Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Les faits divers de la semaine

- Ardèche : le dimanche 11 février, peu avant 16 heures, les sapeurs-pompiers sont intervenus sur la commune de Borne, pour prendre en charge un chasseur de 74 ans, victime d’un malaise, lors d’une partie de chasse alors qu’il se trouvait en contrebas du village. Une quinzaine de sapeurs-pompiers, dont des spécialistes du secours en milieu périlleux du Grimp, sont intervenus pour le prendre en charge. Dans un état grave, le septuagénaire a ensuite été héliporté par l’appareil de la Sécurité civile du Gard, vers le centre hospitalier d’Aubenas.

 

- Aveyron : installée depuis 2019 sur le camp militaire du Larzac, des militaires de la 13ème DBLE (Demi-Brigade de Légion Etrangère) ont convié des chasseurs aveyronnais à une chasse dont le produit était destiné à être offert aux Restos du Cœur. Ils étaient ainsi une centaine à partager, outre une journée de chasse parfaitement organisée, un agréable moment de convivialité. La FDC a souhaité vivement remercier la 13e DBLE et le colonel Stéphane Castillo pour leur accueil ainsi que les chasseurs de La Cavalerie, des Liquisses et de Millau, et souligné que cette opération a pu être montée avec l’aide de la Maison Conquet qui a assuré la partie administrative et sanitaire de la venaison pour pouvoir faire ces dons.

 

- Dordogne : le lundi 12 février, dans la matinée, au rond-point de La Cavaille à Bergerac, un semi-remorque citerne qui transportait du bi-carbonate de soude, a fait une embardée sur la chaussée mouillée, pour éviter une compagnie de sangliers. L’engin a fini sa course dans le fossé où il s’est couché quelques mètres plus loin. Le chauffeur, grièvement blessé, a été transporté au centre hospitalier de Bergerac, et sur les lieux de l’accident, les forces de l’ordre ont mis en place une circulation alternée durant les opérations de dépotage de la citerne.

 

- Gironde : des milliers de personnes, dont la militante suédoise Greta Thunberg qui était venue soutenir les manifestants, ont défilé le dimanche 11 février à Bordeaux pour dénoncer le projet de huit nouveaux forages pétroliers à la Teste-de-Buch, sur le bassin d'Arcachon. En dépit du discours rassurant de l’exploitant canadien Vermillion, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer son impact environnemental, sur un site classé « Natura 2000 ». Il faut croire que le sujet passionne puisque l’enquête publique a recueilli 101 contributions (65 contre, 32 pour et 4 neutres)…

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El Niño s’en va et... La Niña revient !

Le climat dans le monde est affecté par le phénomène El Niño et son pendant, La Niña. Ces évènements climatiques trouvent leurs origines dans l’anomalie des températures des eaux de surface du Pacifique équatorial. Sécheresse en Amérique centrale ou en Afrique australe, précipitations intenses sur les côtes du Pérou et de l'Équateur, température moyenne à l'échelle du globe anormalement élevée. Le phénomène El Niño, qui affecte le climat mondial dans son ensemble, impacte également l'activité cyclonique à l'échelle planétaire : certaines zones océaniques enregistrent une activité plus faible que la normale, alors que d'autres, comme le bassin Pacifique, connaissent des cyclones particulièrement dévastateurs. El Niño et La Niña correspondent aux deux phases opposées du phénomène couplé océan/atmosphère appelé ENSO (El Niño Southern Oscillation). À l'origine, l'appellation El Niño a été attribuée par les pêcheurs péruviens à la petite invasion d'eau chaude qui se produit chaque année le long des côtes du Pérou et de l'Équateur, aux environs de Noël, d'où son nom qui, en espagnol, désigne l'enfant Jésus. Depuis juin 2023, El Niño s'est additionné au pouvoir réchauffant des gaz à effet de serre, issu des activités humaines, et a contribué aux nombreux records de chaleur sur Terre. L'intensité d'El Niño, pour 2023, le place à la cinquième position des plus forts depuis 1950…

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Un petit morceau de la forêt de Tronçais est entré au musée de la Marine, à Paris

Après six ans de travaux, le site parisien du Musée national de la Marine a réouvert ses portes, fin 2023. Ses espaces muséographiques ont été entièrement rénovés et repensés pour transmettre le goût de la mer, la conscience des enjeux et des défis qui la traversent, et retracer son histoire. Or, par le bois qu’elle a, de tous temps utilisé, l’histoire de la marine est intimement liée à celle des forestiers, comme ces grands travaux de boisement, réalisés en forêt de Tronçais, initialement propriété des quatorze paroisses environnantes. Cédée en 1327 aux ducs de Bourbon, la forêt de Tronçais devient propriété du pouvoir royal en 1527, année où elle fut confisquée au Connétable de Bourbon, avec l'ensemble de ses terres. En 1670, Colbert, désireux de doter le royaume de France d'une marine puissante a décidé de planter plus d'un million d'hectares d'arbres dont les troncs et les branches, spécialement sélectionnés, doivent fournir à l'industrie navale une matière première de grande qualité. Il fait ainsi rédiger un catalogue reproduisant les pièces spéciales, « les bois tors », dont le but était de présenter les pièces de bois particulières destinées à la charpenterie de marine. Ironie de l’histoire, la forêt de Tronçais n’a fourni que peu de bois pour les charpentes des bateaux. Trop droit et avec des croissances qui ne confèrent pas les qualités requises pour construire les navires, Tronçais fournit surtout du bois d'ébénisterie. En souvenir de ces temps « historiques », L’ONF a accepté de fournir une borne de la forêt domaniale de Tronçais, dite borne Colbert. Elle faisait partie de 1072 bornes installées à la fin du 18ème siècle sur le périmètre externe de la forêt. Le but de ces implantations était d’une part de définir clairement la limite du domaine royal et d’autre part de protéger la forêt des dégradations qu’elle pouvait subir. Sur une carte datant de 1665 (carte des Fleury), la borne Colbert apparaissait en bordure de l’enclave n°66 qui faisait 5,5 arpents selon les mesures de l’époque. Etroitement liée à l’ordonnance de Colbert de 1669, cette borne revêt une importante dimension historique qui a toute sa place au Musée de la Marine au sein d'un parcours repensé comme une invitation au voyage à travers l’histoire, un carrefour d’échanges scientifiques, un lieu de découverte et de sensibilisation aux enjeux maritimes français et internationaux.

Le « Professeur » est parti pour un autre monde

Mardi dernier, à Troyes (Aube), a été rendu un dernier hommage à celui que bien des diplômés du « Brevet Grand Gibier » du Grand-Est ont eu comme formateur : Jean-Pierre Devillers. Originaire de Dijon, il a passé une partie de sa carrière professionnelle en Normandie, où il oeuvrait pour la gestion de la forêt et l’approvisionnement de deux scieries. C’est dans cette région qu’il a rencontré Sylviane, qui devint son épouse et lui donna un fils, Julien. De retour dans l’Est, il fit une autre partie de sa carrière chez Dumeste, à la manufacture auboise de sièges, à Bar Sur Aube. Très professionnel et curieux de tout, il connaissait les arbres, les forêts européennes, les entreprises et les marchés. Sa passion pour le monde de la chasse l’a rapproché des grandes forêts, celles qui accueillaient déjà des grands cervidés auxquels il vouait un véritable culte. Il se préoccupait également de nombreux autres massifs forestiers en phase de colonisation par le cerf. Généreux en conseils avisés, il suivait ces populations animales à travers un réseau de photographes, chasseurs, chercheurs de mues et autres passionnés de nature. Jean-Pierre Devillers était un naturaliste chasseur. Il n’aimait pas la médiocrité, et le directeur de chasse qu’il était au « Carrefour de Joinville », un des lots de la forêt domaniale d’Arc en Barrois, donnait toujours des consignes précises au rond de battue. Les cerfs, les hommes et les forêts ont perdu discrètement un Ami, en ce début de février.

Encore quelques jours pour poser des paniers de ponte pour les canards colverts

Un plan d’eau tranquille en milieu arbustif ou roselier peut sédentariser facilement des canards colverts au printemps, surtout si on y aménage des zones de nidification. Les paniers de ponte dissimulent et protègent les nids de la vue et des atteintes des prédateurs terrestres (fouines, putois, renards, hermines) qui fréquentent les rives des étangs. Ils peuvent être placés dans les saules têtards, situés en rive, mais il conviendra de façonner l’emplacement en coupant les branchettes gênantes. Les paniers pourront également être placés sur des radeaux flottants, qui devront coulisser si le niveau de la pièce d’eau est variable, ou dans la végétation arbustive des rives, mais là ils seront plus exposés. L’entrée des paniers de ponte doit toujours être orienté au sud. L’intérieur sera garni d’une couche de foin d’herbe, plus résistant que la paille. Posés en pleine eau, à une dizaine de mètres des rives, les paniers seront fixés à environ 30 centimètres au-dessus de la surface de l’eau, sur quatre piquets croisés…

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Sus scrofa (ou ses cousins) à la conquête du nouveau monde !

Au Canada, l'Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba sont actuellement aux prises avec des populations établies de sangliers. Leur nombre croissant inquiète depuis plusieurs années Ryan Brook de l'Université de la Saskatchewan, qui suit la colonisation des bêtes noires. L'objectif du chercheur est de déterminer le nombre de sangliers sauvages, afin d'enclencher des mesures de dépeuplement, partout où c’est déjà nécessaire. Le chercheur appelle donc tous ses concitoyens témoins de la présence de ces animaux, pour l’aider à les comptabiliser. Déjà en 2015, le professeur avait sonné l’alarme, en affirmant que le nombre de sangliers sauvages pourrait dépasser celui de la population saskatchewanaise. « L’ouverture de la saison de la chasse ne résout pas le problème, en raison du taux de fécondité élevé des sangliers… Si vous en laissez certains et attendez une année, vous allez vous retrouver avec le même nombre. On ne voit aucun résultat tant que l’on ne commence pas à éliminer un groupe entier… » a-t-il déclaré, ajoutant : « Importés d’Europe et d’Asie dans les années 1980, pour peupler des élevages, des animaux se sont échappés accidentellement. Mais des producteurs ont aussi cessé leur activité, et ont coupé leurs clôtures pour les laisser sortir des enclos… Dans de nombreuses régions du Canada, les sangliers n'ont pas de prédateurs naturels significatifs. Ils se reproduisent donc en masse, et comme ils ont une faculté d’adaptation phénoménale, ils survivent dans une variété d’habitats, y compris les forêts, les zones agricoles et même les zones urbaines. Les cultures et les fruits sauvages sont disponibles en grande quantité, ce qui favorise encore sa prolificité… ».

Le sénateur du Gard, Laurent Burgoa, entre au conseil d'administration de l’OFB

Nommé vice-président du groupe d'études « Chasse et pêche », auquel il appartient depuis le début de son mandat au Sénat, Laurent Burgoa, sur proposition du président du groupe Les Républicains Bruno Retailleau, vient d'être désigné membre du Conseil d’administration de l’Office français pour la biodiversité (OFB) par le président de la Chambre haute du Parlement, Gérard Larcher. « Je veux apporter toute mon expérience et mes connaissances dans ces domaines, en ayant à cœur de faire la liaison entre élus du territoire et l'administration parisienne. L'expérience du terrain est la meilleure chose qui soit. Il faut que l'on travaille sur une meilleure perception de l'OFB également, pour que les élus en saisissent mieux les missions » a-t-il déclaré, confirmant sa volonté de « mettre un peu d’huile dans les rouages » en cette période tendue pour les inspecteurs de l’environnement, cibles de l’une des revendications agricoles. « L’OFB, c’est plus de 3 000 agents qui oeuvrent pour prévenir et lutter contre les atteintes à la biodiversité, mais aussi mieux appréhender les écosystèmes, comprendre leur fonctionnement et leur adaptation, face aux pressions qui les entourent. Les thématiques de la chasse, la pêche de loisir, les forêts ou encore les conséquences des dérèglements climatiques y sont plus spécialement étudiées, mais aussi la police de l'eau, qui est, actuellement, au cœur des discussions entre maires et agriculteurs » a relevé la sénateur Burgoa qui rencontrera, dès début mars, le directeur de l'OFB, Olivier Thibault.

Près de la moitié des espèces migratrices sont menacées d'extinction

Lundi dernier, 12 février, débutait à Samarkand, en Ouzbékistan, la 14ème réunion des pays signataires de la Convention de Bonn, un traité international de 1979 pour la conservation des espèces animales migratrices (CMS). Cet événement a pour objet de dresser le bilan des actions menées au cours de la période 2015 à 2023, et amener à l'adoption un nouveau plan stratégique pour la période 2024 à 2032. Dans cette optique, le secrétariat des Nations unies à la CMS vient de publier son premier état des lieux des espèces migratrices dans le monde. Sans surprise, il n'est pas positif puisque près de la moitié des espèces migratrices de la planète connaissent un déclin dramatique en raison de la pollution et du changement climatique. L’étude a porté sur 1 200 espèces dans le monde dont 530 d’entre elles sont en déclin et 240 menacées d'extinction. « Ce sont des espèces qui se déplacent partout dans le monde, pour se nourrir et se reproduire. Elles ont besoin de sites de repos en cours de route » a indiqué Kelly Malsch, autrice principale du rapport… qui suggère d'élargir encore la liste d'espèces répertoriées par la Convention pour attirer l'attention sur d'autres animaux en danger. Sont concernées près de 400 espèces menacées ou quasi menacées qui ne figurent pas dans les listes de la Convention. L'étude souligne également que, la migration étant un phénomène transnational, seule une action coordonnée des gouvernements mondiaux peut sauver certaines espèces de l'extinction.

Feux de forêt : le plus grand jardin botanique du Chili réduit en cendres

Imaginé par l'architecte français Georges Dubois en 1918, les 400 hectares du jardin botanique national de Vina Del Mar, qui abritait plus de mille trois cents espèces de plantes et d’arbres, dont des fougères indigènes et exotiques, des cyprès de montagne, des palmiers du Chili ou des cerisiers du Japon, ainsi qu'une faune sauvage de marsupiaux, renards gris, furet du Chili et de nombreux oiseaux, a été entièrement réduit en cendres lors des incendies de forêts qui ont ravagé la région. Oasis luxuriante, le jardin botanique a été pris dans le brasier qui a tué 131 personnes, et détruit des quartiers entiers près de Valparaiso, à 120 kilomètres de Santiago. La responsable de la pépinière et des membres de sa famille font partie des victimes. Autrefois considéré comme « un poumon vert », le jardin botanique de la cité balnéaire ne présente plus aujourd’hui que des milliers d’arbres noircis, certains couchés au sol, couvert de cendres. Le directeur du parc raconte : « le feu sautait d’un arbre à l’autre avec une vigueur telle que le parc a été anéanti en moins d’une heure. En étant optimiste, je dirais que seuls cinq hectares ont été sauvés, tout le reste est carbonisé… ». Parmi les miraculeux rescapés, le toromiro, un arbre à fleurs jaunes originaire de la lointaine île de Pâques, éteint à l'état sauvage, mais planté dans certains jardins botaniques, et quelques collections privées, grâce à des graines conservées il y a plusieurs dizaines d'années.

Fonds vert : 2,5 milliards d'€ supplémentaires pour accélérer la transition écologique des territoires en 2024

Opérationnel depuis janvier 2023, le Fonds vert est un dispositif inédit visant à aider les collectivités territoriales à accélérer la transition écologique. En une année, près de 6 000 communes en métropole et en outre-mer ont été soutenues pour plus de 10 000 projets représentant des dépenses de l’ordre 10 milliards d’euros. Fort de son succès, le Fonds vert a été pérennisé jusqu’en 2027 et renforcé à hauteur de 2,5 milliards d’euros en 2024. Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a réuni lundi matin les préfets de région, de métropole et d’outre-mer, pour leur présenter les nouvelles mesures financées par l’enveloppe 2024, alors que plus de 400 nouveaux projets ont d’ores et déjà été déposés. Deux nouvelles mesures ont été intégrées pour 2024 :

- le soutien aux territoires d’industrie en transition écologique : 100 millions d’euros sont prévus pour soutenir des projets d’investissements industriels structurants qui contribuent à faire émerger, à renforcer et à réindustrialiser des chaînes de valeur stratégiques pour la transition écologique,

- le développement des mobilités durables en zones rurales : cette mesure, portée par le plan France Ruralités, est dotée de 90 millions d’euros sur trois ans pour soutenir les territoires ruraux afin qu’ils se dotent : - de services de mobilité adaptés à leurs besoins spécifiques, en alternative à la voiture individuelle, et accompagner les populations les plus fragiles de ces territoires pour leurs déplacements.

Une évaluation d’ensemble de l’impact du Fonds vert est prévue en 2024 et portera sur les projets subventionnés en 2023. Les crédits du Fonds vert sont délégués aux préfets de région, puis répartis par eux en fonction des besoins propres de chaque territoire. Cette déconcentration est essentielle pour répondre aux spécificités territoriales et accompagner les élus au plus près dans leur projet de territoire. Ce dispositif est un outil simple qui ne nécessite pas d’appel à projet. Les élus locaux peuvent directement saisir une demande d'aide sur la plateforme Aides-territoires.

 

Pour consulter la plateforme Aides-Territoires : c’est ICI

Perdrix : c’est le moment de mettre en place les abris anti-busards

En plaine dénudée, les perdrix payent un lourd tribut aux busards Saint Martin (Circus cyaneus). Il est donc utile de mettre en place des abris dégradables constitués de fagots de brindilles, posés debout et appuyés les uns contre les autres, en accent circonflexe. Sur une dizaine de mètres, ils formeront ainsi un long couloir au pied duquel plusieurs passages seront aménagés sur les flancs pour permettre aux oiseaux d’y entrer et d’en sortir. A défaut de fagots de brindilles, ce même agencement peut être monté avec des palettes de récupération qui seront garnies de branches feuillues. Avec cet équipement simple, dès que le vol d’un rapace est repéré, les oiseaux se dirigent vers les abris et s’y blottissent rapidement, en attendant que le danger soit passé. Le busard Saint Martin chasse particulièrement la perdrix en volant bas, au-dessus des champs de céréales, couvert préféré de ces oiseaux. Le passage prénuptial des busards commence vers le 20 février, voir un peu plus tard si les conditions météorologiques sont défavorables. De quatre à cinq mille couples de busards Saint Martin prennent leur quartier d’été en France pour se reproduire. Le mâle a un plumage gris-bleu, les extrémités des ailes noires et le croupion blanc. La femelle est plus grande et ressemble aux juvéniles, le dessus est brun avec le croupion blanc et le dessous jaune-beige rayé de brun. Ces rapaces mesurent en moyenne 105 à 115 cm d'envergure pour une longueur de 45 à 50 cm. Le mâle pèse de 300 à 400 grammes et la femelle de 400 à 700 grammes. Le busard Saint Martin niche au sol, dans les herbes hautes, souvent dans les cultures de blé ou d'orge, rarement dans le maïs, trop bas à l'époque où il fait son nid. C'est la femelle qui couve, le mâle chasse et ramène la proie au nid, donnant lieu à une passe de butin durant laquelle la femelle s'envole pour attraper la proie donnée par le mâle en plein vol. Les jeunes busards ne quittent pas le nid avant de savoir voler, ce qui met l'espèce en danger lors des moissons.

Convention SCI 2024

Du 31 janvier au 3 février derniers, le Safari Club International (SCI) a organisé sa convention annuelle 2024 et l'Ultimate Sportsmen's Market, célébrant 52 ans de protection de la liberté de chasser. Cet événement monumental, organisé pour la deuxième fois au Music City Center de Nashville, Tennessee, a accueilli des dizaines de milliers de visiteurs en provenance de 114 pays. Plus de 800 exposants ont installé des stands dans la salle des congrès, offrant aux participants des options et des opportunités inégalées dans les voyages de chasse, les armes à feu et de jet, les accessoires, les optiques, les munitions, les équipements et autres articles tactiques et de chasse, fourrure, meubles, vêtements et bijoux. Les participants en quête de nouvelles séances éducatives et informatives pouvaient assister à des présentations sur la chasse, la pêche, le tir et diverses activités de plein air. Des séminaires ont eu lieu chaque jour de la convention, y compris le « Meet & Greet » de l'équipe olympique de tir des États-Unis, et la navigation sur les réglementations de l'USFWS et de l'USDA pour l'importation d'animaux sauvages chassés. Le vendredi et le samedi soir, les repas gastronomiques à base de gibier ont battu tous les records, collectant plus de 20 millions de dollars, dont une bonne partie financera les efforts de plaidoyer et de conservation du SCI. Au terme de cette gigantesque manifestation en faveur de la chasse, Laird Hamberlin, le PDG du SCI déclarait : « L'ensemble de l'organisation exprime sa sincère gratitude à tous ceux qui ont assisté au congrès de cette année, et qui ont encore une fois mené à un succès record. Votre présence et votre soutien contribuent énormément aux efforts de plaidoyer tout au long de l'année en faveur des droits de chasse et de la conservation de la faune à tous les niveaux du gouvernement. Nous avons hâte de revoir tout le monde l'année prochaine pour la convention SCI 2025, qui se tiendra à nouveau à Nashville, du 22 au 25 janvier… ».