Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Dernier dimanche de chasse de la saison : des sangliers, il en reste… trop sans doute !

Pour cette saison 2023/2024 qui va se terminer, on ne connaitra le bilan que dans quelques semaines, le temps de laisser faire, aux inspecteurs de l’OFB, les recoupements et ajustements habituels. Les chasseurs ont-ils été à la hauteur des exigences de la FNC, et de la promesse faite au gouvernement de réduire les populations de Sus scrofa ? Rien n’est moins sûr… Certes, les premiers résultats collectés semblent marquer le pas sur une augmentation continue des bêtes noires, mais, dans quasiment toutes les régions, il est fait état d’un nombre résiduel « important » de sangliers. Trop, sans doute... Parallèlement, il se prépare dans les DDT et DDTM, le renouvellement des lieutenants de louveterie, dont les mandats arriveront à échéance le 31 décembre prochain. Et que laissent filtrer ces appels à candidatures ? Une augmentation des effectifs du bras armé de l’Administration, qui constate que… les résultats ne sont pas à la hauteur des moyens déployés. A ce petit jeu, les chasseurs ne gagneront pas, et n’en déplaise à ceux « qui n’en ont rien à foutre de réguler », c’est bien cette responsabilité qui fait que la chasse est encore bien vue, et acceptée, dans notre pays. Si, par malheur, cette fonction venait à nous échapper, la seule chasse-plaisir ou chasse-loisir qui resterait, ne pèserait plus bien lourd. Sommes-nous au bord de l’asphyxie ? C’est bien possible, et si ça n’est pas visible dans les petites sociétés qui « remuent » leur territoire toutes les semaines, il faut bien admettre que, dans les plus grandes structures, la pression de chasse diminue, et on voit désormais des secteurs de plusieurs centaines d’hectares qui ne sont chassés qu’une ou deux fois dans l’année. C’est insuffisant et cela créé des zones de quiétude propices aux animaux. Nous en sommes aujourd’hui, malgré les tableaux pléthoriques réalisés, à prélever moins d'animaux qu’il y a de naissances. La solution ne peut donc passer que par gagner en efficacité, mais pour cela il faut prendre les mesures nécessaires. Les FDC s’y emploient-elles suffisamment ?

Quand le Safari Club International rencontre le Saint-Hubert Club de France

Dans un communiqué laminaire, le Safari Club International a fait part de sa rencontre avec le président (depuis 2019), du très discret Saint-Hubert Club de France, Alexandre Col qui, sur le site du Saint-Hubert, se présente ainsi : « Très actif dans le domaine associatif, je suis membre du Conseil International de Chasse (CIC), du Club de la Chasse et de la Nature, du comité du Safari Club International (SCI) – Chapter Helvetia et de la task force du SCI Europe. J’ai rejoint le Saint Hubert Club de France, la plus vieille association cynégétique de France, sous la présidence de Victor Sherrer, puis son conseil d’administration et, fin 2019, j’en suis devenu le président. Passionné de voyages, j’ai chassé sur les quatre continents. Entrepreneur et intellectuel, je mène publiquement plusieurs combats dont celui de la promotion de la chasse. Mes articles cynégétiques sont publiés dans la revue Le Saint-Hubert et certains d’entre eux ont également été publiés par le Musée de la Chasse et de la Nature. En prenant la présidence du Saint Hubert Club de France, j’ai décidé de mettre l’accent sur la lutte contre l’idéologie animaliste, et de maintenir l’Union sacrée de tous les métiers qui sont remis en question dans leur existence-même par ce discours anti-humaniste. Je cherche à développer un Saint-Hubert think tank cynégétique, et, défenseur de la biodiversité dans une nature où l’homme existe ».

Quant au SCI, il relate ainsi la rencontre : « Le 18 janvier, SCI a accueilli le Club Saint Hubert, présidé par M. Alexandre Col, une organisation de chasseurs réputée en France, pour une soirée de présentation et de discussion. Juan Magaz, agent de liaison du SCI UE, est intervenu sur les élections, indéchiffrables, du Parlement européen 2024 : où sont les chasseurs ? S'adressant à cette table ronde très fréquentée, il a décrit ce qui se passe actuellement et ce qui va arriver dans la bulle européenne, et a expliqué les complexités internes du Parlement européen et de la Commission, ainsi que le processus qui se déroulera cette année. Le débat animé a montré que les défis sont grands pour les chasseurs français et européens. Juan a encouragé l'unité de la voix des chasseurs, en particulier lors des élections au Parlement européen tous les cinq ans. SCI continuera à défendre la chasse en Europe et à promouvoir les bénéfices de la chasse pour la biodiversité européenne. SCI se réjouit de renforcer ses liens avec le Club Saint Hubert en tant qu'organisation leader pour les chasseurs français, en particulier avec le débat actuel sur l'interdiction des trophées à la Chambre des députés française ».

Dommage que cela n'ait été traité que dans une démarche de pure courtoisie, mais, un premier pas est franchi dans la redécouverte du très honorable Saint-Hubert Club de France, affreusement discret depuis bien trop longtemps…

Détricotage du budget de la transition énergétique…

Les sénateurs viennent de dénoncer la décision du gouvernement, annoncée par le ministre Bruno Le Maire, de réduire de 10 milliards d’€ les financements, dont celui du Fonds vert. « L’État va se serrer la ceinture », a résumé Bruno Le Maire, dimanche 18 février, sur le plateau du 20 Heures de TF1, annonçant revoir à la baisse les prévisions de croissance pour l’année 2024, et la nécessité de trouver 10 milliards d’€ d’économies supplémentaires. La moitié des coupes budgétaires seront faites sur les dépenses de fonctionnement des ministères, mais le ministre de l’Economie et des Finances a également indiqué une limitation de la hausse du Fonds vert à 100 millions d’euros, contre les 500 millions initialement prévus. Les sénateurs, par la voix de Christine Lavarde, rapporteure du volet écologie de ce PLF 2024 ont déclaré : « On nous avait présenté le projet de loi de finances 2024 comme celui qui devait préparer l’avenir face aux enjeux climatiques, de santé, d’éducation… Au final, c’était un effet d’annonce », déplore-t-elle. Quant au « Fonds vert », la hausse ne sera finalement que de 100 millions. Un coup de rabot « incompréhensible » pour le Sénat. Dans son rapport sur la mission écologie du PLF 2024, Christine Lavarde notait que le nombre de dossiers déposés par les communes pour demander le financement d’un projet par le Fonds vert, près de 17 000 en 2023, témoigne d’un certain succès du dispositif pour lequel, lors d’un déplacement dans un collège en septembre 2023, Emmanuel Macron avait annoncé qu’un budget de 500 millions d’euros serait débloqué en 2024, pour financer spécifiquement la rénovation des écoles. Les élèves attendront…

INPI : pré-appel à manifestation d’intérêt

L’Office français de la Biodiversité (OFB) lancera ce printemps un appel à manifestations d’intérêt (AMI), porté par PatriNat, dans le cadre de la publication du schéma directeur pour la surveillance de la biodiversité terrestre. Cet AMI, doté d’une enveloppe globale d’environ 1 800 000 €, vise à cofinancer des projets de recherche et développement permettant le développement et l’amélioration de la surveillance des habitats et espèces terrestre en France (Hexagone, Corse et Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion). Les projets devront permettre d’apporter de nouveaux éléments méthodologiques et opérationnels pour améliorer ou compléter les techniques et outils de surveillance des espèces et des habitats terrestres, en s’adaptant à l’état de l’art : élaborer des protocoles, définir une stratégie d’échantillonnage, développer et éprouver des indicateurs, proposer une organisation du réseau d’acteurs, planifier la gestion des données, etc… Les candidatures seront ouvertes du 12 mars au 12 mai 2024, pour un début des projets fin 2024.

 

Pour plus d’informations, vous pouvez télécharger la note de présentation de l’AMI : ICI

 

Pour découvrir le schéma directeur pour la surveillance de la biodiversité terrestre : c’est ICI

 

Expérimentation de l’autorisation obligatoire de la pêche de loisir et de la déclaration des captures

L’autorisation obligatoire de la pêche de loisir et la déclaration des captures sont expérimentées dans deux aires marines protégées. Le lundi 12 février 2024, deux nouveaux arrêtés encadrant la pêche de loisir dans le Parc naturel marin du golfe du Lion et dans le Parc national des Calanques ont été signés par le directeur par intérim de la Direction interrégionale de la mer Méditerranée (DIRM) par délégation du préfet de région Provence Alpes Côte d’Azur en accord avec ces deux aires marines protégées. Cette mesure permettra d’améliorer la connaissance et d’adopter des mesures de gestion de la ressource halieutique plus adaptées. Le Parc naturel marin du Cap Corse et de l’Agriate est engagé dans une démarche similaire avec les services déconcentrés de l’Etat en Corse, le projet de rédaction de l’arrêté est en phase de finalisation avant mise en ligne pour consultation publique. La création d’une autorisation pour les pêcheurs et la déclaration de leurs captures s’inscrit dans la mise en œuvre du plan d’actions du Document stratégique de façade, la feuille de route opérationnelle de la politique maritime intégrée en Méditerranée. Elle concourt également aux orientations données par les institutions européennes au sujet de la collecte de données concernant les captures résultant d’activités non commerciales. A l’instar de la pêche en eau douce, il s’agit, pour les acteurs de la mer, de disposer d’une vision plus précise de la pratique de la pêche de loisir en Méditerranée, et ce afin d’alimenter un dialogue pour des mesures de gestion de la ressource plus adaptées, justes et efficaces. Cette initiative a d’autant plus de sens que la grande majorité des pêcheurs de loisir ne sont pas fédérés, il est donc difficile de connaître précisément leur nombre et leurs pratiques.

Plan national d’actions en faveur du Mouflon de Corse

Dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité, la France consacre un effort particulier à la préservation des espèces les plus menacées présentes sur son territoire. Pour ces espèces, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires met en place des plans d’actions, qui sont complémentaires au dispositif législatif et réglementaire les protégeant. Ces plans visent à coordonner les actions de sauvegarde des espèces végétales et animales les plus vulnérables, pour lesquelles la France a une responsabilité patrimoniale. Les plans nationaux d’actions sont des outils stratégiques opérationnels qui visent à assurer la conservation ou le rétablissement, dans un état de conservation favorable, d’espèces de faune et de flore sauvages menacées ou faisant l’objet d’un intérêt particulier. C’est le cas du Mouflon de Corse qui est une espèce protégée depuis 2019 en France. Actuellement, il ne subsiste que deux noyaux de population dans l’île, l’un dans le massif du Cinto et l’autre au sud de l’île dans le massif de Bavella. Le mouflon a déjà fait l’objet de plusieurs mesures de conservation et de gestion en Corse. Néanmoins, les efforts de sauvegarde doivent d’être poursuivis et renforcés. C’est pourquoi un plan national d’actions (2024-2033) en faveur de cette espèce vient d’être engagé par le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires. Ce document a été élaboré avec le concours d’un comité constitué des différents partenaires impliqués dans la conservation de cette espèce dans l’île, sous la coordination de la DREAL de Corse. Ce plan d’actions a pour principale ambition de rétablir la population de mouflons dans son aire de distribution historique dans l’île. Il permettra d’animer un réseau de gestionnaires concernés par la sauvegarde de cette espèce, et d’organiser la mise en place de mesures qui seront déclinées sur les territoires à fort enjeu de conservation pour le mouflon. Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a donné un avis favorable le 25 septembre 2023 à ce plan national d’actions. La consultation du public est ouverte jusqu’au 15 mars 2024.

Pourquoi les animaux sauvages s’installent en ville ?

En collaboration avec des experts de l’Université du Montana, des chercheurs ont analysé les images de sept espèces identifiées : écureuils, renards gris et roux, opossums de Virginie, lapins à queue blanche, marmottes et tamias de l’Est, qui étaient plus fréquemment observées dans les cours des immeubles que dans les forêts. De plus, des animaux tels que le cerf de Virginie et des ratons laveurs étaient également plus présents dans les forêts péri-urbaines que dans les forêts rurales. « Cela a fondamentalement confirmé que certaines espèces sont plus abondantes en ville » a déclaré le professeur Kays, agrégé à NC State et directeur du laboratoire de biodiversité et d’observation de la Terre au NC Museum of Natural Resources, qui ajoute : « Ils utilisent un peu les jardins, un peu les tas de broussailles, un peu les plans d’eau, mais l’alimentation a l’influence la plus directe sur l’activité de ces animaux ». Confirmant la création d’une chaine alimentaire « urbaine », les scientifiques ont reconstitué son cheminement, apparemment innocent. « On commence par donner quelques graines aux petits passereaux. Ainsi nourris et protégés, ils prolifèrent, mais attirent dans leur sillage leurs prédateurs habituels, pour qui, dans ce milieu artificialisé, tout est facilité. Problème également chez les humains, pour qui le développement est généralement associé à une perte de biodiversité. Les scientifiques ont constaté qu’ils trouvaient, dans leur comportement « nourricier », une forme de déculpabilisation. « Cela montre que les décisions individuelles des habitants ont un impact important sur la faune, mais soulève cette question : est-ce une bonne ou mauvaise chose. Quand vous voyez cette recommandation - ne nourrissez pas les ours -, il ne s’agit pas seulement de supprimer les apports directs de nourriture, mais également de ne pas en distribuer aux animaux qui sont leurs proies habituelles. C’est cette limite qui est difficile à trouver » conclut le professeur Kays.

Le projet d’un réseau « FRENE » prend forme en Occitanie

Le réseau FRENE est né d’une démarche soutenue par un collectif d'acteurs en Auvergne-Rhône-Alpes, depuis 2008. On y trouve l’ONF, la coopérative Coforêt, les communes forestières, Fransylva, le CNPF, la FRAPNA, la LPO, Forêts sauvages, le ministère chargé de l’environnement (DREAL) et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Acronyme de « Forêt en Evolution Naturelle », ce réseau s’étend maintenant à la région Occitanie pour déployer des forêts en libre évolution, par un choix volontaire des propriétaires publics ou privés. Une volonté qui s’inscrit dans la convention cadre nationale de partenariat ONF-FNE. Après le webinaire national organisé par l’ONF et FNE en juin 2022 pour lancer cette démarche, l'association « NeO » (Nature en Occitanie) était mandatée pour initier le déploiement du réseau dans cette région, et, le 9 novembre 2023, une réunion d’information des acteurs locaux potentiellement intéressés était organisée dans les locaux de la DREAL Occitanie, à Toulouse. L’ONF et NeO y avaient convié le Conservatoire d’Espaces Naturels (CEN) d’Occitanie, le Conservatoire botanique national Pyrénées et Midi-Pyrénées, les Parcs nationaux, les Parcs naturels régionaux, des instances étatiques (DREAL, DRAAF, région Occitanie) et des représentants des différents propriétaires forestiers (CNPF, URCofor). Tous ayant manifesté leur intérêt pour le projet, il s’agit maintenant de mettre en place et de développer la trame de forêts en libre évolution. Actuellement, la région Occitanie est riche de 1860 hectares de réserves biologiques intégrales, et a en projet 1748 ha de réserves, ainsi que 8526 ha d'îlots de sénescence (zones forestières laissées en vieillissement naturel). De plus, le nouveau classement possible des surfaces en « hors sylviculture en libre évolution » (HSN-LE) va permettre d’inscrire les forêts publiques en libre évolution durable, au rythme des révisions des documents d’aménagement forestier.

Les perdrix s’activent…

Si vous avez encore la chance d’avoir une population de perdrix, vous avez sans doute remarqué un regain d’activité. Les couples vont se former et cela ne se fait pas toujours calmement. Il n'est pas facile de faire le bon choix, d’autant plus que leurs hormones les titillent. Les oiseaux dansent et sautent sur place, se poursuivent, se provoquent et se battent. Pourtant, ce comportement ne concerne pas que les coqs. Les poules jouent également leur partition, faisant et défaisant aussi vite le couple formé la veille, et quand un nouveau venu se présente, les joutes recommencent. Il en sera ainsi quasiment jusqu’à fin avril, début de la période de ponte. La poule déposera alors ses œufs dans un nid situé à même le sol, dans une dépression d’une vingtaine de centimètres de diamètre, garnie de végétaux et de plumes. C’est la hauteur du couvert environnant qui détermine le site du nid, plutôt que la nature de la végétation. Les zones incultes (friches et talus herbeux) sont préférées, et abritent près de 60% des nids. Ensuite, on les trouvera dans les cultures fourragères et les zones céréalières où les nids sont toujours situés en bordure, dans une bande n’excédant pas une dizaine de mètres. De 15 à 20 œufs seront couvés assidûment pendant 24 jours par la poule, laissant le coq, que les joies de l'incubation ne contraignent pas, assurer la défense du territoire en étant bien visible et en lançant ses « pir-ouitt ». Le déclin de l’oiseau est dramatique dans presque toutes les régions, et les raisons sont encore mal connues. Il est difficile de mettre en avant un facteur plus qu’un autre, mais la prédation et les mauvaises conditions météorologiques sont les causes les plus sévères. S'il pleut ou s'il fait froid au moment des éclosions, les jeunes oiseaux souffrent et les pertes sont considérables. L’espèce étant inféodée aux milieux agricoles, c’est le réseau Agrifaune qui travaille avec les agriculteurs et les FDC pour tenter de redonner un peu de vigueur aux populations résiduelles.

Alaskapox : premier cas mortel causé par ce virus… dont on ne sait pas grand-chose !

Un homme est décédé, fin janvier, dans l’Etat américain de l’Alaska, des suites du virus Alaskapox, découvert récemment, rapportent le « Guardian ». L’homme, originaire de la péninsule de Kenai, avait été hospitalisé en novembre, ont annoncé les autorités sanitaires de l’Etat. Il s’agit du premier décès connu, causé par ce virus, baptisé « AKPV », puisque lié à la variole. C’est donc un orthopoxvirus, identifié pour la première fois chez une femme adulte vivant près de Fairbanks en 2015, renseigne le département de santé d’Alaska. Les symptômes comprennent des éruptions cutanées, des douleurs articulaires ou musculaires, et un gonflement des ganglions lymphatiques. Depuis 2015, seuls 6 cas ont été détectés dans l’Etat d’Alaska. Leur point commun : les patients touchés vivaient tous dans la région de Fairbanks, à plusieurs centaines de kilomètres de la péninsule de Kenai. L’homme décédé, dont on ne connaît pas l’âge exact, était atteint d’un cancer. Son système immunitaire était donc déjà affaibli, ce qui pourrait avoir contribué à aggraver son état, selon les autorités sanitaires. « Il résidait seul dans une zone boisée et n’avait signalé aucun voyage récent, ni contact étroit avec un voyage récent, une maladie ou des lésions similaires », peut-on lire dans le bulletin de santé. D’après les chercheurs, le virus pourrait se transmettre d’animaux à humains, des tests ayant révélés des preuves d’infection chez plusieurs espèces de petits mammifères de la région de Fairbanks (campagnols à dos roux et musaraignes), dans le centre de l’Etat.

​​​​​​​Revendications agricoles : les agriculteurs mettent leur Salon sous pression…

Alors que le Salon de l’Agriculture doit ouvrir ses portes samedi prochain, les syndicats agricoles maintiennent la pression. Pourtant, derrière les revendications, les responsables voudraient bien que les promesses du gouvernement soient tenues, et que la sérénité revienne pour la grande fête annuelle de l’agriculture. Le bras de fer va donc durer encore deux ou trois jours. Que lâchera le Premier ministre ? A ce jour, nul ne le sait, car à ce jeu il ne faut pas de perdants. On va donc s’atteler à « sauver la face », ce qui n’empêche pas la Commission européenne de poursuivre les négociations sur le « Mercosur » (traité de libre-échange entre l’Union européenne et des pays d’Amérique du Sud : Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay, Vénézuela (suspendu en 2017). La Colombie, le Chili, le Pérou, la Bolivie et l'Equateur, le Guyana et le Suriname ayant le statut de membres associés), malgré l’engagement du Président de la République qui avait promis leur arrêt. En jeu, l’importation de 180 000 tonnes de sucre, 60 000 tonnes de riz, 100 000 tonnes de volailles, 99 000 tonnes de bœuf, 25 000 tonnes de viande de porcine… en échange de garanties d’approvisionnement de minerais, d’exportation de voitures, etc…  L’accord une fois conclu par la Commission devra encore être approuvé par le Parlement européen et par les 27 pays membres, à la majorité qualifiée. Certes cela ne pourra pas se faire avant les élections européennes de juin prochain, mais il est évident qu’il sera difficile de revenir sur des accords passés. Rien n’est donc joué, et même si le Salon de l'Agriculture se passe bien, il est fort probable que les agriculteurs remettront le couvert après la manifestation.

Compost ménager : attention aux plastiques prétendument « biodégradables »

Depuis le début de l’année, le tri des biodéchets a été rendu obligatoire pour tous les ménages français. Cela signifie que les déchets verts ne doivent plus être mis à la poubelle. Alors que des solutions de tri tardent à être mises en place par les communes, de nombreux français se sont tournés vers le compostage. Pratique et écologique, il permet d’obtenir gratuitement un engrais pour les plantes, intérieures comme extérieures. Mais attention, car un ingrédient a été officiellement prohibé par les autorités. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a récemment publié un avis soulignant le danger d’un élément fréquemment ajouté par de nombreux habitants à leur tas de compost. Ce sont les plastiques prétendument « biodégradables » qui, en réalité, ne se décomposent pas entièrement. « Bien que certains produits comme les sachets de thé et les capsules de café soient étiquetés comme compostables, ils ne se dégradent pas totalement dans le sol. Le principal danger est la contamination de vos cultures par des microplastiques, pouvant être consommés à votre insu. Déposer ces plastiques dans le compost, sans autre action n’est donc pas recommandé. Il est essentiel de remuer le compost régulièrement, au moins deux fois par semaine, et de contrôler souvent sa température. Si cette tâche n’est pas réalisable, évitez de mettre ces plastiques dans le compost et optez plutôt pour le tri sélectif, en les jetant dans la poubelle de recyclage » conseille l’Anses qui ajoute également d’autres déchets à proscrire, car ils peuvent entraver la décomposition, apporter de mauvaises odeurs ou encore d’attirer des nuisibles : le charbon issu de barbecue ou de bois ; tout objet contenant du fer ou d’autres métaux ; la litière des chats ; les textiles et chiffons ; les huiles et graisses de cuisine ; la poussière collectée par l’aspirateur ; la viande, le poisson et les produits laitiers.