Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita -

Les scientifiques inquiets : les pandémies humaines et animales vont se multiplier

C’est le résultat de l’étude de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), menée par 22 scientifiques internationaux : des pandémies futures vont apparaître plus souvent, se propageront plus rapidement, causeront plus de dommages à l'économie mondiale et tueront plus. Les liens entre la dégradation de la nature et l'augmentation des risques de pandémie sont désormais avérés. Les experts estiment que 1,7 million de virus « non découverts » sont actuellement présents dans les mammifères et les oiseaux, dont 827 000 pourraient avoir la capacité d'infecter les êtres humains, et ce sont les mêmes activités humaines qui sont à l'origine du changement climatique, de la perte de biodiversité et, de par leurs impacts sur notre environnement, du risque de pandémie. « Les changements dans la manière dont nous utilisons les terres, l'expansion et l'intensification de l'agriculture, ainsi que le commerce, la production et la consommation non durables, perturbent la nature et augmentent les contacts entre la faune sauvage, le bétail, les agents pathogènes et les êtres humains. C'est un chemin qui conduit droit aux pandémies… » conclut le communiqué.

Le vautrait de Ménéhouarne (1834-1907)

En ce jour de la Saint-Hubert, rendons hommage à feu Monsieur le comte Hubert de Pluvié. Dans ses souvenirs, il relate l’histoire du vautrait de Ménéhouarne qui, durant trois quarts de siècle, de 1834 à 1907, chassa loups et sangliers dans la plupart des forêts de Basse-Bretagne. Véritable trésor de souvenirs, cet extrait est un retour dans l’époque où la chasse était encore une raison de vivre, et un loisir majeur dans les campagnes. Ainsi a-t-il écrit : « De temps immémorial, il y eut à Ménéhouarne quelques couples de chiens dans la voie du loup et du sanglier. Dès 1817, mon bisaïeul était lieutenant de louveterie. Son fils, puis son petit-fils lui succédèrent dans cette fonction. Cependant, tant que vécut M. du Botdéru, les châtelains de Ménéhouarne se contentèrent de découpler avec lui. Parmi les grands chasseurs du siècle dernier (ndlr : 19e) qui ont laissé des noms célèbrent dans l'histoire de la vénerie, celui du comte du Botdéru est sans doute l'un des plus légendaires de tous. Ayant émigré durant la révolution de 1793, il ne voulut pas porter les armes contre la France, et se contenta de faire la guerre aux grands animaux. Rentré en Bretagne sous le Consulat, il vint se fixer à 3 km de Ménéhouarne, au château de Kerdrého qui lui venait d'une grand-mère de Pluvié. L'un des théâtres de ses exploits était le massif des forêts de Conveau et Kerjean, où un monument a été élevé à son souvenir. Le comte du Botdéru mourut en 1834 sans enfants. Il avait pourtant épousé successivement deux sœurs, « ayant été encanaillé deux fois… » disait-il. Il légua à son neveu, le comte Ernest de Fournas, son château de Kerdrého, une fortune très ébréchée, et son excellent équipage dont la renommée était universelle. C'est de cette souche que sont sortis les chiens de Ménéhouarne. Les deux meutes chassaient toujours ensemble, et, à la mort de M. de Fournas, en 1851, elles furent réunies par mon arrière grand-père, qui avait alors 4l ans. La tenue de l'équipage était verte, à col, parements et gilets amarantes, le bouton portait une hure de sanglier entourée d'un ceinturon sur lequel était inscrit : « Rallie Camors, pique à mort ! »

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Tourterelle des bois : chasse et conservation en 2023

La saison de chasse à la tourterelle des bois de cette année était la troisième année de mise en œuvre du programme de gestion adaptative des récoltes (AHM) dirigé par la Commission européenne (CE). Alors que des appels ont été lancés en faveur d'un moratoire total sur la chasse à la tourterelle, les États membres des voies de migration du centre et de l'est ont suivi la recommandation de la CE en 2021, de réduire le taux de prélèvement de 50%. Cette voie de migration comprend l'Autriche, la Roumanie, l'Italie, Malte, la Bulgarie, la Grèce et Chypre, bien que cette dernière fasse partie de la voie de migration mer Noire-Moyen-Orient. Dans l’ensemble, ces États membres ont réussi à réduire les prélèvements de plus de 70%, tant en 2021 qu’en 2022. Ce succès est le résultat de la fixation de quotas de prélèvement nationaux/régionaux et journaliers/saisonniers pour les chasseurs. Cependant, tous sont conscients que la réduction des prélèvements ne suffira pas à rétablir les populations de tourterelles des bois. La gestion de l’habitat et des actions de restauration plus larges sont essentielles au rétablissement de tous les oiseaux des terres agricoles. Compte tenu de ces constatations, la FACE exhorte ses membres, ainsi que les autorités nationales, à poursuivre les efforts en matière de gestion et de restauration de l'habitat, de recherche et de surveillance.

Le Vietnam exporte officiellement un vaccin contre la PPA

Les autorités compétentes vietnamiennes ont déclaré que, pour les tests d’homologation du vaccin NAVET-ASFVAC, 650 000 doses de vaccins ont été testées sur des porcs dans 40 villes et provinces, avec un taux d’efficacité de 95%. Des conclusions identiques avaient été tirées en République dominicaine sur un peu plus de 300 000 porcs vaccinés. Confiant dans ces résultats, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) du Vietnam, a donc approuvé l’exportation de deux millions de doses du vaccin NAVET-ASFVAC, contre la peste porcine africaine vers cinq pays : les Philippines, l'Indonésie, la Malaisie, l'Inde et le Myanmar. Les dernières évaluations effectuées aux Philippines, et soigneusement contrôlées, font état d’un taux de 100% de réponse immunitaire chez les porcs vaccinés. Actuellement, le Vietnam dispose de deux types de vaccins contre la PPA ayant obtenu des certificats pour être mis en circulation, à savoir le vaccin NAVET-ASFVAC de la société par actions centrale de médecine vétérinaire NAVETCO, et le vaccin AVAC ASF LIVE de la société par actions AVAC Vietnam. Mais l’autre grand pays que visent les Vietnamiens est la Chine, qui abrite le plus grand cheptel porcin du monde, marché évalué à 2,5 billions de wons (1,9 milliard de dollars) chaque année. De quoi faire rêver d’autres laboratoires, tels que Komipharm et Careside qui viennent de se lancer la course. Rappelons que, entre janvier 2020 et avril 2022, plus de 1,1 million de cas, signalés dans 35 pays répartis sur cinq continents, ont été répertoriés chez des porcs domestiques, d’après les données de l’OIE.  

MHE : la propagation se poursuit

Les premiers foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE) ont été déclarés en France en septembre 2023 dans des élevages de bovins du sud-ouest, et de semaine en semaine, les zones et les élevages touchés se multiplient. A la date du 6 octobre, 53 cas de MHE avaient été enregistrés. Une semaine plus tard, le ministère de l’Agriculture faisait état de 453 foyers au 12 octobre 2023, 1216 foyers au 19 octobre et 2019 foyers au 26 octobre. Onze départements sont désormais concernés : les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Gers, les Landes, l’Ariège, l’Aude, le Tarn, le Lot-et-Garonne, la Gironde et le Tarn-et-Garonne. Une étude est engagée dans des élevages infectés pour consolider les données de mortalité et de morbidité. « La MHE qui affecte principalement les bovins, s'étend en France et cela nécessitera de repenser le système sanitaire dans le contexte du changement climatique… » a déclaré, le 25 octobre, le ministre de l'Agriculture. Les températures clémentes de cet automne favorisent la circulation du virus, véhiculés par des moucherons piqueurs, qui le transmettent aux bovins et aux cervidés. Le ministre a également confirmé que : « les conséquences économiques pour les éleveurs, dues aux frais vétérinaires, aux pertes liées à la morbidité et aux déficits de production » étaient en cours d'évaluation, avant d'envisager d'éventuelles aides.

Partenariat de collaboration sur la gestion durable de la faune (CPW)

Créé en mars 2013, le CPW (Collaborative Partnership on Sustainable Wildlife Management) était, à l'origine, axé sur la faune sauvage vertébrée terrestre. Initialement chargé d'élaborer des orientations pour une filière de la viande sauvage durable, les partenaires, lors de la 14ème session de juillet 2022, ont reconnu que ce champ d'action devait être étendu afin de traiter les questions plus larges de l'utilisation durable des espèces sauvages. En est sorti une liste de priorités :

- Soutenir les pays pour garantir que l'utilisation et le commerce des espèces sauvages soient légaux, durables et sûrs.

- Sensibiliser aux liens entre l'utilisation durable des espèces sauvages, la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et le bien-être, la culture et l'intégrité des paysages.

- Promouvoir la prévention, la gestion et la réduction des conflits entre l'homme et la nature et améliorer la coexistence ;

- Intégrer l'utilisation et la gestion durables des espèces sauvages dans le programme « Une seule santé » .

- Plaider en faveur d'une économie durable et inclusive des espèces sauvages.

Dans cet esprit, le « CPW » a organisé un événement parallèle la semaine dernière dans le cadre de la 25e réunion de l'Organe subsidiaire, chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques (SBSTTA-25) à Nairobi, au Kenya. Sous le titre « Faire progresser la gestion durable de la faune sauvage pour l'homme, la nature et des résultats positifs en termes de moyens de subsistance : perspectives du CPW », l'événement a détaillé le travail passé et futur du CPW pour les participants. Parmi les résultats importants figure le lancement du plan de travail 2023-2025, qui aligne le travail collectif de conservation du CPW sur les objectifs fixés par les accords environnementaux multilatéraux, tels que le Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal. Les treize organisations internationales, dont le CIC, se sont fixés cinq objectifs thématiques, pour la gestion durable de la faune sauvage, dans ce plan de travail 2023/2025.

Pierre-François Prioux, président de la Société de Vénerie, à l’Assemblée nationale

Le groupe d’études « condition et bien-être des animaux » de l’Assemblée nationale, compte 65 députés. Présidé par Corinne Vignon, député Renaissance de Haute-Garonne, il a entendu, le 11 octobre dernier, Pierre-François Prioux, président de la Société de Vénerie. Il faut préciser que les plus farouches opposants (Aymeric Caron, Bastien Lachaud, Sandrine Rousseau, Nicolas Thierry…) ayant joué la politique de la chaise vide, l’atmosphère de cette audition s’est immédiatement placée sur un mode informatif et dépassionné, au cours duquel le président Prioux a pu démontrer l’importance que les veneurs accordent à leurs animaux domestiques, chiens et chevaux. Les procédures internes d’enquête dans les équipages, les engagements éthiques exigés des pratiquants, les formations proposées par la Société de Vènerie et les portes ouvertes des chenils organisées par les équipages ont été autant d’arguments pour démontrer la réalité de ces affirmations. Une autre partie importante de l’exposé a été consacrée à démontrer l’importance du rôle de la vènerie pour la sauvegarde des animaux chassés, et donc le bien-être de ces espèces sauvages. L’enquête CSA Research sur la sociologie des veneurs a permis de mettre à mal des idées préconçues sur la typologie des pratiquants de la chasse à courre. Les questions des parlementaires qui ont suivi, ont permis de préciser les modalités de la gestion des abois des cerfs et des sangliers, les conditions de l’exercice de la vènerie dans les massifs périurbains, et la position des équipages de cerf pendant le brame. Les députés et attachés parlementaires présents ont apprécié, et souligné, le sens de la responsabilité des veneurs, et ont remercié le président Prioux de son intervention au cours de laquelle beaucoup d’entre eux ont dit avoir appris des choses susceptibles de faire évoluer leur jugement sur la chasse à courre. Corinne Vignon, la présidente du groupe « condition et bien-être des animaux, » dont la sensibilité animaliste est pourtant bien connue, a vivement félicité Pierre-François Prioux pour la qualité de son exposé, comme des échanges qui ont suivi. A la suite de cette audition, Pierre-François Prioux a déclaré : « La vènerie peut être fière de tout ce qu’elle a mis en place depuis des années pour sa sauvegarde. Il faut continuer dans ce sens ».

L’élévation de température de l'Atlantique Nord entraîne un déclin du phytoplancton

Les températures mondiales de la mer ont battu de nouveaux records de chaleur en 2023, aggravant au fil des années, les populations de phytoplancton, base de la chaîne alimentaire océanique. Alors que les experts prédisent d’autres anomalies thermiques à venir, les espèces de poissons de l’Atlantique se déplacent vers le nord, en direction de l’océan Arctique, à la recherche d’eaux plus froides. Selon la « National Oceanic and Atmospheric Administration » (NOAA) des Etats-Unis, les eaux de l'Atlantique Nord ont atteint un maximum de 24,9° Celsius en juillet, soit un degré de plus que la moyenne climatologique des 30 dernières années. Mais plus important encore que la baisse de la masse de phytoplancton, c’est sa composition qui inquiète les spécialistes. Il pourrait réduire le zooplancton et par voie de conséquences, l'abondance des poissons fourrages qui s'en nourrissent, entrainant « des changements généralisés dans les opportunités de pêche commerciale » dans les mers du plateau continental de l’Atlantique Nord-Est. Les chercheurs pensent que la réduction du phytoplancton modifie la stratification des océans, réduisant ainsi la disponibilité des nutriments et de la lumière solaire dont les micro-organismes ont besoin pour la photosynthèse et la croissance.

Chasses traditionnelles : la justice suspend les expérimentations

Le 17 octobre dernier, la FNC titrait dans son communiqué « de quoi la LPO a-t-elle peur ? », à propos de « l’expérimentation de la sélectivité des chasses traditionnelles » (tenderies, pantes et matoles), conduite par le ministère de la Transition écologique et la FNC. L’objectif était, et seulement sur une période courant jusqu’au 20 novembre 2023, sur les trois sites autorisés par arrêtés préfectoraux, et sur chacun des cinq départements concernés (Ardennes, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne, Gironde et les Landes), sous le contrôle de l’OFB, de recueillir des données scientifiques sur la sélectivité de ces chasses et sur la santé des oiseaux relâchés. Les associations, LPO et One Voice en tête, ont eu tellement la trouille que les conclusions aillent à l’encontre de ce qu’elles dénoncent arbitrairement depuis des années, qu’elles ont immédiatement saisi en urgence la justice administrative de Bordeaux et de Châlons en Champagne, laquelle a suspendu les arrêtés des Ardennes, de Gironde et du Lot-et-Garonne, le juge des référés de Bordeaux concluant que : « la démarche ne s’inscrit dans aucun programme de recherche aux fins d’études scientifiques ». Et pourtant, il ne s’agissait que de captures, qui auraient toutes été relâchées après identification… Restons dans le noir, on y verra plus clair !

Faits divers et accidents de la semaine passée

- Aude : les faits ont eu lieu le dimanche 22 octobre au matin, au cours d'une chasse organisée à Mazerolles-du-Razès. Un rabatteur a été chargé par un fort sanglier, au cours d'une chasse organisée au domaine de Buscail. Le chasseur s’en est sorti sans trop de casse, ce qui ne fut pas le cas du sanglier qui, sur la bascule, accusa le poids honorable de 146 kg…

- Bouches du Rhône :  un riverain du 8e arrondissement de Marseille a eu la peur de sa vie, lundi soir, lorsque peu après 20h, il a entendu une détonation et un choc dans sa maison qui jouxte le collège Marseilleveyre. Une balle venait de traverser ses volets pour finir sa course dans un mur du logement. L'homme, heureusement indemne, a aussitôt appelé la police… qui a vite trouvé l’auteur, un louvetier en mission de tir de nuit qui venait de tuer un sanglier, mais la balle a ricoché et terminé sa course dans le mur du voisin. Le lieutenant de louveterie a été entendu par la police et a fait l'objet d’un test d'alcoolémie, négatif. Il sera néanmoins reconvoqué ultérieurement par la police.

- Cher : un homme de 57 ans a été blessé au thorax par trois plombs, le samedi 21 octobre, lors d’une partie de chasse, à Brinon-sur-Sauldre. L’auteur du tir, âgé de 40 ans, chassait à ses côtés. La victime a été prise en charge par les pompiers. Son pronostic vital n’était pas engagé.

- Dordogne : une habitante de la Chapelle-Aubareil (Dordogne) a publié sur un groupe Facebook, la photo de la voiture de son compagnon, lunette arrière cassée et un trou percé dans la tôle. Selon elle, il a été victime d'un tir accidentel de chasse le dimanche 22 octobre en fin de matinée. Les photos montrent les impacts de la balle avant qu’elle ne finisse dans le dossier du siège passager. À partir de cette publication, l'OFB a entamé une procédure judiciaire mardi dernier et tous les protagonistes de l'affaire entendus par les inspecteurs de l’Office. Aucun signalement n’ayant été fait, l'enquête devra déterminer dans quelles circonstances s'est produit l'incident.

1- Haute-Garonne : à Aulon, au sud de Toulouse, au lieu-dit Lassère d’Audun, un homme de 70 ans a été victime d’un malaise cardiaque dans une palombière. Pour lui porter secours, le GRIMP a été mobilisé sur cette intervention à 20 mètres de hauteur. Mais, malgré les soins pratiqués sur place, et en arrêt cardio-respiratoire, l’homme n’a pas pu être ranimé.

Chasse de la marmotte : la justice refuse de suspendre l'arrêté

Mardi dernier, en Savoie, le Tribunal administratif de Grenoble a rejeté le recours déposé par six associations (Justice Animaux Savoie, ASPAS, Animal Cross, AVES, FNE Savoie et One Voice), pour suspendre l'arrêté préfectoral, autorisant la chasse de la marmotte. Ces associations s’appuyaient sur l’argumentation : « On ne l'utilise plus pour la manger, ni pour sa graisse, ni pour sa fourrure », mais la juge des référés a considéré : « qu'il n'y avait pas urgence à suspendre l'exécution de l'arrêté, car l'état de conservation de l'espèce ne justifie pas cette suspension », a déclaré l'avocate des associations. Le Tribunal administratif doit dorénavant statuer sur le fond du recours, lors d’une audience qui devrait être programmée dans les prochains mois. La marmotte des Alpes (Marmota marmota) est un mammifère fouisseur de l'ordre des rongeurs. Elle a un poil qui peut être brun, noir ou marron, un corps trapu, des oreilles rondes, des membres courts et puissants et une longue queue. Sa taille est de 46 à 66 cm pour un poids de 2 à 9 kg. Surnommé « le siffleux » par les locaux, elle sonne l'alerte en cas de danger…

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Sangliers en ville : les habitants excédés !

Résultat d’une « protection » irresponsable en zones urbaines et péri-urbaines, les sangliers prennent désormais leurs aises en ville. Si, au départ les quelques bêtes de compagnie ont amusé la galerie qui les nourrissait et les protégeait des « méchants chasseurs », ces animaux se sont reproduits et ont fait de leur environnement, le terrain de vie de leur progéniture. Maintenant, ces animaux, qui n’ont jamais mis une patte en forêt, mais usent leurs onglons sur le macadam, font, sur les pelouses et jardins, les vermillis et boutis que les habitants ne supportent plus. Le comble, c’est que bien souvent les victimes d’aujourd’hui sont les protecteurs inconscients d’hier, qui s'opposaient à leur chasse, mais accusent maintenant les chasseurs de ne pas faire le job. Ainsi l’un d’eux a même déclaré : « Ce n'est pas à moi de prendre un fusil... Il existe des organismes administratifs censés gérer ces situations. Cela ne devrait pas incomber aux particuliers. Je fais ma part en payant mes impôts à l'État, et il est de leur devoir de résoudre ces problèmes… ». Et ça ne va pas rassurer les victimes des dégâts causés par Sus scrofa, de savoir que toutes les tentatives d’effarouchement sont vouées à l’échec. Peut-être les animaux s’éloigneront-ils d’un milieu apparemment hostile quelques jours, mais ce sera pour mieux y revenir. Alors pas de solution ? Bien sûr que si, et c’est peut-être le moment, pour la FNC, d’investir dans quelques containers transformés en cages-pièges, joliment peints extérieurement aux couleurs de notre Fédération nationale, qu’elle pourrait mettre à la disposition des FDC qui en auraient besoin. Déposés à proximité des lieux où les bêtes noires trouvent de la nourriture, et appâtés à l’intérieur, le succès est garanti en quelques jours. Reste à savoir ensuite que faire des animaux capturés…