- Ardèche : le procès de Manuel Merlhiot, soupçonné d'avoir tué sept chiens de chasse le 20 décembre dernier à Chanéac, devait se tenir mardi dernier 19 mars, au Tribunal judiciaire de Privas. Mais compte tenu de l’ampleur de l’affaire, il a été repoussé au 19 novembre 2024, au motif que ce procès risque de durer plus longtemps que prévu, vu le nombre de parties civiles, et les nouveaux éléments que la défense souhaite apporter.
- Bouches du Rhône : probablement lâchés volontairement à Marignane il y a une quinzaine d’années, des porcs se sont reproduits, et ensauvagés à moitié, sous les regards bienveillants des protecteurs des animaux qui les nourrissaient. Mais leur prolifération a poussé les plus curieux toujours un peu plus loin, y compris dans la ville, près d’une zone commerciale. Acculée, la mairie de Marignane avait organisé une vaste opération de castration pour tenter d’endiguer la prolifération de ces animaux. Un partenariat avait même été passé avec l’association « Krokmou », spécialisée dans la protection des animaux abandonnés et errants, pour tenter d’enfermer les bêtes dans des enclos, mais sans succès. Le problème était donc loin d’être réglé, puisque, selon la mairie de Marignane, en décembre dernier, pas moins de 600 cochons ont été dénombrés dans la ville. Craignant que ces divagations ne causent des accidents de la route, la municipalité avait finalement procédé à l’euthanasie de 350 cochons sauvages en décembre dernier. Le cœur sur la main, et la main en quête de dons de généreux donateurs, la Fondation Brigitte Bardot, fière de cet exploit, a pris en charge 125 de ces cochons, et a placé ces animaux « qui ne sont pas à jour du point de vue sanitaire, qui ne sont pas vaccinés, pas suivis, pas identifiés » dans une exploitation du nord du département… Légalement, on devrait pouvoir mieux faire ! D'après nos information, il y en aurait encore une centaine en divagation...
- Dordogne : leur précédente lettre envoyée à la FDC étant restée sans réponse, une trentaine de responsables de sociétés de chasse ont signé un nouveau courrier pour dénoncer les augmentations financières, notamment celles liées aux dégâts de grand gibier. Lancée fin février dans le Bergeracois et le Montponnais, la fronde des présidents de société de chasse ne s’est pas calmée, loin de là. Motif de la fronde : une hausse de 300 %, pour certains, de la contribution territoriale due au titre des dégâts du grand gibier.
- Gard : dimanche dernier, dans la matinée, les sapeurs-pompiers ont procédé à un sauvetage un peu particulier. Quatre sangliers étaient piégés dans le canal BRL, entre Bellegarde et Saint-Gilles. Mais l'équipe animalière, ce sauvetage accompli, a dû faire face à une vindicte passagère, puisque les bêtes noires, peu reconnaissantes des efforts déployés pour les sortir de l’eau, ont chargé leurs sauveteurs. Tout le monde est reparti de son côté sain et sauf, même les sangliers qui ont rapidement rejoint les couverts environnants.
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