" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Cameroun : un projet d’élevage de la grenouille goliath pour satisfaire la demande…

Très prisée par les communautés locales pour sa chaire riche en protéines, l’énorme grenouille goliath (Conraua goliath), présente uniquement au Cameroun et en Guinée Équatoriale, est menacée par la perte de son habitat, le braconnage et la pollution des cours d’eau. Trois bonnes raisons pour qu’un chercheur camerounais, Ebénézer Nkouateu Tchoudja, focalise ses travaux sur un projet d’élevage en milieu protégé, pour venir en aide au batracien, régulateur de l’écosystème local par son régime alimentaire varié, et qui a perdu 70% de ses effectifs au cours des 15 dernières années. La grenouille goliath, qui peut peser jusqu’à 3,5 kilos et mesurer 30 cm de long, lutte contre la prolifération des mauvais insectes en consommant leurs larves, se nourrit des mauvaises espèces de poissons, mais se monnaie à près de 15€ du kilo, ce qui suscite des vocations… Classée « espèce menacée », selon la dernière évaluation par l’UICN, son élevage en captivité permettrait de réduire la pression sur les populations sauvages. Dans la ferme expérimentale en cours de création, toutes les étapes seront réalisées sur place, de la ponte à la récolte. Petit point sombre cependant pour le chercheur, trouver des partenariats locaux pour mener ce projet à bonne fin.

Finistère : opération territoires propres : 31 sites contrôlés, 91 infractions relevées…

Sous l’autorité du pôle régional de l’environnement du Tribunal judiciaire de Brest, le Groupement de Gendarmerie départementale du Finistère a procédé, du 9 au 14 octobre 2023, au contrôle de 31 sites. Dans le cadre de l’opération baptisée « territoires propres », le réseau des enquêteurs a relevé 91 infractions dont 57 délits classés ainsi :

- 29 infractions de dépôts illégaux de déchets,

- 21 infractions d’abandons de véhicules hors d’usage ou gestion irrégulières de déchets,

-  6 infractions d’installations classées protection de l’environnement sans autorisation,

- 11 infractions à l’urbanisme,

-  8 infractions à la pollution des sols ou de la ressource en eau,

- 10 infractions relatives à la maltraitance animale,

auxquelles il faut ajouter des procédures incidentes et ouvertes sur : le travail dissimulé,  recel de vol et détention d’armes sans autorisation. 

Concomitamment, l’escadron départemental de sécurité routière du Groupement du Finistère a réalisé une opération coordonnée de contrôle des flux portant sur le transport des déchets, des gravats, la traçabilité des produits transportés et le transport d’animaux vivants. Au terme de l’opération qualifiée d’utile, le procureur de la République, à Brest, déclarait dans son communiqué : « Les infractions à l’environnement recouvrent tous les actes illégaux qui nuisent directement à l’environnement et qui ont un impact sur la faune, la biodiversité et les ressources naturelles avec de potentielles implications pour les populations… Les gendarmes continueront d’effectuer ces contrôles coordonnés, mais aussi de manière ciblée, lorsqu’ils seront saisis par les élus confrontés à une problématique ou par des particuliers » confirmant également que : «… le réseau des enquêteurs environnement sera densifié dans les prochains mois et la future brigade à composante équestre de Landivisiau-Plougourvest permettra de compléter ce dispositif ». (Photo GGD29)

Thaïlande : découverte d’une espèce de tarentule luminescente

Une équipe de l'Université de Khon Kaen en Thaïlande, dirigée par Narin Chomphuphuang, a mené une expédition scientifique dans la province de Phang Nga. Ils y ont repéré, dans une forêt de mangrove, une étonnante mygale qui monte dans les arbres pour échapper aux marées. Baptisée « Chilobrachys natanisharum », ce curieux animal est connu dans les commerces, mais n’avait jamais été observée dans la nature par les scientifiques. Véritable joyau d’un bleu électrique, l'une des couleurs les plus rares dans la nature, sa coloration ne réside pas dans la présence de pigments bleus, mais plutôt dans la structure unique de ses poils, qui incorporent des nanostructures qui manipulent la lumière pour créer cet aspect bleu saisissant. D'autres poils donnent également une coloration violette sur différentes parties du corps de l'araignée, qui varie selon l'âge et le sexe de la mygale. Menacées elles aussi par la destruction des habitats naturels, leur importation et leur exportation nécessitent désormais une licence. « Il est crucial de conserver ces espèces en protégeant leurs habitats par la création de zones protégées et la mise en œuvre de plans de gestion des espèces… » a précisé le directeur des recherches, Narin Chomphuphuang.

Du 25 au 27 octobre : « IMEKO FOODS 2023 » se tiendra à l’ANSES

L’ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail), en tant qu’agence d’expertise scientifique nationale en matière d’alimentation et de nutrition, accueillera la 7ème édition de la conférence « IMEKOFOODS », qui se tiendra du 25 au 27 octobre 2023 à Maisons Alfort. L’objectif est de réunir des scientifiques spécialistes de la sécurité et la qualité des aliments, la chimie alimentaire et la métrologie ou encore la nutrition, pour faire le point sur les avancées scientifiques pour protéger la santé des consommateurs. Onze millions de décès sont attribuables à des facteurs de risque alimentaires tels que des apports élevés en sodium, une alimentation pauvre en fibres et en fruits et légumes, et riche en viande transformée et boissons sucrées, selon une étude publiée en 2017 dans « The Lancet ». De plus, l'OMS a estimé que plus de 20 000 décès seraient liés à la présence de quatre substances chimiques dans les aliments. La mondialisation du commerce alimentaire, la croissance de la population mondiale, le changement climatique et l'évolution rapide des systèmes alimentaires ou encore les modes de vie ont un impact sur la sécurité et la qualité des aliments et, par voie de conséquence, sur la santé publique. Afin de mieux appréhender l'impact des risques alimentaires sur la santé, les scientifiques, les évaluateurs de risques, les gouvernements et les acteurs industriels doivent pouvoir avoir accès à des données alimentaires précises provenant de mesures métrologiques réalisées de manière rigoureuse et fiable. L’Anses évalue les risques liés à la contamination des aliments par des agents pathogènes et des substances toxiques, à toutes les étapes de la chaîne alimentaire, depuis la production des aliments d’origine animale ou végétale jusqu’à l’assiette du consommateur. Elle participe tous les ans à cette conférence pour présenter ses travaux scientifiques aux côtés de ses homologues internationaux.

Une nouvelle directrice « Marketing et Communications » au Safari Club International

Le Safari Club International vient d’annoncer l’arrivée de Tia Senenfelder, en tant que directrice du marketing et des communications. Riche d’une vaste expérience dans le développement et le déploiement de stratégies de marketing, elle supervisera toutes les communications internes et externes dans les médias, imprimés et numériques. Passionnée de plein air et de chasse, elle a déclaré lors de sa prise de fonction : « Je suis ravie de rejoindre le Safari Club International et de faire partie de l'équipe qui dirige les efforts visant à défendre la liberté de chasser et à promouvoir la conservation de la faune dans le monde entier. La communication avec nos membres est un élément essentiel de notre relation avec les chasseurs et les défenseurs, et les efforts de marketing jouent un rôle essentiel dans la présence et la croissance de SCI… La chasse est une partie de notre culture que nous devons préserver… ». Quant à Ben Cassidy, vice-président directeur des affaires gouvernementales et publiques internationales au SCI, il a accueilli sa nouvelle collaboratrice avec ces mots : « SCI est ravi d'accueillir Tia à bord. En tant que First for Hunters, la promotion de l'avenir de la chasse est au cœur de la mission de SCI. C’est exactement ce que fera le poste de directeur du marketing et des communications pour tous les chasseurs. La vaste expérience de Tia, associée à sa passion pour le plein air, la distingue dans la direction de ces efforts. Au nom de nos membres du monde entier, bienvenue ! »

Belgique : haro sur le ragot !

Dans son communiqué, le Royal Saint-Hubert Club de Belgique informe ses adhérents que : « Le Gouvernement wallon s’est mis d’accord sur deux arrêtés qui concernent la destruction et le nourrissage du sanglier. Ceux-ci ont été approuvés en deuxième lecture et sont envoyés pour avis au Conseil d’État avant leur publication. D’autre part, le Gouvernement rédigera sous peu un arrêté qui devrait prolonger la chasse au sanglier, et celle des petits cerfs (coiffés et non-coiffés) jusqu’au 20 février 2024. Au niveau de la destruction du sanglier, les principales modifications sont : possibilité du tir de nuit en plaine, moyennant les dispositions suivantes : uniquement en plaine et à plus de 100 mètres de la limite du territoire voisin. L’usage d’une source lumineuse indépendante ou couplée à l’arme à feu, ainsi que celui d’un appareil de vision thermique, indépendant de l’arme sont autorisés. Une lunette thermique sur l’arme n’est donc pas autorisée…

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Au nord de la Loire, mortalité anormale des lièvres

Quasiment tous les départements situés au nord de la Loire sont touchés, et plus on monte vers les Hauts de France, plus l’hécatombe semble grave. Bien que la tularémie (bactérie Francisella tularensis) soit endémique, la surmortalité de cette année laisse présager de la présence d’un virus de type hémorragique (EBHS), touchant particulièrement les levrauts. « Là où on voyait cent lièvres les années précédentes, on en voit entre 5 et 10 aujourd’hui » déclarait un chasseur du Nord. EBHS est le sigle de « European brown hare syndrome » (syndrome du lièvre brun européen). Il s’agit d’une hépatite virale qui touche particulièrement le lièvre, réduisant, là où elle passe, les efforts de gestion à néant. En Europe, le nombre de cas est plus élevé à l'automne, de fin septembre aux premières chutes du thermomètre sous les -5° C. Cyclique, selon les conditions climatiques, des mortalités importantes sont constatées depuis 2010 en France, causées par la même souche virale qui a émergé en 2004 dans le sud-est du pays. Actuellement, des cadavres sont récupérés à des fins d’analyses, pour déterminer le taux de mortalité chez les juvéniles. L’EBHS n’est pas transmissible à l’homme, mais il est fortement conseillé de respecter les précautions sanitaires d’usage : désinfection des mains et port de gants.

A Saint-Etienne, remise d’outils au lycée Benoît Fourneyron

Labellisé en 2013, le lycée Benoît Fourneyron est le seul établissement, en France, à proposer une formation aux métiers de l'armurerie. Tous les ans, cette section très spécialisée prépare une vingtaine d’élèves, les menant au CAP et au brevet des Métiers d'Art (BMA), formant ainsi la prochaine génération d'armuriers talentueux. Le mercredi 11 octobre dernier, les étudiants, les professeurs et les personnalités invitées ont assisté à une remise d'outils offerts par la Fondation Verney-Carron (en cours de constitution). Chaque élève a reçu un tablier et un lot d’outils d’une valeur de 500 €, composé de limes, gouges, forêts et outils spéciaux. A Saint-Etienne, les liens entre la ville et les armes remontent au 15e siècle. La région offrait effectivement tout ce qui était nécessaire à la production et transformation des métaux : bois, charbon de bois, fer, acier, houille et… le Furan, un affluent de la Loire qui traverse la cité et dont la qualité exceptionnelle de l’eau fut un atout décisif dans la production des armes blanches. François 1er ne s’y trompa pas, et dépêcha un de ses ingénieurs pour y organiser la fabrication d'armes à feu, ce qui fit de Saint-Etienne la grande ville manufacturière du royaume. A la fin du 18e, l’armurerie constituait sa principale activité et en 1793, la ville fut baptisée « Armeville » au moment où elle devenait l’arsenal des conquêtes napoléoniennes, puis coloniales...

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Sécurité : encore et toujours !

Faut-il passer sous silence les accidents du week-end. Cela vaudrait mieux disent certains, car ça éviterait d’apporter de l’eau au moulin de nos opposants. Non, il faut en parler disent les autres, car il faut rappeler en permanence que la manipulation d’une arme à feu n’est pas anodine…

- Rhône : deux personnes, un père et son fils, ont été blessées le dimanche 15 octobre, à Lacenas, dans le Rhône, par le tir d'un chasseur. Lors d’une bourse aux jouets et vêtements qui se tenait sur la place de l’école, des tirs ont été entendus par les participants, surpris par leur proximité, et c’est à ce moment-là que les deux blessés ont reçu des plombs. Identifié, le tireur a été entendu par la brigade de gendarmerie de Villefranche-sur-Saône. Une enquête a été ouverte pour le chef de « blessures involontaires en action de chasse » par l’OFB.

- Isère : ce même dimanche 15 octobre, dans la matinée, les secouristes en montagne de la CRS-Alpes sont intervenus sur la commune de Proveysieux pour porter assistance à un chasseur. L’homme venait de chuter dans un secteur escarpé et présentait une suspicion de fracture à une cheville. Ramené à la route par les CRS, il a ensuite été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transporté au CHU Grenoble Alpes.

- Ardennes : dimanche dernier, un homme de 70 ans a été retrouvé mort dans la commune de Gespunsart (Ardennes). Le corps a été retrouvé dans un ruisseau situé près de la ruelle des prés. Ce sont les sapeurs-pompiers qui, avec l’aval de la gendarmerie, l’ont sorti du cours d’eau. Une enquête a été ouverte « en recherche des causes de la mort », a indiqué la procureure de Charleville-Mézières. Ce sont les gendarmes de la brigade de recherche de Sedan qui sont en charge des investigations. La victime avait disparu la veille au soir, après avoir participé à une partie de chasse.

- Savoie : samedi, en fin de matinée, un chasseur de 58 ans, victime d’un arrêt cardio-respiratoire, est décédé à Saint-François-Longchamp. Les pompiers, arrivés promptement sur place, ont pratiqué un massage cardiaque pour tenter de faire repartir le cœur de la victime, puis le peloton de gendarmerie de haute montagne accompagné d’un médecin, arrivé par la voie des airs, a pris le relais. Malheureusement, l’homme n’a pas pu être réanimé.

Toujours en Savoie, les pompiers ont été alertés samedi matin également, pour secourir un jeune chasseur de 19 ans, victime d’une chute sérieuse dans un pierrier. L’accident s’est produit sur la commune de Chindrieux, dans le hameau de Chevigneux.  Gravement blessé, il a été évacué par l’équipage de l'hélicoptère Dragon 74, venu à son secours et l’a transporté au centre hospitalier d’Annecy.

 

Expérimentation sur la sélectivité des chasses traditionnelles

Dans son communiqué du 17 octobre, la FNC (Fédération nationale des chasseurs) revenait sur : l’expérimentation de la sélectivité des chasses traditionnelles et titrait ainsi : « de quoi la LPO a-t-elle peur ? ». Puis elle expliquait : « que cette expérimentation scientifique vise trois de nos chasses traditionnelles (tenderies aux vanneaux, chasse aux pantes, chasse aux matoles), qu’elle est conduite par le ministère de la Transition écologique et la FNC sur chacun des 3 sites retenus sur les 5 départements concernés (Ardennes, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne, Gironde et les Landes). L’objectif est de disposer de données scientifiques sur la sélectivité des chasses traditionnelles et l’effet de la capture sur la santé des oiseaux relâchés. Elle fait l’objet d’un protocole strict (arrêtés préfectoraux) et contrôlé par l’OFB. Bien évidemment, la LPO fait la grimace, et a menacé d’attaquer les arrêtés, se doutant par avance des conclusions de cette étude : les chasses traditionnelles sont sélectives et non destructrices. Nous en saurons plus dans un mois, puisque la date limite de cette « expérimentation » (on pourrait même dire démonstration) a été fixée au 20 novembre prochain…

 

Pour lire l’intégralité du communiqué de la FNC, c’est ICI

Webinaire sur la thématique de la traque-affût

Organisé par le Comité des Forêts et le Syndicat de Propriétaires Forestiers, ce webinaire se déroulera le lundi 23 octobre, de 19 heures à 20h30. Le sujet traité : « Comment mettre en place la traque & affût sur nos territoires » sera animé par différents acteurs du monde cynégétique dont Evrard de Turckheim, expert forestier et membre du Comité des Forêts ; Alexandre Mercier, président des Jeunes et Nouveaux chasseurs de France ; Matthieu Cousty, responsable de chasse et engagé à titre personnel au sein de l'ANCGG ; Ludovic Fabre, président de territoire où la traque-affût a été mise en place. La traque-affût est une technique de chasse innovante. Elle offre des possibilités très intéressantes pour la gestion des territoires, l’efficience dans la réalisation des plans de chasse, et la sécurité. Sa base fondamentale est l’emplacement des chasseurs, qui ne sont plus répartis sur le périmètre de l’enceinte chassée, comme en battue classique, mais à l’intérieur et à l’extérieur de la zone traquée, sur les grands passages empruntés par les animaux. Ce principe constitue l’élément fondamental de la méthode, à partir duquel vont se décliner toutes les composantes qui ont trait à la chasse collective… que les intervenants traiteront dans le détail. La conférence se déroulera en ligne et un lien de connexion sera adressé à tous les inscrits.

 

Pour s’inscrire : c’est ICI

Loup : des cadavres et des larmes…

Une bonne centaine d’éleveurs a manifesté mercredi, à l'appel de la FDSEA 05, des Jeunes agriculteurs 05 et de la Coordination rurale 05, devant le service départemental de l’OFB à Gap-Micropollis, en charge des constats, pour protester contre les attaques de loups. Depuis le début de l’année, 737 ont été comptabilisées, et la situation devient ingérable. Pour les éleveurs, il s’agissait aussi de tenter de crever l’abcès avec les agents de l’OFB qui ne prendraient pas assez en compte leur désarroi. Après le mouvement de colère, matérialisé par un dépôt de cadavres de brebis et de vaches devant l'entrée de l’établissement, une discussion de deux heures s'est engagée à huis-clos, avec semble-t-il beaucoup de larmes. C’était prévisible et annoncé depuis des années, après trois décennies de tâtonnement pour apprendre à cohabiter avec les loups, et un demi-milliard d’euros plus tard, le bilan des écolos pro-loups est catastrophique. Dans leur malheur, les éleveurs ont la satisfaction de voir que toute l’Europe est touchée et que Bruxelles cherche maintenant une porte de sortie, confirmant de fait que les 50 générations qui nous ont précédés ne s’étaient pas trompées sur les capacités de nuisances de ces chiens sauvages, qui ne servent à rien, sinon qu’à faire croire que les verts œuvrent pour la biodiversité. Celle-là est la plus facile à faire, ne demande aucun effort et a plongé une profession dans la détresse, laissant aujourd’hui des pans entiers de nature se refermer et des espèces disparaitre…