Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Vigilance PPA : un nouveau cas identifié en Allemagne

Alors que l’engagement conjoint de la France et de l’Italie, pour lutter contre la peste porcine africaine (PPA), a connu un temps fort le 5 juin à Nice, lors de la réunion du groupe de contact technique, on a appris, la semaine dernière, qu’un nouveau cas avait été identifié en Allemagne, dans le land de Hesse, au sud-ouest de Francfort. Un sanglier a été trouvé près d'une route sur la commune de Rüsselsheim, dans le district de Groß-Gerau, en zone plutôt urbanisée et assez éloignée des grands massifs forestiers, à une centaine de km de la frontière française du Bas-Rhin et de la Moselle. Cela interpelle car cette zone est très distante de la région touchée, au nord de l’Italie. Il s'agit donc d'un saut important, encore inexpliqué, de la PPA vers le nord et d'un des cas les plus occidentaux. L'hypothèse émise pour la contamination du sanglier est l'abandon le long des routes de produits carnés infectés. Une zone de restriction de 15 kms autour de ce cas a été délimitée dans le Land de Hesse, et comprend une portion dans le Land de Rhénanie-Palatinat. Les principales mesures qui y sont prises sont :

- restriction sur les mouvements de porcins et de produits ainsi que l'épandage de lisier,

- interdiction générale de la chasse pour ne pas disperser les sangliers,

- recherche intensive des cadavres de sangliers (chiens et drones) et mise en place de points de collecte des cadavres, afin de déterminer dans quelle mesure la PPA s'est déjà propagée et si d'autres zones sont touchées.

S'agissant d'un cas en faune sauvage, l'infection est vraisemblablement amenée à durer. Il convient donc de redoubler de prudence et de respecter ces conseils :

- ne revenez pas de pays infectés avec des produits à base de porc,

- ne jetez pas les restes alimentaires dans la nature,

- jetez les restes alimentaires dans des poubelles fermées et adaptées,

- signalez les cadavres de sangliers à votre FDC ou à l’OFB.

La lettre du réseau SAGIR de juin 2024 est publiée

Dispositif national de surveillance épidémiologique dédié à la faune sauvage (oiseaux et mammifères principalement), le réseau SAGIR a pour but de détecter précocement l’émergence de maladies qui peuvent affecter la conservation des espèces, la santé des animaux domestiques, la santé humaine, l’économie des filières agricoles ou qui peuvent indiquer la dégradation de la qualité de l’environnement. Pour assurer la surveillance épidémiologique des oiseaux et mammifères sauvages, le réseau Sagir s’appuie sur la détection de signaux anormaux de mortalité et le diagnostic des causes de mortalité. L’acquisition de ces données contribue :

- à l’évaluation et la gestion des risques de propagation des agents infectieux et des transferts de toxiques dans la faune sauvage,

- à identifier les maladies à enjeu pour la préservation ou la gestion des populations sauvages,

- à alimenter la recherche en épidémiologie, écotoxicologie ou écologie.

Administré par l’OFB, le réseau Sagir repose sur un partenariat avec les fédérations de chasseurs et les laboratoires vétérinaires départementaux (LVD). Il existe dans sa forme actuelle depuis 1986 et couvre la France métropolitaine et l’Outre-mer. Il collabore aussi avec les terres australes et antarctiques françaises (Taaf) pour la surveillance événementielle de la faune sauvage. Au sommaire de la lettre de juin 2024 :

- Editorial ; - Emergence de cas clinique de maladie de Carré dans la faune sauvage en France ; - Détection d’un nouveau variant de virus de l’EBHS sur le lièvre dans les Hauts de France ; - Des Teschovirus chez les sangliers en France ; - Importante circulation de virus Usutu en faune sauvage en France en 2023 ; - Une thèse universitaire sur le rôle des centre de soin dans la surveillance sanitaire de la faune sauvage ; - Biosécurité en milieu humide : bonnes pratiques d’interventions sur les amphibiens sauvages ; - Revue de Presse du réseau ; - Faits marquants ; - Solution du Jeu de l’été ; - Vie du réseau.

 

Pour lire la lettre SAGIR de juin 2024, c’est ICI

Musée de la Chasse et de la Nature : une étrange forêt enchantée…

L'exposition de Tamara Kostianovsky, « La chair du monde », au musée de la Chasse et de la Nature à Paris, a pris possession des salles jusqu’au 3 novembre 2024. Œuvre ambiguë, séduisante et répulsive, d’une beauté formelle époustouflante, Tamara Kostianovsky restitue la chair de la nature… en tissus qu’elle rassemble, découpe, colle et coud pour redonner une image de la vie, dans une « forêt enchantée aussi fascinante qu’inquiétante ». Avec subtilité et force, l’artiste explore des thèmes complexes et s’exprime avec des matériaux inhabituels, utilisés en trompes l’œil d’une beauté saisissante. Une trentaine d’œuvres ont été soigneusement sélectionnées et intégrées au sein de la salle d’exposition et du parcours permanent, mettant en lumière toute la diversité de ses réalisations. Elle invite le visiteur à une balade originale en forêt, entre beauté et violence, entre raffinement et férocité. L'artiste explique : « La série représente des carcasses qui se transforment en végétation, devenant des capsules qui hébergent des oiseaux et des plantes exotiques. Je conçois ces œuvres en termes de métamorphose. L'idée est de transformer l'image de la carcasse, qui, de lieu de carnage, devient une matrice où la vie prend racine, à la manière d'un environnement utopique… ». Toujours fidèle à la vision des fondateurs du musée, François et Jacqueline Sommer, cette exposition se matérialise par la mise en avant d’un dialogue créatif et pacifié entre l'Homme et le Vivant.

5ème réunion de l'« Initiative Grands Carnivores »

L'Initiative « DiBaPi » (Dinarique-Balkan-Pinde) pour les grands carnivores, une plateforme de collaboration axée sur la gestion de la faune, a tenu sa cinquième réunion à Sofia, en Bulgarie, du 11 au 13 juin 2024. La réunion a été organisée par le ministère bulgare de l'Environnement et de l'Eau,  l'Agence bulgare des forêts en collaboration avec la Plateforme de l'UE pour la coexistence avec les populations et les grands carnivores, et le Secrétariat de la Convention de Berne. Il a été soutenu par l’Union des chasseurs et pêcheurs de Bulgarie, et par le WWF Adria. L'Albanie, la Bulgarie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, la Grèce, le Kosovo, le Monténégro, la Macédoine du Nord, la Serbie et la Slovénie figuraient parmi les pays représentés. L'événement a réuni les principales parties prenantes pour discuter des stratégies de conservation et de gestion des grands carnivores : ours brun, loup et lynx. L'initiative vise à faciliter la coordination transnationale pour assurer leur conservation à long terme. En reliant les parties prenantes et les gouvernements, la plateforme encourage les échanges, abordant à la fois les problèmes quotidiens et les stratégies à développer. Le CIC a pris part aux travaux en présence du coordonnateur du projet du CIC, Thomas Paulic. L'événement comprenait également des présentations des organisateurs et de la Commission européenne, axées sur les mises à jour en matière de gestion des grands carnivores. Les sujets clés traitaient des conflits liés au bétail et à l'utilisation des terres, le financement et le rôle des chasseurs dans les efforts de conservation. Un résultat clair des délibérations a été l’importance d’impliquer les chasseurs, dès le début des plans et projets de gestion, jusqu’aux interventions d’urgence. Les participants ont convenu que de véritables progrès ne pourraient être réalisés que si les chasseurs et les organisations de conservation travaillent ensemble et non en parallèle. Les prochaines réunions viseront à explorer les avantages et les inconvénients de la gestion des espèces de grands carnivores par espèce, pays par pays, en tenant compte des différentes parties prenantes…

Campagne de prévention des feux de forêt et de végétation

La 7e édition de la campagne annuelle de prévention des feux de forêt et de végétation a démarré progressivement depuis le 8 mai, et s’amplifie en juin. En 2022, les feux ont détruit plus de 70 000 ha de forêts et de végétation dans l’Hexagone, dont près de la moitié sur les deux départements des Landes et de Gironde. En 2023, les surfaces détruites ont été un peu moins importantes, malgré la multiplication des feux (+50%). Cela témoigne de l’efficacité des moyens de lutte contre les feux naissants, ainsi que de l’enjeu d’améliorer en continu la prévention et de développer la culture du risque, puisque 9 feux sur 10 sont d’origine humaine. Désormais, le risque d’incendie s’amplifie et s’étend progressivement à la quasi-totalité du territoire métropolitain. Il est donc impératif de poursuivre le développement de la culture du risque sur l’ensemble du territoire. La campagne de prévention 2024 vise ainsi 4 enjeux principaux :

- faire connaître les bons réflexes pour éviter les feux de forêt et de végétation et s’en protéger ;

- développer une culture du risque auprès du grand public ;

- protéger les espaces naturels et les zones habitées ;

- se préparer et s’adapter au changement climatique.

L’année 2024 sera marquée par la tenue des Jeux olympiques et paralympiques, entraînant une plus forte affluence touristique estivale sur l’ensemble du territoire. Il est donc important de rappeler à chacun les bons comportements à adopter…

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Très cher moustique…

Une étude internationale coordonnée par des scientifiques de l’IRD, du CNRS et du MNHN, révèle l’augmentation massive du coût économique mondial des moustiques envahissants, Aedes aegypti et Aedes albopictus, vecteurs de la dengue, du chikugunya et du virus Zika. Entre 1975 et 2020, le total des coûts comptabilisés s’élève à 94,7 milliards de dollars, auxquels il faut ajouter les coûts non déclarés dans de nombreux pays, les coûts liés aux pertes et dommages induits, et aux maladies… qui ont explosé depuis le début des années 2000. La synthèse de l’étude, à l’échelle mondiale, rapportant ces coûts économiques, couvre 166 pays et territoires sur 45 ans. Avec une moyenne corrélée de plus de trois milliards de dollars américains par an, 2013 a été la plus mauvaise année avec une dépense de 20,3 milliards de dollars. Des mesures de contrôle efficaces sont nécessaires de toute urgence pour sauvegarder la santé et le bien-être à l’échelle mondiale et pour réduire ce fardeau économique qui pèse sur les sociétés humaines. En 2023 en France, malgré les campagnes de prévention, il a été repéré : 158 cas de dengue (37 foyers), 31 cas de Chikungunya (3 foyers), et 3 cas de Zika (1 foyer). 

Lancement du concours « Villes et villages étoilés » 2024

Selon un rapport de la Cour des comptes de 2021, plus de 2 milliards d’€ sont dépensés chaque année pour l’éclairage public en France. Il s’agit du deuxième poste de dépense énergétique des communes, après les bâtiments. Si l’éclairage artificiel permet de faciliter les activités humaines la nuit, et d’assurer la sécurité des espaces publics, il engendre également des effets négatifs :

- impossibilité de voir correctement le ciel étoilé, tant pour les astronomes que pour tout un chacun qui souhaiterait bénéficier de paysages nocturnes de qualité,

- dégradation de la santé humaine, avec la perturbation du sommeil et des cycles chronobiologiques,

- perturbation de la faune et de la flore, dont les sens et la physiologie sont perturbés et les risques de mortalité accru.

Soutenu par l’OFB, le concours « Villes et villages étoilés » récompense des communes et des territoires qui mènent des actions en faveur d’une meilleure qualité de l’environnement nocturne. Afin de valoriser les collectivités qui luttent contre la pollution lumineuse, l’Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes a lancé, en 2009, le concours « Villes et villages étoilés ». Depuis le 12 juin, les candidatures sont ouvertes pour l'année 2024. Pour candidater, il faut :

- demander son inscription en ligne (date limite 31 décembre 2024),

- remplir le questionnaire en ligne (date limite 31 janvier 2025 minuit).

A l’issue de la sélection des candidatures, le label « Ville étoilée » ou « Village étoilé » est décerné aux collectivités lauréates. Ce label comporte de 1 à 5 étoiles, selon les points attribués par le jury, qui pourra également distinguer des intercommunalités et des Parcs naturels régionaux comme « Territoires de Villes et Villages étoilés ». Les résultats seront annoncés courant 2025.

« Branche et Ciné 2024 » avec l’ONF

Le festival de cinéma de l'Office national des forêts « Branche et Ciné », revient du 22 juin au 6 juillet 2024. Pour sa 6e édition il propose une sélection de films dont « Le Garçon et le Héron », « Les Trois mousquetaires », « Milady » ou « Le Règne Animal ». Les projections, gratuites, auront lieu dans les forêts des Hauts-de-France, d’Île-de-France et de Normandie. Imaginez-vous au cœur de la forêt, le soir, confortablement installé dans un transat devant un écran géant pour plonger dans l’univers d’un film et rejoindre ses héros. Sur l'écran : la forêt. Autour de vous : la forêt. C’est à ces séances inédites de cinéma, sous la voute céleste et à l’abri des arbres, que l'Office national des forêts invite le public. Expérience cinématographique unique connectée à la forêt, des projections auront lieu dans les régions des Hauts-de-France, d'Île-de-France et de Normandie. Elles se dérouleront cette année encore dans quelques-unes des plus belles forêts publiques françaises : Fontainebleau, Meudon, Compiègne, Retz, Bord-Louviers, Mormal… Ces séances plein air, gratuites, sont le plus souvent organisées pendant les week-ends. Les réservations, obligatoires, se font sur le site du festival.

 

Pour les réservations en ligne, c’est ICI

 

Pour voir le teaser du festival, c’est ICI

 

Les 20 et 21 juin : « Rencontres nationales de l'ingénierie territoriale 2024 »

Elles auront lieu les 20 et 21 juin au Centre des congrès d'Angers. Organisées par l'Association des ingénieurs territoriaux de France et le CNFPT, ces rencontres sont un évènement majeur de l’ingénierie technique et publique qui permet d’aborder les grands enjeux territoriaux. L'édition 2024 aura pour thématique principale « Mobiliser les compétences pour réussir la transition écologique ». Ainsi, pendant deux jours, plusieurs temps forts seront proposés pour explorer de nouveaux modèles de décision et de pilotage et embarquer les équipes et les agents dans les transformations écologiques. Au programme de ces deux journées : - 2 conférences plénières ; - 26 ateliers en salle ; - 14 ateliers « hors les murs » ; - 13 conférences pour découvrir les solutions mobilisables ; - 7 fresques pour apprendre de façon ludique ; - un espace « boîte à outils » avec des ressources concrètes pour agir. L’OFB participera à plusieurs sessions :

- le 20 juin à 13h30 : conférence « La sobriété foncière » : du foncier aux sols, pour une approche renouvelée de l'urbanisme,

- le 20 juin à 16h00 : atelier « Élaborer un document d’urbanisme dans un contexte de transitions : quelle ingénierie mobiliser ? »,

- le 21 juin à 8h35 et à 10h : présentation des outils et ressources de l'OFB au service des collectivités : ABC, TEN, les centres de ressources...

Les cerfs sacrés du Japon

Autrefois capitale du Japon (8ème siècle), Nara abrite encore de nombreux vestiges fascinants à explorer. Mais la ville est peuplée également de quelques 1 200 cerfs sikas, qui errent librement. Selon le folklore local, les cerfs de cette région sont des animaux sacrés depuis la visite de Takemikazuchi, l’un des quatre dieux du Kasuga-Taisha. Devenus les « protecteurs de la ville », ils ont été officiellement déchus de leur statut sacré et divin après la seconde guerre mondiale, mais désignés « trésors nationaux » et protégés en tant que tels. Depuis, ils jouissent d’une totale liberté et font partie du décor. On vient voir de très loin, surtout de l’étranger, ces sikas (cerf en japonais) dont l’espèce est originaire d’Asie de l’Est. Nourris par les autorités et gourmands des biscuits pour cerfs confectionnés par la Fondation pour la protection des cerfs à Nara, qui les vend aux touristes, ces animaux participent donc à l’essor économique de la ville et de la région. Quelques fêtes sont organisées tous les ans pour entretenir les traditions, dont l’une des plus populaires remonte à 1862, date de l’inauguration du parc aux cerfs : le Narakoen. Le parc aux cerfs, qui s’étend sur 660 hectares (si on englobe les temples et les sanctuaires) abrite le Musée national de Nara et le Todai-ji, le plus grand bâtiment en bois du monde qui héberge une statue de Bouddha haute de quelque 16 mètres.

Restauration de la nature : la loi est adoptée par les Etats membres

La loi sur la restauration de la nature a été adoptée, après l'approbation de la majorité des États membres. Le Parlement européen et le Conseil (États membres) s’étaient déjà mis d’accord sur le texte du règlement lors des négociations de novembre 2023. Le règlement vise à restaurer au moins 20 % des zones terrestres et maritimes de l’UE d’ici 2030, et tous les écosystèmes nécessitant une restauration d’ici 2050. « C’est une bonne nouvelle pour les populations de petit gibier d’Europe » a déclaré la FACE pour qui la politique européenne d’aménagement du territoire est l’un des principaux facteurs de perte de biodiversité. La FACE plaide depuis longtemps pour une plus grande priorité à la restauration des habitats, et le vote du 17 juin signifie que des mesures de restauration peuvent être conçues, tout en garantissant un financement et des incitations adéquats aux agriculteurs et aux propriétaires fonciers. Pour l’avenir, le succès de cette loi dépend également d’un soutien politique fort, et de la participation active de tous les acteurs ruraux : agriculteurs, gestionnaires de terres, forestiers, pêcheurs et chasseurs, dont les efforts collectifs peuvent transformer cette loi en initiatives concrètes sur le terrain. La FACE, qui a déjà rassemblé des centaines de projets de restauration à petite échelle gérés par des chasseurs locaux souligne les progrès significatifs déjà réalisés grâce au travail des chasseurs à travers l’Europe. La loi sur la restauration de la nature présente une opportunité unique d'amplifier ces actions, avec une planification au niveau national et des ressources dédiées, inspirant une nouvelle vague d'efforts de restauration.

Chevrotines : ces petits pois qui vont nous rester sur l'estomac...

L’arrêté du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, publié le 7 juin dernier, a ceci de grave : il n’a suscité aucune réaction de la part des défenseurs d’une chasse propre. Le retour de ces « grains » de plomb, interdits depuis 1986 tellement ils étaient inefficaces, montre l’incapacité des chasseurs à régler le problème sanglier, que même les trois fédérations qui avaient réclamé, et obtenu, ces munitions, n’ont pu résoudre après des années d’utilisation. Et manifestement, il n'y a plus, derrière cette mesure, une notion de sécurité. Seule compte désormais la destruction des bêtes noires, quelle que soit la manière de faire...

Extraits de cet arrêté portant autorisation de l’emploi de chevrotines pour le tir du sanglier en battues collectives pour les saisons cynégétiques 2024-2025, 2025-2026 et 2026-2027 :

Vu le code de l’environnement…

Vu les demandes des présidents des fédérations départementales des chasseurs ;

Vu l’avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage du 9 février 2024 et le vote dématérialisé du 7 mai au 17 mai 2024 ;

Sur proposition des préfets des départements, arrête :

- Art. 1er. – L’emploi de chevrotines est autorisé pour le tir du sanglier en battues collectives dans les départements mentionnés en annexe du présent arrêté.

- Art. 2. – Les schémas départementaux de gestion cynégétiques des départements mentionnés à l’article 1er du présent arrêté fixent les conditions dans lesquelles l’emploi de chevrotines est autorisé pour le tir du sanglier en battues collectives.

- Art. 3. – Les préfets des départements et les chefs de service départementaux de l’Office français de la biodiversité, sont chargés de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Les départements concernés :

Ain (01) ; Ardennes (08) ; Aube (10) ; Aude (11) ; Calvados (14) ; Charente (16) ; Charente-Maritime (17) ; Cher (18) ; Corrèze (19) ; Corse-du-Sud (2A) ; Haute-Corse (2B) ; Creuse (23) ; Gard (30) ; Haute-Garonne (31) ; Gers (32) ; Gironde (33) ; Isère (38) ; Landes (40) ; Loir-et-Cher (41) ; Loire-Atlantique (44) ; Lot (46) ; Lot-et-Garonne (47) ; Maine-et-Loire (49) ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Hautes-Pyrénées (65) ; Pyrénées-Orientales (66) ; Haute-Savoie (74) ; Tarn-et-Garonne (82) ; Vienne (86) ; Yonne (89) ».

Espérons donc qu’aucun de ces trente présidents de FDC, n’aura l’ambition de briguer le fauteuil de Willy Schraen, à la présidence de la FNC...