muter, notamment les variants alpha, gamma, delta et omicron, responsables de nombreux décès au début de la pandémie chez l’humain. Cela signifie donc que les nouveaux variants, introduits chez le cerf par l’humain, continuent de persister et d’évoluer chez cet animal, même après leur déclin dans la population humaine. Ce n’est pas une bonne nouvelle, d’autant qu’il a été mis en évidence que trois mutations ont suivi un schéma de propagation de l’humain au cerf, et du cerf à l’humain une fois le virus muté. Cette étude souligne en outre l’inquiétude des scientifiques de voir la manière dont le coronavirus pourrait infecter les animaux au fur et à mesure de sa circulation entre l’humain et la faune sauvage.

Filière venaison en circuit court

L’accroissement des populations de cervidés et de sangliers constitue une perturbation majeure sur les milieux forestiers et ruraux. Il est donc nécessaire de maîtriser leur influence non seulement pour la forêt et le maintien de la biodiversité, mais aussi pour réduire les dommages aux cultures, les risques sanitaires et les collisions avec des véhicules. Pour garantir la pérennité des écosystèmes, cet accroissement des populations s’est accompagné d’une augmentation du nombre de prélèvements d’animaux, engendrant des déséquilibres entre le tonnage de viande de gibier disponible, et les capacités d’autoconsommation des chasseurs. Dans ce contexte, le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a rendu public un rapport portant sur la « Valorisation de la Venaison », faisant état de 7 recommandations, dont celle de dynamiser les circuits courts, dans le cadre d’une expérimentation nationale, en invitant les chasses à livrer aux détaillants locaux de grosses pièces de gibier. La présente instruction technique rappelle le cadre réglementaire général relatif aux conditions de mise sur le marché des viandes de gibier sauvage, et décrit, pour la saison de chasse 2024/2025, le dispositif d’expérimentation permettant aux chasseurs de dépouiller et de réaliser une première découpe de gros et grands gibiers chassés, afin de les commercialiser auprès de détaillants locaux, tel que prévu par l’arrêté du 26 juin 2024, modifiant l’arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d’origine animale et aux denrées alimentaires en contenant. L’instruction de la Direction générale de l'alimentation (DGAL/SDSSA/2024-457) du premier août 2024, précise les circuits de distribution possibles des viandes de gibier sauvage, et rappelle les règles et principes généraux relatifs à l’hygiène des denrées alimentaires, lors de la cession, à titre gratuit ou onéreux, de viandes de gibier sauvage. Cette instruction technique détaille les modalités d’organisation de l’expérimentation autorisant certaines associations de chasse à dépouiller et découper le grand gibier sauvage, avant fourniture à un commerce de détail local.

 

Pour lire l’intégralité de l’instruction de cette expérimentation, c’est ICI

Les faits divers de la semaine

- Alpes-Maritimes : mardi dernier, double peine pour ce randonneur en montagne, à Saint-Martin-Vésubie. Victime du vol de son sac, dérobé par un renard, trop curieux ou trop gourmand, notre homme s’est lancé à sa poursuite pour tenter de récupérer son bien. Malheureusement, dans la course, il a fait une chute au cours de laquelle il s’est sérieusement entaillé le crâne et fait une entorse de la cheville. Si le renard a eu peur et a lâché le sac, ce sont les CRS Alpes qui ont évacué le randonneur, incapable de marcher.

 

- Ardennes : entre la presse nationale et la presse régionale la perception de l’information n’est pas du tout la même. C’est ce qu’a souligné le Figaro, au lendemain de la cérémonie d’ouverture des JO, qui s’étonnait que le journal local, l’Ardennais, ait fait sa Une sur la ridicule affaire de « Toto », ce marcassin qui n’aurait jamais dû se retrouver là où il est aujourd’hui, cloitré dans un parc animalier. Petite victoire donc pour les 90 000 signataires d’une pétition qui s’opposait à l’euthanasie de l’animal, et longue vie à Toto derrière ses barreaux.

 

- Ariège : en juillet 2014 étaient lâchés les premiers bouquetins destinés à recoloniser la montagne pyrénéenne. Pour le dixième anniversaire, un nouveau lâcher avait été programmé, mais a été annulé après la découverte de petits problèmes sanitaires signalés par les opérateurs espagnols en charge de la capture des bouquetins. « Nous appliquons une nouvelle fois notre principe de garantie absolue qui vise à ne prendre aucun risque sanitaire » a précisé le PNR, qui rappelle les efforts collectifs menés pour contrôler l’état de santé des populations déjà installées dans le Haut-Couserans. Pas d’inquiétude donc, et ce n’est que partie remise, ont assuré les responsables qui précisent que : « d’autres bouquetins seront lâchés dans un avenir proche, ne serait-ce que pour renforcer la diversité génétique des populations présentes sur le versant français ».

 

- Aveyron : la préfecture a communiqué, mercredi dernier, sur la mort probable d'un loup à Saint-Beauzély, visé dans le cadre d'un tir de défense, délivré par le préfet, et effectué par l’éleveur lui-même, victime de plusieurs attaques du canidé sauvage. Malgré les recherches entreprises dès le lendemain, les recherches menées sur place par le service départemental de l'OFB, le cadavre de l’animal n’est toujours pas retrouvé.

 

- Gironde : le vendredi 26 juillet au soir, les membres de l'ADCGG 33 ont participé à une séance de comptage du grand gibier, organisée par l'ONF d'Hourtin-plage. Le but était de comparer l'évolution des populations au fur et à mesure des années, en respectant un protocole d'observation identique. La manœuvre portait principalement sur le sanglier et force est de constater que beaucoup d'observateurs ont vu de jeunes laies d’une quarantaine de kilos, déjà suitées de marcassins. Le bilan complet est en cours d’analyse et sera communiqué ultérieurement...

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Projet « Balise » : identification des zones de reproduction des Bécassines des marais

Depuis 2017, ce projet « Balise » a pour objectifs l’identification des zones de reproduction des Bécassines des marais hivernant en France, et l’étude du déroulement de leurs migrations. Mis en oeuvre par l’OFB et le CICB (Club International des Chasseurs de Bécassines), avec la participation financière de la fondation François Sommer, ce projet vise deux objectifs :

- identifier les zones de reproduction,

- caractériser la migration avec la durée, les distances, les haltes, le temps mis pour chacune de ces composantes et les liens avec les conditions météorologiques rencontrées.

Et répondre à un certain nombre de questions encore sans réponse :

- Quels sont les facteurs qui déclenchent les départs en migration ?

- Qu’est-ce qui détermine leur itinéraire ?

- Où se situent les principales zones de reproduction ?

- Les bécassines utilisent-elles le même chemin au printemps et à l’automne ?

L’analyse des données de nidification et des haltes migratoires recueillies (GPS), croisées avec la répartition spatiale de l’habitat préférentiel disponible pour l’espèce (télédétection), devrait apporter un éclairage sur les zones d'intérêt pour la reproduction en Europe de l’Ouest et en Russie. Cela permettrait :

- d'adapter les futures analyses de données de comptages, et ainsi améliorer les connaissances sur la dynamique de l'espèce et de ses habitats à l’échelle de l’Europe,

- d'identifier les zones favorables à la Bécassine des marais, afin de préserver les milieux qui lui sont nécessaires.

En effet, le statut de conservation de la Bécassine des marais reste assez mal connu en Europe et basé sur peu de données. Une part très importante des effectifs nicheurs européens est supposée abritée en Russie Européenne, mais des informations essentielles manquent sur la répartition relative pour évaluer l’importance des différentes régions….

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Désengrillagement des espaces naturels : la loi pose une question de constitutionnalité

Par une décision du 24 juillet 2024, le Conseil d'État a renvoyé au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur la conformité de quatre articles du code de l'environnement issus de la loi du 2 février 2023 visant à limiter l'engrillagement des espaces naturels. Cette question a été posée par plusieurs requérants (groupements forestiers, sociétés civiles immobilières, fédérations de chasses, etc.) à l'appui de leur recours. Dans ses conclusions, le rapporteur public, M. Nicolas Agnoux, écrit :

- Article 1er : La question de la conformité à la Constitution des articles L. 171-1, L. 372-1, L. 424-3-1 et L. 428-21 du code de l'environnement est renvoyée au Conseil constitutionnel.

- Article 2 : Il est sursis à statuer sur les requêtes du Groupement forestier Forêt de Teillay et autres, de la SCI Les Nardilays et autres et de la Fédération nationale des chasses professionnelles et autres jusqu'à ce que le Conseil constitutionnel ait tranché la question de constitutionnalité ainsi soulevée.

- Article 3 : La présente décision sera notifiée au Groupement forestier Forêt de Teillay, première dénommée pour l'ensemble des requérants de la requête enregistrée sous le n° 493887, à la SCI Les Nardilays, première dénommée pour l'ensemble des requérants de la requête enregistrées sous le n° 494120, à la Fédération nationale des chasses professionnelles, première dénommée pour l'ensemble des requérants de la requête enregistrées sous le n° 494964, au Premier ministre, au ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et au ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire.

Délibéré à l'issue de la séance du 15 juillet 2024 où siégeaient : Mme Isabelle de Silva, présidente de chambre, présidant ; M. Cyril Roger-Lacan, conseiller d'Etat et Mme Juliette Mongin, maîtresse des requêtes en service extraordinaire-rapporteure.

Rendu le 24 juillet 2024. Signé : la présidente : Mme Isabelle de Silva

 

Pour voir l’arrêté, c’est ICI

Faux animaux sauvages, fausses blessures, faux sang, mais vrai centre de lutte contre la chasse illégale…

Un rhinocéros avec une blessure de balle à la tête, une girafe empoisonnée, un lion mutilé, sont des scènes de crime que l’on peut trouver au « Wildlife Forensics Academy » (WFA), à une heure de route au nord de Cape Town, en Afrique du Sud. Missionné pour lutter contre la chasse illégale, le WFA recrée des scènes de crimes qui auraient pu être commis sur la faune sauvage, afin de perfectionner les étudiants, futurs gardes forestiers, revêtus de combinaisons de protection, à la recherche du plus petit indice : des traces d’ADN. Dans le monde entier, les infractions envers la faune sauvage, y compris le trafic d'animaux et la chasse illégale, sont en hausse et constituent une menace majeure pour la biodiversité de la planète. En Afrique, le rhinocéros est l’un des plus menacés, avec plusieurs milliers de têtes éliminées par la chasse illégale chaque année, dont la majorité en Afrique du Sud. En 2023, plus de 300 animaux ont disparu de la province de KwaZulu-Natal, qui abrite le parc Hluhluwe-iMfolozi, alors que la province n'enregistrait que 49 arrestations liées à ces disparitions. En étoffant la formation calquée sur celle de la police scientifique, Greg Simpson, cofondateur du WFA, espère freiner ce braconnage aveugle qui touche toutes les classes d’âges. Il explique les infractions, forme les premiers intervenants qui, accidentellement, pouvaient perturber la scène du délit et contaminer les preuves…

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Les îles Marquises inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco

Le Comité du patrimoine mondial vient d’inscrire l’archipel des Marquises, en Polynésie française, au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette inscription célèbre l’extraordinaire richesse biologique et culturelle de la France ultramarine, et l’histoire des peuples insulaires du Pacifique. Rassemblé à New Delhi (Inde), du 21 au 31 juillet 2024 pour sa 46e session, le Comité du patrimoine mondial a décidé, à l’unanimité, d’inscrire « Te Henua Enata » (les îles Marquises : Terre des Hommes, en marquisien) au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce Comité, qui rassemble 195 pays sur 197 reconnus par l’ONU, est chargé de la mise en œuvre de la Convention pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel de l’Unesco, seul instrument de coopération internationale visant à concilier la nature et la culture comme patrimoine indissociables de la diversité planétaire. Les îles Marquises deviennent ainsi le 53e bien français inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, dont la candidature a été portée par le gouvernement de Polynésie française et la communauté de communes des îles Marquises, et appuyée depuis 2017 par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et le ministère de la Culture.

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