Gite : Chez Papé et Mita

Recrutement d'attachés d'administration de l'Etat

Par arrêté en date du 31 mai 2024 du ministre de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire, et du ministre de la Transition écologique de la cohésion des territoires, est autorisée, au titre de l'année 2025, l'ouverture de concours complémentaires, interne et externe, de recrutement d'attachés d'administration de l'Etat relevant de ces deux ministères. La date d'ouverture des inscriptions est fixée au 3 juin 2024, à 12 heures (heure de Paris), et la date de clôture au 12 juillet 2024 à 23 h 59 (heure de Paris). L'épreuve écrite d'admissibilité des concours interne et externe complémentaire d'attachés se déroulera le 15 octobre 2024. Les épreuves orales d'admission se dérouleront à partir du 6 janvier 2025. En cas de réussite à ce concours, les candidats reçus seront nommés « attaché d’administration » et exerceront leurs missions en administration centrale du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires ou du ministère de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire dans un service déconcentré, ou en établissement public. Les postes sont variés, tant dans les domaines des fonctions support (RH, budget, droit…) que sur les politiques techniques des 2 ministères recruteurs (environnement, logement, aménagement, développement durable des filières agricoles, alimentaires et forestières, qualité et sécurité de l'alimentation, santé animale et végétale…), sur des postes de chargé(e) de mission, chef(fe) de projet, responsable d’entité. Si vous êtes lauréat(e), vous serez affecté(e) dès le mois d’avril 2025, au ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires ou au ministère de l'Agriculture et de la souveraineté agricole, en fonction des vœux formulés au moment de l’inscription, et du classement dans la liste des admis. Les inscriptions au concours externe ou interne s'effectuent par voie électronique à l'adresse suivante :

 

Concours externe :

https://recrutement.ecologie.gouv.fr/concours/attachee-dadministration-letat-aae-concours-direct-exceptionnel-externe

 

Concours interne :

https://recrutement.ecologie.gouv.fr/concours/attachee-dadministration-letat-aae-concours-direct-exceptionnel-interne

Sonosylva 1 : pour écouter la forêt

Poser des micros dans les forêts françaises pour y recenser la biodiversité, c’est l’ambition du projet Sonosylva 1, initié par le CNRS. Lancé en mars dernier, du parc national des Pyrénées au parc naturel régional de la baie de Somme, en passant par les forêts du Doubs ou d'Armorique, des micros fixés aux arbres enregistrent les sons de 101 forêts protégées. Oiseaux, mammifères, insectes… mais aussi tronçonneuses, voix humaines, moteurs d’avions : aucun son ne peut leur échapper ! Objectif de ces enregistrements, réalisés dans le cadre du projet Sonosylva 1 : dresser un inventaire des espèces animales présentes en forêt, et en suivre l’évolution sur le temps long, mais aussi évaluer le niveau de pollution sonore d’origine humaine et son impact sur ces écosystèmes. Jérôme Sueur, chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité 2 et initiateur du projet, part de l’hypothèse que la complexité sonore d’un paysage est le reflet de sa biodiversité : plus un enregistrement est riche en sons, plus on peut supposer que le nombre d’espèces animales présentes est important. Avantage de ces enregistrements sur les méthodes plus classiques de recensement : « Ils permettent de dépasser les observations très informatives, mais souvent ponctuelles des inventaires classiques de la biodiversité, et offrent des possibilités de suivi rigoureux des écosystèmes sur un temps plus long et des territoires plus vastes. Non invasifs, ils offrent également la possibilité d’observer sans perturber le milieu, ni capturer aucune espèce » explique le scientifique, l’un des pionniers en France de l’éco-acoustique, une discipline récente qui, comme la bio-acoustique, étudie les manifestations sonores des animaux, mais à la différence qu’elle ne se focalise pas sur une seule espèce. 101 magnétophones ont été installés (un par forêt), et enregistrent une minute de son tous les quarts d’heure, un jour sur deux, de mars à septembre. Trois saisons d’enregistrement sont prévues sur 2024, 2025 et 2026. 

Extrêmement rare, un monticole merle-bleu a été photographié pour la première fois aux Etats-Unis

L’expression prend ici toute sa signification. C’est vraiment un merle rare, qui a été photographié aux États-Unis, soulevant des questions sur la préservation de la biodiversité. Le monticole merle-bleu (Monticola solitarius) est un oiseau migrateur de la famille des Muscicapidae, reconnaissable à sa petite silhouette et à son plumage d’un bleu intense. C’est lors d’une promenade au Hug Point State Recreation, dans l’État d’Oregon, que le photographe amateur Michael Sanchez a pu saisir dans son objectif l’oiseau rare. D’après Fox News, c’est la première fois que cette variété d’oiseau a été observée et photographiée sur le territoire américain. Depuis cette découverte, de nombreuses théories sur la raison de sa présence aux États-Unis ont ouvert le débat chez les ornithologues et les amateurs d’oiseaux. Selon Brodie Cass Talbott, professeur et spécialiste de la Bird Alliance of Oregon, « C’est exceptionnel et cela pourrait ne plus jamais se reproduire avant…. des décennies ». Selon les experts, l’oiseau aurait pu être dévié de sa trajectoire habituelle par une tempête.

Quand l’OFB se sent mal aimé

Depuis le début de la crise agricole, les agents et locaux de l'OFB ont été visés par une quarantaine d’agressions. « Un bilan peu joyeux… » a ironisé un agent de l’OFB. Ce qui a sans doute été l’accélérateur de la mobilisation agricole revient à l’attitude des agents lors des contrôles effectués dans les exploitations, trop suspicieux, autoritaires et fermés à la discussion. Dépôts de fumier et de déchets, portail enfoncé, tags injurieux, messages de menaces ont pourri la situation qui a encore du mal à se calmer. Pendant que le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, tentait d’apaiser les syndicats agricoles, le ministre de tutelle de l’OFB, Christophe Béchu, brossait dans le sens du poil les fonctionnaires de l’établissement public, et déclarait à propos de la manifestation de Pavie, dans le Gers : « Je renouvelle tout mon soutien aux agents de l’OFB qui mènent un travail sans relâche au service de la nature. Toute tentative d’intimidation est vaine et ne saurait être tolérée… ». La période des moissons, et des vacances d’été, va calmer le jeu, mais l’incertitude demeure quant à la position des syndicats à la reprise. Côté FNSEA, les amendements PAC semblent acceptables et acceptés, reste donc le problème de l’élevage et des éleveurs, les moins puissants, mais… les plus concernés.

Journée mondiale de la pomme de terre

En inaugurant la « première journée mondiale de la pomme de terre » aux côtés de nombreux acteurs de la filière, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a montré qu’il avait la frite. « Nous fêtons un des piliers de notre alimentation, le troisième aliment le plus consommé au monde : la pomme de terre » a déclaré le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, à l’occasion de cette première édition, créée à la demande de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et le Centre international de la pomme de terre (CIP). Approuvée par les Nations unies à l'été 2023, la fête de la pomme de terre a été célébré vendredi dernier, 30 mai 2024, au ministère de l’Agriculture, où le ministre Marc Fesneau, une fleur de pomme de terre accrochée à son costume, faisait l’éloge de la filière et rappelait quelques chiffres clés, et que « les deux tiers de la population mondiale consomment ce tubercule avec ses propres usages culinaires… ». Découverte il y a 8 000 ans au Pérou, la pomme de terre, cultivée sur l’ensemble du globe, est désormais présente dans 159 pays. « La France est aujourd’hui le deuxième producteur européen, et le premier exportateur mondial avec 3 millions de tonnes expédiées chaque année » a rappelé le ministre.

Les faits divers de la semaine

- Charente-Maritime : délivrée en 2018, l’autorisation de création de 21 réserves de substitution d’eau, dans le bassin de la Boutonne, est légale. C’est le jugement de la Cour administrative d’appel de Bordeaux, rendu mardi dernier 28 mai 2024. Il confirme l’arrêté préfectoral du 26 septembre 2018, délivré au Syndicat mixte des réserves de substitution de Charente-Maritime, pour la création de 21 réserves et la réhabilitation d'une déjà existante. Et si un côté de ces bassines était aménagé pour les loisirs ?

 

- Cher : une couleuvre de Californie a été découverte dans un immeuble de Bourges, mercredi dernier, par un artisan qui rénovait la cage d’escalier du bâtiment. Alertés, les sapeurs-pompiers spécialisés en interventions animalières du Centre de secours principal des Gibjoncs sont rapidement arrivés sur place, et ont capturé l’animal, long d’un mètre cinquante. Placé précautionneusement dans un tube transparent, le reptile a été confié à la Clinique vétérinaire des Tilleuls de Saint-Amand-Montrond. L’animal, déshydraté et un peu maigre est soigné et gardé, en attendant la décision de la Direction départementale de la protection des populations, en vue de son futur placement.

 

- Dordogne : début mai, à la suite d’un signalement effectué par des agriculteurs, la préfecture a fait abattre six cochons chinois, détenus dans un enclos perméable, dans une forêt de Saint-Georges-de-Montclard. Les animaux, un mâle et cinq femelles, n’étaient ni bagués, ni identifiés individuellement, alors que c'est une obligation, et la clôture n’était pas aux normes. Mais le plus grave est que ces animaux peuvent s’hybrider avec des sangliers et transmettre des maladies. Une procédure a été engagée envers le propriétaire.

 

- Gers : depuis l’automne 2023, un syndicat agricole a multiplié les opérations coups de poings sur le département. Dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 mai derniers, des agriculteurs ont cadenassé les locaux de l’OFB, en prévenant qu’ils iraient bientôt plus loin. A Pavie, une banderole a été déployée, sur laquelle on pouvait lire : « avis de passage, propriété privée, défense d’entrer, ligne rouge franchie, dernière sommation… ». Par cette action, les agriculteurs de la CR32 ont voulu protester contre des contrôles que mènent les agents de l’OFB chez certains de leurs adhérents...

[ LIRE LA SUITE... ]

Atteintes à l’environnement : le gouvernement reconnait le « droit à l’erreur »

Dans les affaires d'atteintes à l'environnement, un amendement déposé par le gouvernement a été adopté vendredi dernier, dans le cadre de l'examen du projet de loi agricole. La formulation de l’article en question est dénoncée par des associations de protection de la nature qui y voient : « un renoncement extrêmement grave et une régression du droit de l'environnement ». Le texte, qui réserve les sanctions pénales aux seules destructions d'espèces et d'habitats commises de manière intentionnelle, exonère donc les destructions accidentelles pouvant être faite dans le cadre des activités agricoles. Pour le gouvernement, il s'agit de reconnaître le droit à l'erreur, et de réserver la qualification de délit aux seuls cas dans lesquels les faits ont été commis volontairement et en connaissance de causes. Pour les autres faits commis « sans intentionnalité », les auteurs se verront proposer un stage de sensibilisation aux enjeux de l'environnement. Mais les écolos n’étant plus à un dérapage près, se servent des chasseurs pour dénoncer la teneur de l’article en question : « Ce qui nous inquiète particulièrement, est la difficulté à prouver l'intentionnalité de la destruction… Pour échapper à une censure, l'amendement ne précise pas que seuls les agriculteurs sont visés par la mesure. Dès lors, tout le monde pourrait l'invoquer. Un chasseur qui abat une espèce protégée qu’il aurait confondue avec une espèce gibier, un particulier qui provoque la mort d’une buse en utilisant des produits phytopharmaceutiques contre des rongeurs, un forestier qui abat un arbre à cavité susceptible d’accueillir des chauves-souris dans une forêt bénéficiant d’un plan de gestion, un industriel dont les éoliennes autorisées auraient causé la mort de milans royaux, etc. ne pourraient plus être poursuivis, même s’ils n’ont pris aucune précaution et n’ont pas fait l’effort de se renseigner » dénonce une association. Il est vrai que, pour les écolos, moins de procès, c’est moins de dommages et intérêts à récupérer…

Le Plan national d’action loup 2024-2029

Les arrêtés relatifs aux tirs dérogatoires sur les loups et aux indemnisations des dommages causés par les grands prédateurs, dans le cadre du Plan national d’action loup 2024-2029 ont été publiés. Parmi les mesures phares, on y trouve :

- la possibilité pour les éleveurs de se doter de matériel de vision nocturne lors d’un tir de défense,

- la fin de l’obligation d’éclairage des loups pour les louvetiers dûment formés et assermentés,

- la délivrance des autorisations de tirs dérogatoires dans les 48 heures suivants une attaque, dès lors qu’une autorisation a déjà été délivrée,

- le passage de un à deux tireurs, voire trois, si le préfet le juge nécessaire, pour les tirs de défense simple,

- le relèvement des indemnisations de 25% pour les ovins, et de 35% pour les caprins prédatés par des loups, ours ou lynx,

- la prise en compte de l’impossibilité de protéger les bovins, équins et asins,

- la retenue d’une méthode scientifique, solide et fiable de comptage, aboutissant à un chiffre unique publié chaque année par l’OFB, et déterminant le plafond de prélèvement (19%).

« On a rétabli la viabilité du loup », indique-t-on du côté du gouvernement, évoquant les 1104 individus comptabilisés en 2023. Avec le Plan 2024-2029, le gouvernement affirme aller plus loin dans « la conciliation de la protection de l’espèce et la sécurisation des éleveurs qui contribuent à la préservation des paysages, de la biodiversité et des terroirs via le pastoralisme ». L’instruction technique de la Préfète de la Région Auvergne Rhône-Alpes, publiée également, permet aux préfets de reconnaitre la non-protégeabilité des troupeaux bovins et asins confrontés à l’extension territoriale du loup et à la progression du front de colonisation. Concrètement, il sera possible de demander, toujours à titre dérogatoire, des tirs de défense en l’absence de mesure de protection des troupeaux. Une avance qualifiée de « majeure » par le ministère de l’Agriculture.

Tunisie : Forum national pour le développement de la chasse

Les travaux du « Forum National pour le Développement de la Chasse », organisés à l'initiative de la Fédération Nationale des Associations de Chasseurs et des Associations Spécialisées en Chasse (FNACACS), en partenariat avec la Direction Générale des Forêts, se sont déroulés à Tunis les vendredi 24 et samedi 25 mai derniers. Dans son allocution devant un nombre record de chasseurs, le ministre de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, M. Abdelmonem Belaati, a rappelé que l’administration publique veille à protéger et promouvoir le patrimoine forestier et s’emploie à faire respecter le droit des citoyens à la chasse. Dans l’axe de : « La chasse en Tunisie, réalité et perspectives », ont été abordés des sujets sensibles : le gibier, les chasseurs, les territoires, le cadre juridique des forêts, l’importation des armes, leur commercialisation, leur port et leur détention. Les participants et les comités du forum ont également discuté de la question de l'organisation des permis de chasse, des retards dans la régularisation des dossiers et la nécessité de mettre en œuvre un programme d'examen des permis de chasse, conformément aux pratiques en vigueur dans la plupart des pays. Le forum a également été une occasion de redéfinir les concepts, en soulignant que la faune sauvage constitue un pilier essentiel pour la pratique de la chasse organisée, laquelle contribue à l'équilibre écologique. En Tunisie, la Fédération Nationale des Associations de Chasseurs et des Associations Spécialisées en Chasse (FNACACS), a été fondée le 8 mai 1968. Elle est membre de l'UICN et du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC).

Bilan annuel du « Programme d’études Colombidés »

Un bilan du suivi des colombidés est mené depuis 2019 au niveau national, dans le cadre du programme d'étude dédié à 4 espèces : pigeon ramier, pigeon colombin, tourterelle turque, tourterelle des bois. Ce programme s’appuie sur le baguage et recapture d’oiseaux bagués, le suivi de la reproduction, et les résultats sont mis en perspective avec ceux des années précédentes. Il complémente ainsi d'autres études plus spécifiques liées au programme telles que le suivi des déplacements par voie satellitaire, les analyses isotopiques ou les études des tableaux de chasse, et vise à évaluer, chez ces 4 espèces de colombidés nicheurs, divers traits démographiques : le taux de survie, le succès reproducteur, la productivité, les mouvements de dispersion et de migration. La connaissance de ces paramètres permet de comprendre les interactions dans la dynamique des populations et d’identifier les éventuels facteurs limitants. Par ailleurs, la compréhension de ces mécanismes est l’essence même de la gestion adaptative des populations.

 

Le cas de la tourterelle des bois

Elle cumule les exceptions puisqu’elle est le plus petit colombidé d'Europe, et le seul migrateur strict, c'est-à-dire sans aucune population sédentaire. C'est aussi le seul colombidé traversant le Sahara lors de sa migration. Dans le cadre du programme dédié aux colombidés, piloté par l’OFB, une trentaine de tourterelles ont été équipées de balises Argos solaires dans le but de suivre précisément leur trajet migratoire et d’identifier les facteurs qui contribuent au déclin de l'espèce.

 

Le rôle des chasseurs dans la conservation de la tourterelle des bois

Coïncidence ? Un communiqué de la FACE met en évidence le travail de conservation que mènent les chasseurs européens en faveur des habitats et des espèces d'oiseaux, de plus en plus reconnu par la communauté scientifique. Le Journal of Nature Conservation a récemment publié l'article « Gestion de l'habitat effectuée par les chasseurs sur la voie de migration occidentale de la tourterelle européenne » dont le directeur de recherche est Carlos Sánchez-Garcia de la Fondation Artemisan. Il a souligné les principales conclusions de ce document pour l'élaboration de politiques futures liées à la chasse et à la conservation de la tourterelle des bois (Streptopelia turtur), déclarant : « bien que la contribution des chasseurs à la conservation de l'habitat en Europe soit déjà connue, il s'agit d'une contribution scientifique majeure qui montre en détail les efforts menés dans les territoires de chasse de France, d'Espagne et du Portugal, ainsi que la nécessité d'un soutien accru pour fournir l'habitat adéquat à une plus grande échelle ». L'enquête visait à décrire et quantifier les mesures appliquées dans les territoires de chasse qui favorisent la tourterelle des bois, comprendre où cet oiseau est une espèce cible pour la gestion, et identifier les motivations et les obstacles à la mise en œuvre de mesures de gestion la ciblant. En collaboration avec la Fundación Artemisan, les organisations suivantes ont mené cette étude financée par la Commission européenne : - pour l’Espagne : Instituto de Investigación en Recursos Cinegéticos (IREC) et le Centre de Ciència i Tecnologia Forestal de Catalunya ; - pour le Portugal : Universidade de Lisboa ; - pour la France : l’OFB et la FDC du Doubs.

Lamotte-Beuvron : le festival du film animalier malmené par les écolos

Dans un communiqué, la ville de Lamotte-Beuvron réagit aux attaques dont elle a été la cible dans le cadre de son festival cinématographique « Le Rendez-vous de l’homme et de l’animal ». Sous le titre « Non aux pressions animalistes » on peut lire : « La ville de Lamotte-Beuvron est investie depuis longtemps pour le bien-être animal, le développement de la biodiversité, la familiarisation avec les animaux. Nous accueillons la première manifestation équestre du monde, nous organisons un festival de cinéma sur l'homme et l'animal, nous sommes une terre de nature, de chasse et malheureusement de moins en moins d'élevage. Ce coup de gueule parce que nous avons été interpellé par une association animaliste bien connue qui voudrait censurer les membres de jury de cinéma, nous faire écarter tout détenteur d'animaux sauvages du festival. Cette association nous reproche la présidence de  Muriel Bec, spécialiste reconnue de la socialisation animalière pour le monde de l'audiovisuel. Nous sommes fiers de l'avoir accueillie, et nous l'assurons de tout notre soutien dans son travail de transmission de connaissance et son travail artistique. Merci Muriel.

La pression de l'inquisition animaliste, antispéciste est insupportable et improductive. Nous n'améliorerons pas le comportement humain envers les animaux en supprimant les animaux de son environnement. C'est en remettant du vivant, de la connaissance, de la culture animale autour de l'homme dès l'enfance, que nous améliorerons nos complémentarités et une coexistence bénéfique. Non Lamotte-Beuvron n'interdira pas la pêche de loisir. Non, Lamotte-Beuvron ne soutiendra pas l'interdiction des poneys dans Paris. Non, Lamotte- Beuvron n'inventera pas le film animalier végan ! ».

Rappelons que le festival 2024 « Le rendez-vous de l'homme et de l'animal », aura lieu les 4, 5 et 6 octobre prochains, et Michel Seydoux sera le président de cette 7ème édition.

Le programme de réintroduction de 2 000 rhinocéros blancs a débuté en Afrique du Sud

Quarante animaux, qui appartenaient à la méga ferme à rhinocéros détenue par un particulier et vendue à l'ONG African Parks en septembre 2023, ont été relâchés dans des réserves privées de la province du KwaZulu-Natal. Coup double donc pour cette opération qui va permettre, d’une part de trouver un nouveau territoire ouvert pour ces 2000 rhinocéros blancs, d’autre part d’enrichir génétiquement les petits ilots de populations sauvages trop cloisonnées dans certains secteurs, avec les risques que cela représente. L’ancien propriétaire de cette méga ferme d’élevage, le sud-africain John Hume, s'est ruiné en élevant l'équivalent de 15% de la population mondiale de rhinocéros blancs, sans pouvoir vendre leurs cornes. Son modèle, destiné officiellement à préserver l'espèce n'était pas rentable. Les animaux seront donc réintroduits dans la nature à raison de 300 par an, dispersés pour favoriser le brassage génétique… mais également décornés pour leur éviter d’être victimes des braconniers. African Parks s’est donné dix ans pour mener à bien cette mission.