Gite : Chez Papé et Mita

En Haute-Marne : plan d'accompagnement à la pratique de la chasse

Lors de la réunion organisée par le Conseil départemental de Haute-Marne présidé par Nicolas Lacroix, et la FDC 52 présidée par Thomas Corvasce, la présentation du « plan d’accompagnement à la pratique de la chasse » a bousculé des idées reçues, et ouvert des perspectives pour les nouveaux et jeunes chasseurs. Se positionner ainsi relève d’un courage politique certain, mais aussi de la conscience que la chasse, au-delà de sa pratique de loisir, est une activité indispensable et motrice de l’économie départementale. Nicolas Lacroix le soulignait : « les chasseurs du département, auxquels il faut ajouter ceux qui viennent en nombre de l’extérieur, génèrent une activité économique, de l’hôtellerie à la restauration, en passant par les gites ruraux, les petits commerces de bouche et d’équipement, que nous ne pouvons ignorer ». D’où l’initiative d’aider les jeunes, qui ne disposent pas toujours des moyens nécéssaires, à entrer dans ce monde cynégétique. Voyons en détail ce que contient ce plan, financé par le Conseil départemental à hauteur de 450 000 € pour les trois années 2024, 2025 et 2026, et qui s’appuie sur 5 volets : Jeunesse, Sécurité, Biodiversité et protection de la faune, Protection animale et Alimentation locale…

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La sérothèque des chasseurs : un outil exceptionnel qui fait progresser la science

Témoin de l’histoire sanitaire des espèces, la sérothèque fédérale nationale est une initiative du réseau des FDC et de la FNC, dont les premiers apports datent de 2008. Elle constitue une collection nationale inédite d’échantillons (sérum, rate et autres prélèvements) de différentes espèces chassables, sur plusieurs années. La journée nationale organisée par la FNC, à Paris, le 9 octobre dernier, a mobilisé près de 40 FDC ainsi que de nombreux partenaires prestigieux, dont des instituts de recherche. Le rôle de cette sérothèque, au service de la connaissance et de la science, a été réaffirmé par tous les intervenants. Ses 40 000 échantillons représentent un « patrimoine biologique » unique, qui permet notamment de participer à des études scientifiques avec l'objectif de mieux comprendre la circulation des différents agents pathogènes dans la faune sauvage, en faisant le lien entre santé animale et santé humaine.

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Les faits divers de la semaine

- Allier : l’année 2024, exceptionnellement pluvieuse, n’aura pas suffi pour redonner la santé aux réputés chênes de la forêt de Tronçais. Les arbres dépérissent en raison du changement climatique, affirment les experts, et pour combattre le fléau et sauver ce qui peut encore l’être, l’ONF vient de mettre en place une cellule de crise. « Comme on peut le voir, les cimes sont très claires et on voit beaucoup de mortalité de branches. Ce n’est pas l’automne qui s’installe. Il y a un mois, ces arbres étaient comme ça. Ils ont été impactés par 3 ans de sécheresse et de canicule en 2018, 2019 et 2020, ce qui a créé beaucoup de mortalité. Tout doucement, ces arbres s’affaiblissent. Certains meurent » alerte Julien Patzourenkoff, responsable de l’unité territoriale de Tronçais.

 

-  Ardèche : après des menaces reçues par un courrier anonyme, quatre chiens de chasse, appartenant à trois chasseurs, ont été empoisonnés avec un raticide, à Saint-Agrève. Le ou les empoisonneurs semblent bien connaitre les lieux, et pour le président de l’ACCA, pas de doute, c'est bien dans les chenils que le raticide a été distribué. Plainte a été déposée auprès de la gendarmerie.

 

- Ardennes : les travaux de réhabilitation du bâtiment, qui accueillera l’atelier de traitement et de découpe de la venaison issue de la chasse ardennaise, ont pris du retard. « On s’est rendu compte que les bâtiments étaient dans un plus mauvais état que prévu et ont nécessité des travaux plus importants que l’on est en train de finaliser » a déclaré Patrick Fostier, vice-président d’Ardenne Métropole qui ajoute : « On finalise les plans, l’exploitant nous a proposé quelques adaptations que l’on regarde avec lui…  on attend aussi le feu vert des services de l’État et notamment les services vétérinaires qui doivent valider le fonctionnement de l’atelier… Je me refuse à donner une quelconque date, je pense que ça passera pour la saison prochaine… ».

 

- Ardennes encore : le vendredi 4 octobre, un homme a été blessé au visage par arme à feu au cours d’une partie de chasse à Voncq. Il a été rapidement pris en charge par les secours. Une enquête judiciaire a été ouverte pour blessure involontaire, afin de déterminer les circonstances de l’accident.

 

- Ariège : la suspension de l’arrêté préfectoral, autorisant la chasse de dix lagopèdes, par le juge du Tribunal administratif, a déclenché une levée de boucliers. La décision prise en « référé liberté », considère que : « l’association requérante est fondée à soutenir que l’arrêté attaqué porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale du droit à un environnement sain, et notamment qu’il aurait des conséquences irréversibles sur l’environnement ». C’est clair et la jurisprudence va pouvoir désormais s’appliquer à tous ceux qui vont prétendre avoir droit « à un environnement sain… ». Du travail en vue pour les avocats.

 

- Bouches du Rhône : à la suite de l’exécution d’un sanglier… à l’arbalète, dans le quartier du Roy d’Espagne, à Marseille, le tireur est activement recherché par les autorités. Il aurait, semble-t-il, tué une laie et des marcassins. L’homme a été décrit comme « instable et tenant des propos incohérents » par des habitants. De son côté, la préfecture a confirmé que des tirs de prélèvement ont été autorisés pour réguler la population des sangliers dans certaines zones, mais que cet incident n’a absolument rien à voir avec la mesure administrative. Une plainte a été déposée au commissariat et une enquête est en cours...

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Numéro spécial SAGIR : bilan des activités du réseau

Ce numéro spécial, qui vient d’être publié, présente le bilan de l'activité du réseau Sagir sur l’année 2023 à travers ses deux modalités principales : le volet généraliste associé au réseau de surveillance de la mortalité anormale d’animaux, et les surveillances renforcées relatives à des maladies ou des espèces. Ces suivis peuvent se faire vis-à-vis des maladies à enjeu, faisant l’objet d’une convention avec le ministère en charge de l’agriculture (grippe aviaire, virus du Nil Occidental, tuberculose bovine, pestes porcines classique (PPC) et africaine (PPA), et brucellose dans les départements de Savoie et Haut-Savoie (en parallèle de la surveillance active du Bouquetin du Bargy et des Aravis), et d'espèces (loup gris, lynx boréal, ours brun, galliformes de montagne, grand hamster…).

Entre janvier 2016 et décembre 2023, il a été relevé 21 031 évènements de collecte, et 25 965 échantillons (cadavres) saisis dans Épifaune, ce qui donne en moyenne et par an :

- 2 200 cadavres sur le volet généraliste,

- 1 000 en surveillance renforcée (hors période de crise).

Il est à noter que, souligne le Réseau Sagir, en dépit des efforts fournis par le réseau et ses correspondants, la base de données Épifaune (contenant les données du réseau et de partenaires depuis 2014) est encore incomplète, et les chiffres présentés sont donc une sous-estimation des prises en charge réelles. Au sommaire de ce bilan annuel 2023 on trouvera donc : - la répartition des collectes 2016-2023 ; - les espèces surveillées 2016-2023 ; - les faits marquants de 2023 ; - la surveillance renforcée tuberculose ; - la surveillance renforcée PPA/PPC ; - la surveillance renforcée West-Nile ; - la surveillance renforcée IAHP ; - la surveillance renforcée brucellose ; - la vie du réseau : récapitulatif 2023 ; - les faits marquants depuis le n°193 ; - le quizz de la rentrée.

 

Pour lire la lettre du Réseau SAGIR, c’est ICI

Améliorer le petit gibier et la biodiversité : un thème introduit dans la prochaine PAC (2028/2034)

Les discussions concernant la prochaine PAC 2028/2034 sont déjà en cours, les propositions de la Commission étant attendues pour juillet 2025. Avec la nécessité d’œuvrer pour la biodiversité et les agriculteurs européens, le petit gibier doit retrouver la place qui était la sienne avant l’essor industriel de l’agriculture. « Une PAC correctement financée doit soutenir les objectifs de la Stratégie de l'UE : s’assurer que les subventions encouragent et récompensent les agriculteurs qui produisent conformément aux meilleures pratiques environnementales… Étant donné l'état actuel de la nature sur les terres agricoles européennes, il est évident que de plus hautes ambitions sont nécessaires, notamment :

- assurer la préservation des éléments paysagers existants et de l'infrastructure écologique,

- empêcher l'élimination d'habitats-clés comme les haies, les petites zones humides et les étangs,

- restaurer les habitats dont plus de 80% sont dans une condition médiocre,

- inclure des mécanismes de récompense des agriculteurs qui respectent les objectifs fixés par l’UE »...

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La sécurité avant tout…

Chaque semaine nous livre son lot d’accidents. Il faut rappeler en permanence que la manipulation d’une arme à feu n’est pas anodine. Cela nous ramène à l’utilisation de nos armes, en action de tir, mais aussi hors action de chasse. La sécurité la plus sure est une arme déchargée, ce que devraient exiger tous les directeurs de battue lors des déplacements des chasseurs pour se rendre à leurs postes ou en revenir. Pour les munitions, partez de préférence avec un étui, une cartouchière ou une boite pleine. Au retour, vous verrez facilement si une alvéole est vide, et si c’est le cas, posez vous la question : où est la cartouche ou la douille qui manque ? En action de tir, n’oubliez jamais les trois recommandations élémentaires : identification, tir fichant et respect de l’angle des 30° (ITF30). Pour ce qui concerne les autres utilisateurs de la nature, soyez plus que vigilants. A cette époque de l’année, les champignons ont poussé et des ramasseurs peuvent se trouver, à votre insu, en forêt, de même que des randonneurs ou autres promeneurs. Raison de plus pour être attentif et correctement baliser l'organisation de la battue. Au sujet de la cueillette des champignons, l’ONF donne ces conseils : en forêt domaniale, le ramassage est réglementé. Cependant, l’État autorise cette activité, mais seulement si elle reste dans le cadre d'une consommation familiale, et si les prélèvements sont « raisonnables », c'est-à-dire qu'ils n'excèdent pas 5 litres par personne et par jour. La revente est donc interdite et le non-respect de la réglementation peut donner lieu à une verbalisation avec contravention de 4e classe. Dans les forêts privées, une autorisation du propriétaire du fond est nécessaire.

Samedi 12 octobre : journée mondiale des oiseaux migrateurs

La Journée mondiale des oiseaux migrateurs est un événement biannuel célébré à l'échelle internationale pour sensibiliser le public à la conservation des oiseaux migrateurs et de leurs habitats. Elle a lieu deux fois par an, le deuxième samedi de mai et d'octobre, mettant en lumière les défis que rencontrent ces espèces durant leurs voyages migratoires. L'objectif est de mettre en place des actions de préservation face aux menaces telles que la perte d'habitat, le changement climatique et la pollution. L'édition d'octobre de cette journée est particulièrement significative car elle coïncide avec le début de la migration automnale pour de nombreuses espèces d'oiseaux dans l'hémisphère nord. Cette période critique exige une attention accrue aux sites migratoires et aux corridors écologiques qui soutiennent ces trajets ancestraux. La journée se concentrera principalement sur les insectes, première source d’alimentation de la plupart des espèces migratrices. Les insectes sont des sources d'énergie essentielles pour de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs, non seulement pendant les saisons de reproduction, mais aussi au cours de leurs longs voyages d’automne, et ils influencent grandement le moment, la durée et le succès global de la migration des oiseaux. Le long de leurs déplacements, au cours des indispensables escales, les oiseaux migrateurs recherchent activement ces petites bêtes dans les champs, les forêts, les zones humides et divers habitats. Le déroulement de la migration coïncide donc souvent avec le pic d'abondance des insectes lors de leurs haltes, ce qui permet aux voyageurs de reconstituer leurs réserves d'énergie avant de poursuivre leur périple. La perte et la perturbation des populations d'insectes sur les sites de reproduction menacent la survie et le bien-être des oiseaux, tels que les espaces naturels, les prairies entre autres, transformées ou menacées par l'agriculture et le développement urbain avec sa circulation automobile et sa pollution lumineuse qui entraînent le déclin des populations d'insectes. Les pesticides et les herbicides destinés à protéger les cultures nuisent également et peuvent créer cette pénurie de ressources alimentaires riches en énergie et en protéines. Ce plancton terrestre joue un rôle crucial pour les oiseaux qui le rendent bien en éliminant des cultures des risques de maladies ou des dégâts qui nuisent à la santé des plantes…

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A Dijon, du 14 au 18 octobre : Congrès mondial de la vigne et du vin

La France accueille du 14 au 18 octobre 2024, la 45e édition du Congrès mondial de la vigne et du vin, et célèbrera par la même occasion, les 100 ans de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). Cet événement, organisé par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, rassemblera à Dijon, désormais le siège de l’OIV, plusieurs centaines d’experts de la vigne et du vin, issus de ses 50 États membres, pour échanger autour du thème : « La vigne et le vin, un patrimoine innovant face aux défis du siècle ». Créée en 1924, en réponse à la crise viticole internationale, l’OIV a aujourd’hui pour mission de rassembler les acteurs du monde de la vigne, du vin et des autres produits qui en sont issus, pour les faire collaborer ensemble. Chaque année, un état membre de l’OIV accueille des spécialistes du secteur du monde entier (scientifiques et chercheurs, organisations professionnelles, administrations…) lors d’un congrès, pour échanger autour d’une thématique particulière et partager son expérience. L’édition 2024 sera particulièrement significative pour la France et pour l’OIV, qui célébrera son centenaire et s’installera dans son nouveau siège, inauguré à cette occasion…

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Référé/Liberté : la fin justifie le moyen ?

La fin de la chasse bien entendu, entre les mains d’un juge administratif qui sort du droit pour rendre sa décision. Dans son communiqué, la FNC dénonce cet excès de zèle qui, en fait de liberté, est en train de les mettre sous cloche… « Référé liberté : jusqu’où ira-t-on ? » titre la FNC qui développe : « Pour la première fois, un juge administratif a fait droit à une demande de suspension de la chasse dans le cadre de la procédure exceptionnelle du référé liberté. Ce référé liberté avait été engagé par le comité écologique ariégeois contre l’arrêté du préfet de l’Ariège, du 27 septembre 2024, instaurant dans ce département un prélèvement maximal autorisé et fixant les quotas de prélèvements pour la chasse de dix lagopèdes. Il s’agit d’une espèce de galliforme de montagne que les chasseurs gèrent dans une logique patrimoniale à raison de quelques spécimens à prélever par an, en fonction de la qualité de sa reproduction annuelle. Le juge des référés a rendu sa décision dès le 4 octobre, en considérant que « l’association requérante est fondée à soutenir que l’arrêté attaqué porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale du droit à un environnement sain, et notamment qu’il aurait des conséquences irréversibles sur l’environnement ». La Fédération des chasseurs et la FNC ne peuvent se résoudre à une telle appréciation, et elles vont se pourvoir en cassation devant le Conseil d’Etat… Je ne comprends pas que l’on puisse accepter un référé liberté pour faire suspendre la chasse de quelques oiseaux. Cela augure mal de la suite, et si le Conseil d’Etat ne siffle pas la fin de la récré, demain les tribunaux administratifs de France et de Navarre seront totalement embolisés avec une multiplication exponentielle de référés libertés de toutes sortes. Cette décision est très grave et, au-delà de la chasse, elle est potentiellement explosive pour toutes les activités humaines : agriculture, foresterie, pratiques sportives, si on fait appel à un environnement sain » a ajouté le représentant des chasseurs de France.

Les loups des Abruzzes…

Depuis les temps les plus reculés, l’Homme a tenté de contenir la menace que le loup représentait pour ses activités et sa sécurité. C’est ainsi qu’au fil des siècles, sa destruction s’est organisée, puis a été légalisée par les pouvoirs publics, dans un cadre régional, puis national, et ce, jusqu’au début du 20e siècle. L’éradication du fauve était donc une mesure de salut public, encouragée par le versement de primes, d’indemnités et autres ressources versées par l'État. Les temps ont bien changé, et la réhabilitation du loup dans l’espace européen n’est toutefois pas perçue de la même façon entre les pays du nord et ceux du sud. Mais derrière ce que les écolos pro-loups tentent de présenter comme un bienfait pour la biodiversité, se dissimule une dérive profondément anti-chasse. On peut lire, dans le rapport d’activités 2015 de l’ONCFS, un compte rendu sur : « La traque aux fraudeurs sur l'ensemble du territoire : en 2015, la Brigade mobile d'intervention CITES de l'ONCFS, a piloté une enquête de forte ampleur dans plusieurs départements, dont la Gironde, l'Aveyron, le Morbihan, l'Ardèche, le Maine-et-Loire, le Val-d'Oise et la Moselle. Des élevages ont été repérés par cybertracking, dans le cadre de suspicions de croisements entre chiens et loups. Afin de vérifier la légalité des spécimens détenus, ainsi que l'origine et la parenté de ceux-ci, les enquêteurs de l'ONCFS ont conduit une dizaine de perquisitions, mené une douzaine d'auditions, saisi une cinquantaine de loups et hybrides, réalisé des prélèvements génétiques sur une quarantaine d'entre eux, et effectué une vingtaine de réquisitions pour analyses scientifiques et communication de documents. Une dizaine de procédures judiciaires a été ouverte. Certaines affaires présentaient en outre des ramifications à l'étranger : États-Unis, Italie, Espagne, Allemagne, Hollande et Belgique ». Alors qu’ils coûtent aux contribuables français des millions d’€uros par an, comment croire après cela que les loups français sont venus, seuls et à pattes, des Abruzzes…

Dimanche 20 octobre : Opération « Un dimanche à la chasse »

Cette initiative visant à faire découvrir la chasse au grand public dans un cadre sécurisé et encadré, aura lieu le dimanche 20 octobre prochain. Organisée par les FDC, sous l’égide de la FNC, cette « porte ouverte » permet à toute personne intéressée de vivre une journée en immersion dans la chasse, afin de montrer ce qu’elle est, et représente aujourd’hui :

- ses pratiques, souvent mal comprises ou méconnues,

- ses règles de sécurité,

- ses objectifs écologiques,

- ses traditions associées à cette activité,

- informer sur le rôle des chasseurs dans la gestion des écosystèmes,

- expliquer la régulation des populations animales et la préservation des habitats naturels,

- encourager les échanges entre chasseurs et non-chasseurs pour apaiser certaines tensions ou incompréhensions et promouvoir une meilleure cohabitation.

Parmi les activités proposées, les participants auront le choix entre :

- participer à une sortie de chasse avec des chasseurs expérimentés,

- la présentation des différentes formes de chasse (petit et grand gibier, vénerie à pied, vénerie montée, etc…)

(chasse à courre, etc.),

- des sessions d’information sur la législation, la sécurité et le respect de la faune et de la flore,

- des ateliers pédagogiques pour les enfants et les adultes sur la nature et la faune sauvage.

L'initiative se veut donc conviviale et ouverte à tous, dans un esprit de partage et de découverte. Cet événement gratuit, réservé aux non-chasseurs, se veut avant tout une opportunité de changer de perspective, de s’immerger en pleine nature et de mieux comprendre cette activité. Pour y participer, prenez contact avec la Fédération des Chasseurs de votre département qui vous donnera toutes les précisions utiles.

Le président du SCI en visite à Bruxelles

Président du SCI (Safari Club International), M. McLaurin était à Bruxelles la semaine dernière accompagné par M. Carsten Ottesen, directeur international du SCI, le Dr Zsolt Puha, président de la section slovaque-tchèque, ainsi que Juan Magaz, agent de liaison du SCI auprès de l'UE. Le programme complet de trois jours de lobbying auprès des institutions européennes, qui avait été préparé en amont, comprenait également :

- une réunion officielle avec M. Mekondjo Kaapanda Girnus, ambassadeur de Namibie auprès du Royaume de Belgique, des Pays-Bas et du Grand-Duché de Luxembourg,

- des réunions avec des membres du Parlement européen, dont Mme Mireia Borras et M. Herman Tertsch (Espagne), Alex Agius Saliba (Malte), et les bureaux de neuf autres membres pour défendre le droit de chasser en Europe,

- des rencontres informelles avec les médias accrédités à Bruxelles, notamment sur les questions qui traitent de la chasse et de la conservation (trophées, gestion des grands animaux sauvages, protection des habitats, etc…).

On y parla aussi biseness, puisque la délégation du SCI a également rencontré des responsables du « Mouvement européen international », une organisation qui défend les valeurs communes en Europe, et de « Small and Medium Enterprises Global » (SME Global), une organisation qui défend les droits des entreprises de nombreux membres du SCI.

Il revint au chapitre « Benelux », nouvellement créé et dirigé par M. Jan Dams, de présenter une expérience belge en cours sur la chasse dans ce pays densément peuplé, avant de partager d’autres expériences de chasse avec les membres du chapitre et en extraire les meilleures idées et activités pour accroître l'engagement et l'adhésion du chapitre. Des journées fructueuses qui ont amené la délégation du SCI a féliciter Laurens Hoedemakers, président nouvellement élu de la FACE et lui souhaiter bonne chance dans sa nouvelle entreprise visant à protéger et défendre la liberté de chasser en Europe.