Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

L’Afrique du Sud envisage de légaliser le commerce des cornes de rhinocéros

L’Afrique du Sud, où vivent près de 80 % des rhinocéros de la planète, compte élaborer un plan visant à abroger d’ici 2030 l’interdiction du commerce des cornes de ces animaux en voie de disparition, selon une note publiée la semaine dernière par le ministère de l’Environnement. « L’objectif de ce plan est de remplir les conditions à même d’encourager le commerce international légal de cornes de rhinocéros sauvages protégées, à des fins de conservation » a indiqué le département dans une proposition contenue dans le projet de gestion de la biodiversité des rhinocéros. L’Afrique du Sud est frappée de plein fouet par le fléau du braconnage des rhinocéros, alimenté par une demande croissante de certains pays asiatiques, où leurs cornes sont utilisées en médecine traditionnelle pour ses supposés effets thérapeutiques. « Cette proposition sera d’abord soumise au Conseil des ministres pour approbation, avant d’être présentée à une réunion de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, en vertu de laquelle le commerce des cornes de rhinocéros est interdit depuis 1977 », a précisé le ministère. Il a noté également que les critères requis pour plaider en faveur de la levée de l’interdiction commerciale des cornes seront fixés d’ici mars de l’année prochaine. Selon les derniers chiffres officiels, près de 500 rhinocéros ont été tués dans le pays en 2023 par des braconniers, soit une augmentation de 11% par rapport à 2022, malgré les efforts du gouvernement pour protéger cet animal menacé d’extinction.

Dégâts de gibier : des chiffres qui effraient !

Jusqu’en 1968, les agriculteurs avaient le droit d’affût sur les terrains qu’ils exploitaient, c’est à dire qu’ils pouvaient chasser librement le grand gibier qui pénétraient dans leurs parcelles, et limitaient ainsi les dégâts aux cultures. Mais, sans un minimum de gestion, le gibier était devenu tellement rare, que les chasseurs eux-même ont demandé la suppression de ce droit, entériné par la loi de finances du 27 décembre 1968, qui a mis, en contrepartie, à la charge de l’Etat le soin de régler les questions d’indemnisation des dégâts de grands gibiers, notamment par la création d’un fonds spécifique. Plusieurs raisons ont guidé ce choix. Il s’agissait entre autres de mettre en œuvre :

- un mécanisme qui permette une meilleure gestion des populations de grand gibier, tant au plan quantitatif que qualitatif,

- une indemnisation plus aisée des victimes de dégâts de grands gibiers dans le cadre d’une procédure d’indemnisation non contentieuse, c’est à dire ne reposant pas sur l’existence d’une faute que la victime doit démontrer.

L’Office national de la Chasse, établissement public, devenu l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, assurait au départ, pour le compte de l’Etat, l’indemnisation non contentieuse des dégâts de grands gibiers. La loi du 26 juillet 2000 a transféré la charge de l’indemnisation directement aux Fédérations départementales de chasseurs, selon une procédure fixée par le décret 2001-552 du 27 juin 2001. Puis, la loi du 23 février 2005 (décret du 30 août 2006), et la loi du 7 mars 2012 (décret du 23 décembre 2013) sont venus modifier et compléter le dispositif, toujours en place à ce jour. Le problème est qu’il se heurte à une explosion des dégâts, que doivent assurer des chasseurs de moins en moins nombreux…

[ LIRE LA SUITE... ]

Samedi et dimanche prochains : le Salon des migrateurs à Cayeux sur Mer

Cette fête annuelle qui se tiendra à Cayeux sur Mer, célèbre la folie de la chasse du gibier migrateur : pigeons, bécasses, turdidés ainsi que le gibier d’eau (canards, oies, limicoles). C’est donc le rendez-vous de tous ceux qui pratiquent cette chasse, et s’y retrouvent pour s’équiper, échanger, s’informer et passer un bon moment. Tous seront là, du huttier passionné au chasseur occasionnel, pour goûter aux joies d’un programme aussi riche que varié, avec :

- la foire aux appelants… qui ambitionne de battre le record des 5 000 oiseaux présentés l’an passé par 43 éleveurs. Dès 9 heures, les 6 et 7 juillet prochains, vous y trouverez forcément votre bonheur ;

- le concours de la meilleure chanteuse ;

- le concours du meilleur siffleux ;

- le concours de la meilleure terrine de gibier ;

- le championnat du monde de lancer de blettes ;

- le ball-trap spécial migrateurs et ses « battues simulées » avec des fusils de chez Humbert-Beretta, des cartouches Jocker, servis par les nouveaux lanceurs Laporte ;

- les démonstrations et spectacles canins ;

- les animations pour les enfants à qui plusieurs activités seront proposées, pour partager cette passion ;

- le stand « Ekolien », à côté de la FNC où des activités d'éducation à la nature seront proposées ;

- le simulateur de tir de la FDC ;

- le tir à la carabine proposé par l'Armurerie du Moulin et… d’autres surprises encore…

 

Infos pratiques :

- Renseignements téléphoniques au : 01 34 78 22 22 –

- Horaires : Samedi 6 juillet : de 9h00 à 19h00. Dimanche 7 juillet : de 9h00 à 18h00

- Lieu : D3, Route de Brigthon à Cayeux sur Mer (80410)

- Entrée : adulte : 5 € la journée. Gratuit pour les moins de 12 ans.

 

Pour tout savoir, c’est ICI

Les faits divers de la semaine

- Aisne : guidés par Christophe Gérardin, technicien à la FDC, des agents territoriaux et responsables de chasse en plaine de Picardie ont visité le territoire de la Ferme de Belle-Croix. Reçu très amicalement autour d’un café par le maître des lieux, François Mercier, les échanges ont tout de suite été très riches en matière de gestion de la perdrix grise. Ils se sont prolongés bien sûr sur le terrain, au milieu des champs, où la biodiversité n’est pas un vain mot. Le concept d’aménagement de la plaine, avec ses ilots enherbés, ses îlots arbustifs, ses bandes refuges de maïs, ses bordures de chemins laissées telles, ses parcelles repartagées, selon un assolement réfléchi, offre suffisamment de repères de refuges à la perdrix pour se protéger de ses prédateurs. Ici la buse variable et plutôt considérée comme une alliée, car très territoriale, elle contrarie l’installation d’autres rapaces et becs droits. François Mercier cite notamment le cas d’un couple de busards cendrés, qui a récemment déserté le territoire, sans doute trop difficile à chasser. Quant au renard, il le considère comme un bel animal de chasse individuelle et silencieuse. L’expérience concluante que conduit depuis de nombreuses années François Mercier n’a pas manqué de séduire les participants, qui sont repartis à la veille des premières moissons, avec « Des perdrix facilement » en main, son livret récemment édité, et qui s’impose comme un outil au service de ceux et celles qui veulent croire en l’avenir de la grise.… (Par J-M.T.)

 

Pour se procurer le livre de François Mercier « Des perdrix facilement », c'est ICI

 

 

- Ardennes : le dimanche 27 juin dernier, la pluie et la grisaille cédaient enfin leur place au soleil pour une vraie première journée d’été… Ce qui n’a pas manqué d’attirer la foule sur les prairies du Centre de la Chasse et de Nature à Saint Laurent, où se tenait la seconde fête de la ruralité organisée par la FDC 08. En marge des animations nature de tous genres, le championnat d’imitation du brame devait attirer de nombreux curieux… Tandis que les visiteurs pouvaient déambuler à loisir tout au long d’un parcours jalonné de nombreux stands ayant trait à la chasse, la pêche, aux productions locales artisanales et de bouche. Les associations y tenaient bien sûr bonne place, et sur l’espace qui ouvrait sur l’exposition départementale de trophées de cerf, l’Association ardennaise des chasseurs de grand gibier, présentait une magnifique série de photos commentées en référence au dernier ouvrage de Guy Bonnet et Stéphane Levoye « Brame sauvage ». Elle proposait aussi un exercice sur simulateur de tir, lequel devait connaître un succès inespéré. La présentation des trophée, repensée dans son organisation spatiale, et accompagnée des statistiques intéressant chaque unité de gestion, était enrichie d’une décoration fleurie que l’on doit à Virginie Baudet, ce qui apportait une touche esthétique remarquable à l’ensemble de l’exposition. Parmi les quelques 200 trophées exposés, on comptait 12 trophées de niveau bronze et 5 de niveau argent.

(J-M.T.)

 

- Cher : dans sa décision rendue le jeudi 20 juin, le Tribunal administratif d'Orléans a annulé un arrêté du préfet du Cher autorisant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau. Après avoir suspendu, à la mi-mai, l’arrêté du 30 juin 2023 prolongeant l’exercice de la vénerie sous terre des blaireaux du 15 mai 2024 au 30 juin 2024, le TA, qui s'est penché sur le fond du dossier, a ordonné l'annulation de ce même arrêté, à la demande des associations Nature 18 et One Voice, à l'origine de la saisie. La préfecture du Cher a deux mois pour faire appel…

[ LIRE LA SUITE... ]

Mouflons des Bauges : la fin est-elle proche ?

Depuis 1982, date de sa création par 23 sociétés de chasse, le GIC du massif des Bauges veillait jalousement sur un patrimoine issu de l’introduction, en 1954, de 6 mouflons mâles et 6 femelles en provenance de Chambord. La mort de 4 mâles et de 1 femelle au cours de l’hiver qui a suivi, déclencha un nouveau lâcher de 4 mâles, le 11 mai 1955. Bien que ces « mouflons méditerranéens » se soient bien acclimatés dans des sites très différents de son habitat d'origine, ses capacités de colonisation sont cependant restées les plus faibles de tous les ongulés sauvages continentaux français. Le développement de ces populations nécessite donc un certain nombre de facteurs favorables : nourriture, eau, abris contre les intempéries, faible épaisseur de la couverture neigeuse et un relief de moyenne montagne. Mais des difficultés allaient apparaitre : consanguinité élevée en raison de la faible diversité génétique de sa population ; les variations climatiques qui affectent ses habitats naturels ; les maladies qui peuvent se propager rapidement au sein des petits groupes ; la pression anthropique liée aux activités humaines (tourisme, urbanisation, agriculture..) qui réduisent ses habitats ; la prédation supportable effectuée par l’aigle royal, le renard, le chien errant, considérablement démultipliée depuis une dizaine d’années par le loup…

[ LIRE LA SUITE... ]

Action climatique trop lente, déplore le Haut Conseil pour le Climat

Le rapport annuel du Haut Conseil pour le Climat vient de paraître. Sous le titre « Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population », il met en avant les bons résultats de la France en matière d’émissions de gaz à effet de serre sur l’année 2023, signe d’un réel effort dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais il déplore aussi la lenteur de la politique climatique et le manque de cohérence de certaines stratégies mises en œuvre. Face à l'objectif de la neutralité carbone pour mieux protéger les populations, initialement prévue pour 2050, le HCC constate que plus le temps passe, plus la situation s'aggrave et plus les conséquences sur les sociétés (inondations, sécheresses, épidémies, canicules) seront lourdes, avec un coût de plus en plus élevé. Le rapport alerte également sur l'augmentation des inégalités qu'engendre la multiplication de ces catastrophes naturelles, par l'augmentation des assurances ou encore par les tensions générées dans les services de santé. Signe que les efforts payent, bien qu’il y ait encore de nombreux points noirs, la baisse des émissions brutes attribuable aux politiques publiques climatiques pour l’année 2023, est estimée à 15,3 millions de tonnes équivalent CO², par rapport à 2022. Mais tempère le HCC : « l'empreinte carbone de la France (9,2 tonnes équivalent CO² par personne) est plus élevée que la moyenne mondiale (6,8 t. éq. CO²), et ce mauvais chiffre est lié au fait que nous importons beaucoup de produits ayant une forte empreinte carbone… ».

A la FACE : six années de présidence réussies qui touchent à leur fin

L'Association allemande de chasse (Deutscher Jagdverband - DJV) a célébré son 75e anniversaire lors de son Assemblée générale, le « Bundesjägertag » à Mayence, les 21 et 22 juin 2024. L'événement, qui s'est tenu au château Kurfürstliches, a réuni environ 400 délégués et invités de toute l’Allemagne. L'un des moments forts de l'événement a été un hommage spécial rendu au président de la FACE, M. Torbjörn Larsson, qui termine son deuxième mandat de 3 ans, et ne se représentera pas en septembre. Sous sa présidence, la FACE a connu une croissance et un développement considérables. Plusieurs dossiers majeurs ont été abordés, notament les réformes de la politique d’aménagement du territoire, les progrès de la politique européenne en matière de protection de la nature, les grands carnivores, les oiseaux migrateurs et les nouvelles règles européennes concernant les armes à feu et les munitions. S'exprimant lors de l'Assemblée générale du DJV, Torbjörn Larsson a déclaré : « Je suis incroyablement fier d'avoir servi la chasse en tant que président de la FACE, qui représente les 7 millions de chasseurs européens… Ce fut un honneur de travailler aux côtés d'un conseil d'administration, de membres et personnel expérimentés et dédiés à nos valeurs… ».

Les 5 causes de la destruction du vivant

Entre 1970 et 2018, les populations de vertébrés sauvages ont chuté de 69 %. Selon la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), 75 % de l’environnement terrestre et environ 66 % du milieu marin ont été significativement modifiés par l’action humaine. La Plateforme a classé les cinq principales causes directes de destruction de la biodiversité dans le monde : la modification de l’utilisation des terres et des mers, l’exploitation directe des organismes, le changement climatique, la pollution et les espèces exotiques envahissantes. Ces facteurs, souvent interconnectés, contribuent de manière significative à la perte de biodiversité, mettant en danger les écosystèmes et les services qu'ils fournissent à l'humanité...

 

- La modification de l’utilisation des terres et des mers

Dans les écosystèmes terrestres et d’eau douce, le changement d’utilisation des terres est le principal facteur de perte de biodiversité, en détruisant ou en fragmentant les habitats de nombreuses espèces. En cause, l’agriculture industrielle et l’expansion agricole. Au niveau mondial, plus d’un tiers de la superficie terrestre est utilisée pour les cultures et l’élevage, aux dépens des forêts, en grande partie des forêts tropicales primaires, des zones humides et des prairies. Côté mer, la biodiversité est principalement menacée par le développement des infrastructures, par l’aquaculture dans les zones littorales, et la surpêche avec son corollaire, la destruction des fonds marins...

[ LIRE LA SUITE... ]

Trophées de l’adaptation au changement climatique

Les actions pour tenter de limiter les émissions de gaz à effet de serre, et s’adapter aux impacts du changement climatique afin de préserver la biodiversité, doivent être menées de front, avec des objectifs ambitieux. Dans ce cadre, la 2ème édition des « Trophées de l’adaptation au changement climatique » promeut des actions exemplaires d’adaptation qui répondent à deux conditions : présenter des solutions pour renforcer notre capacité d’adaptation, tout en préservant la biodiversité et les services écosystémiques. Six territoires ont été récompensés :

• Dans la catégorie « Réduction des risques climatiques » :

- à la Guadeloupe, la mairie de Sainte-Anne, pour son action de restauration écologique et renforcement du linéaire boisé à Bois Jolan et au Helleux, pour lutter contre l’érosion du trait de côte ;

- en Bourgogne-Franche-Comté, le Syndicat mixte du bassin versant de l’Armançon (SMBVA) avec la réhabilitation d’un hydrosystème de tête de bassin versant du massif forestier de Rumilly-Chaource en faveur de sa résilience.

• Dans la catégorie « Adaptation des filières économiques » :

- en Normandie, l’Association pour une dynamique agroforestière en Normandie (ADAN) pour le déploiement de systèmes agroforestiers, afin d’améliorer la résilience de parcelles agricoles ;

- dans le Grand Est, l’Office national des forêts avec une sylviculture mélangée à couvert continu (SMCC) sur le massif d’Auberive, pour lutter contre le dépérissement des peuplements et accroître sa résilience.

• Dans la catégorie « Adaptation de la gestion de la nature, des ressources et des milieux » :

- dans les Pays de la Loire, le Syndicat mixte des basses vallées Angevines et de la Romme, avec la restauration des fonctionnalités du ruisseau de Marcé, en contexte de tourbières, pour faire face à l’évolution des régimes de pluies.

Quant au Prix spécial du jury, pour des « Solutions fondées sur la nature pour l’adaptation au changement climatique et les risques liés à l’eau », il a été remis, dans les Hauts-de-France, au Syndicat interdépartemental du schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de la Nonette, pour des aménagements d’hydraulique douce sur le bassin versant de la Nonette, afin de lutter contre le ruissellement et l’érosion des sols.

En Corée du Sud, la PPA s’invite dans un élevage de 24 000 porcs

En Asie également la peste porcine africaine (PPA) continue de se propager. Bien que quelques cas aient été détectés dans quatre établissements différents, on vient d’apprendre qu’une ferme porcine située à Yeongcheon, dans la province de Gyeongsang du Nord, qui élève 24 000 porcs, a été sévèrement touchée. Après la mort de plusieurs animaux, l'exploitant a signalé la situation aux autorités sanitaires qui ont fait procéder aux analyses nécessaires. Des tests approfondis ont confirmé la présence du virus de la PPA sur 13 d’entre eux. La réponse des autorités de la province a été sans appel et dans un premier temps 11 000 porcs de cette exploitation ont été abattus et enterrés. Puis le lendemain, ce sont 13 000 autres animaux qui ont été éliminés. Le vide effectué, des recherches ont été lancées dans cinq autres exploitations des environs, sans détection d’autre cas. Une enquête est en cours pour tenter de retracer le parcours du virus… détecté chez des sangliers sauvages dans la région d’Uiseong. Le Comité central de gestion des crises a recommandé d’utiliser des répulsifs, et a également ordonné l'arrêt temporaire de tous les déplacements en dehors des exploitations porcines, dans les régions de Daegu et dans le Gyeongsang du Nord.

L’OFB et l’Anses signent un partenariat au service de la santé du vivant et des milieux

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), et l’Office français de la biodiversité (OFB), engagent un partenariat pour renforcer leurs collaborations, et partager leurs compétences respectives sur la santé humaine, la santé animale et la santé des écosystèmes. Benoit Vallet, directeur général de l’Anses, et Olivier Thibault, directeur général de l’OFB, ont signé, le lundi 17 juin, une convention qui pose les bases d’un partenariat de collaboration. Les deux organismes mettront leurs ressources en commun pour évaluer l’effet des substances chimiques sur la flore, la faune et la qualité des sols. Le partenariat est prévu pour une durée de cinq ans. Les formes de collaborations envisagées sont nombreuses :

- réponse conjointe à des demandes d’expertises,

- financement et réalisation de projets de recherche,

- mise au point de méthodologies de surveillance, etc…

Le partenariat pourra aussi se traduire par la mutualisation de données, la gestion et le partage d’infrastructures et de ressources numériques ou encore l’organisation conjointe de manifestations scientifiques et de formations. Il favorisera également les collaborations sur des thématiques d’intérêt commun sur lesquelles les deux institutions ne travaillent pas encore ensemble, comme l’analyse croisée des données santé et environnement, ou l’implication des sciences humaines et sociales, toujours dans la perspective de prendre mieux en considération la santé des êtres vivants et des écosystèmes dans leur globalité.

Les chevaux de Przewalski à la reconquête de la steppe du Kazakhstan

Il y a deux cents ans, sous la pression des activités humaines qui détruisaient leur habitat, les derniers chevaux véritablement sauvages de la planète, disparaissaient de la steppe du Kazakhstan. Lorsqu'ils ont été découverts par le géographe russe Nikolaï Przewalski, en 1879, au cours de son expédition tibétaine, leur habitat s'était réduit à une petite zone de l'ouest de la Mongolie. La concurrence du bétail les avaient pratiquement anéantis. Après la Seconde Guerre mondiale, leur nombre était si faible qu'il est devenu évident qu'ils risquaient de s'éteindre à l'état sauvage. Mais il a fallu attendre la conférence de 1959, organisée pour trouver des moyens de sauver l'espèce. Et c’est le zoo de Prague qui s'est vu confier l’élevage international de ces animaux. Début juin 2024, un avion CASA de l'armée tchèque se posait dans le centre du Kazakhstan avec à son bord quatre de ces animaux menacés. Tessa, Wespe, Umbra et Sary ont effectué un vol de 8 heures et un trajet de sept heures en camion pour rejoindre leur nouvelle destination, et un petit groupe de trois chevaux arrivés précédemment de Berlin : l’étalon Zorro, et deux juments, Zeta II et Ypsilonka. Ils sont donc sept à ce jour, porteurs de tous les espoirs, à séjourner dans deux enclos d'une superficie totale de 80 hectares, aménagés à Altyn Dala, pour s’acclimater à leur nouvel environnement, sous l'étroite surveillance des chercheurs. Si tout va bien, ils y resteront un an, et après avoir montré qu’ils pouvaient résister aux températures extrêmes et trouver leur nourriture sous la neige épaisse qui recouvre la steppe, ils retrouveront une entière et totale liberté. « Il s'agit d'un événement historique. Les sept « Przewalski » que nous avons transportés ici par deux avions CASA, représentent les premiers individus de cette espèce dans le Kazakhstan central depuis plus de deux siècles » a déclaré Miroslav Bobek, directeur du zoo de Prague, dans un communiqué, précisant que l'objectif ultime était de transporter lentement au moins 40 chevaux vers cette région, afin de créer une population viable.