Gite : Chez Papé et Mita

Symposium International One H 2024

Le symposium international « One H » organisé par l’Anses, le laboratoire d’analyse Labocea, le technopole Innozh et le Palais des congrès et des expositions de Saint-Brieuc, rassemblera les acteurs de la santé animale, environnementale et humaine, pour mener une réflexion globale sur la transmission des maladies infectieuses des animaux aux êtres humains. Du 12 au 14 juin, à Saint-Brieuc, des scientifiques, des professionnels du secteur privé et des responsables politiques échangeront sur les principaux défis à relever pour lutter contre les maladies infectieuses. Les questions abordées se déclineront en cinq thématiques :

- l’influence des changements liés au climat, à la biodiversité et à la destruction des habitats,

- les nouveaux outils disponibles ou nécessaires pour relever les défis liés au One Health, avec des exemples sur la collecte, la gestion et l’analyse des données,

- des exemples d’applications réussies du concept One Health,

- l’amélioration de la surveillance transversale entre les secteurs de la santé animale, de la santé humaine et de l'environnement,

- la perception du risque, sa communication et sa gestion transdisciplinaire, avec un apport des sciences humaines et sociales.

 

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Au menu des loups, c’est 83% d’animaux sauvages et 17 % d’animaux de rente…

En Suisse, une étude menée au plan national sur les proies consommées par les loups, a livré quelques surprises. Sur 347 échantillons de fèces de ces prédateurs analysées, 83% des proies sont des animaux sauvages et 17% des animaux de rente. La fondation Kora, qui publie l'étude, précise toutefois que rien ne permet d'affirmer que tout ce qui a été mangé a été tué par les loups, qui peuvent aussi consommer de la charogne. Dans le détail, les loups suisses mangent en moyenne 36% de cerfs, qui constituent leur principale source de nourriture. Les chamois et les chevreuils complètent le podium avec respectivement 20% et 18%, les renards 3%, les sangliers 2%, et les lièvres, marmottes et bouquetins 1% chacun. Enfin, pour ce qui est des animaux de rente, les repas des loups se composent de 11% de moutons (15% l'été et 9% en hiver) et de 3% de bovins. En Valais, c'est le chamois qui est le plus consommé (30%), alors que le taux de moutons est légèrement plus élevé que la moyenne nationale suisse, avec 13%. À noter que les analyses ont été réalisées par l'Université de Lausanne. Actuellement, 35 meutes de loups évoluent sur le territoire suisse, dont plusieurs sont transfrontalières avec la France et l’Italie. La majorité des meutes sont comptabilisées dans les Alpes, au sud de la Suisse : 13 sont installées en Valais et 15 autres aux Grisons, au Tessin et dans le canton de Glaris.

Aujourd’hui, 10 juin 2024 : un 206ème arbre sera planté à Oradour-sur-Glane

Dans la Haute-Vienne, le paisible village d’Oradour-sur-Glane a connu l’horreur absolue quand, le 10 juin 1944, une division SS massacra systématiquement les habitants présents, et fit 643 victimes. L’agglomération a été reconstruite à proximité du village détruit et la vie a repris son cours, mais l’événement reste à jamais gravé dans la mémoire collective. A l’occasion des 80 ans de ce massacre, les écoles primaires et maternelles de la commune ont planté les premiers arbres d'une forêt mémorielle : 205 arbres en mémoire des 205 enfants victimes de la barbarie nazie. L'opération, initiée par la commune, a été pilotée par l'ONF, avec le concours du Fonds forestier en Limousin, de Fransylva en Limousin, du Syndicat national et régional des pépiniéristes forestiers, soutenu par l’Association nationale des familles des martyrs. Cette plantation, labellisée « 80 ans de la libération », se situe non loin du centre bourg d’Oradour-sur-Glane, en bord de rivière à proximité d’un sentier prisé par les habitants de la commune… pour ne jamais oublier. « Nous avons retenu le chêne pédonculé, le chêne des marais, le pin sylvestre et le cyprès chauve notamment pour leurs qualités paysagères. Cette plantation est l’occasion de sensibiliser les enfants à toutes les vertus des arbres, y compris sa symbolique, car l’homme a souvent planté des arbres pour se souvenir » a déclaré Jérôme Vany, technicien ONF qui accompagne la commune dans ce projet. Aujourd’hui, 10 juin, date anniversaire du massacre, en présence du Président de la République (si ce déplacement est maintenu pour les raisons que l'on sait) et de nombreuses personnalités, sera planté un 206e arbre symbolisant l'ensemble des victimes.

Les faits divers de la semaine

Hautes-Alpes : pour des faits de braconnage, le maire de Châteauroux-les-Alpes, soupçonné, aux côtés de son fils, d'infractions liées à la réglementation de la chasse et des espèces protégées, ont été condamnés jeudi dernier par le tribunal correctionnel de Gap. Pour détention non autorisée d’arme, de transport et de détention illicites d’une espèce protégée et de recel, Jean-Marie Barral, a été condamné à six mois d'emprisonnement avec sursis pour certains de ces faits, dont la détention illicite d'espèce protégée. Son fils Hervé, âgé de 50 ans, également suspecté de onze infractions liées à la chasse sur cette même période, a lui aussi été condamné pour certains de ces faits à un an d'emprisonnement avec sursis. Les deux hommes ne pourront plus passer le permis de chasse, respectivement pendant trois et cinq ans et devront indemniser les parties civiles. Ils ont dix jours pour faire appel de cette décision.

 

- Aveyron : les faits se sont déroulés le samedi 1er juin, au Fel, sur un troupeau de bovins. Vers 6h30, Robert Lavigne est réveillé par le meuglement des vaches et des veaux. Alerté, il sort pour constater que son troupeau a cassé les fils électriques de l’enclos pour se réfugier dans le corps de ferme, sauf deux vaches, la matriarche et une autre qui venait de vêler. Le veau est mutilé et la mère qui a voulu le défendre est en détresse. Quant à la matriarche, elle sera retrouvée reposant sur le flanc, à moitié dans le ruisseau en contrebas, avec une patte cassée, et sera euthanasiée par le vétérinaire. La gendarmerie et l’OFB ont été prévenus et des prélèvements ADN ont été effectués. La semaine précédente, c’est le frère de l’éleveur qui avait aussi subi une attaque sur son troupeau de brebis. Le ou les prédateurs en ont égorgé 8 qui sont mortes, 8 autres ont été blessées grièvement et ont dû être euthanasiées et 13 brebis et le bélier ont subi des morsures profondes.

 

- Charente : de plus en plus présentes en Charente, un agriculteur de Genac a immortalisé le passage d’une quarantaine de cigognes dans les prairies des bords de Charente. « Une belle surprise » raconte Nicolas Suanez, également chasseur d’orages et passionné de météorologie. L’été dernier, un phénomène similaire s’était produit à Valoparc, où 200 cigognes ont été observées. Attirés par la nourriture des déchets ménagers, ces oiseaux ont été le spectacle de la journée.

 

- Dordogne : cinq personnes ont été blessées dans un accident de la route, mardi dernier, à Castels-et-Bézenac. En cause, le cadavre d’un chevreuil sur la chaussée qui a déclenché un carambolage en série. Un premier conducteur a fait un écart pour éviter la dépouille et a quitté sa trajectoire initiale, percutant une voiture qui circulait en sens inverse. Sous l’effet du choc, cette dernière a été à son tour précipitée contre un troisième véhicule. Sur les sept occupants des trois voitures, cinq ont été blessés et deux sont sorties indemnes de la collision en chaine

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AFMT : plus de 1 500 trophées enregistrés

Réunis en assemblée générale sous la présidence du Docteur Alain François, les cotateurs de l’Association Française pour la Mensuration des Trophées (AFMT), ont pu prendre connaissance du bilan annuel des cotations enregistrées, présenté par Jean-Philippe Chavane de Dalmatie. Les chiffres sont plaisants à lire puisqu’ils font état de 1528 nouveaux trophées, qui ont ainsi été homologués, et répartis comme suit : 561 cerfs, 631 chevreuils, 190 sangliers, 27 mouflons, 64 chamois, 54 isards et 1 daim. C’est donc grâce à ce réseau des cotateurs de l’AFMT répartis dans tout l’hexagone, discrets mais oh combien efficaces, que la France est le pays européen qui possède la plus importante base de données intéressant les trophées d’ongulés, ce dont s’est félicité le Docteur Alain François, qui s’est dit fier de présider l’AFMT, laquelle est devenue une belle association. Sur notre photo : le président de l’AMFT, entouré de ses proches collaborateurs : Jean-Philippe Chavane et Jacky Martin.

Conservation des populations d’éléphants : les pays africains souhaitent plus de chasse…

Animal emblématique de l'Afrique, l’éléphant de savanes a reconquis une grande partie de son aire de répartition d'origine grâce à des mesures de conservation rigoureuses. Dans la zone de conservation transfrontalière Kavango-Zambezi (KAZA), en Afrique australe, qui fait la taille de l’Espagne, les animaux ont pu se multiplier rapidement. Cependant, cela n'est pas sans problèmes pour les populations, car les éléphants détruisent de plus en plus les récoltes, les provisions, les semences pour une population qui vit essentiellement de l'agriculture de subsistance, sans occulter les personnes qui sont blessées ou tuées, lors d'affrontements. La concentration d’animaux, sur les surfaces encore disponibles est telle que des chercheurs de l’université de Potsdam, en Allemagne, qui mènent des recherches sur le terrain ont qualifié les pachydermes de « tueurs climatiques ». Les animaux modifient des paysages entiers en raison de leur forte densité, détruisant leur propre habitat et celui de dizaines d’autres espèces animales et végétales, leur bilan carbone est de plus en plus défavorable, et ils n’apportent, en l’absence de chasse, aucune valeur ajoutée. Dénonçant une Europe qui s’érige en forteresse verte contre la chasse, la Namibie, le Botswana, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud déplorent le manque de concertation. Figure de proue de la revendication, le président du Botswana, le docteur Masisi, a déclaré : « Trop de pays européens, dont le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, ont un point commun : bien qu’ils fassent partie d’accords commerciaux internationaux (CITES, UICN…), Londres, Berlin et Paris manquent cruellement de concertation avec les partenaires… Nous, les défenseurs de la faune sauvage les plus performants au monde, en particulier en ce qui concerne notre espèce majestueuse qu'est l'éléphant, j'aimerais que le monde reconnaisse les sacrifices que nous consentons pour réussir ainsi… ». Quant au ministre namibien de l'Environnement et du Tourisme, Pohamba Shifeta, il ajoute : « Les espèces sauvages ont besoin d'une gestion durable et réglementée pour garantir la conservation de leurs populations et de leurs habitats, ainsi que pour éviter tout dommage à notre agriculture et à nos forêts. Dans notre pays, les revenus provenant de toute forme d'utilisation durable sont essentiels pour atteindre nos objectifs nationaux et internationaux en matière de protection du climat en préservant les habitats, en garantissant les droits de l'homme par l'emploi et la sécurité alimentaire, et en développant une économie florissante de la faune sauvage grâce à un tourisme et une chasse équilibrée… Alors que tous les grands mammifères terrestres ont été exterminés en Europe et sont en train de revenir lentement, l’Afrique australe n’a jamais oublié comment vivre avec, et à leurs côtés. Les pays du Nord feraient bien de s’informer là où la conservation réussie des espèces, la préservation des emplois, l’éducation et la sécurité alimentaire ainsi qu’une contribution massive à la protection du climat mondial sont des enjeux quotidiens : en Afrique australe, en Asie centrale et en Amérique du Nord… ».

Appel à projets « Sentiers de Nature »

Le vendredi 31 mai, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a présenté le bilan de l’appel à projet « Sentiers de Nature ». Piloté par le ministère de la Transition écologique, et doté de 10 millions d’euros, ce projet, lancé le 1er septembre 2022, ambitionne d’apporter une réponse concrète et rapide au besoin de nature de la population, et à favoriser le développement d’un tourisme durable, avec la création ou réhabilitation de 1 000 km de sentiers. Succès total, puisque sur les 150 projets qui ont été soumis, 89 ont été retenus dans l’Hexagone et en Outre-Mer, et ce ne sont pas 1 000, mais 1 400 km de sentiers de randonnée pédestre, qui mettront en valeur le patrimoine naturel, culturel et paysager sur leurs abords. Les études préalables et travaux d’aménagement de sentiers, les actions pour l’accueil du public et la pédagogie, les aménagements et travaux pour la protection et la restauration de la biodiversité et des paysages aux abords du sentier ont été financés jusqu'à 80 % pour certains, portés par des collectivités (communes, métropoles, départements…), des parcs nationaux et naturels régionaux, des associations gestionnaires d’espaces naturels et des établissements publics. Les lauréats illustrent la diversité des approches, que ce soit dans une logique de tourisme ou de préservation de l’environnement. Dans l’Hexagone et en Outre-Mer, en zones touristiques très fréquentées, proches d’agglomérations, ou dans des communes rurales, les projets sélectionnés participent tous au développement d’un tourisme durable. Les projets sont situés majoritairement en zone naturelle, mais ils développent aussi le lien ville-campagne.

Lutte contre l’importation illégale d’espèces protégées et de produits carnés

Devant le risque majeur de pathogènes importés, la réglementation européenne, sanitaire et phytosanitaire, fondée sur des analyses des risques, prohibe strictement l’entrée en Europe d’espèces protégées et de produits carnés, afin de protéger la santé de la population ainsi que celle des élevages. Mais les contrôles exercés par les seuls services de la douane ne suffisent pas à enrayer ce trafic, qui donne rarement lieu à un suivi judiciaire. De plus, la politique tarifaire de certaines compagnies aériennes permet, voire encourage le trafic, en offrant un doublement du poids des bagages pour une somme dérisoire, comparée au prix du billet d’avion, et au prix de revente des marchandises sur le territoire européen. Ce trafic porte donc une grave atteinte à la biodiversité, s’agissant de produits animaux ou d’animaux vivants, issus d’espèces protégées. Bien que de nombreuses recommandations aient été émises depuis plusieurs années, par des missions d’inspection, des parlementaires ou des organisations non gouvernementales, force est de constater qu’elles n’ont pas été suivies d’effet, ou n’ont pas donné les résultats attendus. Le groupe de travail interministériel constitué en 2023 envisage donc :

- d’élaborer une feuille de route pilotée par un délégué interministériel dûment mandaté,

- d’obtenir la coopération des compagnies aériennes, condition nécessaire pour renforcer l’information des voyageurs depuis l’achat du billet jusqu’à l’arrivée à destination, pour mettre en place une obligation de déclaration de non-transport des denrées interdites ou d’animaux vivants,

- d’inviter les compagnies aériennes à revoir leurs tarifs concernant l’emport de bagages, aujourd’hui peu compatibles avec leur engagement RSE en termes de carbone, d’enjeux sanitaires et de biodiversité,

- de renforcer les contrôles douaniers en associant conjointement la responsabilisation des passagers, l’utilisation de chiens de détection, l’aménagement de locaux adaptés et l’utilisation d’outils d’intelligence artificielle,

- de mettre en place une véritable stratégie pénale entre la douane et les procureurs des tribunaux compétents, afin de définir une procédure de traitement pénal gradué en fonction du type d’infraction et du degré de récidive.

Enfin, la mission recommande de lancer des programmes de recherche, afin de mieux caractériser le trafic de viande de brousse et les risques sanitaires, dans le cadre de l’initiative « Prezode ».

Prix CIC Markhor 2024

Le prix CIC Markhor récompense un projet de conservation d'importance mondiale, qui relie la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité aux moyens de subsistance humains. Décerné tous les deux ans, il sera remis à l'occasion de la Conférence des Parties, à la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui se tiendra du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali, en Colombie. Ce prestigieux « Prix CIC Markhor » dont ce sera la 8e édition, récompensera les meilleures pratiques dans le domaine de l'utilisation durable. Pour marquer cette occasion spéciale, un appel à candidatures est ouvert pour coïncider avec la première Journée internationale du Markhor, qui reconnaît l'importance de cette espèce emblématique de chèvre sauvage. Si vous connaissez des initiatives d'utilisation durable liées à une espèce sauvage qui mériteraient ce prix, vous pouvez contacter le CIC et envoyer une courte description de la réalisation. L'accent sera mis sur la conservation ou la réintroduction de la biodiversité par la chasse, dans le cadre de programmes de gestion durable du gibier, de la faune et de l'habitat. Une attention particulière sera accordée aux projets qui ont une pertinence multinationale, en particulier les projets qui impliquent une coopération transfrontalière et des partenariats innovants pour la conservation et la gestion communautaire des ressources naturelles. Les candidats éligibles sont :

- les entreprises (foresterie, chasse, tourisme, agriculture, fabrication, etc.),

- les établissements d'enseignement,

- les organisations à but non lucratif,

- les gouvernements locaux, étatiques et fédéraux.

Les candidatures sont à déposer avant le 31 juillet 2024 au bureau administratif de CIC : k.hecker@cic-wildlife.org

Forum « Gaffofeu 83 »

Du 14 au 16 mai 2024, avec la participation de l'ONF, s'est tenue la deuxième édition du forum « Gaffofeu 83 », un événement consacré à la prévention et à la résilience, face aux feux de végétation et de forêt. Organisé au Domaine de Fabrégas, à La Seyne-sur-Mer (Var), ce forum a rassemblé divers acteurs autour d'un village de la prévention, destiné à sensibiliser les jeunes sur les risques d'incendie, et les bonnes pratiques à adopter. Ce village, divisé en deux zones, présentait :

- une première partie : avant le feu, consacrée à la prévention des incendies. Les scolaires et centres de loisirs pouvaient découvrir les techniques de surveillance, les comportements à adopter pour réduire les risques, ainsi que la réglementation, notamment les Plans intercommunaux de débroussaillement et d'aménagement forestier (PIDAF) ;

- une deuxième partie : pendant le feu, qui focalisait sur les actions à entreprendre en cas d'incendie. Des démonstrations de lutte contre le feu, des exercices de guidage, des simulations d'évacuation et des conseils sur le confinement étaient présentés. Les participants ont notamment appris l'importance de l'organisation des secours et les procédures d'urgence à suivre en cas de feu.

Durant les trois jours de l'événement, 700 élèves des écoles de La Seyne-sur-Mer, principalement des cours moyens et élémentaires, ont participé à ces opérations de sensibilisation et suivi les deux ateliers proposés par l'ONF :

- les principaux arbres de la forêt de La Seyne-sur-Mer. Les élèves ont pu découvrir les caractéristiques des arbres locaux, notamment leur feuillage, leur écorce et leurs cônes. Cet atelier s'est terminé par une discussion sur l'impact du changement climatique sur les forêts, sensibilisant ainsi les jeunes à l'importance de la préservation de l'environnement ;

- les comportements en forêt, qui utilisait un jeu intitulé « je peux/je ne peux pas ». Les enfants devaient coller des cartes de situation sur un tableau, déterminant ainsi si les actions étaient appropriées ou non. Chaque interdiction était expliquée en détail pour assurer une compréhension approfondie. De plus, une vidéo montrant la puissance des incendies (bruit, vitesse, hauteur des flammes) était diffusée, suivie d'une présentation sur la mission de surveillance estivale de l'ONF, mettant en lumière les efforts de prévention déployés durant la saison.

Ce forum « Gaffofeu 83 » a été organisé par la Mairie de La Seyne-sur-Mer et la Métropole Toulon Provence Méditerranée, avec le soutien de l'Institut français des formateurs Risques majeurs et protection de l'environnement (IFFO-RME). Outre l'ONF, plusieurs partenaires ont contribué à l'événement :

- la Préfecture du Var, et plus particulièrement son service gestion de crise,

- Météo-France,

- le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Var,

- la Réserve communale de sécurité civile (RCSC) de La Seyne-sur-Mer,

- la Fédération Française de sauvetage et de secourisme (FFSS),

- la Police municipale de La Seyne-sur-Mer,

- l’association de prévention MAIF,

- l’association Les Amis de Janas,

- l’entreprise de prévention et d'assistance aux risques climatiques Predict Service,

- le service prévention de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL).

Prix littéraire 2024 de la Centrale Canine : les candidatures sont ouvertes !

Fidèle à sa volonté de promouvoir le chien et d’affirmer sa place dans notre société, la Centrale Canine décernera, cette année encore, son prix et ses mentions spéciales aux dernières œuvres littéraires ayant le chien et sa relation à l’humain pour thématique. Ainsi, tout ouvrage francophone, paru pour la première fois entre le 1er octobre 2023 et le 30 septembre 2024, et dans lequel cette relation chien-humain tient une place importante, peut candidater à ce prix littéraire, qu’il ait été publié à compte d’auteur ou à compte d’éditeur. Les trois catégories composant ce prix littéraire restent inchangées :

- littéraire (roman, nouvelle, essai, témoignage, biographie, autobiographie…),

- documentaire et technique (travaux vétérinaires, cynotechniques, historiques, scientifiques…),

- jeunesse (album, roman, nouvelle, BD, conte…).

Chaque livre, candidat au prix littéraire, sera étudié par les six membres du jury reconnus pour leur expertise cynophile et littéraire, et dont la composition est la suivante : - Alexandre Balzer, président de la Centrale Canine ; - Anne-Marie Class, secrétaire générale de la Centrale Canine ; - André Demontoy, docteur-vétérinaire et auteur du Dictionnaire des chiens illustres ; - Jean-Denis Devins, président de la CNEAC ; - Anne La Fay, éditrice et libraire ; - Imré Horváth, auteur, historien et photographe ; - et le docteur-vétérinaire Michel Klein, membre honoraire.

Un lauréat sera retenu pour chacune des trois catégories et recevra, à l’occasion de la cérémonie de remise des prix qui aura lieu le 3 décembre 2024, un chèque de 1000 €. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 7 octobre 2024.

Réintroduction du gypaète barbu dans les Cévennes

Classé nuisible par une loi de 1875, le gypaète barbu, le plus grand des vautours d’Europe, ne volait plus dans le ciel français depuis les années 1920. Mais, depuis 1978, plusieurs programmes de réintroduction ont permis peu à peu de reconstituer quelques noyaux de population dans les Alpes, le Vercors, les Grands Causses et les Pyrénées, créant ainsi une sorte de corridor qui permet à ces grands rapaces de se rencontrer et de se reproduire. Sur le territoire des Grands Causses, 36 gypaétons ont été relâchés, en provenance de centres d'élevage, mais seulement 11 individus, essentiellement des mâles, sont restés sur le territoire. Ne trouvant pas de femelle à féconder, il n'y a encore jamais eu de reproduction. Et chez le gypaète barbu, ce n’est pas si simple puisque, quand un couple parvient à se former, un seul œuf sera pondu par an, et le jeune gypaéton, s’il survit, ne se reproduira pas avant l'âge de sept ans… C’est pourquoi les équipes du parc des Cévennes et du parc naturel régional des Grands Causse, misent sur la réintroduction de deux nouveaux gypaétons femelles, une opération qui a été organisée récemment, et dans la plus grande discrétion. Cette opération, intégrée dans le programme européen « Life Gyp'Act » a plusieurs objectifs :

- réintroduire l'espèce et favoriser la formation de couples dont le nombre n'est que de 4 à 5, entre les Alpes et les Pyrénées,

- favoriser le brassage génétique des différents noyaux de population,

- tenter de réduire les mortalités accidentelles avec les infrastructures énergétiques (lignes électriques, éoliennes, destructions volontaires…),

- développer les campagnes de sensibilisation,

- créer de nouvelles aires d'équarrissage naturel en proposant aux éleveurs du territoire de substituer l'équarrissage industriel pour nourrir les volatiles sur des aires autorisées.

Concernant ce dernier point, certains se souviennent encore de la guerre des cadavres d'animaux d'élevage dans les années 1990, et des procès intentés par les écolos pour faire interdire l'équarissage naturel, et obliger les éleveurs à recourir à l'équarissage industriel. Comme quoi, le monde change...

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