Face à la progression active du virus de la peste porcine africaine en Europe, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire met en œuvre un nouveau plan d’action. Elaboré en concertation avec la filière porcine et les chasseurs, ce plan s’inscrit dans la continuité des efforts menés par le Gouvernement et les filières depuis 2018, et renforce le dispositif établi en janvier 2022 autour de trois objectifs :
- prévenir l’introduction et la diffusion de la maladie sur notre territoire,
- détecter précocement son éventuelle arrivée par une surveillance active,
- anticiper collectivement une situation de crise.
La France est, à ce jour, indemne de PPA, mais la progression du virus en Europe, à la fois dans les élevages et dans les populations de sangliers, inquiète de plus en plus. Dans les élevages, des foyers éclatent un peu partout en Roumanie et en Bulgarie et plus récemment dans les Balkans (Croatie, Bosnie et Serbie). Dans les populations de sangliers, les cas se multiplient notamment dans la majorité des pays d'Europe centrale ainsi que dans le Nord de l'Italie, mais aussi en Suède où des mesures draconiennes ont été prises. Dans son communiqué, le ministère de l’Agriculture précise : « La PPA nous oblige à renforcer collectivement nos mesures de prévention. L’introduction de cette maladie en France aurait des conséquences sanitaires et socio-économiques graves, qui justifient la mobilisation préventive de l'ensemble des acteurs concernés : filière porcine, acteurs de la faune sauvage, chasseurs, usagers de la nature, voyageurs, etc… Ce nouveau plan d’action s’inscrit dans la continuité de l’implication du Gouvernement depuis 2018 et des efforts des acteurs professionnels… Présenté aux acteurs concernés le 19 décembre dernier, par Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Les 20 actions de ce plan national d’action sont consultables sur le site du ministère de l’Agriculture.