Ce n’est pas une déclaration d’amour, mais ça y ressemble. L’élection de Donald Trump a déclenché ce communiqué dithyrambique du SCI (Safari Club International) : « Le Safari Club International célèbre la victoire du président Donald Trump comme une victoire pour les chasseurs, les pêcheurs et la conservation. Safari Club International (SCI) félicite le président Trump pour sa victoire à l'élection présidentielle de 2024, marquant une victoire cruciale pour les chasseurs, les pêcheurs et les défenseurs de l'environnement américains. Après l'élection la plus importante de mémoire récente, le SCI est désormais fier de se tenir aux côtés de la nouvelle administration Trump, qui respectera le patrimoine extérieur de l'Amérique et défendra les principes de gestion responsable de la faune sauvage, comme il l’a fait de 2017 à 2021. Merci à tous les chasseurs qui sont allés voter. SCI est fier de poursuivre son leadership infatigable en étant toujours le premier pour les chasseurs ».

Quant à W. Laird Hamberlin, le PDG du SCI, il surenchérissait ainsi : « Cette élection représente une victoire pour tous ceux qui croient en la conservation de nos ressources naturelles, grâce à des pratiques d’utilisation durable. Avec le président Trump, nous avons à nouveau un dirigeant à la Maison Blanche qui apprécie le rôle des chasseurs et des pêcheurs dans le financement de la conservation et la garantie de la santé des habitats fauniques. Nous sommes impatients de poursuivre nos efforts communs pour préserver l’accès aux terres publiques et préserver l’héritage de la chasse aux États-Unis ».

De même, John Mc Laurin, président du SCI ne cachait pas sa joie : « Le président Trump écoutera les voix des chasseurs et des pêcheurs et reconnaîtra leurs contributions à la conservation de la faune. Son administration respecte notre patrimoine de plein air et, ensemble, nous serons en mesure de faire progresser les initiatives en faveur de la chasse et de la conservation qui profiteront non seulement aux membres du SCI, mais à tous les Américains qui apprécient les paysages naturels de notre pays ».

C'est évident, entre leur monde et le nôtre... un océan nous sépare.